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En transit ...
#81
khaadaric Wrote:Pendant que je parles, j'ai en main un joli blaster de poing, il respire presque le neuf.

Pas "presque" : totalement le neuf, il était encore dans son emballage scellé avec les certificats de tests de banc d'essais. Les chargeurs n'étaient pas présents. Quand Khaadaric demanda après eux, monsieur Baser désigna un petit caisson non loin.


khaadaric Wrote:Pendant que je réfléchis un peu sur mes choix, cela vous tente de se faire un rapide debriefing de l'incident du taxi ? La femme qui nous a tiré dessus avait un style très militaire, très ordonné et méthodologique, je dirais même très élitiste, rien à voir avec de la petite frappe. Qui était l'objectif ?

Il dégustait son whisky, assis, une jambe croisée. il l'observa les yeux plissés.
Qu'en sais-je ? Il y a des gens qui en veulent à ma vie, c'est certain. Avez-vous, personnellement, des raisons que quelqu'un en veuille à votre vie ?

khaadaric Wrote:Je marque une petite pause, le temps que ma main se redirige vers le fusion à précision.
Si mes questions vous gène, vous n'êtes pas tenu d'y répondre bien sur. Ceci fait partie du passé et je ne suis pas la pour vous.....emmerder ? Oui emmerder je crois que c'est le bon terme. Vous êtes notre client. Smile

Merci de votre autorisation monsieur Khaadaric.

Long moment de pause.

Vous avez fait votre choix ? N'oubliez pas que vous n'avez que deux mains. Et une tête.
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#82
MdJ Wrote:Vous avez fait votre choix ? N'oubliez pas que vous n'avez que deux mains. Et une tête.
Tout en prenant un joli blaster de poing et le fameux fusil à précision.
Nous les militaires, on à tous des ennemis, reparti un peu de partout dans la galaxie, vous le savez bien ça.
En théorie, personne ne savait que je devais être la bas, en théorie.

(// dans ma discussion, je continue à considérer Baser comme un militaire, exprès bien sur !)
J'adresse un petit sourire à Baser et je continue à regarder dans la malle.
Dommage, je n'ai pas vu de filépée, juste pour la classe d'en porter une.
Par contre, sans vouloir faire le rabat joie, ce choix va me couter un bras non ? J'ai pas un salaire de colonel !
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
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#83
// Oui, mais monsieur Baser pouvait parfaitement penser que le « nous » en question se référait à la caste à laquelle appartenait Khaadaric.

Il ne releva pas le « nous », mais quand le soldat se plaignit il fronça les sourcils
Une fil épée ? un instrument dangereux, surtout dans sa version fouet, flexible. A propos de bras vous risqueriez d’en laisser un sur le carreau si vous ne savez pas vous en servir.

Quant au prix : c’est cadeau. J’avais pensé un moment emprunter l’identité d’un trafiquant d’arme. C’était un petit échantillonnage destiné à des clients potentiels.


Oubli Wrote:quant au paiement des salaires, primes et autre monsieur Baser proposa au choix : virement sur un compte numéroté anonyme de Tortuga ou virement sur un compte courant à leur nom ouvert pour l’occasion à la banque de Redwone qu’il avait visité en leur compagnie.

Les liquidités dont il disposait encore actuellement étaient quant à elles réservées au bon fonction-nement du bord et pour le reste du voyage …

La routine s’installa pendant les jours suivants, ils évitaient avec acharnement tout contact, faisant de larges détours lorsque leur psycho-perception leur laissait à penser qu’il y avait un navire ou une anomalie sur leur chemin.
Ils avaient laissé depuis longtemps derrière eux les échos de la bataille, laissant planer sur celle-ci le doute, sur la nature des belligérants, des forces en présence.

Monsieur Baser avait laissé Khaadaric se servir et avait invité les membres d’équipage à se servir à leur tour … Il avait ensuite passé le reste du voyage à lire, écouter de la musique, passer si on le lui permettait sur la passerelle, ne manquant pas d’apporter une boisson ou un sandwich à la personne qui s’y trouvait et à lui faire un peu la conversation. Le reste du temps il dormait, ou travaillait sa forme physique.

Il avait fait configurer un mur d’escalade virtuel dans la grande salle. Quelques prises mobiles chan-geantes, un holoprojecteur, donnaient une illusion assez terrifiante sous les quelques mètres de plafond dont ils disposaient.
Il se livrait à plusieurs heures d’escalade tous les jours, transpirant, parfois pendu à sur un bras sous un surplomb, à la recherche d’une hypothétique prise, se hissant, coinçant un pied … un sacré spec-tacle, toujours à mains nues.

A la radio hyperonde et en hertzien lorsqu’ils émergeaient, il y avait de moins en moins de contact. Les voix se faisaient de plus en plus lointaines, de plus en plus étranges, de tenus caquètements kiffs se mêlaient aux plaintes padeshas. Ces voix avaient traversés l’espace à la vitesse de la lumière, survivant à leur possesseur morts parfois depuis des centaines d’années.

Ils pénétraient en un espace inconnu et cheminaient sur des routes peu empruntées.

Et ce fût Jonction
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