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La joaillère
#11
[Au fait]
Si on touche aux fonds de la compagnie, je le saurai car je les suis de très près. Je prépare un programme "Véto" prêt à être lancé en une fraction de seconde.
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#12
... délicat, je m'explique :

tu peux être informée de ces mouvements en tant qu'actionnaire, éventuellement en temps réel si les statuts de la compagnie le prévoient (on va dire que oui), par contre le compte de la compagnie servant aux opérations commerciales, aux frais de fonctionnement du navire, il y a constamment des mouvements de fond, parfois important notamment lorsqu'il faut acheter des marchandises pour le compte de la compagnie ou lorsqu'il faut faire le plein d'antimatière.

Et ça c'est du ressort du commissaire de bord et c'est sous son autorité que cela se fait. Il est possible que les statuts prévoient que pour une somme dépassant ... disons 160.000 crédits par 24 h il faut que deux autres actionnaires contre-signent la transaction ou que le capitaine contre-signe.

De plus ton personnage sait, Olaf le lui a dit, que même si le compte de la compagnie ne serait pas bloqué, les mouvements bancaires fait à partir de celui-ci vous feraient immanquablement repérer ...

Qu'en penses-tu ?
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#13
Lers grands esprits se rencontent : je fais référence à la partie publique Wink
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#14
On tire du fric et on disparait. L'Empire saura que l'on aura sorti de l'argent, où on l'aura prix, mais quand à savoir où les bijoux / bons du trésor / billets de banque à l'effigie de Zarouh Khan seront partis, eh bien je leur souhaite bien du plaisir.

Pour ce qui est des pouvoirs du Commissaire : je te laisse juge.

Et mon petit coursier ? Quelle fut sa réaction ? :rofl:
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#15
Il portait un uniforme de la Légamax, une société civile s'occupant de sécurité dans diverses branches, allant de la protection des individus, le paiement de rançon, la protection contre l'espionnage industriel, la sécurisation des réseaux, les enquêtes privées.

Cette société était connue pour sa grande compétence, sa confidentialité, son éthique, la qualité de son personnel et ses tarifs prohibitifs.

Madame : je ne peux accepter cet argent. Ca m'est strictement interdit. Il ne prit pas le billet, mais lui sourit :

A titre personnel je voudrais vous dire merci. Ma soeur était sur Myrtil. Je sais qui vous êtes. Je suis honoré de vous avoir croisé. Il hésita et avec un peu de timidité lui tendit la main ...
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#16
[Sourire]
Elle lui tendit la sienne.

Son moral était un peu remonté...
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#17
[Impulsivement]
"Accompagnez-moi à mon vaisseau. Ou plutôt : escortez-moi jusqu'à son pied. Officiellement : prévenez votre hiérarchie. Je sais qu'il y a des contrats-express pour cela. Je paye, évidemment."
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#18
[professionnel]

Je vous prie d'attendre un instant Madame.

Il s'éloigna de quelques pas, prit son communicateur à sa ceinture et discuta quelques dizaines de secondes. Il revint ensuite vers elle en lui tendant sa tablette-communico.

Un contrat express d'une heure de protection personnel, pour 250 crédits : merci de valider par votre signature de hardware.

Pendant ce temps il récupéra dans un holster d'épaule, sous sa veste, un petit pistolet multifonction dont il vérifia la charge avant de le ranger. Il remit ensuite à sa ceinture le communico, qui resta allumer. Il récupéra dans sa poche de poitrine un synthéviseur qu'il activa avant de le lâcher devant son oeil.

Nous y allons Madame ? Je vous propose de prendre un Cyrano, le second que nous arrêterons. Je suis en communication permanente avec la base et ils nous enverront une équipe en cas de besoin.
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#19
[ Sad ]
Un peu déçue. Elle aurait espéré prendre la place arrière de sa biplace. Bah.
Sémirande signa, paya et ils partirent. Elle suivit à la lettre les instructions du jeune agent de sécurité.
Peut-être même parlèrent-ils quelque peu ?
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#20
Le Cyrano qu'ils prirent était décoré avec des motifs fractaux se répétant à l'infini et changeant imperceptiblement avec un bruissement permanent donnant l'impression qu'une voix inaudible s'adressait aux passagers ... Elle se souvint que parfois la déco de ces véhicules servait aux élèves de l'académie d'art de galerie mobile. Et la c'était raté.

Elle put néanmoins discuter avec le jeune homme qui s'efforçait malgré tout de conserver une attitude professionnelle, surveillant tant ce qui se passait dehors, que ce qui s'affichait sur son synthéviseur.

Il était étudiant, à l'académie militaire et pendant ses temps libres, pour se faire un peu d'argent, il louait ses services à la Légamax. Ce n'était pas un problème, beaucoup de ses condisciples faisaient de même et pas mal de responsables de la Légamax étaient d'anciens militaires.

Ses parents étaient des administratifs, des comptables qui travaillaient pour un chantier spatial orbital. Sa soeur, son aînée, avait épousée un fonctionnaire qui avait été nommé en poste il y a deux ans sur Myrtil.

S'il avait une copine ? Il rougit ... Ben il en avait une, mais là non. Enfin il n'était pas certain de savoir si c'était toujours le cas. Il ne voulu pas en dire plus.

Ils arrivèrent à l'astroport, il descendit le premier, observa et la fit descendre, l'emmenant jusqu'au silo du Méphisto sans plus de difficulté.
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