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Avant la course |
Posted by: Gurv Hemmedeji - 2012-07-31, 09:51 PM - Forum: Le Front Pionnier
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Nous venons de là.
Sol 7 Prime 1505 CS (11505 AD)
[Bord du Lilith]
Les passagers avaient donc débarqué. Cuperno avait pris les dispositions nécessaires pour faire livrer leurs bagages personnels à l'hôtel Bellizio.
Les dernières rondes d'aspimec finissaient d'éliminer les traces brunâtres laissées ça et là par l'hystrix, et il allait falloir une paire d'heures de travail sur les systèmes de maintien de vie pour redonner au marigot de l'aile tribord son aspect original de jardin d'agrément.
[Sémirande]
Son taxi survola l'astroport, faisant de fréquentes haltes pour laisser les couloirs de circulation aérienne libres et permettre le décollage d'énormes navires de charge, minéraliers ventrus et porte-conteneurs aux lignes massives.
Puis l'engin franchit le dôme à champ de forces et prit la direction de Prias. Il passa au-dessus des taudis à l'extrême périphérie de la capitale, des agglomérations sordides qui s’étendaient à perte de vue, des immeubles bas d’une uniformité déprimante, sans un arbre, sans un commerce. C'était la banlieue que leur avait décrit Ser Kiikti lors de son briefing de sécurité.
Quelques minutes plus tard, la forêt de tours du centre-ville se profila à l'horizon, encore floue en raison de la légère déformation optique engendrée par la grappe de dômes qui protégeaient le quartier des affaires de Prias. Le taxi s'en approcha rapidement et Sémirande put observer le délire architectural priasien. Spires et flèches lançaient vers le ciel des façades de 1000 étages et les toits de certains bâtiments n'étaient qu'à quelques dizaines de mètres sous la voute du champs de force. Projections holos et murs TriD noyaient la ville dans une avalanche permanente de lumières et d'images publicitaires et il ne faisait aucun doute qu'on devait y voir la nuit comme en plein jour.
L'engin de la navyborg s'éloigna du centre-ville et pénétra dans un autre dôme périphérique sous lequel s'étendait un vaste lac artificiel. Et un autre délire architectural s'offrit aux yeux de Madame Chalmak veuve Simblo. Le Bellizio trônait au milieu du lac, comme Khrys Edelman sur son fauteuil directorial. Massif, rutilant, tape-à-l'oeil. Le taxi se posa sur l'esplanade centrale, non loin des fameuses Fontaines Célestes, dont le spectacle nocturne de jets d’eau et de projections multi-sensorielles était une attraction touristique prisée.
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Epsilon Agrippine - Données Astrographiques |
Posted by: Gurv Hemmedeji - 2012-07-13, 07:31 AM - Forum: Le Front Pionnier
- Replies (1)
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Epsilon Agrippine
(RG 75249,33772,4492)
Primaire : - Type B3V (bleue-blanche, série principale)
- 2,5 rayons stellaires standards
- 13 corps planétaires
- I à IV : mondes telluriques sans atmosphère
- VI à VII : géantes gazeuses joviennes
- IX et X : géantes cryo-gazeuses
- XI à XIII : mondes telluriques gelés
Epsilon V :
Taille : 7 - diamètre équatorial 15718 km, diamètre polaire 15589 km
Gravité : 1,2 g
Atmosphère :
- Densité : 3 - faible (pression à la surface : 0,7 bars)
- Composition : CO2 40%, Azote 50%, Gaz rares 8%, Vapeur d'eau 2%
Hydrographie : 5 - 47% d'océans
Température : froide à tempérée - Min/Moy/Max : -5/+4/+12°C
Satellites : 2 - Epsilon Va (planétoïde de 1200 kms), Epsilon Vb (planétoïde de 450 kms)
Appartenance politique : Coalition des Mondes Agrippins
Niveau technologique : NT 4+
Installations spatiales : Une station orbitale géosynchrone, 8 astroports sol.
