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De Viala au large de Ludio
#11
// Et nos peaux, elles valent combien ? Big Grin
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#12
// je sais pas. T'as combien sur toi ? :lol:
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#13
Sémirande Wrote:// Et nos peaux, elles valent combien ? Big Grin

// Sémirande, en pièces détachées au marché noir, une fortune :devil:
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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#14
Khrys Wrote:
Sémirande Wrote:// Et nos peaux, elles valent combien ? Big Grin
// Sémirande, en pièces détachées au marché noir, une fortune :devil:
//Et Khrys, sur l'étal d'une boucherie cannibale de Marine ? :mrgreen:
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#15
[Geste de la tête]
Sémirande accepta avec reconnaissance la "boisson". Placé dans le bon angle, monsieur le Commandant Antillès vit comment "cela" se passait. En ouvrant la bouche, Sémirande soulevait sa langue et glissait la "paille" dans un minuscule orifice autrement caché par ce que l'on aurait juré être de la chair. La paille s'y encastrait parfaitement, et la solution allait directement dans son système circulatoire, un liquide blanc se déplaçant lentement dans tout son corps. Une fois fini, le bidon était recyclé. La "salive" du cyborg dissolvait en quelques secondes les infimes traces de liquide nourricier, si dangereux pour les humains, qui auraient pu couler dans sa bouche.

Une fois rassasiée, la demoiselle cyborg sortit un câble de derrière son cou, qu'elle tendit à son Commandant qui le brancha au même endroit de son propre corps. Plus personne ne pourrait les espionner, maintenant... à moins d'avoir le niveau suffisant pour pirater la "base zéro" Big Grin

[PV Câble PV]
"Merci. J'attends de voir la tête de monsieur Edelman. Bon, tu remarqueras que je passe par des coins plutôt sioux. Admettons qu'un de nos passagers soit une "taupe". Il lui faudrait avoir une connaissance ahurissante du coin pour savoir par où l'on passe. Tu feras gaffe ici : deux spires coup sur coup, des petites, totalement muettes : un mystère. Là, il y a des draperies qui chantent en mineur. Superbe. On y allait parfois et on stoppait rien que pour les écouter. Mais on devra passer à 40 au moins, car elles sont un point de repère très reconnaissable. Dommage. Vraiment dommage.

Puis mystère et rencontres fortuites jusqu'au Roncier. Nous le toucherons là... On aura le temps de faire une pause, puis on repartira pour joindre le convoi.

Dis donc, les Agrippins du consortium machinchose,"
Elle savait parfaitement qu'il s'agissait de la Minière d’Investissement des Agrippines "tu sais pourquoi ils vont à Tortuga, toi ?"
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#16
Cela faisait des années que Gurvan n'avait pas utilisé la douille externe de neurodérivation de son plot vertébral. Cette manie du secret de l'ancien pilote de Chasse. Mais dans leur situation, il était bien content qu'elle ait fait toute sa carrière passée dans les forces navyborgs de la Division Nova. Elle possédait des réflexes qui lui manquaient.

Il écouta avec attention les explications qu'elle lui donnait sur le plan de vol. Il prit quelques notes dans la mémoire de son plot vertébral tandis qu'elle lui montrait de son doigt virtuel les points de repère de navigation.

Sémirande Wrote:Dis donc, les Agrippins du consortium machinchose," Elle savait parfaitement qu'il s'agissait de la Minière d’Investissement des Agrippines "tu sais pourquoi ils vont à Tortuga, toi ?"

"Non, aucune idée. Je demanderai à Khrys lorsqu'il sera réveillé. S'il n'est pas au courant non plus, je lui demanderai de faire en sorte de l'apprendre.

Tu peux aller te reposer si tu veux. Je prends le relais."
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#17
[A vos ordres]
"OK. Dodo."
Sémirande passa le plot à son Commandant et sortit. Néanmoins, elle se rendit à la cafétéria "passagers" pour se servir un petit noir. Et pour surtout pour vérifier "de visu" que tout allait bien.

Si tel était le cas, elle descendit chez elle. Là, dans l'intimité de sa cabine, elle évacua le café encore chaud dans l'incinérateur, se dévêtit, passa brièvement sous la douche à particule (elle ne se salissait jamais beaucoup) et alla s'allonger. Elle aurait pu dormir assise, mais les habitudes ont la vie dure. Elle avait essayé plusieurs fois, et s'était éveillée reposée mais sans le sentiment d'avoir eu son compte de sommeil.

Sémirande s'endormit donc. Elle rêva. Pas de moutons, qu'ils soient électriques, synthétiques ou biologiques (d'ailleurs elle ne savait fichtre pas ce qu'était un mouton). Non, elle rêva... Mais quelqu'un l'avait déjà écrit bien mieux que je ne saurais le faire, il y a de cela si longtemps :
  • Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
    Fatigués de porter leurs misères hautaines,
    De Palos de Moguer, routiers et capitaines
    Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.

    Ils allaient conquérir le fabuleux métal
    Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
    Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
    Aux bords mystérieux du monde Occidental.

    Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
    L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
    Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;

    Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
    Ils regardaient monter en un ciel ignoré
    Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.

Sémirande Chalmak rêva aux astres inconnus d'elle, et qu'elle allait enfin découvrir...
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#18
Le vol se poursuivit.

Ils contournèrent une grappe d’œuf de poissons chrysanthème au parfum citron d’environ 5 équivalent AL dont la présente était signalé par les services de l’Alliance et continuèrent.

La route qui serpentait au sein de multiples paysages bombardant leurs sens de données contradictoires, les menait toujours plus prés de leur destination intermédiaire, le roncier.

Toutes les 8 à 9 heures ils devaient faire une pause, se relayant, allant manger, dormir un peu, se fermant à la psychoperception. Le triche lumière par ses sollicitations permanentes mettait à mal leur pauvre cerveau.

Combien fade en comparaison, mais rassurant au bout d’un certain temps, était l’intérieur du navire de ses voix humaines, de ses couleurs coordonnées, du gout du simple sandwich avalé sur le pouce … Un ilot de normalité au sein d’une mer de sensations complexes.

Il leur fallait à chaque fois se réadapter, la fatigue aidant cela était difficile, comme il était difficile de se couper pendant son sommeil de la psychoperception, d’empêcher son esprit de vagabonder en sommeil paradoxal dans le triche lumière.

Leur entrainement les aidait, mais ils savaient que les troubles, la folie guettaient ceux qui omettaient de le faire. Ils avaient pendant leurs études entendus les rumeurs, les bruits concernant des navyborgs qui totalement accros au triche lumière perdaient pied, finissaient par confondre les réalités, ne vivant plus que pour lui, oubliant leur mission et disparaissant finalement avec leur navire dans celui-ci, persuadés de revenir à leur vrai place.

Les vieilles légendes navyborgs prétendaient que les follets étaient ce qui restait des âmes de ces marins perdus, plein de haine pour les navires de passage qui n’appartenaient plus à leur monde.

Sémirande avait déjà parcouru le secteur, brièvement, dans une autre vie, elle retrouvait quelques marques, des sensations connues, mais plus loin, une fois arrivé à Ludio se serait l’Inconnu

A la 28ième heure un classe II, le R.F. Burton, battant pavillon de la flotte de guerre de l’A12S, fut perceptible à la limite de leur psychoperception, à leur proue : il les héla sur la radio du bord, les interrogeant sur leur identité, leur destination, leur cargaison …
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#19
Pendant ce temps les passagers s’étaient remis de leur excès de la veille pour certains, de leur fatigue pour d’autres, de leur inquiétude pour le dernier.

Une fois dessaoulé les aggripins n’étaient pas si désagréables : ils étaient arrogants, leur manières n’étaient pas totalement à l’aune de celles de la bonne société galactique, mais ils restaient dans leur coin jouant à des jeux d’argent, discutant, buvant … avec modération.

Un ou deux se plaignirent auprès du commissaire de bord du manque d’activité et s’enquirent de ce qu’il avait prévu pour les divertir pendant le voyage.

Le couple de jeune marié était resté pour l’instant dans leur cabine et avait demandé qu’on leur apporte leurs repas et demandé s’il y avait à bord une carte des vins …

Le diplomate quant à lui s’était isolé dans un coin du salon et passait le plus clair de son temps à consulter des données sur un ordinateur sécurisé, levant une oreille agacée quand les agrippins faisaient trop de bruit. Pourquoi restait-il là dans ces conditions ? Mystère. Il prenait son repas en commun et on le vit rapidement échanger, sans doute professionnellement, avec Kolin Placo.

Amérie Dalzën, la grande rousse peu commode, finit par intercepter Khaadaric qui passait par là, suite à une discution un peu animé entre deux agrippins concernant une mise commune qu’ils avaient perdu. Il avait craint qu’ils en viennent aux mains, mais finalement ils s’étaient réconciliés le temps qu’il arrive.

Monsieur ? elle souriait. Je crois que nous nous sommes croisé hier soir. Et je crains n’avoir pas été des plus … correcte. Repartons d’un bon pied voulez-vous ? Elle lui tendit la main. Je suis Amérie Dalzën.
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#20
[Réaction immédiate]
Sémirande, qui discutait avec les Panzanopèdes, envoya un message à son Commandant.
"Ne fais rien. Laisse-les moi, mais oblique vers eux, en trajectoire d'approche normale."
Vite, vite, vite...
Elle passa à la réserve, sortit un communicateur interstellaire neuf, un appareil personnel, et appela le Burton. "Passage en espace normal pour réponse en hertzien. Terminé."
A son commandant : "Approche-toi de lui, latéralement, et dès que l'on est bord à bord tu crées un Point de Vérité. Surtout pas d'approche pouvant être perçue de façon agressive."
Sémirande regarda le navire de guerre approcher. Il sentait la cordite, émettait un bruit de roulement de tambours. Mademoiselle Chalmak savait que ces types n'étaient pas des charlots. Ils étaient explorateurs, diplomates, guerriers, douaniers. Ils connaissaient tous les coups tordus.

Des durs. Elle était payée pour le savoir.
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