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De l'obscurité à la lumière
#91
[Bah, plus le choix]
"Si vous faites cela Colonelle, je balance tout ce que je sais au Viking. Tout."
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#92
Djal aida M Baser affalé sur le plateau antigrav...
"Un p'tit coup de mains boss ?"

Djal fit un clin d'oeil à la Colonnelle
"Madame, je vous laisse à votre solitude..."
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
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#93
MdJ Wrote:L’ogresse eut un léger rictus découvrant une de ses canines. Comme je le disais madame, vous n’appartenez pas à ma voie hiérarchique. Mes ordres me viennent de l’Amiral Mallory et me placent sous le commandement de monsieur Antillès.
Un grand sourire réapparut sur le visage de Gurvan, qui inclina la tête en signe de remerciement à l'ogresse.
MdJ Wrote:La colonelle siffla entre ses dents, elle fit un pas de coté évitant Sémirande, tendant le bras pour se saisir de monsieur Baser qui à bien y regarder semblait plus affalé sur la palette que la poussant.
"Ne faites pas celà, Colonelle Banks. Sinon, je vais être obligé de demander à la Lieutenante Kat'rin d'intervenir. Lâchez l'affaire."
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#94
La colonelle Banks n’était pas une mauviette. Les agents du Guet Impérial étaient connus pour leur capacité de combat urbain, d’utilisation d’armes improvisés et leur maitrise des arts martiaux. Mais quelque chose dans le regard de l’ogresse la fit hésiter.

Elle ne faisait pas le poids.

Elle laissa sa main retomber alors que monsieur Baser, escorté par Djal qui le portait à moitié, s’engageait dans le couloir de liaison. Les soldats de l’alliance s’écartèrent respectueusement.

La colonelle siffla entre ses dents à destination de la lieutenante :Vous ! Vous n’avez pas fini d’en entendre parler … Sans un regard pour les membres du méphisto elle tourna les talons.

L’ogresse leur fit un léger salut, visiblement amusé : « Par des voies escarpées jusqu’aux étoiles, madame, messieurs », avant de la suivre d’un pas nonchalant.
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#95
[...]
"Merci."

[Aux deux sous officiers]
"Merci aussi les gars. Si vous n'aviez pas été là... Maintenant, j'ai besoin d'urgence, mais vraiement d'urgence de deux choses.
  • Voir brièvement votre commandant, pour une affaire sérieuse
  • Voir un de vos médics, par ce que je souffre énormément
"
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#96
MdJ Wrote:L’ogresse leur fit un léger salut, visiblement amusé : « Par des voies escarpées jusqu’aux étoiles, madame, messieurs », avant de la suivre d’un pas nonchalant.
// N'est-ce pas plutôt avant de LES suivre ? C'est nous qu'elle suit, pas la Colonelle ?
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#97
//Bein non, elle reste là... Avec ses hommes, elle part rejoindre son unité.
//Cela ne me choque pas
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#98
// Je confirme : les commandos novae restent à bord. Une bande de soldats impériaux en vadrouille dans l'Alliance ? Wink

// A bientôt.
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#99
L'équipage du Méphisto fit ainsi ses adieux à la Lieutenante Kat'rin des Commandos de la Division Nova. Les coursives menant au sas auquel la navette du Valeris était accolée étaient désertes. Ils embarquèrent tous rapidement dans l'habitacle du calmar, l'enseigne Rivel verrouilla le sas puis fit un signe de tête à la créature humanoïde incroyablement grande et mince restée de garde aux commandes, tandis que le nommé Gyomar aidait Sémirande à s'installer.

La navette se détacha de la nef pirate, accéléra en direction de son vaisseau gigogne et vint se poser dans le vaste hangar du Valeris où les deux Jabos qui les avaient escorté jusqu'au rendez-vous étaient en train d'être ravitaillés. Plusieurs autres navettes de liaison semblables à la leur ainsi qu'un Tracevide à la silhouette élancée étaient visibles. Au moment où ils prenaient pied sur le pont, une série de flashes projetèrent des flots de lumière par les ouvertures du hangar : la flottille de la Compagnie des Libres Faiseurs de Profits de Tortuga venait de disparaître dans le Triche-Lumière.

"La capitaine Korva vous invite à la rejoindre sur la passerelle", indiqua Monsieur Rivel.

Il les guida dans un dédale de couloirs, Messieurs Antillès et Le Fu portant Sémirande. Ils firent leur entrée dans le poste principal du vaisseau. Une jeune femme installée dans un des fauteuils tourna la tête à leur arrivée, se leva et s'approcha d'eux. Elle portait une tunique d'officier à manches bouffantes et à col montant, resserrée à la taille, mais un pantalon et des bottes de travail. Son visage hâlé, aux traits fins et aux lèvres épaisses, était encadré par les reflets chromés d'implants corticaux semblables à ceux de Manchu, qui recouvraient (remplaçaient ?) ses oreilles. Son crâne était chauve et orné de tatouages bleutés. Elle s'inclina et déclara d'une voix chaleureuse :

"Salhana Indrani Korva, capitaine du Valeris. Madame, Messieurs, soyez les bienvenus à bord. Madame... Chalmak ? Vous avez demandé à me voir ?"
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
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Khrys flannait auprès de l'équipe. Il regardait et essayer d'estimer la valeur des choses qu'il croisait, reprenant un peu ses habitudes de marchand. Ce vaisseau était très sympathique vu de l'extérieur, et l'intérieur avait quelque chose de raffiné.

Lors de l'altercation avec les troupes impériale, Khrys se fit bizarrement très discret. Il n'était pas question qu'on le remarque en compagnie de gens qui défiaient l'ordre impérial. Mais bon, le cas de Jim Baser était compliqué, et même s'il pouvait gagner des millions à le défendre, il pouvait aussi risquer de se trouver inculpé de "complicité à traitrise de l'Empire", et ça, il ne le voulait pas.

Il se connecta avec son com au réseau public de bord pour voir s'il existait des boutiques et divers divertissements... Mais la convocation du Capitaine de l'astronef mis fin à ses rêveries.
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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