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Estébois
#41
Ils suivirent un large couloir qui, passé un ultime sas qui glissa en silence à leur approche, les mena un hall désert. Trois portes, en plus que celle qu’ils avaient passée s’y ouvraient. Elles étaient marquées aux armes des trois Cités États.

La salle n’était pas grande, mais ils étaient seuls. Solitaires dans une pièce qui pouvait accueillir une centaine de personnes.

Des panneaux holographique les informaient dans les diverses langues locales et du secteur galactique, qu’ils quittaient la zone gérée par la République du cygne et qu’ils devaient respecter les lois, règlements, coutume de la concession dans laquelle ils se rendaient. Des bornes, alignées le long des murs étaient mises à leur disposition pour tout renseignement légal.

Néanmoins des panneaux les informaient que tout transfert technologique, à fortiori les armes de niveau supérieur au NT3, était strictement interdit et que tout objet composé de fer, cuivre, bronze, acier … la liste était longue … devait faire l’objet d’une déclaration à l’entrée et à la sortie des concessions.

Un petit bureau de change automatisé se proposait de faire le change dans les monnaies locales en échange des principales devises galactiques.

Enfin des petits coffres, qui s’étalaient sur tout le pourtour de la salle étaient mis à leur disposition pour le stockage des objets prohibés.

// petite précision : monsieur Baser est resté à bord avec les mécaniciens.

Quel matériel, équipement, emmenez-vous avec vous ? Réponse en partie privée si nécessaire.
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#42
- vibrolame
- tantô
- pas de bidons protéïnés : je vivrai sur les réserves.
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#43
Pas question de ruiner leurs efforts pour obtenir l'antimatière qu'ils convoitaient : Gurvan laissa dans l'un des coffres la ceinture dont la boucle abritait Aragorn, ainsi que les chargeurs énergétiques de son couteau de ranger qu'il attacha le long de sa cuisse droite. Il referma le coffre, le verrouilla et laissa son empreinte palmaire. Il supposait que les services de douane poseraient des scellés sur ses prothèses armes, mais s'en assura sur les bornes d'informations légales.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#44
Ce qui était pratique avec les vibrolames, c'est quand la pile à combustible est vide. Cela transforme cet arme NT4 en arme NT2 instantanément. L'empire tolérait cette petite entorse pour la légitime défense, mais Khrys se renseigna sur cette usage.

Khrys prend un sac en bandoulière et un sac à dos. Il y prend quelques centaines de pièces d'or, une ou deux pierre précieuse qu'il dissimule dans ses habits. D'ailleurs, est-ce que son beau costume est autorisé à passer la douane? Il s'agit d'une veste en cuir fin blanc aux coutures dorées, doublé intérieurement d'abestos (de même pour le pantalon, et non, il n'y a toujours pas de paillettes pour les amateurs :mrgreen: ).
Il y fourre aussi quelques rations alimentaires en forme de pavé emballés dans du papier alimentaire. Le voyage ne devrait pas durer longtemps, mais valait mieux prévoir.

Option : Si la langue devait être différente, il demanda un petit livre de traduction rapide. Pas le gros bout de bois, mais quelque chose de pratique, et qui pouvait donner les bases du language rapidement

Il demanda à Globule de rester sur place, mais de se connecter aux moyens de communications, on aurait peut être besoin de ses connaissances. D'ailleurs, comment allons-nous garder le contact avec le Mephisto ?? :geek:
Et comment trouver de l'antimatière sur un monde NT 3 ?? Et par quel moyen de paiement ?
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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#45
… Ils n’allaient pas très loin : le quartier de la légation Parajienne était en orbite et n’occupait que quelques milliers de mètres carrés.

Ils terminèrent de se renseigner sur les bornes mises à disposition … Même à l’intérieur du coffre le petit Aragorn et globule pourraient rester en communication avec le réseau d’information et transmettre au communico interne de Gurvan et de Khrys le résultat de leur collecte.

Les renseignements qu’ils cherchaient furent rapidement trouvés :

Les habitants d’Estébois pratiquaient une forme un peu archaïque d’univerlang, avec des tournures de phrases et des accents locaux, mais tout à fait compréhensible. Un dictionnaire ou un digest de communication rapide seraient inutiles.
En ce qui concernait les objets technologiques qu’ils étaient autorisés à emmener avec eux, la liste était limitative.

Les moyens de communications, médicaux, de protections civiles étaient autorisés dans la limite d’un équipement par individu.

