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  Triple Grâce - Astrographie & personnalités
Posted by: Sémi Déhèmette - 2008-08-13, 04:04 PM - Forum: Triple Grâce - Replies (1)

AVERTISSEMENT : ce "post" est quelque peu succinct. Il sera éventuellement complété ou enrichi au fur et à mesure des besoins. NE TIREZ PAS SUR LA PIANISTE

Triple Grâce.

Tau-7830 est un système triple. Une petite M2 rouge (Euphrosyne) et une F1 jaune/blanc (Thalie) tournent autour d'Aglaia, une céphéide F2 qui enfle et se rabougrit sur une période d’une semaine standard, oscillant entre l’orange et le jaune. Un certain nombre de planètes durent entourer ce trio, ainsi que de d’innombrables lunes. Les phénomènes de marée gravifiques en sont venus à bout, mais n’ont pas réussi à faire le vide dans la multitude de débris qui se poursuivent indéfiniment selon des orbites fort complexes. La densité de ces corps mouvants est si élevée que des observateurs les verraient à l’œil nu soit sous forme de points brillants, soit sous celle de taches mobiles, soit encore pour ce qu’ils sont : des masses rocheuses en libration les unes autour des autres, se poursuivant à l’infini, se frôlant parfois, se heurtant assez rarement de nos jours.

Or, ces observateurs existent, et ils sont même plutôt nombreux. Et ils ont tout le temps d’admirer le ballet des astres parce qu’ils habitent certains d’entre eux. Ce sont les Trégratiens.

L’origine des Trégratiens est n’est pas mystérieuse. On sait que leur Classe V, baptisé Hoshi o Katta Hi, arriva dans ce système désolé en 11 192. Il provenait de Ladislas, un monde déjà ancien situé à une dizaine de milliers d’années-lumière, en direction du centre galactique. Ce navire était un cargo, dont l’équipage, fort nombreux, navigua avec circonspection dans cette zone pas si éloignée de celle qui avait été fatale à Libre-Entreprise. Ceci expliquait d’ailleurs cela : les Tekno-Marchands qui allaient devenir les Trégratiens étaient de gens très prudents ; qui multiplièrent vols de reconnaissance et détours préventifs afin d’éviter les ennuis. Ils les évitèrent ! Après ce voyage exemplaire, ils arrivèrent donc à Tau-7830. Ils y furent accueillis par l’inévitable, et indispensable, expédition de pré-colonisation qui avait préparé leur arrivée.

Autant le dire de suite, les migrants ne comptaient pas s’installer au sein de ce tas de gravier instable. Ils voulaient y créer une base à leur quête d’une belle petite planète à coloniser, tout en profitant des ressources naturelles de ce système chaotique.

Et les remises en question commencèrent.

Il faut dire que Triple Grâce est située à peu près à mi-chemin des secteurs de Dante Aloïsi d’une part et de l’ineffable secteur 412/39 zone 312/54 A 8 d’autre part. Autant dire qu’elle se planque au cœur des Etoiles Brisées(1). Durant les 100 000 dernières années, diverses catastrophes stellaires, dont une belle hyper nova, stérilisèrent soigneusement le coin, tordirent les trajectoires de bon nombre de systèmes, yoyotèrent les orbites de pas mal de planètes et, last but not least, créèrent un joli paquet de trous noirs dont un fameux : Augra. Certes, la densité stellaire étant exceptionnelle, on aurait pu penser que de beaux morceaux auraient survécu ; et c’était d’ailleurs le cas. Mais rien de ce qu’ils avaient découvert ne satisfaisait vraiment ces Teknos ambitieux, avides de défis impossibles et de projets hors du commun.

Pendant que Hoshi o Katta Hi multipliait les expéditions, sinon infructueuses, du moins peu folichonnes, les prospecteurs chargés de recenser les matières premières indispensables à une jeune colonie faisaient des découvertes ad nauseam. De tout, il y avait de tout ; oh pas en surabondance, certes, mais largement assez pour satisfaire les besoins d’une belle communauté.

Alors des voix se firent entendre, qui arguaient que la vue était superbe ici. Seulement, il n’y avait pas de planète autour de Triple Grâce. L’objet le plus gros y était une vague sphère de 15 000 km de diamètre, se déplaçant selon une orbite vertigineuse qui finirait bien par lui faire emplafonner une des trois Grâces ; et ce même plutôt rapidement si l’on se référait à l’échelle astronomique de mesure du temps. La stabiliser aurait été ruineux, quand bien même cela eût été possible. C’était l’impasse.