Population : 650 millions d'habitants
Capitale : Prias
Histoire :
Epsilon est le dernier système ouvert à la colonisation dans la constellation des Agrippines voici 130 ans. Il devait à l'origine servir de colonie de peuplement et un programme ambitieux d'écoformation avait été lancé, avec réchauffement par miroirs orbitaux et ingéniérie planétaire à grande échelle via une vingtaine de complexes de transformation atmosphérique. Mais soixante quinze ans plus tard, quelques équipes de prospection dotées de gros moyens avaient découvert les immenses ressources minières de la planète. Par voie de conséquence, les hypercorporations multi-planétaires qui "sévissent" sur les mondes agrippins dont elles sont quasiment propriétaires révisèrent leurs objectifs. Le programme d'écoformation fut abandonné avant d'être terminé, les complexes d'atmosphérisation s'arrêtèrent et l'air respirable qu'ils produisaient fut progressivement remplacé par les gaz à effet de serre rejetés par les industries de traitement et de transformation des minerais.
Géographie :
Epsilon V est un monde jeune, désertique, froid, doté d'une atmosphère de faible densité, irrespirable pour les humains. Les formes de vie indigènes les plus évoluées qu'on y trouve sont des micro-organismes unicellulaires. Des algues et des lichens génétiquement modifiés furent introduits lors du processus d'écoformation mais compte-tenu de l'arrêt des complexes d'atmosphérisation, la biomasse est en diminution constante.
Les centres urbains sont donc soit souterrains, soit protégés par des dômes à champ de force.
Economie & Politique :
L'activité principale est bien sûr l'extraction minière, tous les métaux lourds et terres rares imaginables étant disponibles en quantités astronomiques dans la croûte planétaire et les couches supérieures du manteau. D'autre part des stations d'écopage antigrav écument les tératonnes de gaz nobles disponibles dans la haute atmosphère.
Le Comité Exécutif d'Epsilon, dénomination officielle du gouvernement local, est quasiment transparent. Ce sont les grandes compagnies minières et les groupes industriels multi-mondiaux qui ont la mainmise sur les décisions politiques via un très efficace lobbying.
Les lois sont particulièrement légères (on pourrait même les qualifier de laxistes). Le taux de criminalité n'est pas particulièrement élevé (en tous cas pas plus que sur des mondes considérés comme bien policés), mais les habitants ont une certaine propension à "se faire justice eux-mêmes", d’autant plus que le droit de porter une arme est inscrit dans le corpus législatif local. D'où un étalage à faire pâlir d'envie n'importe quel armurier du monde d'Isher, et une tendance à considérer que "les armes ne tuent pas, ce sont les gens qui tuent". Bref, pour les autochtones, il est on ne peut plus naturel de déambuler dans la rue avec une arme à la ceinture ou sous l'aisselle, et croiser quelqu'un armé d'un pistolet gauss, d'un laser ou d'un blaster de poing ne suscite pas le moindre haussement de sourcil. Évidemment, les gens ici sont (relativement) civilisés, et trouvent normal de déposer leur arsenal en entrant dans un restaurant, une salle de spectacle ou un domicile privé... pour peu qu'on le leur ait demandé. Et si porter une arme à la hanche ou en bandoulière est un comportement parfaitement naturel, la tenir à la main (à part pour la prendre, la poser, la mettre dans son étui ou la charger) est un geste considéré comme grossier, voire insultant, selon les circonstances.
Les effectifs des forces de défense planétaires et de maintien de l'ordre sont réduits à un nombre symbolique, la sécurité étant assurée par des armées et des milices privées sous contrats avec les hypercorpos. La conséquence de cet déficience policière et de la législation libérale sur les armes est le nombre impressionnant d'auxiliaires de justice civils, agences d'investigation exerçant les activités professionnelles de détective et/ou de chasseurs de primes.
Curiosités :
- Les complexes d'atmosphérisation et les miroirs orbitaux à l'abandon (ceux qui ne se sont pas crashés à la surface).
- Les écopeuses à gaz rares automatisées qui dérivent dans les hautes couches de l'atmosphère.
- L'ascenseur orbital inachevé. Sa construction fut initiée par la multi-mondiale Viggen-Henji, qui ayant déjà engagé d'énormes dépenses dans l'édification de la station intersystème Elikale, fit banqueroute avant que l'ascenseur ne soit terminé (certaines sources parlent d'attaques économiques de la Transgalactique Gionienne et de la Minière Agrippines contre la Viggen-Henji pour conserver le monopole du transport spatial). La tour proprement dite s'arrête à une altitude de 600 kms, seuls les 4 câbles d'hyperfilament continuent jusqu'à l'astroport sol de Prias où ils sont ancrés. L'ascenseur est donc inutilisable pour le transfert de marchandises, mais quelques sportifs extrêmes s'en servent pour pratiquer des disciplines à hauts-risques, tels que le saut orbital ou le slalom exosphérique.
