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Estébois
#51
Gurvan se demandait où le Commissaire de bord voulait en venir.

Si sa mémoire était bonne, l'accord qui liait Lucifer Transports à son client actuel stipulait que ce dernier avait une clause d'exclusivité sur l'utilisation du navire. Donc, à moins de casser ce contrat, il était peu probable que le Méphisto et son équipage puisse faire dans l'immédiat du commerce avec la Cité-Etat estésylvaine de Paraji. Il commençait à se faire une assez bonne idée de la détermination qui habitait Jilm Baser, et il était à peu près certain que ce dernier ne se laisserait pas convaincre, malgré le cas de force majeure représenté par leur fuite de Jonction.

Gurvan espérait que l'un des différents modes d'approche tentés par le Marchand finirait par faire mouche. Il était certain que l'antimatière leur serait vendue au prix fort, et le meilleur moyen d'éveiller vraiment l'intérêt du Légat Malasar était peut-être d'accepter sans broncher le tarif pratiqué par Paraji.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#52
(résultat des dés envoyés :mrgreen: )

Bon, d'après ce que je sais de votre monde, je ne vais pas pouvoir importer beaucoup de choses de l'extérieur vu les règlementations en vigueur. Mais il doit bien y avoir un moyen plus pratique d'avoir cet accord commercial avec vous?
Enfin, si j'ai bien en face de moi la personne qui peut m'aider


Khrys faisait semblant de chercher des documents dans son sac, mais il faisait expres de manipuler des billets de crédits que la personne pourrait échanger plus tard.

Au fait, si par hasard, nous tombions d'accord sur l'accord commercial, à combien vendez-vous le kilo d'antimatière?

// MJ: quelle estimation ais-je pu faire de son prix de corruption de fonctionnaire assermenté et si honnête soit-il ? Angel
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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#53
[Hummm]
Le bureau semblait petit. La conversation promettait d'être barbante.

[In Petto]
"Hummmm... Je crois que je vais le faire."

[A son Chef]
"Commandant, j'ai un petit peu besoin de me retrouver. Je vais prendre un petit café, ou quoique ce soit d'autre qu'ils servent ici. A tout à l'heure."

Elle alla s'asseoir à la terrasse du café-restaurant, drôlement contente de s'être défilée.
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#54
Sémirande Wrote:[Hummm]
Le bureau semblait petit. La conversation promettait d'être barbante.

// Patience et longueur de temps font plus que force et rage Big Grin
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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#55
Pendant ce temps la, Khaadaric regardait faire Khrys......avec l'envie de lui faire craquer la nuque....
Et voila ou cela mène d'avoir des civils, il se remet à faire son khrys lèche botte....l'homme au costume de poisson commence à sentir le poisson.... pensea Khaadaric.
En voyant, comme Sémirande, que la discussion risquait de nous faire prendre racine, l'envie de fuir se bureau me taraudait mais....la curiosité l'emporta pour savoir vers quel aventure et stratagème se dirige Khrys.

Si le secrétaire refait son apparition, je profiterais de sa sortie du bureau pour lui demander deux trois trucs sur les us et coutumes locaux...
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
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#56
Khrys Edelman qui a Phaillu Wrote:// Patience et longueur de temps font plus que force et rage Big Grin

Quote:Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.

Et tac ! :mrgreen:
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#57
// pfff, j'ai utilisé ma mémoire organique sans me connecter à la Toile, moi Wink
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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#58
Le légat regarda Sémirande échanger quelques mots avec Gurvan avant de sortir de son bureau sans plus de cérémonie.

... Il eut l'air légèrement déconcerté.

Levant une main, il coupa le flot de parole de Khrys qui continuait, telle une comète vagabonde sur sa lancée.

Je vous prie de m'excuser commandant ? Sagit-il d'une coutume impériale de considérer ses hôtes comme un élément d'ameublement ? Avant que Gurvan n'ait eut le temps de répondre il soupira. Qu'importe.

Il revint au marchand.

Monsieur Edelman, je ne suis pas certain de devoir faire droit à votre demande. Comprenez : nous n'accordons nos licences commerciales qu'aux navires dont l'activité commerciale s'inscrit dans le cadre du développement à long terme de notre cité.

La dite activité doit être récurrente, basée sur la durée et la confiance réciproque. Sur le profit de part et d'autre bien entendu.

Or vous n'êtes qu'un navire de passage.

Je n'ignore pas les difficultés auxquelles les navires actuellement à quai se trouvent confrontés. Et je n'ignore pas non plus la situation au delà de notre espace qui a conduit à ces difficultés.



Il leva un doigt.

