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L'ultime voyage
#51
Epstar Jdryk'll Wrote:Sérieusement : si je ne reviens pas ... Mes instructions restent valables pour ce qu'il faut faire de mes biens. Sinon on se revoit tout à l'heure autour d'une bouteille de vin de sable.

Fais gaffe à toi mon pôte.

Oh, toi! les Etoiles sont avec toi, dès que je remets la main sur une bouteille de Nan-Chay, je te la prépare selon les règles de la gastronomie...

Khrys répondit au clin d'oeil Wink
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#52
[Le patron]
Peut-être trop long pour une chaloupe. Peut-être... Le patron désigna du doigt un radeau fixé le long de la coque. La grande femme de la plage un autre marin se mirent chacun d'un côté, couteau de marin sorti, pas pour vous taper dessus rassurez-vous, mais pour couper les amarres quand le moment serait venu.

Monsieur Orkalys prit Madame dans ses bras, jusqu'au radeau. Le patron fit un signe. Deux cabestans inclinèrent la partie immergée des foils et le navire se posa, sa vitesse tombant à dix noeuds. C'était encore trop rapide, alors, l'espace d'un moment, le mât-aile pointa son nez vers le vent. Le multicoque ralentit, ralentit, stoppa presque. Les deux couteaux s'abattirent, coupant les bouts. Le radeau tomba à plat dans l'eau. Monsieur Orkalys sauta dedans, attrapa la femme que lui passa monsieur Antillès. Le Prêtre, le Navyborg, le Soldat et leur étrange passagère se retrouvèrent sur le radeau.

Monsieur Edelman entendit la voix de mademoselle Chalmak lui dire : "Faites ce que vous voulez, monsieur le Commissaire." Il se retourna : elle n'était plus là.

Que fait le Commissaire de bord du Méphisto ? Il a chrono en main, une seconde pour prendre sa décision. D'ailleurs, même pas besoin de chrono Big Grin
#53
//Monsieur Edelman ayant dit qu'il mettait le Vin des Sables au frais, et posté par ailleurs, j'en déduis qu'il reste sur Ton Destin...

Un dernier coup de couteau de marin trancha l'ultime amarre. Le mât tourna, pris 30° par rapport au vent et l'engin si primitif et si sophistiqué commença à s'éloigner. Cependant, équipage et passagers, ensemble, levant leurs armes vers le ciel, lancèrent trois "Hourra !" retentissants. Puis les voiles prirent bien le vent, le navire se lança, déjaugea et prit la direction de l'Île Gampierri toute proche. Et pourtant si lointaine.

"Je ne peux plus bouger..." dit Madame. "Ce n'est pas LUI, c'est la fin, la fin de Pérédène qui s'accélère. Mon Père, encore un patch, s'il vous plait. OH ! Mais si cela se trouve, IL a mal, lui aussi..." La mer était très calme (la tempête passerait bien au sud, maintenant). Leur radeau, très bien équipé pour son NT, faisait 4 mètres sur 3. Madame était allongée au milieu, mais on l'avait redressée pour qu'elle puisse voir l'Océan, l'horizon, Gampierri... Sa tête et une partie de son dos étaient donc posés sur les genoux du Prêtre.

Les deux autres hommes, qui avaient mis leur "petit matériel" en marche, étaient chacun à une des extrémités du radeau.

Un message arriva par com ==> PV à l'attention de Mlle Chalmak et de M. Antillès : "Contrôle orbital A12S. Nous déplorons la situation terrible dans laquelle vous vous trouvez. Nous ne pouvons vous aider en aucune façon : les insulaires risqueraient de voir toute action de notre part, même sous invisibilité. La seule chose que nous puissions faire est de vous autoriser l'utilisation de vos armes de haute technologie." Une hésitation. ""Je sais : c'est dérisoire, mais nous ne pouvons faire plus. Les Etoiles vous protègent".

Et Sémirande ? :mrgreen:

Quand elle avait répondu au Marchand, elle était déjà en train de descendre les échelons de la coque tribord, côté opposé à celle où l'on mettait le radeau à l'eau. Elle avait vérifié son niveau d'énergie, haussé les épaules, et était entrée dans l'eau. Elle avait enfilé des palmes de fabrication locale, et s'était laissée couler sans brancher sa combi NT6 pour le moment. On lui avait promis que cela marcherait sous l'eau, mais elle eut quand même un moment d'appréhension quand son bras droit s'ouvrit, dévoilant un blaster de 30 mm : un véritable canon de campagne. Cela dit, dans ce milieu, la portée serait faible et les radiations induites énormes. Bah !!! Son cerveau était blindé, son corps se réparait et elle espérait bien n'avoir pas à s'en servir.

Elle régla tout d'abord ses yeux, puis passa sous les foils du cata, et regarda autour d'elle. L'eau était merveilleusement transparente. Malgré le fait que le soleil ne soit pas encore bien haut, on devinait déjà le fond, 80 mètres plus bas. Dans un heure, on admirerait la forêt sous-marine qui y poussait.

Elle regarda le cata partir avec des yeux ronds. Cette fille avait gardé la curiosité de l'enfance pour toutes ces choses.

Elle reçut le message de l'A12S et y répondit d'un laconique "Bien reçu." Puis elle se dit que, quand même :
"Mon Père, lieutenants Antillès et Orkalys" (ordre alphabétique) "Je suis en immersion 30 mètres sous le radeau. Je vous préviendrai de son approche. Ne dites rien à Madame."

Elle commença à tourner sur elle même : un tour à droite, un tour à gauche. Attentive.