Prias :
Comme la plupart des mégapoles récemment établies, les agglomérations urbaines d'Epsilon sont bâties autour de leur astroport. En ce qui concerne Prias (mais cela s'applique aussi aux autres villes), elle est grossièrement divisée en trois zones.
Le quartier de l’astroport :
Aussi appelé "zone franche", ce quartier est formé de l’astroport lui-même et des bâtiments qui se dressent à sa lisière : espaces administratifs, bars, hôtels. On y trouve des fonctionnaires aux principes moraux assez lâches, des équipages marchands en bordée, des délateurs, des petits trafiquants ou des pilotes indépendants virés de la Confrérie des Corsaires pour cause de contrebande et prêts à accepter toutes sortes de contrats même illégaux.
Le centre-ville :
C’est le quartier des affaires. Il est protégé de l’atmosphère d’Epsilon par des dômes à champ de force. La richesse s’y étale de manière indécente et les bourses aux matières premières y voient quotidiennement des fortunes s’y créer ou disparaître.
La banlieue :
Cette zone ne dispose pas de dômes de protection. Les laissés-pour-compte du rêve agrippin s’y entassent. C'est une jungle urbaine où les règlements de compte sont monnaie courante. Un endroit qui n’est pas très fréquentable, mais qui constitue une bonne planque pour des personnes recherchées…
La criminalité est maîtrisée dans les quartiers centraux et le quartier de l'astroport. La zone périphérique est au main des gangs. L'appât du gain y attire les chasseurs de prime. Les prévôts gouvernementaux n'y ont aucune autorité. Les milices privées n'y interviennent que si les intérêts de leurs clients y sont menacés (ce qui est rare) et leurs opérations s'apparentent alors à du nettoyage par le vide...
Le port d'arme est autorisé partout, recommandé dans le quartier de l'astroport, et indispensable à la survie dans les zones urbaines périphériques. Rappelons les subtilités sociales décrites ici en ce qui concerne l'exhibition de l'artillerie personnelle dans les quartiers "civilisés".
Les Agrippines, c'est le royaume de l'argent : une société où les capitalistes néo-libéraux de l'antiquité passeraient pour des gauchistes interventionnistes. La corruption y est endémique, à tous les niveaux de l'administration gouvernementale.
Les milices et armées privées sous contrat avec les hypercorpos sont bien sûr à vendre au plus offrant, mais il est difficile d'être plus offrant que les groupes miniers et industriels agrippins qui manipulent quotidiennement des centaines de mégacrédits... Donc ces forces de sécurité privées sont dans les faits incorruptibles.
En ce qui concerne les prévôts des forces de police officielles, c'est une autre affaire. En sous-effectifs, sous-équipés (NT3+, NT4-), sous-payés mais sur-syndiqués, ils prennent leurs aises avec la morale pour arrondir leurs fins de mois... quand ils ne sont pas en grève pour exiger des augmentations de salaire.
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Conversation avec l'Honorable Jeriba Cheeg Han |
Posted by: Sémirande - 2012-07-11, 10:21 PM - Forum: Sémirande Chalmak
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Sémirande profita d'une pause pour voir en personne l'Honorable Jeriba Cheeg Han. Elle lui demanda, à titre purement privé, s'ils allaient continuer à habiter à bord lors de l'escale (en principe non si j'ai tout suivi). Si tel n'est pas le cas, elle le prie de lui donner le nom de leur hôtel et s'empressera d'y réserver une chambre - s'il en reste - dès qu'ils arriveront dans les 50 EAL d'Epsilon (afin de pouvoir utiliser son com personnel).
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Bienvenue à Prias |
Posted by: Gurv Hemmedeji - 2012-07-06, 10:30 PM - Forum: Le Front Pionnier
- Replies (59)
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Nous venons de là.
Le voyage vers les Agrippines se déroula sans incident. Cap au Nord-Ouest galactique, il fallut deux jours et quinze heures de vol au Lilith pour parcourir les 817 années-lumières qui séparaient Macbett d'Epsilon Agrippine.
Les membres d'équipage mirent à profit le premier voyage commercial de Lucifer Transports pour prendre tranquillement leurs marques et se familiariser avec les équipements dont ils auraient à se servir au quotidien dans l'exercice de leur fonction à bord.
