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L'ultime voyage
#1
[Parenthèse]
[Et pendant ce temps sur Viala]
La Tanuki, au nom imprononçable, buvait un pot avec la grande, très grande et belle Manouchka Qwolèk.

La Tanuki : "Tu le regrettes ?"
Manouchka : "Hein ? De quoi tu parles ?"
La Tanuki : "Ce navyborg, cet ancien du service cosmodésique."
Manouchka : "Mais t'es folle, j'en ai rien à faire de ce type !"
La Tanuki : "Eh, oh, je ne suis pas humaine, mais même un Karia l'aurait vu. Tu le dévorais des yeux !!!"
Manouchka : Silence gêné. Puis, laborieusement "De... de... de toute façon, il y avait une affaire en cours, alors on ne doit pas interférer avec un protagoniste, c'est la loi..."
La Tanuki : "Oh dira ça, ouais..." Son nez tremblotait, ce qui était sa façon de masquer son amusement.

[Fin de la parenthèse]
#2
(mais voyez pluto : image de pluto)

//j'ai pas pu me retenir, mais je peux editer si tu veux :rofl: :rofl: :rofl: ; remarquez les parenthèses Wink

// edit: explication de ma blague : c'est le film "la cité de la peur" de Les Nuls, ou une séquence dit "pendant ce temps là", et puis tu vois des mexicains dans un bar à tapas et rien à voir avec le fil de l'aventure. Et immédiatement, j'ai pensé à un autre squetche où après des explications sur un fait divers, un des présentateurs envoie la séquence vidéo par ces mots : "mais voyez plutot:" et là, l'image de pluto le chien 8)
Bon, ok, ca passe mal sur un forum... excusez l'incident ... |(
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#3
// Confusedhock:

...

// ;(

//J'ai rien compris....

//Bouhouhouhouhouhou...................................
#4
[Bon]
Fini les bêtises. :clap: ((La maîtresse frappe dans ses mains la fin de la récré)
Que faites-vous, messieurs ?
#5
Rien de plus que ce que j'ai déjà indiqué précédemment

A part un somme en fin de nuit -- avec Manouchka dedans, of course :$

// Et j'attends l'explication de Khrys, aussi... :^)
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
#6
Et bien au final la cliente à l'air à son aise, et je pense que j'ai un peu de temps libre.
Alors je m'approche des autochtones... enfin sans gêner ceux qui font des manœuvres, sinon, j'attends que la situation stabilise.

Et puis j'essaie d'aborder la discution afin de parfaire mon langage, et écouter leur quotidien. Et oui, je sais être au contact des autres et m'enrichir d'une autre façon Tongue
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#7
Une fois sa patiente à l'aise, ayant pris ses médicaments Epstar se promena un peu sur le pont. Il observait les autochtones, jugeant de leur état sanitaire au passage ... La barrière de la langue n'allait pas simplifier les rencontres.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#8
[Le Marchand]
Il s'intéressa à un groupe d'hommes qui jouaient à un jeu compliqué où il fallait placer à tour de rôle de petites mais lourdes baguettes métalliques pour former des figures complexes selon des règles carrément absconses. Les mises s'échangeaient à toute vitesse. C'étaient de petites sommes, mais on jouait beaucoup. Le Marchand regarda attentivement : c'était un mixte de mikado et de jeu de réflexe. Entre deux phases du jeu, il put prendre une des baguettes en main. Eh, il ne s'était pas trompé : elle pesait son petit poids...

[Le Prêtre]
Il passa d'un groupe à l'autre et parla un peu à ceux qui possédaient quelques mots de Galactique ou d'Univerlang. A un moment il s'accroupit auprès d'une famille de cinq personnes composée d'un couple, de deux jeunes garçons à peu près du même age qui dormaient du bienheureux sommeil de la jeunesse, et d'une petite fille dans les bras de sa mère. Fait curieux, l'enfant était emmailloté dans des linges de coton hydrofugé. La pauvre gamine ne bougeait pas beaucoup. "Elle a les fièvres." dit son père "Elle va mourir." Et de hausser les épaules. C'était comme ça, ici. La mère eut un sanglot, auquel son homme répondit par un grognement pouvant autant évoquer la compassion que le mépris ou l'indifférence.

