petite video de demo

ca à l'air beau, mais on attend les bugs

En avance...

Daykhard pénètre avec respect dans l'enceinte de l'Ecole de Vonda, il accompagne le jeune Cyclamen, il se plie aux contrôles de rigueur, s'il est questionné, il révèle son parcours, sa formation initiale dans une petite Ecole de la Frange, comment on lui a donné son surnom (Itzie le Recycleur), pourquoi il a rejoint les Pressyborgs et pourquoi il a quitté sa spécialité pour rejoindre les zones de combat puis la Guilde pour s'enrôler dans l'Armée.

S'il y a une antenne Pressyborg, il leur propose un documentaire de chasse qui devrait être réalisé sous peu, évidemment, il le leur vend :mrgreen: pas cher mais en échange d'un peu de matériel TriD discret et léger, il sait déjà quels articles il veut. Les mêmes que ceux utilisés lorsqu'il infiltrait les réseaux mafieux de sa planète d'origine...

Madame, je ne sais comment aborder le sujet sans vous mettre en colère... il se peut qu'a la fin de cette discussion que je sois licencié sur le champ...je....enfin....c'est que....disons que j'ai surpris une conversation entre vous et Kolene, vous savez l'habitude militaire d'infiltrer ne se perd jamais et mon oreille est souvent indiscrète....
Si j'ai bien saisi vos termes, ici, sur Vonda va surement s'achever un cycle, votre cycle et cela m'attriste grandement, je n'arrives pas à saisir ce qui vous lie a cet ours mais j'ai compris que c'etait important pour vous, meme si vous devez y rester...Rien que d'imaginer ceci, je suis triste, je vous aime comme mon pere, je vous l'ai deja dit et la, je sens bien que je ne pourrais vous proteger, tout au plus achever cet ours une fois votre combat finit. J'ai compris que je ne pouvais intervenir dans votre chasse, vous le savez, j'ai un laser caché sous mon tatouage de mon avant bras droit, je pourrais en faire usage, mais je respecterais votre décision de la chasse à l'arc.
Madame, que représente cet ours pour vous? est ce que cela a un rapport avec Sémirande et les hommes chats? vous me l'avez dit vous même, je l'ai noté sur mon carnet, Sémi et vous souffrez de la même chose.
Je ne fais pas le curieux, je veux savoir pourquoi vous allez à la mort si faiblement équipée alors que vous êtes une chasseuse hors paire. J'ai peur de vous perdre madame.

Une larme coule sur le visage de KO, une larme qu'il s'empresse d'essuyer d'un revers de la main.

[Akim, à côté, c'est Acapulco ...]
Sémirande pilotait. La sureté de son pilotage transparaissait même auprès de ceux qui n'y connaissaient pas grand chose. Manifestement, elle connaissait le coin, et bien.

Le Méphisto émergea tout près de Vonda.

Vonda est à l'extrême frontière de l'Empire. C'est un monde à peine habitable, qui n'avait pour lui à l'origine qu'une atmosphère respirable et ... et rien d'autre.

On avait choisi ce lieu pour installer un poste d'observation, puis une base militaire. La colonie était venue bien plus tard, pour maintenir une seconde présence Impériale de haute technologie face à l'A12S.

Le Méphisto obtint rapidement l'autorisation d'atterrir. Sémirande dirigeau le vaisseau vers le continent Tonka puis vers l'astroport éponyme.

On était au début du printemps, et ils eurent le rare plaisir de pouvoir se poser sans qu'une tempête de neige leur pourrisse la vue. Tonka City était une ville tout à fait standard, bien moins belle que ce que l'on voyait sur Téfolia. Il y avait cependant des tours en "champignon" assez intéressantes. Le Méphisto passa entre deux d'entre elles et se posa sur l'astroport privé de Rénèdella, situé en proche banlieue.

Madame ayant annoncé que l'escale serait un peu plus longue cette fois, les quatre Navyborgs firent un "down" complet du Méphisto. Les deux Panzanopèdes commencèrent une série de vérifications détaillées, entrecoupées de prières. Monsieur Lohnsöme prit la suite de Sémirande ; qui s'adressa à tous en ces termes : "Je dois ... vous ... lai ... lai ... sser que ...quelques ... heures. J'ai ... " respiration pénible "Madame est d'a ... d'accord." Se tournant vers le Prêtre "Ado ... ptions ... faciles, ici. Très. Attendez ... appel" Visiblement à bout de force, elle prit congé.

