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L'ultime voyage
#81
Lumière. Le soleil géant blanc bleu de Marine s’était levé.

Il remontait à la surface, on le secouait, il avait mal. On lui hurlait des trucs.

Elles étaient parties. Fini. Plus personne … le néant.

Quoi ? Quoi. Mais quel était le connard qui le houspillait ainsi ? Il avait envie de replonger. De retrouver la calme.

On le secoua à nouveau. Mais qu’on lui foute la paix !

Il toussa, cracha se boyaux en éructant … Fout moi la paix, ça va … Tu vas me lâcher oui ?

Il se retourna faisant à moitié la planche, pédalant dans l’eau.

La douleur se rappela à son bon souvenir à ce moment précis. De manière fulgurante, manquant de le faire couler, lui faisant flotter des taches noires devant les yeux. Il lutta pour rester conscient.

Il regarda son bras en grimaçant. Cassé, un bout d’os dépassait de son biceps. Ca pissait le sang. Il se concentra plaqua la main sur la blessure et utilisa ses talents pour bloquer la douleur.

Il se retourna vers Khaadaric … Maintenant j’aimerais bien que l’on me mette au sec.

Tout le monde va bien ?
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#82
[Planche]
Le Père Epstar Jdryk'll faisait la planche, grimaçant. Monsieur Antillès avait la tête sous l'eau, et la sortait souvent pour prendre une goulée d'air.

[Gampierri]
Maître Pierre était meunier. Son moulin était situé sur les hauteurs de Gampierri. Ce n'était pas le meilleur point d'observation de l'île, mais on y avait une belle vue sur le sud. Le meunier prenait son petit déjeuner avec un paysan qui était venu lui confier des sacs de grain. Un bon pain, un beau fromage, une chopine de vin de Kavalek, la vue sur la mer d'un catamaran qui s'approchait : que demander de plus à la vie ? "Qu'il fait bon chez vous, Maître Pierre" lui dit son compagnon. Mais l'oeil d'aigle du meunier s'était fixé sur le navire. Pourquoi s'était-il s'était arrêté ? Et qu'il repartait en ayant laissé ??? "Dorlon, amène ma longue-vue" cria-t-il à son fils qui charriait les sacs. L'autre la lui porta en courant. Les trois hommes étaient maintenant sur une éminence non loin du bord de la falaise. Le meunier pointa son instrument sur la mer, et il vit tout. Quand il en fut à la vision des trois hommes pataugeant dans l'eau, son sang ne fit qu'un tour. Ca avait l'air dangereux. Mais il en allait de l'honneur des habitants de Gampierri. Il était meunier, mais savait ce qu'il fallait faire en pareil cas, et possédait le matériel adéquat. S'adressant de nouveau à son fils "Prends la trompe. Sonne naufragés à trois miles plein sud-est par le Moulin. Ne cesse pas avant que le Sémaphore ne te réponde." Le jeune Dorlon ne se le fit pas dire deux fois. Il prit la trompe et sonna ce qu'on lui avait demandé. Le Sémaphore répondit.
- Deux pêcheurs qui venaient de rentrer laissèrent leur poisson sur le quai et se mirent à courir vers une sorte de hangar fabriqué, chose curieuse, en coraux liés avec du ciment. Des femmes qui passaient par là s'occupèrent de trier le produit de leur pêche et à le mettre en lieu sur.
- Une institutrice qui écrivait la leçon du jour sur un tableau blanc au moyen d'un charbon de bois posa son ouvrage, rafla un sac et se mit à courir vers le port
- Un paysan laissa tomber sa faux et fit de même.
- Une fille de joie planta son client en plein travail pour piquer elle aussi un cent mètres d'un chrono honorable. Son partenaire, protesta, on lui expliqua, il protesta encore plus fort et se retrouva, logiquement, dans une poubelle à demi pleine de têtes de poissons d'une semaine à peine.

En tout, ce furent seize personnes qui embarquèrent sur le navire à rames, que les deux pêcheurs avaient mis à l'eau en un temps record. Alors que cela souquait ferme, la fille de joie hissait le mât, et envoya la toile, tandis que le paysan faisait descendre la dérive "sous le vent".

Ils virent au loin passer "Ton Destin..." dont le patron n'avait pas voulu risquer une escale qu'il jugeait dangereuse. Néanmoins, il échangeait avec le Sémaphore des signaux qui devaient expliquer l'affaire afin que les habitants se mettent à l'abri.

La chaloupe de sauvetage n'était pas un catamaran, mais traçait quand même. En une demi-heure, il atteignit le radeau.

Je précise : le patron de "Ton Destin...", pensant à la sécurité de ses passagers, n'a pas fait demi-tour, et sauté l'étape de Gampierri.

Messieurs ?
#83
Sémirande ? Où était Sémirande ? Il tendit son esprit à sa recherche ... il l'avait déja perdu plusieures fois, une fois mentalement et une fois physiquement ...

Ils avaient déja payé pour cette journée leur tribut aux dieux de l'infi.

Il ne pouvait pas se servir pour l'instant de son bras, mais la douleur était bloquée ... Il se concentra pour la retrouver.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#84
t'as juste une petite bosse, rien de grave...
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
#85
[Sémirande]
Elle était inconsciente, ayant été frappée en pleine tête par une des épines du Mollow, pas par la pointe heureusement, mais à la manière d'un fouet. Son cyber-corps avait activé le scaphandre NT6, replié l'arme terrible cachée sans son bras droit, et déclenché un signal de détresse.