C'est alors qu'une jeune tekno Exotique répondant au doux nom de madame Skrrrezxk, qui préparait son Arkitekta, découvrit des points de Lagrange très particuliers, qu’elle baptisa de son nom :-(. Ces points de Skrrrezxk (il faut prononcer Skrrrezxk) n’étaient pas vraiment stables, mais les forces de dissociation y étaient très faibles, tout à fait à la portée de cet instrument fort utilisé par les pirates et les forces de l’ordre et que l’on nomme GRAPPIN. Madame Skrrrezxk proposait d’y mailler les planétoïdes au moyen d’un réseau de répulseurs / attracteurs, afin de les solidariser. Mais, et c’était la clef de son projet, ce maillage devait être souple ; toute structure rigide menant à l’échec. C’était gonflé, mais les calculs montrèrent que le projet tenait la route. Alors les colons se lancèrent. Dans les tous premiers jours de l’année 11 194 calendrier de Stella, deux premiers planétoïdes furent solidarisés par un lien immatériel qui les fit évoluer l’un par rapport à l’autre comme reliés par un élastique (non, ils ne faisaient pas Chtoïng, Chtoïng). Il était prévu de laisser passer deux années qui seraient mises à profit pour observer la dynamique du système et collecter des données correctives. Trois mois plus tard à peine, on constata que le mobile suivait si bien le modèle théorique que l’on repartit de l’avant. Six corps composaient le système au bout d’un semestre, vingt en un an, 250 en cinq ans, 5 000 en dix ans, 25 000 en vingt ans … En 11 241, deux millions sept cent mille corps allant de la taille d’un terrain de hussade à celle d’une toute petite lune étaient reliés les uns aux autres Inutile de dire que l’on avait pas attendu tout ce temps pour accorder son titre d’architecte à Skrrrezxk, sur dossier et avec mention.

Restait la question de l’habitat. On avait commencé à construire un premier dôme sur un des astéroïdes dès 11 197. Il ne fut jamais terminé. Un Ingénieur humain du nom d’Amédée Norjansk proposa un projet qui lui valut immédiatement la sympathie de madame Skrrrezxk. Il avait calculé qu’une masse gazeuse lâchée au milieu de l’ensemble se comporterait de la façon suivante :
- dans un premier temps, elle resterait sur place sous forme d’une boule d’un diamètre de 200 mètres jusqu’à ce que la pression en son centre atteigne 0,57 bars
- dans un second temps, la boule se mettrait en expansion infinie, c'est-à-dire jusqu’à atteindre la limite du réseau d’attracteurs / répulseurs. La pression au centre de l’ensemble serait alors de 0,95 bars, et de 0,79 à sa périphérie. Et la température y serait réglable à volonté au moyen d’un simple jeu de miroirs orbitant entre les Grâces et le système.
- Dernier point, mais non le moindre et loin de là, une atmosphère donnait encore plus de souplesse à l’articulation

On hésita légèrement : le temps de calculer un peu (mais les Trégratiens adorent les maths). Dès 11 198 on commença donc à alimenter l’ensemble en construction au moyen d’un gaz fabriqué sur place et qui se composait –tenez vous bien– d’un volume d’oxygène pour 4 volumes d’azote. Le système employé, simple et sur, était basé sur un curieux entrelacs de tuyaux basse pression se promenant dans le vide sur des centaines de millions de kilomètres, régulièrement coupés par des corps célestes et s’auto réparant illico. Cela marcha tellement bien que l’on décida d’étendre l’atmosphère à mille kilomètres au-delà de ce qui était nécessaire. On disposerait ainsi d’une protection anti météorique supplémentaire, au cas improbable où le réseau de lasers lourds (que l’on n’avait pas manqué d’installer) laisserait passer une caillasse quelconque. Autre avantage, la pression au centre de l’ensemble était maintenant à 1,02 bars, et à 0,87 en périphérie de la zone habitée.

Les premières habitations furent construites en 11 201, les premières plantations vraiment réussies virent le jour dix ans plus tard, et la colonie déclarée « installée » en 11 241, date de la fin de l’expansion de son atmosphère.

De nos jours …
Triple Grâce est située en 75988 / 34057 / 4599, dans le secteur mal exploré dit des Etoiles Brisées. Elle est à 1 109,8 AL de Vonda, et à 1 346 AL de Terra Formata. Elle est composée de 2 521 732(2) planétoïdes en libration sur un « Point de Skrrrezxk ». La distance moyenne entre chaque planétoïde est de deux mille mètres, mais il arrive souvent que de corps se frôlent. L’atmosphère y est respirable par toutes les espèces qui y résident. Sa position relativement centrale au sein des Etoiles Brisées fait de Triple Grâce une des trois escales possibles entre Viala / Vonda d’une part et Dante Aloïsi d’autre part(3). Cependant, les vaisseaux de passage ont rarement l’autorisation de s’aventurer au centre du réseau de planétoïdes.

