Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Le roncier
[Honneur brisé]
[Mais on s'en remet]
"Madame, bien Madame. Je vais fouiller sa cabine. Je n'y trouverai rien, mais sait-on jamais ? Oh !" Elle posa le pistolet à fusion du défunt Prévôt sur la table "Son arme. Et ces mines ? Ils s'en occupent ?"

Après avoir obtenu sa réponse, la navyborg salua et quitta la pièce. Lâchement, elle prit une coursive qui lui éviterait de passer devant celui à qui elle avait promis la liberté et qui allait avoir une drôle de surprise...

Elle essaya de trouver un spécialiste en moyens de détection. Qu'elle le trouvât ou pas, elle passa fouiller la cabine de "Tomasi". Sans matériel perfectionné cela ne donnerait sans doute pas grand chose.

Puis elle passa au petit bureau du Prévôt, et commença à chercher. Dans le pad et dans la console.

Qu'est-ce qu'elle aurait bien fumé une clope, une grise, de celles qui peignent la vie en rose...

"Le bol que vous avez tous..." dit elle en pensant aux Akims, aux gens de Nan-Chay et autres Marinaes, vivant tranquilles, protégés par des distances monstrueuses ou de puissantes entités politiques bienfaisantes.

Elle travailla comme une brute, allant jusqu'à une deuxième dose de stimulant, ce qu'elle n'avait jamais fait de sa vie.
Reply
Gurvan Wrote:"Bon, on avance. Le Méphisto a été piégé avec une balise TL par un certain Rollo Tomasi, un tech de la Durandal. C'est pour ça que les pirates ont pu être translatés à bord si facilement. Il y a des traitres dans la fière Flotte Royale de Tortuga. Fais gaffe à tes fesses, Sémi. Gurv, terminé."
Mademoiselle Chalmak hésita, puis répondit, toujours en utilisant le procédé tomogrammique : "On vient de le serrer. Il va passer un sale, sale, sale quart d'heure. Il avait piégé la Durandal. Un fumier, pour lequel une prière s'impose." Elle raconta ce qu'elle avait fait. Puis : "Donne-moi tous les détails, mais crypte à mort."
Reply
Gurvan Wrote:"Khaadaric, lâche le prisonnier. Je ne crois pas qu'il puisse plus nous en apprendre."
une sale sensation passe à travers mes yeux lorsque je regarde le prisonnier.
Tu as raison, on a plus besoin de lui.
Gurvan, tu devrais vraiment sortir la, j'ai l'intention de faire couiner un peu ce pirate, lui donner la même gueule que notre vaisseau.

Je lui lâche de col, rentre les griffes. Ma main droite est toujours en l'air, je fais mine de lui mettre une grande claque mais au dernier moment, cela se termine par une toute petite claque sur la joue.
t'as d'la chance aujourd'hui, j'ai eu mon quota de mort.......on se verra demain tous les deux. :devil:
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
Reply
Sur le seuil du carré de l'équipage, monsieur Antillès se tourna vers le chef de la sécurité du Méphisto :

"Khaadaric, enferme le dans une cabine vide dont tu neutraliseras les bulle de survie. Ne lui retire pas ses liens. Il a été récupéré par le Jim Hawkins et en toute logique, c'est le capitaine Kiras qui devrait toucher la prime pour sa capture. Ainsi que pour Janet Hélias si elle est toujours vivante, s'il peut mettre la main sur elle et nous l'amener."

Puis il tourna les talons et se rendit à la passerelle. Il s'assit dans le fauteuil de la console secondaire, et souffla quelques dizaines de secondes, le temps que le système de bord encrypte les données à l'aide du recueil de procédures du Méphisto, selon le procédé de chiffrement utilisé par Sémirande un peu plus tôt. Il lui transmit les renseignements obtenus lors de l'interrogatoire du kiff, en ajoutant un message personnel :

"Apparemment il y a encore une demi-douzaines de vaisseaux pirates dans le secteur. Finis ce que tu as commencé et reviens à bord le plus vite possible, qu'on répare et qu'on mette les bouts. Bonne chance. Gurvan."

Puis il descendit au salon passagers afin d'aider à la remise en état des installations, étant lui-même qualifié en Propulsion Varlet et mécanique embarquée.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
Reply
Gurvan Wrote:"Apparemment il y a encore une demi-douzaines de vaisseaux pirates dans le secteur. Finis ce que tu as commencé et reviens à bord le plus vite possible, qu'on répare et qu'on mette les bouts. Bonne chance. Gurvan."
Mademoiselle Chalmak fit passer l'information au Lieutenant Commander Hunt.

Réponse à M. Orkalys : "Tu ferais mieux de ne pas compter sur moi. Ou alors propose de réaborder la Durandal : ils ont toujours faim, ont perdu du monde et je crois que la présence de notre modeste Transistel les rassure; oui, tu m'as bien comprise... Terminé."