Djal passait ses heures de service à la console du transcom et du trisonar. Il profitait de chaque retranslation dans l'Espace pour lancer des vacations de routine sur tous les canaux de communication, et pour sonder les alentours du navire jusqu'à la portée maximale des senseurs passifs, créant des modèles TriD de tous les objets célestes qui croisaient dans une sphère d'un milliard de kilomètres de diamètre centrée sur le Lilith.
Virik continuait sa découverte des systèmes de sécurité interne, procédant régulièrement à des simulations dans l'infocosme virtuel de l'ordinateur de bord. Il commença également se familiariser avec les moindres recoins du navire, condition sine qua non à l'établissement d'une défense efficace en cas d'abordage dans l'espace ou d'assaut au sol.
Cuperno dut à plusieurs reprises ajuster les paramètres écologiques du grand jardin d'agrément, où régnaient une chaleur et une moiteur étouffante. Tandis que les heures passaient, il devenait de plus en plus difficile d'y pénétrer, non seulement en raison du climat, mais aussi des effluves âcres de pourriture végétale. A la fin du voyage, l'odeur agressait les narines dès qu'on passait dans le grand salon d'apparat, malgré le souffle continu de la ventilation et des recycleurs d'air. Monsieur d'Eol dut également reprogrammer plusieurs fois les patrouilles de nettoyage des aspimecs car Aldar Oss'Lim Bolt continuait avec une belle constance à laisser des traces d'humidité boueuse partout où il passait.
Sémirande et Eron se relayèrent aux commandes du Lilith, s'habituant à son comportement en vol hyperluminique. La première pilote put constater que son coguildien était un excellent astrogateur, l'un de ceux qui avaient développé un sens de l'orientation tout particulier dans le Triche-Lumière, pourtant rétif à toute cartographie. A chaque retranslation dans l'Espace, la corrélation de navigation donnait presque toujours un résultat très proche du plan de vol idéal.
Il a été dit que le voyage se déroula sans incident, mais il ne fut pas sans rencontres. Ils passèrent au large de deux Spires, et une petite Cathédrale les força à faire un détour de deux douzaines d'annèes-lumières. Surtout, leur trajectoire les fit passer dans les parages de Perséphone puis d'Ulysse, deux mondes de faible technologie de l'Alliance des Douze Soleils, que protégeaient des patrouilles de l'Astromarine alliée. Ils croisèrent d'abord une frégate de Classe III du même modèle que le Valeris, qui avait ramené certains d'entre eux de l'Espace kiffish six mois auparavant. Puis une paire de chasseurs lourds dont le vaisseau-porteur ne devait pas être loin, qui prirent le soin de vérifier leurs identifiants.
(A suivre, mais vous pouvez poster)
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Intégration mentale : une compétence mercantile ? |
Posted by: Sémirande - 2012-07-05, 09:10 AM - Forum: Les personnages
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Jetant un regard distrait sur les carrières, je me suis attardée sur celles de prêtre que je connais assez mal.
ET là : découverte superbe.
La connaissance totale a comme compétence directrice la projection astrale. Pourquoi pas ? On élit bien des avocats comme présidents de la république.
J'ai vu également qu'Intégration Mentale leur était ouverte jusqu'au niveau 4 seulement. Curieuse, je me suis demandée qui pouvait devenir Mentat ? Eh bien les marchands :-(
Ces règles de limitation me semblent à la réflexion parfois bien peu logiques. Pourquoi diantre les gens de la CT, dont la raison d'être est de prodiguer la connaissance au plus grand nombre, donc de traiter un grand nombre d'informations, sont-ils privés de cet outil au plus haut niveau ?
Et j'imagine que d'autres exemples peuvent être produits dans d'autres classes avec d'autres compétences.
Bien compliqué tout cela.
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Explications |
Posted by: Virik Kiikti - 2012-06-24, 10:08 PM - Forum: Virik Kiikti
- Replies (2)
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Voilà le texte auquel je pensais ...
Quote:Il apparait nécessaire que je clarifie quelques points concernant mon perso, son interprétation, son background, le pourquoi et le comment afin d’être compris.
J’espère que ça permettra de renouer le dialogue en évitant que le Hémedéji ait deux parties à faire jouer en simultané, avec deux persos qui s’ignorent, ce qui conduira inévitablement à la mort de la partie.
Virik et son comportement social :
J’ai choisi de jouer un personnage ExoTique, pour l’amusement de jouer la différence culturelle, pour des réactions surprenante voire borderline dans certaines situations et curieuses dans d’autres.