Les habitants, qui se nomment « Trégratiens », sont au nombre 764 085 000 environ, soit une moyenne de 303 par planétoïde. Ils sont humains à 80%, les autres étant des ET d’espèces très variées. On y rapporte aucun problème de cohabitation. Triple Grâce est un monde indépendant NT5. Le mode de gouvernement est une démocratie parlementaire sommes toutes assez classique, sans chef suprême. Sans être xénophobe, le Trégratien « moyen » est assez rétif à tout contact avec l’étranger. Il assez difficile d’obtenir des visas permettant de circuler sans limite dans tout le système. Cependant, les organisations veillant au respect du droit des êtres ont toujours pu y travailler sans contrainte, et il existe des zones touristiques permettant aux passagers des vaisseaux faisant escale d’avoir un aperçu de la magnificence du site.

Economie :
On aura deviné qu’elle est principalement autonome. Triple Grâce exporte cependant des matières premières, et importe de la technologie ; dont tous ses astronefs. En effet, pour trouver une étoile à Varlets dans ce secteur : bonjour !

Ecologie.
C’est la préoccupation n°1 des Trégatiens, et pas seulement parce qu’ils aiment les fleurs. La culture, la possession et la diffusion de plantes de toutes sortes est plus qu’une institution : elles sont dans l’ordre des choses. Le plus modeste étudiant emménageant dans son modestissime connapt n’aura de cesse de le transformer en serre. Il aura pour ce faire l’aide de tout son entourage, même la plus vague des relations. Refuser une bouture à quelqu’un est considéré comme un affront ; sauf si la plante est l’objet d’un brevet commercial, évidemment. Voir passer au-dessus de sa tête un planétoïde couvert d’une chevelure de céréales ne surprend personne.

Voilà ce que peut savoir de Triple Grâce un habitant de Terra Formata un peu cultivé.

(1) Et un petit coucou à Edmond Hamilton au passage.
(2) Le nombre initial a du être revu à la baisse suite à quelques problèmes d’équilibrage du système.
(3) Les deux autres étant de simples stations intrasystèmes Navyborg dont la seule raison d’être est leur usine à antimatière.

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  Agora
Posted by: Sémi Déhèmette - 2008-08-13, 03:09 PM - Forum: Triple Grâce - Replies (53)

[Agora signifie "lieu de rassemblement"]
Itzhak Abbart Daykhard se rendit donc à l'Agora. Chemin faisant, il rencontra monsieur Khrys Edelman, avec lequel il échangea quelques mots ; puis ils cheminèrent silencieusement de concert. Au fur et à mesure qu'ils approchaient du lieu de réunion, ils rencontrèrent des gens. Oh, ce n'était pas une "foule" à proprement parler. Mais, bon, ils n'étaient pas seuls.

Le détective regarda autour de lui. Sandaahr Fénilara et le Prêtre étaient excusés, il le savait. Mais pas trace d'Ikaar Lohnsöme, pas trace de Sachiel Qruze, et pas trace de Sém ... Si ! Elle était là, à l'entrée, manifestement à les attendre. Elle se joignit aux deux autres, et les suivit sans un mot. Forcément :|

L'Agora était un petit théatre "à la grecque", pouvant contenir environ cinq cent personnes. Ils étaient en avance. Ils s'installèrent donc sur un des côtés du théatre, et attendirent.

Cela se remplit vite. Des humains, des E.T., tous adultes, et passablement énervés.

Monsieur Daykard sentit une sonnette tinter dans sa tête ...

Monsieur Daykard peut maintenant répondre :mrgreen:

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  Agora
Posted by: Sémirande Chalmak - 2008-08-10, 06:52 PM - Forum: Triple Grâce - Replies (1)

Maintenant c'est là

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  Le début d'une belle amitié ...
Posted by: Sémirande Chalmak - 2008-08-06, 10:22 AM - Forum: Triple Grâce - Replies (4)

[Monsieur Daykard ...]
Le détective se tenait à la porte de sa chambre / connapt. Il était dans une sorte de galerie sans plafond, et pouvait admirer ainsi le ballet des astéroïdes au-dessus de sa tête. Il y eut des moments vraiment impressionnants ; comme cet énorme complexe industriel qui passa à une distance inférieure à celle qui séparait l'astéroïde où il se trouvait de son jumeau où vivait sa "patronne" :? .

Au bout du "couloir" il pouvait voir les ramures de grands arbres agitées par les vents. Cela aurait incité à la sérénité si ce repos forcé n'avait été plutôt rageant ...

Sortir ? Ne pas sortir ? La perspective de devoir se colleter la milice si son absence était remarquée était un frein efficace.

Son attente pris fin avec l'arrivée de Kolène Esperéro. "Bon, j'ai vu Madame. Elle est d'accord pour que vous alliez tout à l'heure à l'Agora. Veillez à ce que vos compagnons soient groupés, et toujours près d'une sortie." Il lui tendit son arme. "N'oubliez pas cela. Mais en cas de légitime défense uniquement, hein ?"

[Monsieur Lohnsöme ...]
Ikaar Lohnsöme était sorti du potage en début d'après-midi. On lui avait administré des tranquillisants pour qu'il puisse récupérer plus vite, et de fait il ne se sentait pas trop mal. "Allez donc faire un peu d'exercice." lui dit son infirmière "Marchez, courez si vous pouvez. L'essentiel est de ne pas rester inactif."