Message édité
Reply
La fatigue commençait à poindre son nez pour tous et toute.

Khaadaric finit par boucler dans une cabine équipage leur prisonnier après s’être assuré qu’il n’avait pas les moyens de s’échapper … Mais le détacha-t-il ?

Gurvan, les yeux perdus dans les étoiles suivait ce qui se passait, écoutant les flux de communications. Les corsaires étaient monté à bord du Fantôme et commençaient à évacuer les pirates par petits groupes à leur bord.

Les échanges et quelques images fragmentaires laissaient à penser qu’il y avait eu un bain de sang à bord : il ne restait plus qu’une trentaine de kiffs et une dizaine de pirates humains à bord de l’épave mal en point du transistel. Les autres, une vingtaine de pirates, essentiellement des humains, avaient été abattus à coups de laser et pour certain égorgés à l’arme blanche … Janet Hélias ne faisait pas partie des survivants : elle avait reçu à la base de la nuque, à bout touchant un tir de fusil laser.

Les kiffs, après avoir reçu la garantie qu’on ne les séparerait pas acceptèrent de laisser toutes leurs armes et se débarrassèrent de leurs fusils laser et de leurs couteaux et lames diverses.

Les corsaires discutaient sur l’opportunité de créer un équipage de prise et de faire les réparations nécessaires afin de ramener à Tortuga le Fantôme quand les senseurs du Méphisto signalèrent l’émergence de deux nouveaux navires.

Le cœur de Gurvan manqua un battement, le temps qu’il reçoive les informations des transpondeurs de ces deux nouveaux venus : Le Pirogov et le Jules Verne battant pavillon de Tortuga.

Sémirande s’était injecté un nouvelle dose et elle bossait, elle fouillait, elle rassemblait les fragments épart du puzzle qui avait conduit à le mort de tant d’êtres … La cabine de Tomasi était petite, neutre, sans personnalité, deux bannettes antigrav spartiates superposées … elle vérifia : il occupait cette cabine seul. Elle passa au scanner l’ensemble des parois, l’armoire remplie de quelques effets personnels. Elle s’attarda sur les documents personnels, les certificats professionnels, sur les holo-photographies. Tous ces documents semblaient authentiques à première vue. Frustrant.

Elle nota l’intérêt que Rollo Tomasi portait aux échecs tridimensionnels … il semblait avoir un bon niveau. Il jouait et … écrivait aussi dans des journaux spécialisés. Elle se concentra sur ça. Elle plongea dans ses toutes nouvelles ressources. La drogue gênait sa concentration, mais les chiffres des mouvements finirent par danser devant ses yeux, grilles tridimensionnelles elle appela les mouvements de la flotte et finit par établir une correllation … OUI : c’était bien ça. Quand il répondait et donnait des solutions il communiquait, il passait des informations : nombre de navires, point de rendez-vous, il faudrait passer tout ça dans un ordinateur de décryptage et il lui manquait des clefs pour que ce soit clair.

Elle tomba sur quelques paquets de cigarette, mais surtout sur un briquet glissé dans celui-ci : un émetteur dissimulé du même type que celui à bord du Méphisto. Elle avait eu l’image dans les paquets d’info transmis plus tôt par Gurvan.

C’était tout …

Elle passa ensuite au petit bureau du prévôt : Elle trouva divers rapports. Elle s’y plongea à peine dérangée par l’avertissement que l’on allait tester les varlets lors d’un mini-saut dans le quart d’heure qui suivrait. Les réparations allaient bon train et la tempête était terminée … Ils allaient bientôt repartir.

C’était un garçon ordonné, raisonné, posé … les informations qu’elle cherchait était là. Les rapports de surveillance, les soupçons, le rapport d’autopsie de l’armurier. Il avait été persuadé que Tomasi était un trafiquant de drogue et se demandait où il avait planqué sa drogue … le reste était lisible entre les lignes : lorsque la Durandale avait été abordé par un astéroïde il avait vu Tomasi filer en direction d’un obscure couloir technique. Il l’avait suivi, persuadé de découvrir un minable trafiquant tremblant pour sa dope et était en définitive tombé sur un pirate, un espion. Un assassin ? De fait oui.

Elle entendit un coup discret sur le chambranle de la porte qui s’était ouverte en silence … décidément la drogue qu’elle avait absorbée commençait à rogner sur son attention périphérique.

Un homme brun de peau, entre deux âges, en uniforme de la flotte s’y tenait : un major, que les insignes de col désignaient comme faisant partie de la prévôté militaire.