Sémirande descendait doucement vers le fond, passa les premières branches d'algues si grosses que l'on aurait dit des arbres, eut la chance de rencontrer une grande feuille souple qui accueillit son corps et lui évita d'atteindre le fond, vingt mètres plus bas.

Les drogues adéquates avaient été injectées dans son cerveau, maintenu artificiellement en coma léger pour lui laisser le temps de récupérer sans dommage d'un coup qui aurait éclaté dix têtes normales.

A soixante dix mètres sous la surface, sur une grande feuille confortable, baignée de la lumière du jour tout neuf, une poupée de carbone, lithium chair et plastique dormait en suçant son pouce.

Elle avait l'air de faire de beaux rêves...
#86
Epstar perçu sa présence et ses rêves ... elle était en vie. Inconsciente ?

... Oui

Mais au fond. Il fallait qu'il se souvienne de lui dire qu'il fallait que son corps fasse en sorte d'avoir une flottabilité légèrement positive ... dans ce genre de situation.

70 m de profondeur ? 8 kg par cm² , deux mêtres carrés de surface, environ 160 tonnes de pression ... Il ne serait pas prudent qu'elle reste trop longtemps à cette profondeur.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#87
Il l'appella mentalement doucement ... hou hou ? Sémirande ? Houhou ? on se réveille ? On a besoin de toi ... remonte s'il te plait ...
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#88
Epstar Jdryk'll Wrote:70 m de profondeur ? 8 kg par cm² , deux mêtres carrés de surface, environ 160 tonnes de pression ... Il ne serait pas prudent qu'elle reste trop longtemps à cette profondeur.
Je te fais confiance pour le calcul, mais avec son scaphandre NT6 activé, elle n'en a un petit peu rien à faire, des 160 tonnes...

Cependant...

Quelque chose au fond d'elle-même dut approuver le raisonnement, et l'unité antigrav de la demoiselle monta en puissance d'un cran. Elle n'avait pas menti aux douaniers alliés quand elle avait dit qu'elle était incapable de voler sous 1G. Sous 0,6... voleter peut-être, mais cela n'avait que peu d'intérêt. Par contre, sous l'eau, avec la poussée d'Archimède.

La poupée s'allégea, et commença une lente remontée qui dura vingt minutes, et durant laquelle elle dériva pas mal ; mais comme le radeau dérivait pareil, ce n'était pas trop gênant. Elle fit surface à une encablure de l'esquif où deux des trois hommes pagayèrent comme des malades pour la rejoindre. Mais ce fut le canot de sauvetage Insulaire qui la recueillit en premier. Ces braves gens auraient pu être surpris du poids de la jeune femme, mais c'était sous-estimer les ingénieurs du Cercle de l'Olive. Dès que la première main l'agrippa, elle repassa sous son pseudo-poids normal, et ils ne remarquèrent pas que sa masse était trop élevée.

Comme le canot faisait demi-tour, son patron regarda le grand corps du Mollow qui flottait, et les milliers d'oiseaux - et de créatures sous-marines - qui faisaient ripaille. "J'irai pas leur disputer cette bidoche !" dit l'homme, créant ainsi, je suppose, un consensus général.

Ils furent très bien accueillis à Gampierri.

Que faites-vous ?
#89
Lorsqu'il avait vu le canot en provenance de Gampierri arriver pour les récupérer, Monsieur Antillès avait rentré son blaster dans son bras, et s'était accroché à l'esquif des deux mains, offrant ainsi l'image du parfait naufragé. Il lança une commande à Aragorn -- qui, une fois n'est pas coutume, ne lui avait pas servi à grand chose -- qui vint se poser dans sa main. Il attrapa son sac à dos et y dissimula le petit logimec.

Il lâcha le radeau lorsque la chaloupe arriva à portée, attrapa l'une des mains qui se tendaient, se hissa à bord, bascula au fond, et poussa un long soupir de soulagement. Se redressa, fit des signes de tête à ses sauveteurs en guise de remerciement. Il vit Sémirande qui gisait dans le canot, Epstar dont le bras pissait le sang mais qui ne semblait pas souffrir. Puis Khaadaric fut hissé à bord et l'embarcation reprit la direction de Gampierri. Il détourna les yeux lorqu'ils passèrent près de la carcasse du Mollow.

Il avait bien récupéré lorsque le canot s'échoua sur la plage, et il aida ses compagnons blessés à débarquer.

C'était fini.

Il fallait maintenant décider de la suite des opérations. Le plus logique serait de profiter de l'hospitalité des habitants de Gampierri et y rester le temps que la vilaine blessure d'Epstar guérisse. Attendre que Khrys les rejoigne, puis trouver un bateau pour les ramener à Marcandier, retrouver le Méphisto, et partir pour de nouvelles aventures...

// EDIT : petit oubli pour mon sac et mon logimec
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
#90
Gurvan, faut que khrys ramène nos paquetages entier, il est capable de tout vendre cet enf....enfin ce bel homme au costume à paillettes...
Je me retourne vers Epstar....
désolé de t'avoir fait mal ou fait peur, j'avais des consignes de Kolène pour que les volonté de Madame Norsjank soient respectées à la lettre.....consigne que j'ai pris soin de ne pas appliquer à la lettre car j'avais jugé la situation encore sous mon contrôle....
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man


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