Le second Pilote se vêtit donc et se dirigea vers la sortie de son connapt, situé dans une autre galerie que celle de M.? Daykard.

[Et ........................... :o ]
Au coin du bâtiment, les deux hommes tombèrenrt nez à nez 8)

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  Bloqué
Posted by: Itzhak Abbart Daykhard - 2008-08-02, 12:57 PM - Forum: Itzhak Abbart Daykhard - Replies (4)

Après une bonne sieste, IAD s'éveilla.

Il s'habilla pour sortir en se munissant de ses armes, il se dirigea vers le sas, après sa huitième tentative infructueuse pour l'ouvrir, il se mit sur son lit et poussa un long grognement.

Il se connecta via son Plot Vertébral aux systèmes de la porte et tenta de savoir pourquoi cette machine ne voulait pas s'ouvrir.

Découvrant que la raison était légale, il entreprit de contacter Khrys, son Capitaine, pour en savoir plus.

[J'attends ton approbation avant d'envoyer un message à Khrys, parce qu'en plus d'être assigné à résidence, ils m'ont peut-être mis au silence]

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  Le Khrys contre-attaque ...
Posted by: Sémirande Chalmak - 2008-08-01, 11:50 AM - Forum: Triple Grâce - Replies (11)

[A NOUS DEUX]
Khrys Edelman, toujours commandant en titre du Méphisto, rédigea donc un long câble à l'Honorable Pétrus Alcaline. Voulant le payer, il s'aperçut que l'argent que lui avait remis le prêtre acait été saisi, lui aussi. Sad Cela commençait à devenir un tantinet brise-choses ! En vérifiant l'ordre de saisie, il s'aperçut que cela venait des autorités de Triple Grâce, qui faisaient manifestement du zèle :evil: .

Pour envoyer son message, il dut donc passer par l'émetteur du Méphisto, aux frais de la TSA. Ca la foutait bien, tiens ...

Il chercha ensuite un Légiste. Il commença donc à prendre connaissance de la liste qu'il avait reçu. Il leva un sourcille. Avait-il mal lu ? Non ! Cela provenait bien du greffe du tribunal local, et lui était adressé en propre : Liste des Fidèles Légistes les mieux à même d'assister l'Honorable Monsieur Edelman contre l'Honorable Monsieur Alcaline Bouduuuuuu. Les noms des Fidèles Légistes, leurs adresses, leur fortune personnelle, la liste des affaires qu'ils avaient traité, de celles qu'ils avaient gagné ou perdu, le pourcentage qu'ils demandaient par rapport au tarif de base (100%, 110%, 120% ... Jusqu'à 235%) Impressionnant ! Et, au fait, le tarif de base, qu'est-ce que c'était :?: Oups !!! Un pourcentage des sommes en jeu, déterminé par un fonctionnaire "indépendant".

Voyons ... Ce vieux roublard de Malachite lui rappelait l'honorable Vedaar Padesh Loö Lu. Il était cher. Cette jeune humaine lui ressemblait dans ses attitudes à une certaine banquière. Tiens, cet humain avait des airs de Flicaille, et cet autre n'aurait pas déparé près de Monsieur Aristide quand il portait beau. Et celle-là !!! Avec un chapeau de Spirou, on aurait eu le portrait craché de la Prime Commandeur Erakès.

Le Marchand se renseigna sur les tarifs pratiqués. Les frais de justice pouvaient atteindre jusqu'à 50% des sommes. Seul petit point positif, ils étaient supportés par le plaignant et le défenseur au prorata de leurs patrimoines respectifs.

Que décide Khrys Edelman ?

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  Nan-Chay & Akim : le prêtre et le mécano en ballade.
Posted by: Sémirande Chalmak - 2008-08-01, 11:47 AM - Forum: Triple Grâce - Replies (14)

Monsieur Jdryk'll ne trouva pas Makzinéro, ce fut Sandaah Fénilara qui le trouva.
"Epstar ! Viens, la nénette et moi avons préparé le Cobra. Tu vas voir l'engin !!!"

Effectivement, "l'engin" prêt à prendre son vol avait une autre figure qu'à l'arrêt. On aurait dit une bête de course, un lévrier du vide ; c'était une machine à dévorer les parsecs.

Epstar, Cyclamen, Fénilara et leurs brosses à dents montèrent dans l'engin. L'intérieur était aménagé en un grand salon, très confortable, à la fois convivial et où l'on pouvait s'isoler derrière des paravents brodés, mais aussi bardés de technologie. On pouvait dormir dans un silence bienheureux alors que les amis faisaient la fête à deux mètres. Trois bouteilles avaient été déposées bien en évidence sur un guéridon :o.

Il y avait une petite cale aussi, contenant un équipement standard..