Madame Chalmak je présume ? Major Patchulkorn. Il la salua. J’ai été détaché pour prendre la suite. Vous avez fait des avancées ?
Reply
MdJ Wrote:Madame Chalmak je présume ? Major Patchulkorn. Il la salua. J’ai été détaché pour prendre la suite. Vous avez fait des avancées ?
[Méfiante, mais sans ostentation]
"Un instant, je vous prie, Monsieur le Major." Elle appela le Lieutenant-Commander Hunt "Madame, Salut Madame. J'ai ici une personne envoyée pour me remplacer, l'honorable major Patchulkorn. Puis-je lui transmettre les informations collectées ? Madame, merci Madame."
(La suite part de l'hypothèse qu'il ne s'agit pas du Grand Cthulhu reconverti dans la flibuste).

Mademoiselle Chalmak communiqua tous les éléments en sa possession au major, en commençant par les faits avérés et en terminant par ses hypothèses dont elle admettaient elle-même que certaines pouvaient être farfelues.

Elle joua avec l'idée de garder pour elle le "briquet" pour poursuivre une enquête personnelle, mais, bah, à quoi bon ? Elle donna le tout.

Cela dit, elle avait tout enregistré en elle, dans ses mémoires internes.

Puis elle alla se présenter au lieutenant Commander Hunt, si toutefois celle-ci était encore debout.

Message édité (partie soulignée)
Reply
Monsieur Antillès partageait son temps entre le salon passagers pour aider le mécanicien panzanopède à effectuer les réparations et des périodes de veille sur la passerelle, pendant lesquelles il lui arrivait de s'assoupir quelques minutes. Il passa une ou deux fois à l'infirmerie pour prendre quelques stimmos faiblement dosées destinés à le tenir éveillé. Il profita aussi de l'une de ses "pauses" sur la passerelle pour envoyer un message à la Durandal et demander à remettre le Méphisto bord à bord.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
Reply
[Gurvan]

L’autorisation d’accoster lui fut donnée sans problème. Le Méphisto, moteurs varlet au minimum s’accrocha à un des sas secondaire de la Durandale. Les autres étaient occupés par des va et viens constant de navettes et d’annexes en provenance du navire hôpital et atelier.

Quelques chasseurs de relève venaient aussi de faire leur apparition, sécurisant la zone.

Les nouvelles données par le Panzanopède resté à leur bord n’étaient pas très bonnes : il aurait terminé de faire le plus gros des réparations dans trois heures, mais une immobilisation de plusieurs jours serait nécessaire pour s’assurer qu’il n’y avait pas de dommages structurels entre les ponts de la soucoupe passager du Méphisto.

Par ailleurs il déconseillait, même une fois ces réparations temporaires effectuées de dépressuriser violement le hangar, la cale ou le pont passager.

Il reçut une demande du Lt. Cmd. Hunt : celle-ci lui proposait de faire passer à son bord son prisonnier Kiff pour interrogatoire et pour le garder. La prime de capture lui serait conservée bien entendu, ou versée à la personne de son choix une fois sur Tortuga.

Elle l’avertit aussi à de se tenir prêt : Les réparations sur la Durandale prenait fin, les varlets étaient de nouveau en ligne et opérationnels. Le départ était prévu pour dans trois heures. Les éclaireurs de la flotte avaient trouvé un chemin dégagé à travers le roncier. Dans une douzaine d’heure tout au plus ils seraient à Tortuga.

Voyant ses traits tirés, malgré l’utilisation de stims, elle lui demanda s’il avait besoin de personnel de relève ou d’aide.
Reply
Le major Patchulkorn ne payait pas de mine de prime abord, on aurait put sans difficulté l’imaginer dans un manteau long abesto élimé, un cigare à la main en train de parler de sa femme, de son logidog, ou de sa vieille bulle pourrie venant de prima …

… Mais c’était un redoutable professionnel, il avait étalé devant lui les holo-enregistrement et ses doigts habiles, de tapotement en tapotements faisaient des liens entre certains d’entre eux, entouraient certains éléments. Il posa quelques questions pertinentes et finit par remercier Sémirande.

Merci Madame. Il est rare de voir chez une amatrice, même éclairée autant de professionnalisme. Le travail qu’il me reste à faire s’appuiera sur vos travaux. Comme dit toujours ma femme : on a toujours besoin d’un candide quand on est du métier.

Sémirande se mit en devoir de trouver le Lt. Cmd Hunt. Les couloirs du Méphisto étaient envahis par de nouveaux venus, en uniforme de la flotte, mais portant des écussons d’autres navires.

Elle finit par dénicher Hunt dans la cafétéria, non loin de l’infirmerie du bord qui faisait office de salle d’interrogatoire. Elle était assise, visiblement endormie, les deux jambes croisées sur le siège lui faisant face, bras sur la poitrine, une tasse d’un liquide encore fumant et à l’odeur épicée refroidissant doucement sur la table à son coté.
Reply


Forum Jump:


Users browsing this thread: 1 Guest(s)