En ce qui concernait les armes intégrées elles étaient tolérées : un simple scan comparatif à l’entrée et à la sortie de la mémoire des armes permettrait de savoir à la sortie si elles avaient été utilisées. Dans ce cas il faudrait se justifier.
Les vibrodagues étaient elles aussi autorisées.

Néanmoins toute arme ou objet technologique serait recensé et devait être présenté au retour. Tout manquement, toute perte, tout vol, donnerait lieu à une amende salée s’élevant à une dizaine de fois le prix de l’objet en question.

Pour les moyens de paiement sur Estébois on utilisait des monnaies de fer pur, de bronze ou de cuivre, matières premières presque totalement absentes de la surface de la planète et d’autant plus rare.La quantité de ces métaux « stratégiques » autorisés à l’importation chaque année était strictement limités et se limitaient à quelques kilogrammes par visiteurs en fonction des quotas de chaque Cité Etat.… visiblement on faisait peu cas de l’or sur cette planète, au grand dam de Khrys.

***

Ces derniers renseignements pris ils approchèrent de la porte de Légation de Paraji qui s’effaça pour leur permettre de pénétrer dans un petit poste douane. Celui-ci était atypique pour une installation orbitale … lambrissé de bois ciré aux teintes claires qui laissaient place par endroit à des peintures pastelles bleues et vertes.

Il était tenu par un jeune homme dont la tenue paramilitaire à la coupe désuète, en tissu brun, s’accompagnait d’un sabre d’acier, de bottes en cuir et d’une casquette réglementaire.

Il était assisté par un douanier de la République du Cygne qui, comme ils le constatèrent bientôt, n’était là qu’en simple observateur, contresignant les documents et les transmettant.

Le jeune douanier, à l’aide d’un scan à main de fabrication républicaine les scanna un à un, nota avec soin chacune de leur arme, pesa les quantités de métal qu’ils transportaient avec eux et recensa avec la même précision maladive chacun de leur objets de haute technologique.

Cela fut assez long et devint interminable quand on en arriva à Sémirande et à ses systèmes embarqués … il dut faire appel à l’aide du douanier Républicain qui entreprit de lui montrer les pré-réglages « cyborg » présents dans la console. Visiblement c’était un cas de figure qui ne s’était jusque là jamais présenté pour le jeune douanier à ce qu’en compris Sémirande lors de leur échange à mi-voix.

Après qu’on leur ait fait contresigner le rapport final ils furent enfin autoriser à pénétrer au cœur de la légation. Cela les avait occupés une petite heure.

***

Le quartier de la légation était une courte ruelle assez haute de plafond dont les peintures en trompe l’œil évoquaient un ciel azur aux nuages orangés. De part et d’autre s’ouvraient des bâtiments, des façades devrait-on dire, qui reproduisaient une architecture antique d’immeubles de bois peints de couleurs pastels, aux fenêtres de verre … Il y avait là quelques boutiques qui proposaient des produits venant de la surface de la planète, un hôtel-restaurant et quelques habitations destinées aux membres permanents de la légation.

Il n’y avait pas grand monde, quelques membres de l’armée républicaine, en uniforme de sortie étaient en train de terminer leur repas en terrasse du restaurant et trois membres d’un même équipage, (l’étoile de Gaaj, au vu de leur marquage de blouson) étaient en train d’essayer de négocier des conserves alimentaires, une sorte de sauce de poisson, auprès d’un des rares commerçants ouvert.

Ils passèrent devant un des bâtiments qui retint leur attention : le consulat. Ils étaient attendus.

Un secrétaire, vêtu d’une livrée bleu au haut col rigide, les reçu et les guida jusqu’au bureau du Légat Malasar.
Ils pénétrèrent dans un bureau de taille relativement modeste, mais dont la large ouverture sur l’espace, plus précisément sur la surface de la planète, compensait l’exigüité.

Ici aussi le bois était omniprésent. Un planché ciré, une merveille de parqueterie aux motifs géométrique en trois essences, leur renvoyait leur reflet.

Dernière un bureau massif, marqueté, le Légat les attendait. C’était un homme âgé, vêtu avec des vêtements antiques de fibres naturelles richement ornées, qui portait la lourde chaine de fer de sa charge autour du cou et dont le crane, qu’on devinait chauve, se dissimulait sous la coiffe officielle de sa fonction.