Elle prit son sac et sortit. Et elle était attendue. Une grosse bulle familiale la prit, et s'envola dans la nuit finissante.

Que faites-vous ?

Langue identifiée. Nom : Franglique. Origine : Marine. Zone géographique : Kavalec à 60%. Début de retranscription.

Tout d'abord, on évoque les affaires de Madame, qui parle avec Kolène Espéréro de sa décision de faire autogérer son entreprise. Elle ne regrette rien. "Tu sais, je voudrais tant que les Gâces se rapprochent des anarchistes plutôt que de rester ce petit coffre-fort minable qui finira très mal ... ou trop bien. J'ai malheureusement cautionné un grand nombre de choses, le plus souvent involontairement. Le fric pourrit tout, et il m'a pourri, moi aussi." Suivent quelques digressions assez barbantes sur la vie, la mort. Et puis ...
Madame : "Dans moins d'un mois ... Je l'aurai retrouvé. Et il m'aura retrouvé."
Kolène Espéréro : "Tiens ! Enfin."
Madame : "Oui.""" Long silence. "Je me demande quelle tête je ferai, quand je serai face à lui."
Kolène Espéréro : "Aurais-tu eu ne serait-ce que vingt ans d'espérance de vie, j'aurais fait des pieds des mains pour te retenir d'y aller. Euh ... Tu veux en parler, n'est-ce pas ?"
Madame : "Ouuu ... oui, oui. Oh, Kolène, pardonne-moi d'avoir été si odieuse avec toi. Je perds la tête, tu sais. C'est pour cela que je veux partir avant que de devenir tellement tarée que l'on doive m'attacher dans une clinique. C'est ça, les fins de vie avec la Pérédène, et c'est pourquoi ... Oh, tu as raison. J'évite encore le sujet." On entend distinctement Madame respirer. D'ailleurs, monsieur Orkalys se souvient lui aussi de ce soupir si profond. Cela ne l'avait pas marqué sur le moment, mais maintenant ... il lui trouve quelque chose de poignant, de pathétique ... "Oui, je veux l'affronter."
Kolène Espéréro : "Mais le combat ne durera pas trois secondes."
Madame : "Je le sais bien. Mais, bon, c'est de ma faute s'il est comme cela. Et puis, il n'a pas encore gagné tu sais. Il est deux cent fois plus massif que moi, il est capable de se déplacer à 20 km/h jusqu'à 500 mètres à l'intérieur des terres ... mais je cours encore pas mal, j'ai mes deux yeux, mes deux oreilles et mon nez. Promets moi une chose."
Kolène Espéréro : "Ce que tu voudras, mon amour."
Madame : "Protège les jeunots. Ce Khrys Edelman si cupide, cet Epstar Jdryk'll tellement insupportable de fatuité, Cet Itzak Daykard complètement à l'ouest, Ikaar Lohnsöme et sa paranoïa, Khaadaric Orkalys et sa violence exacerbée, les deux Panzanopèdes et leur enfer technologique doré, et même cette Sémirande que je n'apprécie pas plus que toi, si elle survit à sa propre épreuve. Avec tous leurs défauts, ils sont plutôt sympathiques à côté de tant d'autres gens que j'ai pu voir Et ...."
Kolène Espéréro : "Et ?"
Madame : "Si l'Ours des Neiges me tuait ... Conduis-les sur Myrtil. Veille sur eux."
Kolène Espéréro : "D'accord, je te le promets."
Madame : "On va se coucher ?"

L'entête du message est libellée comme suit :
Alliance des Douze Soleils
Ministère de la recherche scientifique
Département d'Anthropologie
Division des peuples de basse ou sans technologie

Avertissement.

Vous avez demandé à avoir accès à la base permettant la traduction instantanée du dialecte Maèllou, peuplade primitive du continent sud de Myrtil.

Soucieuse de partager le savoir, l'A12S vous envoie cette base gratuitement, sauf le prix des communications.

