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Sens & Trip
#11
Gurvan Wrote:Puis il employa le temps restant à utiliser les outils de recherche semi-intelligents de son nanordi NT6 pour examiner l'aiguille de données confiée par Khrys.

C'était le dossier personnel de mademoiselle de Lépine. Un dossier assez complet contenant son acte de naissance (Tréfolia), son dossier médical, ses condamnations pénales (ivresse sur la voie publique quand elle avait 16 ans), ses bulletins scolaires, des photographies, son évaluation psychologique. Au fur et à mesure de sa lecture il était saisi d'un étrange sentiment. Se faisait-il l'effet d'être un voyeur ? Qui sait ...
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#12
[Une ombre de jalousie]
"Tu me la passeras après ?"

[Puis]
Mademoiselle Chalmak alla se nettoyer à fond et se changer :
  • Tenue de vol noire, simple mais neuve.
  • Etourach dissimulé dans un étui usé qui faisait peine à voir,
  • tantô noir
  • et chaussures.... noires
Un vrai petit tankiste à moustaches. D'ailleurs ses cheveux noircissaient aussi, graduellement.
Elle regarda son ensemble gris, hésita à le coller dans l'incinérateur, puis finalement le mit au lavage, avec pour instruction au logimek de le donner à une membre humaine du personnel. Ces fringues, elles les avait trop vues.
Elle prit un peu de repos en attendant l'heure.
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#13
MdJ Wrote:Il grinça des dents : en abandonnant le trafic d'armes ou de travailleurs sous contrat d'indenture, il renonçait au moins à un zéro ... avec des chiffres devant.

Khrys le savait, mais l'équipage lui en voudrait beaucoup s'il faisait une telle offre...

Ah tiens Gurvan, je vais prendre un nuka-cola. 8)
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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#14
//Khrys joue beaucoup à fallout en ce moment Wink
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#15
Ils finirent par se retrouver tous dans le hall de l’hôtel. Khaadaric en tenue de combat, Sémirande en tankiste à moustache, Le capitaine aux armes du Méphisto, Khrys et son fameux costume blanc et or. Les panzanopèdes avaient convenu de passer un peu plus tard : ils voulaient vérifier le calibrage des relais optronic avant de venir.

Sur toute autre planète leur équipage ne serait pas passé inaperçu. Ici ils ressemblaient à des provinciaux conservateurs.

La bulle huit les attendait sagement. Ils y montèrent et purent s’y mettre à l’aise … le vol devait durer 30 minutes.

Leur plan de vol les amena au dessus des sombres buildings faiblement illuminés, à la base desquels les rues dessinaient des rivières de feu.

Le quartier de Danish town était populaire, c’était essentiellement de grand immeubles ruches serrés les uns contre les autres dont les racines s’enfonçaient de plusieurs centaines de mètres dans la paroi de l’astéroïde.

Ils se posèrent sur une plateforme extérieure gardée où il y avait une dizaine de bulles de location et quelques hélimobs. Le garde, un vigile Karia, leur indiqua le chemin du bar : ils durent monter un peu, emprunter des couloirs qui les firent passer devant de multiples portes d’appartements et de bureaux avant de parvenir à une porte assez quelconque où de simples lettres holographique leur indiquèrent qu’ils étaient bien arrivé.

La porte s’effaça à leur approche.

C’était une vaste pièce qui s’ouvrait derrière : on avait visiblement récupéré plusieurs appartements dont on avait abattu les parois et les sols pour créer un vaste espace sur deux niveaux. Seul subsistait les petites fenêtres des anciens appartements par lesquels les lueurs de la ville se glissaient timidement.

En passant la porte ils s’aperçurent que l’ensemble de la cantina était isolée du reste de l’immeuble par un champ de force qui permettait de l’isoler soniquement. :

Un groupe était en train de jouer sur la scène dont les dimensions laissaient à penser qu’elle pouvait être rapidement reconvertie pour d’autres usages.

C’était un groupe de musique corporelle, aux combinaisons sensitives branchés sur des synthétiseurs : chaque mouvement se traduisait par un son, chaque posture, chaque pas par des notes. Un mélange de danse et de musique … le petit groupe, trois garçons et deux filles, jeunes, exubérants, ne ménageait pas leur peine sautillant, s’enlaçant, projetant des gouttes de sueur autour d’eux lors de mouvements particulièrement brusque … Le résultat était quasi hypnotique.

Les têtes les plus proches s’étaient brièvement tournées vers eux à leur entrée avant de retourner à leurs occupations : jeu de carte, repas, boire un verre, discuter … Curieusement, contrairement aux quelques lieux qu’ils avaient pu voir sur Tortuga, il n’y avait pas de prostituées stationnant au long bar derrière lequel se trouvait deux serveuses, des sœurs jumelles brunes, qui servaient manuellement les verres aux plateaux automatisés qui venaient prendre la commande.