Il consultait une console holographique qu’il éteignit à leur entrée. Il se redressa, l’appuyant lourdement sur le bureau pour ce faire, et leur désigna des chaises qui lui faisaient face.

Madame, messieurs. Prenez place je vous prie … Taro ? Merci de nous apporter quelques tasses et une décoction de Kolm.
Le secrétaire s’éloigna, referma la porte, les laissant seuls.

L’homme s’assit avec un soupir.

Il était vieux, certes, mais son regard ne trahissait nulle sénilité quand il les interrogea : Bien, que puis-je faire pour vous ? Mon ami, le Lieutenant Tawnee, m’a demandé de vous recevoir, mais ne m’a pas dit de quoi il s’agissait précisément. Il a simplement évoqué une affaire commerciale. Il croisa les mains sur son bureau, attendant leur réponse.
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#46
Gurvan inclina la tête avec respect et prit la parole :

"Votre Excellence, permettez-moi de vous présenter notre groupe. Nous sommes l'équipage du Méphisto, navire corsaire A12S : Madame Sémirande Rosa Chalmak, notre première pilote. L'honorable Khrys Edelman, notre Commissaire de bord. Monsieur Khaadaric Orkalys, notre chef de la sécurité. Quant à moi, je suis le Lieutenant Gurvan Antillès, second pilote et Commandant de bord du Méphisto."

"Nous arrivons de Jonction où nous avons échappé de peu à l'invasion kiffish. Nous avons dû fuir avant de pouvoir refaire le plein. Nous souhaiterions donc acquérir une licence commerciale auprès de la Cité-Etat de Paraji, et nous ravitailler en antimatière avant de reprendre l'Espace."


Il tourna la tête vers Khrys pour lui donner la parole...
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#47
(télépathie ON, séduction ON, estimation ON, corruption ON :mrgreen: : jets de dés à la discrétion du MdJ )

Votre excellence, Nous savons que les affaires "extérieures" ne vous concernent pas, et je ne vais donc pas vous ennuyer sur ces sujets politiques...
Permettez-moi de vous présenter notre demande commerciale. Nous recherchons de quoi "recharger" notre vaisseau.
L'usage de l'antimatière n'est peut-être pas utilisée sur votre monde, néanmoins, nous avons ouï-dire que vous en possédez quelques réserves.
Vous vous dites sûrement: "encore un qui essaie de puiser dans nos réserves alors que tant d'autres ont déjà essayé"
Mais, cet échange sera plus prolifique que vous pouvez le penser 8)


Khrys laisse imaginer l'interlocuteur sur la signification de "prolifique" afin d'avoir des indices. J'ai lancé l'hameçon, j'attends qu'il morde. Angel
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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#48
Khrys tenta d'effleurer l'esprit de son interlocuteur et sentit se dresser devant lui une barrière qu'il connaissait bien. La forcer ? Possible peut être, mais il risquait fortement que son interlocuteur s'en aperçoive.

Le secrétaire fit son apparition ce qui permit au vieil homme de ne pas donner sa réponse tout de suite : le secrétaire poussait devant lui une petit chariot à roulette en bois sur lequel trônait un service de porcelaine fine et une théière fumante.

Il fit le service avant de quitter la pièce de nouveau.

L'infusion, légèrement amère, fumée, avait un arrière gout de miel. Pour tout dire c'était assez agréable. Le légat bu une petite gorgée avec une mine gourmande avant de demander.

Vous disiez monsieur Edelman ? Un échange prolifique ? Je sais ce que vous souhaitez obtenir, mais qu'avez-vous à m'apporter ? Qu'avez-vous que je puisse désirer ?
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#49
MdJ Wrote:
Vous disiez monsieur Edelman ? Un échange prolifique ? Je sais ce que vous souhaitez obtenir, mais qu'avez-vous à m'apporter ? Qu'avez-vous que je puisse désirer ?

Vous savez, nous sommes des Corsaires, donc des marchands. Nous pouvons sillonner l'Espace pour y dénicher ce que vous n'avez pas. Il y a bien quelque chose qui vous tente?
Mais bon, sinon nous pourrons vous payer plus "classiquement" de suite avec une certaine marge la marchandise voulue, voir vous faire profiter directement de certains avantages dues à votre position 8)
(corruption) A moins que vous n'ayez pas les pouvoirs directs pour une telle négociation ?
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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#50
//corruption ? Pas du tout évident ... 5d6 Khrys ? sous corruption + charme ?

Que font les autres pendant ce temps ?
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