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Re: Achetons des drogues douces...
#71
Khrys Wrote:Combien coute le paquet DeLuxe ?
// + caracteristiques et poids/encombrement ?
//Bof... Trois coudées et six gallons par année-lumière repeinte. Je pense que c'est honnête !!!!

Ce sont des boîtes allant de vingt à quarante centimètres de long, hautes de cinq à quinze et larges de la longueur d'une cigarette plus les parois. Elle sont en bois (importé, provenant de forêts terrestres et pas de "bois de mer").

Pour les prix : excuse-moi mais je sèche un peu, là...
#72
[Achats]
Ils firent donc leurs achats, en commençant par la ferme la plus fortifiée. Ils prirent la commande de mademoiselle Sémirande Chalmak. Leur réputation de méfiance les avait-elle précédée ? Ou bien les fermiers ne désiraient-ils pas se faire voleurs pour gagner trois coquilles ? On fit les boîtes devant eux. On les remplit cigarette grise par cigarette grise. Les gens qui travaillaient étaient de très jeunes gens et de vieilles personnes. La pièce était ventilée par d'ingénieuses bouches renouvelant l'air à un rythme soutenu, tout en évitant les courants d'air. Il valait mieux, d'ailleurs... Eviter les courants d'air pour ne pas perdre la marchandise, et ventiler pour éviter d'être défoncé en moins de trois minutes.

Ils continuèrent leurs achats en redescendant par où ils étaient montés (il faut dire que l'autre flanc était très raide, il n'y vivait que quelques "cueilleurs d'oeufs", métier assez dangereux paraît-il). Ils finirent à la même ferme par laquelle ils avaient commencé leur périple, et y prirent deux caisses de cigarettes, à la fois pour remercier les habitants de leur accueil et parce que la qualité était très correcte.

Ils ne revinrent au port que seize jours après leur départ. Régulièrement contactée, mademoiselle Chalmak leur répondait des choses du genre : "Mais prenez tout votre temps, on est vraiment pas pressés. Ciao".

Ils durent attendre cinq jours de plus avant de trouver leur Marchand Lourd. En chargeant, ils s'aperçurent que leur cargaison, qui les avait tant encombrés, et qui avait fait suer sang et eau à leurs Coinçons (qui, si on me passe l'expression, en "coinçaient" d'autant plus), y tenait plus que facilement. D'ailleurs, le patron chargea un peu d'alcool (d'assez basse qualité, d'ailleurs) et du fourrage. Il prit cinq passagers, des journaliers qui allaient faire la tonte d'un animal marin assez particulier sur des îles lointaines. Ils durent payer pour que l'on repasse par Gampierri. Eh !

Les adieux entre mademoiselle Chalmak et sa belle institutrice furent brefs. Sémirande lui offrit la cartouche en bois odorant, l'autre lui donna une fleur dont on disait qu'elle était éternelle (on constata par la suite qu'elle tenait effectivement fort bien le coup), et qui avait une forme assez évocatrice. Elles évitèrent de s'étreindre en public. Ici, cela valait mieux. "Ca" se savait, mais tant que "ça" ne se voyait pas, "on" disait rien.

La "Bolène" ne rencontra pas les mêmes conditions de vent et de mer que "Ton Destin..." et ils mirent trois jours avant d'arriver à Marcandier. Une fois leur cargaison déchargée à Brunodeur, ils crurent défaillir : il serait difficile de mener la cargaison à l'hôtel "spécial" de façon discrète, peut-être vaudrait-il mieux se rendre à Kassaïou, et que leur navire des étoiles les y attendent... Heureusement, les douaniers A12S leur arrangèrent cela, et c'est en toute discrétion que leur cargaison fut embarquée sur le Méphisto.

Ils allèrent faire quelques emplettes, mais le Prêtre avait vu juste : c'était des pièges à touristes. Mademoiselle Chalmak trouva tout de même une belle tunique utilisée le soir qui lui ferait une ravissante robe d'été.

La fin d'après-midi arriva. L'ondée vespérale promettait d'être abondante. Ils regagnèrent leur navire et lancèrent les Varlets. Les câbles se détachèrent du Méphisto, que mademoiselle Chalmak commandait pour la dernière fois. Elle pilota l'engin à reculons dans le tunnel, très très lentement, ne pivota l'étrave que quand ils furent bien dégagés de la falaise sous-marine, s'éloigna de l'île à une trentaine de noeuds, à la rencontre de la pluie. Dès que celle-ci fut sur eux, le Méphisto monta à la surface, sonda soigneusement les alentours, et s'élança vers le ciel.

Il avait regagné son élément.
#73
Après ces deux longues semaines d'excursions montagnardes et de traversées maritimes, Monsieur Antillès avait retrouvé avec plaisir le confort de sa cabine à bord du Méphisto, et son poste de second pilote sur la passerelle. Tandis qu'il surveillait les courbes de données déployées dans ses afficheurs holo, il regarda du coin de l'oeil Sémirande manoeuvrer le vaisseau au déhalage de l'astroport sous-marin, puis le faire grimper vers les étoiles.