Des effluves appétissants pour les non végétariens venaient du petit coin cuisine ou un unique cuisto padesha utilisait ses quatre membres supérieurs pour s’occuper de trois grills sur lesquels cuisaient des pièces de viande.

Mais ce qu’ils remarquèrent surtout, tapis contre les murs au cœur de l’obscurité, ce fut les deux formecs de combat lourds, taggués de couleurs vives, qui surveillaient la salle. Au départ on aurait put croire qu’ils faisaient partie de la déco, mais un léger mouvement de l’un d’entre eux leur prouva qu’il n’en était rien.

Ils finirent par voir Lens qui debout, un verre à la main, avec un petit groupe de naviguants, encourageait les jeunes de la voix depuis le bord de la scène.
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#16
[Grrr]
Pas de bagarre en vue. humpf.
Restait la cuite. Mais elle serait pour plus tard. Elle jeta un coup d'oeil à la scène, et ralentit le pas... Ca, elle ne l'avait jamais vu. On aurait dit qu'ils jouaient de leurs corps, mutuellement, et qu'ils exprimaient était à la fois vieux comme le monde et neuf comme la pluie de printemps. En l'occurrence, ils évoquaient la souffrance. Mais laquelle ? Celle du corps physique soumis aux blessures de la chair ? Ou celles de l'âme déchirée par la vie ? C'était la seconde assurément.
Curieux de trouver cela dans un tel établissement. Soit ils s'étaient gourés dans le casting, soit les Corsaires n'étaient pas du tout les gens qu'elle s'imaginait.
Elle les aurait vu plus... rustiques.
Elle s'aperçut qu'elle était plantée au milieu de l'allée, alors que les autres commençaient à saluer Lens Kiras et ses compagnons. Aïe. Elle ne voulait pas se faire remarquer et venait de faire exactement ce qu'il ne fallait pas faire.
Elle rejoignit le groupe en disant un "Excusez-moi. Sémirande Chalmak." un peu pincé.
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#17
Lens Kiras se retourna sur sa jambe cybernétique, un sourire pointant sous sa barbe poivre et sel : Salut ... il tendit une main solide, carrée, aux doigts forts, mais sa poigne était étonnament douce.Heureux de vous voir. Trouvons nous une table ... le reste de mon équipage est par là fit-il en désignant le fond enfumé de la salle.

Il claudiqua en direction de celle-ci, posant son verre vide avec agilité sur un plateau volant qui passait. Comment ça va ? Vos première impressions sur Port aux Ombres ?
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#18
MdJ Wrote: Comment ça va ? Vos première impressions sur Port aux Ombres ?
"Désirez-vous une réponse franche ou bien préférez-vous que je reste polie ?"
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#19
Il rit : franche, si ça se trouve on tombera d'accord ... Ils étaient arrivé à la table : il y avait là une femme blonde voluptueuse d'un certain âge dont les yeux rieurs étaient à l'origine de quelques pattes d'oies qui lui allaient bien. Un jeune homme blond lui aussi sur les genoux duquel une jeune femme brune aux cheveux à la garçonne était assise. Tous quatre portaient des combinaison et de magnifiques blousons de vol flambants neufs orné du chiffre du Jim Hawkins.

Il attrapa la main de la femme qu'il porta à ses lèvres, puis sans la lacher il fit les présentations : Ma femme et mon co-pilote : Marika, ma belle fille Kita et mon fils Jarito ... il glissa sotto voce : des jeunes mariés.

Il s'interrompit pour applaudir : les jeunes musiciens avaient terminé. Ils quittèrent la scène et celle-ci commença à être reconfigurée.

Il désigna du doigt la scène qui se transformait en ring ... On va passer à un peu de combat amical : entre nous, combinaison de protection, pas d'arme, champ d'amortissement pour éviter les blessures graves : en douze rounds ou par KO avec des arbitres et des juges : à l'ancienne quoi.

Kita se leva des genoux de son époux : l'embrassa langoureusement, lui confia sa veste et après leur avoir adressé un petit signe de tête se dirigea vers les coulisses. Son regard était ... décidé. Marika commenta pendant que Jarito la regardait s'éloigner avec une pointe d'inquiétude : Elle est mécanicienne en second, mais aussi notre cannonière. Lens compléta ... une fille canon quoi ... s'attirant des regards réprobateurs de sa femme et de son fils.
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#20
On peut faire des paris? sinon, je peux m'improviser bookmaker :mrgreen:
J'imagine que les combats étant "réglo", les mises doivent être limitées , n'est-ce pas? 8)
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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