Mais ... Si je pense à l'intérêt de notre république c'est aussi parce que je songe à l'intérêt de mes enfants et petits enfants. Il est temps que cette planète abandonne les querelles passées, s’ouvre sur l’extérieur, que nos descendants aient accès à l’éducation galactique.


Il secoua la tête.

Hélas les voyages sont tellement chers. Et les frais de scolarité pour les étudiants étranger tellement hors de prix pour nous qui ne disposons de ci-peu de devises étrangères. Si je vous disais que ce matin encore je m’interrogeais sur la somme nécessaire à envoyer ma petite fille faire ses études dans l’université de Prospéro. C’est une préoccupation pour moi qui occupe une grande partie de mes pensées actuellement. Comment vais-je pouvoir réunir une somme de … 200.000 crédits ?


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Pendant ce temps Sémirande était sorti. Elle retrouva la petite galerie commerciale, presque déserte. Les soldats républicains étaient partis, elle était la seule cliente du petit établissement de restauration qui occupait le rez-de-chaussée de l’unique hôtel de la ruelle.

De petites tables de bois marqueté étaient disposées sous des arches de bois sculptées sous lesquelles pendaient des lampes à huile allumées. Des illusions holographiques sans le moindre doute.

A peine installées un homme, vêtu d’une blouse, d’un bonnet blanc au sommet rabattu sur l’oreille droite et doté d’une énorme moustache noire sorti de derrière son comptoir. Il s’approcha, posa à coté d’elle un narguilé a double niveau de verre émaillé dont la veilleuse au gaz était déjà allumé. Il entreprit ensuite de lui proposer les diverses boissons que son estaminet pouvait proposer.

Il s’agissait uniquement de produits naturels, importés de Paraji, visiblement pour les faire connaître aux voyageurs de passage. Elle se pencha sur la carte.

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Quant à Khaadaric il guettait le secrétaire afin d’avoir une excuse pour se sortir de ce guêpier. Et il ne se montrait pas le bougre. Allait-il renverser sa tasse ? Prétexter un malaise ? Se mettre en quête des toilettes ?

Pour l’instant il se contenta de lever les yeux au ciel … se retenant de siffloter la marche de la XI ème légion d’Intervention. A travers la verrière le cyclone qu’ils avaient vu à leur approche continuait de s’enrouler dans l’atmosphère de la planète. Un orage était en formation un peu plus loin, dans la partie obscure, plongée dans la nuit. Il y devinait les éclairs, minces étincelles de lumière.

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#59
MdJ Wrote:Hélas les voyages sont tellement chers. Et les frais de scolarité pour les étudiants étranger tellement hors de prix pour nous qui ne disposons de ci-peu de devises étrangères. Si je vous disais que ce matin encore je m’interrogeais sur la somme nécessaire à envoyer ma petite fille faire ses études dans l’université de Prospéro. C’est une préoccupation pour moi qui occupe une grande partie de mes pensées actuellement. Comment vais-je pouvoir réunir une somme de … 200.000 crédits ?

... pardonnez mes compagnons, mais ils ne sont pas habitués aux négociations. Ce sont des gens plus orientés vers l'action, la vitesse et la force.

Je comprends que l'accès au savoir mènera votre peuple vers un avenir meilleur, c'est d'ailleurs la plus belle voie que je connaisse. J'imagine que l'état de Paradji sait reconnaitre et récompenser ses meilleurs éléments: ceux qui font avancer les échanges entre les peuples afin de les voir grandir, loin du spectre de la guerre, de l'obscurantisme et de la ruine.


Khrys sortie une gemme de sa veste, valant 100.000 crédits. La posa délicatement sur la table, dans un angle de sa main que seul le Légat pouvait voir. C'est à dire que d'éventuels gardes ne pouvait discerner.

Cette poignée de main symbolise le début de nos nouveaux échanges. Après la livraison, j'espère bien vous revoir, ou au moins vous envoyer mes remerciements... Angel
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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#60
Lorsque le Légat Malasar l'avait pris à parti au sujet de l'escamotage de Sémirande, Gurvan avait ouvert la bouche puis l'avait refermée dans une imitation assez réussie de la Cyprinus Carpio tirée hors de l'eau, le hameçon en moins.

Puis il avait poliment écouté son laïus d'un air sombre, mais son regard s'était éclairé en entendant le montant annoncé par le vieil homme en guise de conclusion. Un sourire en coin, aussi discret que possible, se dessina sur ses lèvres lorsque son regard accrocha fugitivement l'éclat de la gemme posée par Monsieur Edelman sur la table.

[In petto]
"Khrys, mon pote, dès que le vieux renard aura donné les ordres pour notre plein d'AM, ça sera ma tournée..."
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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