Le Prêtre posa sa main sur le front de la petite poupée. Il était brûlant. Le Père Epstar Jdryk'll, Acolyte de l'Eglise de la Liberté Cosmique, rassembla sans effort aucun les énergies que les pré-novices mettaient autant de temps à ne serait-ce que percevoir.

C'était un vilain petit pneumocoque, qui lui attaquait les tympans et les sinus, provoquait l'obstruction de ses petits poumons et allait bientôt lui entamer le cerveau. Mais ça, il ne l'avait pas encore fait.

Le vent de la course du voilier disparut. Il se retrouva devant la prairie verte aux vals ombreux, et s'interposa entre ce lieu paisible mais tellement triste et l'enfant qui rampait doucement dans sa direction. Il rassembla les énergies et vit... Pour la première fois, il eut conscience de la nature de ces forces qui... Ah, non, bien sur... C'était une bêtise : il le savait, n'étant tout de même pas un Novice !

Mais avec toutes ces histoires de Ghestalts, de pression psy, d'attaques reçues et repoussées, il eut la certitude que tout cela lui avait fait gagner.... Ah, non ! Quelle vilaine expression ! Lui avait appris quelque chose. Ou plutôt : quelques choses.

Il comprenait mieux ces forces. Il comprenait mieux ces agressions. Il comprenait mieux la nature de ces choses animées que l'on appelait Etres, et dont le bien était sa raison de vivre. L'Epstar poseur s'effaça alors un long, long moment, pour laisser place au Sage que le Père Jdryk'll deviendrait peut-être un jour, qui sait ?

Le Prêtre éthéré mit un genoux sur l'herbe verte et fit "tututututut" en prenant la petite âme dans ses bras et en se remettant en marche vers le haut des collines où brillaient mille soleils...
Le Guérisseur matériel libérait doucement mais avec détermination les forces qui allaient annihiler tant de vies microscopiques pour sauver un Etre dont il fallait bien reconnaitre, sans mépris pour les micro-organisme, qu'il leur était supérieur.
Les forces mystiques "reconnurent" le pneumocoque, ainsi que certains pathogènes qui avaient profité de l'aubaine pour s'inviter au festin. Comme le Prêtre l'avait décrit sur Vonda, les membranes éclatèrent, les noyaux se dissocièrent, le cytosol, qui pouvait être toxique, fut réduit à des éléments dont les plus organisés étaient des molécules d'eau.

Il ne se reconnaissait pas lui-même ! Cela coulait de sa main droite avec une facilité, un naturel incroyable quand on pensait que sa main gauche était agrippée à une main courante.
Il leva sa main. Le vent revint, ainsi que le très léger balancement de ce navire à foils si incroyablement stable.
L'enfant éternua, et une giclée de glaires "comme ça" atterrit sur le bras de son Père, ce qui tendait à prouver que l'Infi pouvait parfois avoir de l'humour en infligeant ses châtiments. Parallèlement, un liquide d'une viscosité inférieure à celle de l'eau se mit à couler de ses oreilles, qui furent propres en un clin d'oeil.
Estomaqué, le Prêtre se rendit compte qu'il avait fait cela le temps d'une caresse sur le front de l'enfant.
Moins de deux minutes plus tard, la petite demandait déjà la tétée.
Le Prêtre finit sa discrète tournée des passagers et de l'équipage mais ne trouva rien de bien méchant. Il s'accroupit près d'un ballot, une tempête sous son crâne. Un moment passa.
"Quelque chose ne va pas ?" C'était la voix de mademoiselle Chalmak, qui faisait maintenant très "locale", ayant adopté la vesture du cru. Et vous savez quoi ? Il y avait une pointe d'inquiétude dans la façon dont les mots avaient prononcés dans ce Galactique qu'elle affectionnait.