La dame (ou demoiselle ?) Makzinéro les suivit deux minutes après. Cyclamen et Epstar la regardèrent, essayant de voir ce qui avait motivé la si curieuse remarque de madame Norjansk. Mais rien : c'était une femme entre deux ages, plutôt jolie (mais dans ce milieu social peu de gens choisissaient de rester laids) et assez concentrée.

Elle et Fénilara se mirent au travail, l'un à côté de l'autre : comme cela arrivait parfois sur ces petits navires, le poste du Pilote était situé dans une pièce attenante à la salle des machines. Les mauvaises langues disaient que cela permettait parfois d'économiser un mécanicien ; mais si on devait croire tout ce que l'on dit ...

Le sol en roche sur laquelle était posé le bel engin s'abaissa, et le Cobra se déhala tout doucement en marche l'arrière, puis en crabe, puis en marche avant au fur et à mesure qu'il pivotait en lacet, sa direction restant la même. Puis il accéléra quelque peu, atteignit un "tube à vide" en trois heures, l'espace en trois de plus. Il ravitailla, et se sauta dans le Triche-Lumière.

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  ass effect... votre futur jeu sur PC?
Posted by: Khrys - 2008-07-31, 09:01 PM - Forum: Hors-jeu, digressions et autres délires. - Replies (3)

http://masseffect.bioware.com/gallery/index.html

assez bluffant...

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  Entretien avec madame Norjansk
Posted by: Sémirande Chalmak - 2008-07-28, 04:41 PM - Forum: Epstar Jdryk'll - Replies (11)

[Imperturbable]
Madame Norjansk guide le prêtre au travers de pièces toutes plus chargées de souvenirs les unes que les autres. Des livres, des sculptures, des machines à mémoire, des collections de minéraux, des armes, des vêtements ... Etourdissant ! Et même l'impression de bric à brac semblait avoir été soigneusement étudiée, pesée, calculée.
Ils arrivèrent à une pièce séparée d'un grand salon par un champ de force translucide, qui s'écarta devant eux.

Et là !!!

C'était manifestement son cabinet de travail. Il était ruisselant d'autres livres, de maquettes, d'écrans de toutes technologie (un 14" vidéo voisinait avec un projecteur capable de vous transporter virtuellement dans n'importe quel monde connu ou imaginaire, sans que vos pauvres sens n'y voient grande différence !). Des reproductions de ses réalisations botaniques, voire de vraies plantes, entouraient deux sièges. Il y avait de la place pour largement plus : c'était visiblement un lieu de réunion.

Madame Norjansk invita le monsieur Jdryk'll à s'asseoir.

"Bien, monsieur l'Acolyte de l'Eglise de la Liberté Cosmique, que puis-je pour vous ?"

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  Un vin : le Citadelle Kashik
Posted by: Epstar Jdryk'll - 2008-07-28, 02:23 PM - Forum: Vie quotidienne dans l'Empire - Replies (5)

Extrait de la Revue Œnologique Transgalactique
Numéro 11845



Citadelle Kashik, cette célébrité inconnue
par Stumpus Maximus

Il existe peu de grands crus dont le nom est aussi connu que celui de Citadelle Kashik.
Il existe peu de grands crus aussi méconnu dans leur histoire et dans leur dégustation que celui de Citadelle Kashik.

Tout le monde se souvient des livres d’histoire, des récits de la guerre des trois principautés et du Skymarechal Alexander Griss dégustant un verre de Citadelle Kashik sur la colline de Jalone pendant qu’Aperk brulait en contrebas.
Tout le monde se souvient du goût immodéré de l’Empereur Mashipa VII pour ce vin qui lui coûta une partie, dit-on, de sa santé mentale.

Mais peu de monde a eu l’occasion de déguster un verre de ce précieux breuvage, que certains n’ont pas hésité à qualifier de l’expression galvaudée de breuvage des Dieux.

Combien injuste est une telle appellation ; à n’en pas douté les Dieux auraient renoncés à leur immortalité pour une gorgée de ce nectar.

Votre aimable serviteur a eu l’occasion et le privilège de visiter ces installations vinicoles. Ce fût un privilège rare et pour moi d’obtenir une autorisation d’accès à cette planète encore considérée comme zone militaire et sous la vigilante surveillance des scorpionautes.

Au cours des trois jours qu’a durée ma visite j’ai eu l’occasion de visiter cet Olympe de ma profession, de me familiariser avec les installations mêlant traditions et matériel ultra-moderne et de rencontrer les hommes en qui en sont l’origine.

Laissez-moi vous guider à la découverte de ce cher inconnu.

Kashik est une petite planète située non loin de Prima, à environ 120 années lumière.

C’était à l’origine une planète inhospitalière, rocheuse, balayée par des vents violents et tournant autour d’une géante rouge ; elle servit dans un premier temps à l’entrainement de scorpionautes.
La citadelle n’était au départ qu’un simple bunker de béton à haute densité moléculaire, sous lequel s’étendait un réseau complexe de galeries fortifiées pouvant accueillir une garnison de 20.000 hommes.