Cependant, il vous est rappelé que ce peuple est encore primitif (pierre taillée) et donc fort vulnérable face à une civilisation technologique. Nous vous rappelons donc également que tout mésusage du présent document donnera lieu à l'application des peines extrêmement sévères prévues par les lois aussi bien Alliées qu'Impériales à l'encontre des contrevenants.

Que la connaissance vous élève.


Dis-tu aux autres ce que Sémirande et l'homme-chat se sont balancés, ou bien gardes-le tu pour toi ?

Je te préviens : c'est du raide ...

Tu as très nettement senti que ton poing tapait quelque chose de matériel. Cela dit, cela donnait une impression d'éloignement, comme si tu avais frappé un faux semblant.

Bon, d'accord : le faux semblant a donné plus que l'impression de n'apprécier que modérément le traitement du bon docteur Orkalys ...

Edit : lé fôtes :oops:

Leurs pensées puent la cupidité et la haine. Ils veulent Sémirande, pour une raison obscure mais à tous les coups pas très reluisante. Tu coupes avant que de vomir ?

Monsieur Khrys Edelman put donc aller visiter ses parents. Il savait qu'ils avaient laissé leur temple et décidé de passer quelques années en dilettante.

Ils habitaient un chouette connapt dans un beau quartier. Un logimec lui ouvrit et le pria cérémonieusement de s'asseoir. Khrys Edelman eut un sourire.

Son père vint le premier, le salua. Sa mère se laissa désirer dix minutes de plus. Elle s'était encore faite rajeunir ; son apparence actuelle était celle d'une adolescente délurée, presque impertinente.

Ils se racontèrent pas mal de chose. Les affaires qui n'allaient jamais assez bien, les autres églises toujours trop puissantes, les moeurs trop sages et donc d'un ennui total, des drogues toujours trop chères ou pas assez raffinées, des autorités toujours trop inquisitrices ... Mais cependant, ça n'avait pas l'air d'aller trop mal pour eux. C'était ça, la Lumière Intérieure.

Khrys Edelman passa quelques heures superficielles et volages, et ne remarqua le l'ombre sur le front de sa mère qu'en fin d'après-midi, alors qu'ils allaient sortir prier (pour y couper, fais moins de 3 avec 65 d6 :mrgreen: ). Elle ne répondit pas à ses demandes, du moins jusqu'à la sortie du temple.

Ponya Edelman était une Sensitive de très grand talent. Alors que Jérimor s'était éloigné, elle s'approcha de son fils et lui mit la main sur l'épaule. Il attendit la suite, résigné. Le yeux de sa mère se révulsèrent légèrement, et elle dit d'une voix douce qu'il n'avait que trop peu entendu dans sa jeune vie : "Qu'est-ce qui ne va pas, Khrys ? Dans quel pétrin t'es-tu fourré mon fils ? Et qui sont ces femmes ? Les aimes-tu à ce point pour risquer cela ? Attention, Khrys, attention au Kraken ..." Tout revint à la normale. Ponya avait cette faculté - rare - de se souvenir de ses prédictions. Sa main ne quitta pas l'épaule de son fils, au grand étonnement de Jérimor quand il revint quelques minutes plus tard.

Une action ?

Les deux jours sont crevants.

Tu laisses les enfants à la Prêtresse, qui les emmène au temple. Avec Cyclamen, vous faites le tour des sept familles, et de Tréfolia par la même occasion ; suivant le jour à grand coup de fuseaujet. Curieusement, vous êtes tous deux d'accord pour en éliminer une d'emblée ; de braves gens mais manifestement à qui un petit humain normal allait mieux convenir.

Lorsque vous repassez au temple de la LC, votre choix est arrêté. Comme d'habitudes de bonnes familles, à l'aise sans crever sous le fric et d'un excellent niveau d'éducation.

Conzuella Delgado ne fit tout d'abord aucune allusion à la soirée de la veille. Elle félicita les deux Etres pour leur choix, pris en un laps de temps aussi court, et donna quelques instructions (sur le ton de la conversation) pour organiser le départ aussi vite que possible. Ces trois là allaient se retrouver en triangle équilatéral autour du Trèfle.

Alors que Cyclamen s'était un peu éloigné, Conzuella Delgado demanda tout de go : "Et si vous me disiez tout, maintenant ?"