[Le soldat]
Madame parla, doucement. "Je comprends ce qui nous a à la fois rapprochées et éloignées, elle et moi. Elle a vécu exactement ce que je vis. Mais pour moi, non seulement il n'y aura pas de cavalerie, mais il n'est pas souhaitable qu'il y en ait une. Et de toutes les façons, c'est terminé. Merci de m'avoir suivie. Ca a été dur de renvoyer Kolène, tu sais, mais je ne voulais pas qu'il voit cela. Tu en seras capable, toi ? Parce que j'ai menti. Je ne veux pas être seule quand cela se passera. Je ne veux pas être abandonnée. Tu aura le courage de ne pas intervenir et celui de ne pas t'enfuir ?" Elle tremblait.

[Le Navyborg.]
Pour lui, ce fut plus simple. Il était derrière le timonier, observant le travail de l'homme qui chiquait une espèce de truc gras et puant, et crachait un jus nauséabond dans la direction approximative du bastingage, quand...
Le point au creux du ventre. C'était son Psy qui se réveillait. Il regarda partout vers l'horizon, mais c'était le calme plat. Dame ! "Ton Destin..." filait à deux fois la vitesse du vent, avait fait route au Nord-Est et avait laissé la tempête derrière lui.
Le danger ne venait donc pas des éléments mais...
"Foudredieu !"
Il ne les avait jamais vus, mais l'image de quatre yeux en amandes brisées, deux grands, deux plus petits, lui traversa l'esprit une seconde puis disparut.
#9
… La voix de Sémirande le tira de la réflexion dans laquelle ce petit « miracle » l’avait plongé. Il s’était assis sur le bord de la coque principale les genoux serrées autour d’un montant, les jambes pendantes au dessus du vide sous lequel, à plusieurs mètres, la mer défilait dans un tapis d’éclairs de lumière.

Il releva la tête et la regarda brièvement avant de se replonger dans l’observation de l’aqueux horizon à la ligne épurée. Il hocha cependant imperceptiblement la tête pour l’inviter à s’asseoir si elle le souhaitait.

… ce que nous avons vécu nous marque, nous change. En bien, en mal parfois. Moi on m’a fait un cadeau. Sourire imperceptible. Enfin je crois. La vie est un cadeau.

Le soleil n’allait pas tarder à se montrer. Un jour de plus. Un jour de moins.

Et … nous avons tendance à l’oublier.

Il soupira.

Je suis content d’être ici tu sais. Pardon. Vous savez. Il leva un sourcil en direction de madame. Je suis triste pour elle. Et inquiet pour lui. Il s’agissait bien entendu de Khaadaric qui discutait à voix basse avec elle.

Je t’ … vous ai annoncé ça tout à l’heure avec un peu de brusquerie. Je ne voulais pas vous blesser. Mais tu … Il secoua la tête. VOUS me faites toujours démarrer au quart de tour.

Le feu et l’eau. Il faut pas mal de pression pour que ça ne se transforme pas en vapeur explosive. Il cligna de l’œil en sa direction. Puis il reprit sérieusement.

C’est pour ça que je pense qu’il est mieux pour moi que je quitte le bord. On n’en finirait pas de se chicaner. Et je vous estime plus que vous croyez. Je préfère ne pas avoir à en souffrir et à vous faire souffrir par ce genre de rapports.

Pour être totalement honnête, j’ai la possibilité d’utiliser cet argent et le peu de réputation que nous avons acquis pour faire quelque chose de constructif de ma vie.

Je me suis apperçu que j’avais beaucoup fuit dans ma vie. J’ai fuit mes responsabilités familiales, j’ai fuit dans la bouteille, j’ai fuit dans l’affirmation de mes certitudes à la face du monde.