Le pilote de chasse qui avait procédé à tant d'escortes était de retour.
#54
Epstar lui posa un patch supplémentaire.

La dégradation de son état était rapide. Anormalement rapide. Sans soute lié au phénomène psy. Une question de volonté aussi peut être.

Il la soutenait, tant physiquement que mentalement, lui adressant des ondes psychiques apaisantes.

Il se surprit à lui caresser avec douceur les cheveux renouant avec la tradition de leurs lointains ancêtres primates, assurant un contact physique pour la rassurer.

Il écouta brièvement cherchant la signature mentale du Léviathan qui venait à leur rencontre … à lui aussi il lui adressa un message.

Un message de paix, de calme.

On arrivait au bout d’un chemin. Ce qui allait se dessiner maintenant était inconnu. La fin ? Un embranchement ? La route qui continuait autrement ? Seuls les dieux de l’Infi pouvaient savoir.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
#55
Khrys regardait le radeau s'éloigner, Sémirande plonger.

La tension de l'équipage du Catamaran était palpable. Khrys se rapprocha des armes de bord, où il vit le capitaine.
Et lui dit en langage local: Vous pensez qu'ils ont une chance de s'en sortir? Mes compagnons ont l'habitude de se laisser entrainer dans les pires folies...
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#56
Gurvan Antillès accusa réception du message en provenance du Contrôle Orbital de l'A12S. Puis il plongea le bras dans son sac, en sortit Aragorn, et activa ses répulseurs, champs d'invisibilité et scanners, lui chuchotant des instructions pour qu'il concentre ses recherches vers les fonds marins.

Tournant le dos au reste de l'équipe et la cliente mourante, il ouvrit son bras équipé du blaster. D'une pensée, il vérifia la charge, et régla l'intensité au maximum. Puis il activa les senseurs IRUV et le système d'amplification de lumière de ses prothèses visuelles, continuant à observer les alentours, l'île vers laquelle le radeau voguait, et la surface de l'eau.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
#57
Juste un rappel les amis, nous ne sommes pas en train de faire une partie de chasse, on utilise nos armes uniquement si nos vies sont en danger. Le reste doit suivre son cours comme cela à était défini à notre départ.
Epstar, quand IL sera la, préviens moi, je plongerais avec Madame pour aller à sa rencontre, vous en avez déjà beaucoup fait, ne risquons pas tous nos vies et puis il y aura mon tas de ferrailles favori qui assurera mes arrières, au cas ou...

Je me tourne vers la forme qui était jadis ma Patronne....
Madame, est ce le moment de plonger ?
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
#58
Ce post est intitulé : "Offrons-nous un Marchand" :devil:

Khrys Wrote:Khrys regardait le radeau s'éloigner,
Ca oui,

Khrys Wrote:Sémirande plonger.
Ah, là malheureusement non !

Khrys Wrote:La tension de l'équipage du Catamaran était palpable.
Mais tombait vite

Khrys Wrote:Khrys se rapprocha des armes de bord, où il vit le capitaine.
Qui, tout d'abord ne le vit pas. Ou... fit semblant de ne pas le voir :? Par le plus grand des hasards, l'ignorerait-il ? Non, IGNORER KHRYS EDELMAN :tmi: une telle chose ne se peut, n'est-ce pas ?

Khrys Wrote:Et lui dit en langage local: Vous pensez qu'ils ont une chance de s'en sortir? Mes compagnons ont l'habitude de se laisser entrainer dans les pires folies...
Le type le regarda. Lui aussi chiquait. Il le détailla exactement comme lui-même avait jaugé Nad Cyclamen la première fois qu'il l'avait vu. Puis il repondit : "Moins que si tu étais resté avec eux, capon !" Khrys Edelman portait un joli pantacourt local en sorte de lin et de belles espadrilles blanches, réservées aux riches et aux touristes. C'est de façon tout à fait littérale que j'écris "portait", car par un effet malencontreux du aux conditions de navigation, une énorme giclée de jus de chique arriva au niveau de sa braguette, arrosa la jambe droite du pantacourt, celle du Marchand Galactique et termina par une remarquable tache centrée sur une de ses espadrilles.

Il y eut des rires, alors que le patron tournait le dos à son passager pour préparer l'atterrage.

//PS :rofl:
#59
khaadaric Wrote:Madame, est ce le moment de plonger ?
"Je ne sais pas, je ne peux plus bouger, je, j'ai peur..."

Pendant ce temps-là, le Prêtre se concentra pour répondre à la question - pertinente - du Soldat. Mais il fut incapable de lui donner une réponse. La présence de « la même personne » en deux endroits différents lui mettait ses pouvoirs, pourtant grands et fort bien maîtrisés, en échec.

Monsieur Antillès, lui, sentit une vague de terreur l'envahir, il sentait ses nouveaux cheveux se hérisser, lui ne plus ne savait pas, mais c'était pour bientôt...

D'un effort immense, malgré ses bras ballants, Madame parvint à s'asseoir et cria, d'une voix grêle : "Non ! Ils n'y sont pour rien ! C'est moi que tu veux, prends-moi mais ne tue pas... ESPECE DE SALOPE"

D'en bas leur vint le début d'un message de Sémirande "Il est sous vous, il remonte ! Nom de d..."

Que font ces messieurs ?
#60
Sans réfléchir, je prend Madame dans mes bras et je saute pas dessus bord avec elle pour nous éloigner du radeau. J'ai du mal à nager car sans m'en rendre forcement compte, mon laser est déjà en position...
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man


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