Il avait hâte de retourner sur Viala, maintenant. Hâte de savoir s'il allaient être acceptés dans la Confrérie des Corsaires et si ils allaient pouvoir mener à bien leurs plans concernant leur propre compagnie de transport et de croisières. Intimidé à l'idée de prendre le commandement du Méphisto. Et d'autres pensées plutôt agréables lui traversaient aussi l'esprit...
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
#74
Epstar s’était assuré que sa cargaison avait bien était traité.

Les ballots de toile grossière renfermaient chacun 400 petits fagots de 20 cigarettes dans leur emballage de papier ciré cacheté aux armes du fabriquant et nouées à l’aide d’un ruban de varech tissé. Et il y avait un paquet de ballots.

Les services de santé de l’Alliance avaient inspecté leur cargaison, procédé à un traitement de stérilisation par champ de stase. Les douanes quant à elles s’étaient « juste » assuré que les taxes soient payées.

Les ballots reposaient sagement dans la soute basse du Méphisto, correctement arrimés et maintenus à un degré d’humidité et de température constante.

C’est en sifflotant qu’il remonta ensuite à sa cabine.

Il avait fini par dépenser son budget comme prévu : Il avait laissé un confortable bonus à son guide, donné sa prime à Khrys, payé ce qui était prévu à la TSA tant pour le transport que pour «l’utilisation » de son commissaire de bord.

Il avait offert à chacun à bord une cartouche de Salinettes. Messieurs Skriblllz et Skrublllz, avaient eu droit à quelques coquillages typiques dont les dessins complexes et les formes tourmentées pouvaient ravir une race faisant grand cas des sensations tactiles. Sémirande quant à elle avait eu droit à une écharpe en duvet d'altross colorée qu'il avait vu porter par certaine femmes des montagnes; un beau travail d'artisanat tout en finesse et en subtilité.

Une fois dans sa cabine il retira le short de bain qui lui avait servi ces derniers jours de seul vêtement et alla prendre une douche sonique … le grand air lui avait fait le plus grand bien : il avait retrouvé un peu de tonus musculaire et le soleil avait tanné sa peau. Il se passa la main dans les cheveux, il lui faudrait rapidement une bonne coupe.

Il sentit les moteurs du Méphisto redémarrer et surtout les câbles se détacher. Il coupa la douche et passa en vitesse son vieux pantalon de treillis acheté au surplus de Terra Formata, un T-shirt de récup sur lequel était présent un grand logo de la TSA, puis il se dirigea vers la passerelle.

Il arriva à temps pour assister à la fin des manœuvres sous marines. Il s’assit tranquillement sur le siège situé devant une console secondaire désactivée.

Lorsque le vieux transistel jaillit de l’onde pour bondir vers les étoiles dans un geyser d’écume il s’alluma une cigarette.

En exhalant une longue bouffée bleutée il songea qu’il était temps d’aller de l’avant.

Il adressa une pensée silencieuse aux dieux de l’Infi : Adieu madame Norjansk, soyez en paix maintenant.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#75
Epstar Jdryk'll Wrote:Les douanes quant à elles s’étaient « juste » assuré que les taxes soient payées.
Je te rappelle que ce sont ces mêmes douaniers qui vous ont évité d'aller à Cassaïou.

[Dernier regard]
"J'aimerais revenir, plus longtemps." dit mademoiselle Chalmak, qui manifestement avait aimé ce moment de repos. Elle se tourna vers ses compagnons : "Presque un mois sans bosser : cela ne m'était pas arrivé depuis mon entrée à la Guilde Navyborg."

Plus tard, alors qu'ils étaient en pause, le Méphisto stoppé non loin d'un beau système triple, ils s'étaient assis autour de la belle table toute neuve du carré. Là, mademoiselle Chalmak leur annonça : "Nous allons tout d'abord régler les détails de notre affaire (Mademoiselle Badlam a lâché, finalement, après que je lui ai transmis notre offre de régler le crédit à la banque). Je disparaitrai ensuite un mois pour faire retraite dans le temple de la Connaissance Totale de Viala." Pause. "C'est le seul temple des Eglises de l'Empire installé sur un monde A12S, à ma connaissance. C'est plutôt une médiathèque et une faculté, en fait." Les quatre hommes se regardèrent. A vrai dire, ils commençaient à la connaitre un peu, et ils ne la voyaient pas se "claquemurer" dans un lieu ombreux, entourée de livres saints, d'eau bénite et d'encens.

Elle s'y ferait bien trop ch... !

"Mes Pères, vous qui êtes tous deux télépathe, et n'appartenez pas à ma foi, donc neutres..." (curieusement, c'était un compliment) "..pensez-vous qu'avec tout ce que ma pauvre cervelle a subis, je puisse prendre un niveau en télépathie, pour obtenir un barrage mental ?"
#76
Monsieur Antillès, dont c'était en principe le quart, avait rejoint ses compagnons dans le carré. Il avait réglé son plot connecté à l'ordinav du vaisseau pour le prévenir en cas de problème nécessitant sa présence sur la passerelle : il recevrait alors l'alerte sous forme d'une sensation de démangeaison dans le bras.