D’années en années la citadelle connue de nombreuses modifications et extensions, dont des fortins secondaire aujourd’hui abandonnés; ils offrent des occasions de promenades champêtres tout à fait intéressantes pour peu que l’on soit passionné, comme moi, par l’architecture militaire classique.

Il y a 1800 ans la citadelle fût officiellement retirée de la liste des installations militaires opérationnelles. Parallèlement il fut décider de construire sur cette planète une résidence servant aux invités de l’empereur ou de résidence officielle lors de négociations; la construction de ce palais isolé dans un contrefort montagneux s’accompagna d’une terraformation complète qui dura 90 ans.

L’architecte terraformateur en chef, un certain Korisnki, choisit de modeler cette planète en un patchwork de climats, de lieux variés et la peupla de créatures dont aucune ne présente de dangers pour lun être humain adulte.

La citadelle éloignée d'à peine 200 km de la résidence des invités bénéficie quant à elle d’un climat continental doux.

C’est au 18ième gouverneur militaire de citadelle que l’on doit l’implantation de la vigne dans cette région.
Le général Séréna Laïsker était une femme dont les goûts en matière culinaire et œnologiques étaient très surs.
Après accord de l’écologiste planétaire, elle introduisit des plants de vigne de variété Ilsa et merlot arcturien et commença à planter une parcelle pour sa consommation personnelle. Elle obtint assez rapidement un vin liquoreux jaune de qualité très correcte pour un produit amateur.
Les rares holovids de l’époque montrent que l’essentiel de la récolte se faisait via des logimecs et des formecs qu’elle avait fait venir à ses frais.

Les gouverneurs successifs conservèrent et agrandir au cours des années cette parcelle, qui permettait d’offrir aux personnalités de passage un produit local et d’agrémenter leur table d’un produit exclusif.

Les soubresauts de l’histoire cependant marquèrent la citadelle, qui fut tour à tour transformée en prison sous le règne de Yuri de Fou, en centre de stockage d’archives administratives et enfin en centre de stockage d’armes et de produits biologiques et biochimiques.

C’est lorsqu’elle remplissait ce dernier rôle, que la forteresse connue un évènement qui allait mener au vin que nous connaissons aujourd’hui.

A cette époque la citadelle remplissait un double rôle : celui que nous avons décrit ci-dessus et celui de garnison.
En effet la résidence d’invités s’était transformée à cette époque en résidence d’invités « forcés », en raison des tentatives de déstabilisation du gouvernement par des membres de l’oligarchie impériale.

Les scorpionautes présents sur la planète jouaient alors le rôle de gardes chiourmes pour des personnalités embarrassantes pour l’administration.

Il y a 1200 ans 9 navires appartenant à la faction du Renouveau Impériale firent une tentative pour libérer leur leader, dont le procès devait se tenir quelques semaines plus tard. Leur tentative de raid éclair s’accompagna d'une tentative de destruction de la citadelle et de ses installations au moyen de 6 missiles à plasma à vélocité C.

Les défenses automatiques de la vieille forteresse réagirent de manière plus que surprenante pour des installations aussi vieilles : les tourelles furtives pré positionnées dans l’espace se réveillèrent de leur sommeil centenaire et parvinrent à intercepter 5 des 6 missiles.

Le dernier se heurta au champ de force d’urgence qui ne fit que le ralentir. Il pénétra le béton à surdensité moléculaire avant d’exploser, dévastant les niveaux 11 à 28.
Les portes anti-explosions, les champs de force redondants limitèrent sérieusement les effets de cette déflagration, qui ne tua "que" deux-cents scorpionautes et éventra une seule réserve de produits sensibles, heureusement une des moins dangereuse. Il s’agissait en effet d’échantillons biologiques collectés par des biologistes impériaux lors de campagnes d’exploration aux confins et stockés là en attendant leur analyse ultérieure.

Si la sécurité interne de la citadelle parvint à éviter que les autres niveaux soient contaminés, les niveaux touchés par l’explosion virent se répandre cette contamination biologique, qui s’étendit aussi au dehors.

La bataille qui suivit cette tentative de forcer la vigilance des scorpionautes, vit la destruction de six des neufs navires et l’oblitération de la résidence des invités, accompagnée de la mort de l’ensemble des prisonniers.
Le navire chargé de la récupération au sol fut touché lors de son approche finale par une batterie de lasers lourds, s’écrasa sur la résidence, ce qui eut pour effet de déclencher le missile tactique nucléaire de contrebande qu’il transportait.

Les suites de cette attaque fût, de tout point de vue, lourde de conséquences.

Outre une commission d’enquête spéciale, Kashik vit le passage pendant les 5 années suivantes d’architectes militaires, de techniciens environnementaux et d’écologistes impériaux.