Virik est issus d’un monde NT3. Ce monde, Brénus, a été découvert il y a environ cent ans par des trafiquants, des aventuriers qui se sont livrés à des trafiques et des transferts technologiques. Ces artéfacts NT4-5-6 ont profondément modifiés les rapports de force dans sa société natale, mais a surtout précipité le progrès technique. Les hanis étaient déjà à ce stade industrialisés, murs pour passer au NT4, avec des chercheurs, des scientifiques, des bases de physique fondamentale déjà bien établies … mais aussi une culture plusieurs fois millénaires raffinée, artistiquement, politiquement, philosophiquement. L’Empire au cours des 60 dernières années a pratiqué une politique d’échange, de missions scientifiques et commerciales, sociales, ouvrant à quelques hanis, choisis, désignés ou volontaires la possibilité de bénéficier de cursus galactique. En échange, Fidèle à son crédo, l’Empire par ces missions cherche aussi des idées nouvelles dans des cultures originales.
Je me suis inspiré du japon de l’ère Meji qui a permis en moins de deux générations de passer d’un japon médiéval à un japon industriel qui n’avait rien à envier aux puissances coloniales occidentales de l’époque. La culture hani est en pleine phase de changement et Virik est un acteur de ce changement. Il peut être considéré au choix comme un sauvage par certains galactiques, mais aussi comme un traitre aux traditions pour les siens, comme l’ont été certains japonais à leur époque qui ont abandonnés leurs usages au bénéfice de ceux des occidentaux, avec des mixtes surprenants parfois.
Virik a passé plusieurs années dans les universités impériales, dans ses églises aussi, dans des cycles de formation accélérées, en immersion, axés sur un enseignement pratique. S’il a passé ses examens avec succès, il lui manque tout un vernis de civilisation galactique.
Il n’en demeure pas moins qu’il sait se servir, comme tout citoyen impérial des équipements qui l’entourent, dés lors que ceux-ci disposent d’interface de commande. Nul besoin d’être un géni pour lire une gauge ou appliquer des procédures techniques dés lors qu’elles sont prévues pour des non technicien comme c’est souvent le cas.
L’ordre Hatani.
L’ordre hatani est un ordre de combattants indépendant, qui tire son inspiration non seulement dans certains ordres de moines guerriers chinois, mais aussi aux templiers pour certains aspect d’organisationnels et hiérarchiques. Dans le monde natal de Virik, féodal, en proie à des conflits byzantins larvés, voir à des guerres sporadiques, l’ordre hatani apporte un peu de justice, un ancrage solide dans un monde en perpétuel changement … qui n’a bien entendu pas manqué, au cours de son histoire de connaitre des périodes sombres, des compromissions, des traitres et des arrangements glissés sous le tapis de l’histoire. Mais aujourd’hui les membres de l’ordre se considèrent comme un mixte de chevalier/samouraï de la justice.
D’ailleurs j’ai lourdement emprunté des éléments, des citations à l’hagakure.
Cependant il ne faut pas oublier que Virik est diplômé du Guet Impérial, ce qui l’oblige à modérer son comportement et à tenir compte des lois … mais il a parfois des réactions qui sont des réminiscences de ses vœux initiaux.
Pour pas mal de situations je m’amuse à me référer à « soleil rouge » avec Toshirō Mifune et Charles Bronson …
Virik et les autres.
Virik considère les autres avec méfiance, une pointe de paranoïa au premier abord. C’est une déformation non seulement professionnelle, mais aussi liée à son passé de combattant sur sa planête natale.
Il ne sait jamais à qui il a affaire, s’il devra les affronter, les arrêter, ou s’il pourra collaborer avec eux. La confiance vient potentiellement dans un second temps, mais ne s’écarte jamais d’une stricte étiquette lui permettant de garder une certaine distance. Distance qui facilite l’exercice de son devoir en cas de nécessité, sans être entravé par des liens émotionnels.
Son comportement peut apparaître abrupt, mais s’Il s’estime compétent et intelligent, il cherche aussi à dissimuler ses inévitables faiblesses, ses manques, surtout si la personne qui lui fait face a un comportement hostile ou intrusif. Il élude alors, ou choisit la provocation à dessin afin de laisser son adversaire commettre une faute.
Voilà en espérant que ça serve à quelque chose. Merci de me donner un retour de ce que tu en penses.
A+ / Fabrice
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