Pour l'heure, il s'était versé une copieuse ration de ce délicieux arabica aux épices infusé par le nouveau polyperco acheté par Sémi. Il porta le mug de céramique colorée acheté sur Marine à ses lèvres, sirota avec délectation le café parfumé à la canelle et à la cardamone en attendant la réponse des hommes de l'art.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
#77
Message supprimé : j'avais écrit une grosse bêtise !!!
#78
Epstar, terminait une tasse de thé vert. Il reposa la tasse, pris dans la manche retournée de son T-shirt son paquet de cigarette et en proposa à tous avant de répondre.

La capacité ? Ce que j’ai vu de votre dossier médical me laisse à penser qu’il n’y a pas de contre indication.

Il lissa la cigarette entre ses doigts avant de la glisser entre ses lèvres. Tout en cherchant quelque chose dans sa poche de pantalon il continua :

Après … c’est une question de don, de volonté et de travail. Il finit par sortir de sa poche le briquet à molette de silex, mèche et alcool qui ne le quittait plus depuis Marine. Il l’alluma et après avoir proposé du feu alluma sa cigarette. Il souffla un nuage de fumée sur la flamme pour l’éteindre.

De volonté, de travail je sais que vous n’en manquez pas. Le don, est un simple facilitateur. A moins que vous soyez réellement psy deaf, ce que votre dossier ne semble pas indiquer ou que vous vous soyez injecté de la saepens, il n’y a pas de raison.

Son regard se fit lointain, plongeant dans le passé. Il tira une nouvelle bouffée.

Après la question est de savoir si vous acceptez de partager votre esprit avec d’autres : je sais vous souhaitez simplement bénéficier d’un bouclier mental, mais l’entraînement comporte des exercices mentaux qui vous amèneront à ce que l'on pénètre dans vos pensées.

C’est obligatoire : pour apprendre à bloquer il faut savoir ce dont on se protège.


Nuage de fumée bleu s’élevant vers le plafond du carré.

Par contre sans embrasser la carrière de prêtresse, il vous sera impossible de progresser très loin dans cette discipline. Et encore c’est une chance que l’on vous l’enseigne. Il n’y a pas si longtemps cette discipline mentale était strictement réservée aux prêtres, de même que le pilotage ne concernait que les navyborgs. Du passé tout ça.

Nouvelle bouffée …

Il continua : … de plus ce ne sera qu’une protection élémentaire : un prêtre entrainé, un psy particulièrement habile pourra passer outre cette protection, en force ou en la contournant. J’ai vu des types extraordinaires dans ce domaine là pendant mes études. Des spécialistes, capable de tuer par la pensée ou de modifier profondément des comportements. A ces types là, rien ne leur résiste. C'est esprit contre esprit et ils sont fortichent les bestiaux.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#79
Khrys n'avait finallement rien acheté de plus durant son periple à dos d'animal.
Il s'était empressé de changer son "argent local" en bon crédits immatériels... du coquillage, il en avait une répulsion Wink

Il aida Epstar à charger sa cargaison dans le Méphisto grâces au formec (Chubby). Ce qui fut fait rapidement. Puis il isola la cargaison avec un champs de force, afin que les "effluves" n'aillent pas se disperser dans la cale et gâcher le vin de Nan-Chay qui était non loin.

Il remercia Epstar pour le petit bonus, mais refusa la somme et lui restitua sous forme de don pour sa fondation, mais en rajoutant:
N'en prends pas l'habitude non plus... je suis rentré vivant, en bonne santé, et sans traumatisme mental, c'est déjà bien :rofl:

Il rentra ensuite dans sa cabine, se débarrassa de ces vêtements végétaux et prit une bonne douche...
Il rangea soigneusement les perles qu'il avait eu en échange des lingots d'or et de platine. Angel

Puis il fit un tour du Méphisto, inspecta les différentes réserves, les cabines, s'assura que tout était conforme. Il fit son rapport de ronde sur le pupitre dédié à sa fonction, et se réserva quelques lignes à destination de la Hanse avec une constatation sur les marchandises et les prix qui avaient cours sur Marine.

Puis se mit dans la couche antigrav de bonne heure, comme pour profiter un peu plus longtemps du confort moderne :wasntme:
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#80
[Pensive]
"Une épée à laquelle on ne peut opposer aucun bouclier, hein ? J'avais entendu des rumeurs, mais bon, si on ne peut rien contre ces types, pourquoi s'en faire ? Ce n'est pas d'eux dont je veux me protéger, mais des petits indiscrets de base.

Tiens, au fait, s'ils sont si puissants, pourquoi ne sont-ils pas les rois de la galaxie ?"


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