Il fût à ce terme décidé de ne plus donner aucun rôle militaire à cette planète, qu’on ne reconstruirait pas la résidence impériale, que la garnison serait déplacée, que les armes lourdes démontées pour être renvoyées à l’arsenal et que la citadelle serait mise en sommeil après des réparations sommaires.

Alors que le site de la résidence était décontaminé de sa radioactivité, les écologistes impériaux évaluèrent les dommages subis par la citadelle.
Ils jugèrent la contamination du site par les agents biologique bénigne, posèrent des scellés de quarantaines sur les niveaux les plus touchés quittèrent la vieille installation militaire.

Tel un château de conte de fée cette construction austère au sommet de sa colline tomba doucement dans l’oubli.

Les années passèrent, les logimecs de régulation et d’autoréparation luttant contre le lent travail de sape du temps, seulement dérangés dans leurs taches quotidiennes par le passage d’un inspecteur militaire tous les dix ans.

Il y a 800 ans à la suite de la campagne de Oberlive IV et l’utilisation de gaz neurotoxiques et d’armes psycho-actives par la faction Lambert, les hôpitaux pour vétérans furent rapidement surchargés.
Un médecin militaire, le colonel Bashir rattaché aux scorpionautes, féru d’histoire se souvint alors de Kashik et de ses installations.

Tout jeune lieutenant, il avait étéchargé d’une de ces interminables tournée d’inspection.
Il se souvenait avec émotion de la sérénité un peu triste de ce lieu et de la beauté romanesque de cette ancienne forteresse, sur laquelle la nature reprenait lentement ses droits.

Il demanda et obtint d’ouvrir en ce lieu un hôpital militaire, destiné aux soldats les plus touchés et souvent incurables.

En quelque mois les sapeurs des scorpionautes remirent la citadelle en état, renonçant à maintenir les fortifications secondaires.
Ils ne purent cependant faire de même avec les niveaux 11 à 28 : un des agents biologique libéré avait littéralement rongé le béton pourtant réputé invulnérable. Ils se contentèrent de consolider la structure et de maintenir fermer ce niveau.

Le colonel Bashir, premier médecin en chef de cet hôpital, eut une idée lorsqu’on lui rapporta l’existence des pieds de vigne revenus à l’état sauvage. Depuis plusieurs mois ses subordonnés réclamaient pour leurs patients un programme d’activité physique valorisant, afin d’aider aux soins et au moral.

Bashir, inspiré par les documents historiques qu’il avait retrouvés, décida de relancer l’exploitation de la vigne afin de produire de nouveau le vin qui avait fait en son temps la célébrité de la table des gouverneurs militaires de la forteresse.

Il parvint à faire venir des éco-tech afin de lui prodiguer les premiers conseils et au bout de quelques années il parvint à obtenir une première récolte. Dans son projet il avait bâti tout un processus de production à l’ancienne ; non seulement le raisin était récolté à la main, mais l’on avait aussi monté une scierie qui produisait des foudres dans un bois local qui avait été jugé adéquate. Les éco-tech avaient aussi jugés les niveaux fermés idéaux pour la conservation ainsi que pour le vieillissement et avaient réaménagés les anciens tunnels, salles comme lieu de stockage pour les tonneaux.

C’est au bout de 8 ans de vieillissement que le miracle s’accomplit.

Alors qu’il dégustait une des premières récoltes avec un invité de passage le colonel Bashir fût plongé dans un rêve éveillé qui le ramena avec un réalisme exacerbé à une période particulièrement heureuse de sa vie. Il partagea son expérience avec son invité qui avait éprouvé exactement la même chose. Ils consultèrent leur chrono et ne purent que constater que si le rêve avait semblé durer plusieurs heures, il ne s’était écoulé que le temps d’un battement de cil.

Il mit l’ensemble de la production sous scellés et se livra ensuite à diverses expérimentations, in vitro, mais aussi in vivo sur sa propre personne.

Il s’avéra que ce vin ne présentait pas de risque de manière divers pour la santé, pas d’accoutumance si ce n’est psychologique, pas de toxicité particulière, pas de risque de mutation … seulement cet effet hallucinogène très particulier.

Si le produit était connu, ce n’est que des années plus tard que l’on parvint à percer quelque peu le mystère qui conduisait à la création de ce vin merveilleux.

La vigne, la terre et les souterrains avaient été contaminés par des organismes étrangers.

Si beaucoup d’entre eux ne s’étaient pas adaptés et avaient disparus, au moins trois dont une bactérie symbiotique avaient survécus et s’étaient adaptés. C’est la conjonction de la modification à un niveau génétique de la vigne, de la symbiose entre le béton à surdensité moléculaire et le vieillissement pendant plusieurs années qui permettait de produire ce vin particulier. Le bois des foudres ne semblait pas quant à lui avoir d’importance si ce n’est dans les échanges entre le liquide et l’atmosphère particulière des niveaux fermés.