Mais peut être est-il venu le temps de me fixer un peu. J’envisage de fonder une fondation, de la faire financer par l’Empire et l’Alliance, d’en faire un outil tant interne, rapprochant ces deux entités politiques qui pourraient se retrouver dans le respect mutuel, qu’un outil externe pour apporter de l’aide à ceux qui en ont besoin.


Il se retourna vers elle et lui sourit franchement : nous acceptons les dons de particuliers.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#10
[Pas dupe]
Elle rit. Et elle était toujours souriante quand elle tourna ses yeux tellement déroutants vers lui. "Bien sur. On en parlera. Sérieux, je ne suis pas en train de botter en touche : on se verra autour de votre projet, devant protagonistes, autorités morales, Fidèles Légistes et tout et tout. C'est pour Akim ? Rubisse ? Un autre monde ?

Pour le reste, eh bien oui : cela n'irait pas entre nous, pour les raisons que vous avez évoquées.
- J'ai un sens aigu de la discipline, parce que c'est obligatoire à bord d'un astronef, et vous considérez la discipline au mieux comme un mal parfois nécessaire, au pire comme une aberration.
- Je déteste que l'on conteste mes décisions et vous n'envisagez pas une seconde de renoncer à discuter un ordre.
- Et puis il y a des choix de vie. J'aime le luxe, les beaux vêtements, les belles résidences, et vous considérez cela comme d'amusants brimborions promis à l'oubli (ce qu'ils sont je vous l'accorde)."


Comme tant d'Etres de tant de races sur tant de mondes si différents, elle se tut pour regarder la mer...

"Vous en voulez d'autres ?
- Vous accordez beaucoup d'importance à la Rédemption. Moi, quand je suis arrivée à la TSA (c'était il y a trois mois à peine, vous vous rendez compte ?), je voulais expier mes pêchés... Maintenant, je trouve ceci ridicule.
- J'adore la bagarre : ce Kiff que j'ai littéralement assassiné... eh bien je n'en ai pas l'once d'un regret. J'aime gagner, et si cela change, ce sera le fait du temps et non par choix de vie au nom de beaux principes qui au fond me barbent. Vous ? Vous auriez essayé de les convertir, en leur disant que c'était très vilain de vouloir profiter de l'affaire de Myrtil pour tenter un raid sur les filons de cette variété d'argent si rare que l'on trouve sur 287-55/A12S.
- Mais une chose nous rapprocherait-elle ? L'amour des belles femmes ? Las, vous voyez en la plus humble d'entre elles une Impératrice en puissance, tandis que moi il me les faut plus mures, plus matures et surtout plus riches et que moi. Notre seul point de convergence s'envole..."


Elle avait l'air de s'amuser, malgré, ou plutôt pour exorciser dans son esprit, ce que serait le destin de Madame dans quelques jours.

"Mais, vous savez, je ne reprendrai pas le commandement du Transistel. Je vais proposer monsieur Antillès à l'Honorable Pétrus Alcaline si le Bull-Dog ne me lâche pas le Méphisto. A titre de remerciement, l'A12S, lui offre sa formation au Capitana. Le fait d'avoir dores et déjà un commandement lui apportera un plus non négligeable quand il constituera son dossier.

Moi ? je viens de passer en Pérédène II. L'année prochaine, je compte bien faire le troisième traitement (d'ailleurs, je l'ai déjà payé, et en tant que cyborg, j'ai eu droit à un prix canon et à des regards curieux). Tout ceci pour vous dire que j'ai le temps de devenir Capitaine.

Non, celui qui m'inquiète, c'est monsieur Khrys Edelman. C'est un enfant égoïste. Il cherchera toujours à nous posséder. J'envisage très sérieusement de l'exclure de mon offre de partenariat. D'ailleurs, suite à sa réaction de l'autre jour, je pense y avoir déjà renoncé. Je l'aime beaucoup, mais je n'ai pas réussi à lui accorder ma confiance. C'est comme ça."


Elle se remit à regarder la mer. Ils se dirigeaient vers une île où ils feraient une brève escale. Ils y seraient en moins d'une heure...


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