Cela fit couler beaucoup d’encre dans les milieux scientifiques et vinicoles de toute la galaxie. L’on rechercha le principe actif, on tenta d’isoler le mécanisme précis et à le reproduire, sans succès jusqu’à aujourd’hui.

Il faut dire que depuis presque 500 ans plus aucune mission scientifique n’est plus autorisée à se livrer à des investigations sur Kashik.

Officiellement il s’agit de préserver la tranquillité des patients, qui finissaient par souffrir des hordes de visiteurs qui se déversaient quasiment quotidiennement sur le petit astroport de Beltane. Officieusement l’on dit que les scorpionautes, dont dépend toujours la planète, souhaitent en conserver le secret et l’exclusivité.

Peut-on les en blâmer ? Je réponds sans hésiter : non !

Aujourd’hui la citadelle est un lieu qui conserve intacte sa tradition hospitalière et qui dispose de plus d’installations vinicoles de première catégorie.

La plupart des processus qui sont ailleurs faits par des logimecs spécialisés sont ici fait par des hommes ou des êtres sensibles. Je dis avec force, même si cela déplait à certains de mes collègues, que quelque soit le perfectionnement de leurs machines, la main, la pince ou le tentacule, qui cueille le raisin est doté d’une empathie pour le vivant que n’aura jamais un cœur de silicium.

Au cours des années le vin, si on fait abstraction de ses particularités hallucinogènes, s’est hissé sur mon échelle personnelle à la huitième place des vins blancs liquoreux de la galaxie connue.

Naturellement doux et sucré après son passage obligatoire pendant 8 ans dans les caves de la citadelle, il vieillit ensuite en flacon numérotés et estampillés des caves impériales pendant 10 à 20 ans avant d’arriver à son optimum de dégustation. C’est seulement à ce moment là qu’il est mis en champ de stase et offert dans sa totalité à l’Empereur qui verse en échange une obole rituelle à l’hôpital.

Certains s’interrogent sur le montant de ces transactions, ce qui est de mon point de vue d’une vulgarité sans nom.

Boire n’importe quel vin est un acte de reconnaissance envers ceux qui l’on élaboré. Dans ce cas précis boire ce vin est un acte de générosité. Il suffit de savoir que cette prime permet largement à la citadelle d’être autonome d’un point de vue financier, de verser des bourses à des étudiants de médecine méritants, et des pensions à des mutilés de guerre.

Toujours est-il que l’Empereur organise chaque année une vente d’une partie de sa cave privée et que les fonds récoltés sont reversés dans leur intégralité à des œuvres sociales des diverses religions. En fonction des années entre 160.000 et 200.000 flacons sont mis en vente, l’Empereur en rachetant toujours environ 10.000 sur sa cassette personnelle ; ces derniers sont offerts, à titre personnels et selon son envie, à ses proches et à des personnes s’étant distinguées au cours de l’année écoulée.

Les enchères sont publiques et les prix atteignent parfois des sommes que certains estimeront ridicules.

Certes l’effet secondaire de ce vin est aujourd’hui reproductible de manière artificielle : la pharmacopée moderne offre toute sorte de possibilités.

Certes le vin en lui-même s’il est exceptionnel, ne vaut pas la complexité et la richesse incomparable d’un Amazio vert, tout aussi rare, mais pourtant deux à trois fois moins cher.

Mais que diable : déguster un verre de Citadelle Kashik ou même disposer d’une bouteille, c’est avoir en main un morceau de notre histoire, faire un voyage dans les meilleurs moments de sa vie, c’est boire un vin d’exception et faire preuve envers nos soldats tombés au combat d’un acte de reconnaissance.

Et tout cela n’a pas de prix.


Notes de dégustation :
Couleur : vieil or un peu trouble
Cépage : Ilsa de Kashik 58 %, Merlot acturien : 42 %
Alcool : 16 %
Nez : Nez énorme, madérisé, très complexe, puissant et pur, noix, caramel, orange amère, pamplemousse confit, avec des notes iodées.
Bouche : Grande amplitude, mais belle structure et concentration, confite et dotée d'un magnifique équilibre acidité/sucrosité. Grande fraîcheur dans la finale, très longue avec les fabuleuses notes confites d'agrumes, de citron confit et de botrytis en rétro-olfaction
Meilleurs années : traditionnellement chaque millésime se voit associer une bataille, le nom d’un soldat célèbre ou tombé au champ d’honneur. Les meilleurs années que l’on peut encore trouver sur le marché sont la cuvée « Commandant Luia Persephone », « Barkaral », « Amiral Jalisnao » et « Korën Lo ».
Conservation : illimité si on les conserve dans leur champ de stase. se vent uniquement à maturation optimale.
Prix : de 1.200.000 crédit à 8.000.000 de crédit la bouteille, certains flacons ayant été vendu à des secondes enchères pour un prix bien supérieur.

Je tiens à remercier le colonel Kurtz de son accueil, de son attention et de son intérêt de tous les instants sans lequel cet article n’aurait put voir le jour.

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