Vonda

[Sémi Déhèmette]

On attend monsieur Khaadaric Orkalys, puis on embraye sur la suite ...

[khaadaric]

KO passa le plus clair de son temps a éviter tout le monde, on le sentait nerveux à souhait.
On aurait presque cru penser qu'il se transformait en Sémirande à répondre pas des "Oui", "Non" "OK" mais guère plus de mot.
Le tracas et la hantise était sur son visage, l'image du tigre en cage lui convenait bien.
Apparemment, il passait son temps à faire des exercices physiques pour être prêt pour la partie de chasse.
Il ne s'occupait que de sa patronne, répondant à tous ces désirs basiques.

[Khrys]

J'entrevois une solution Khaadaric, mais elle n'est pas des plus pratique, et vous vaudra l'opprobe de la cliente.
Emportez un champs de force, vous l'allumez, et vous pourrez faire un pied de nez à l'ours en attendant qu'on vous ramène à bord


Bon, voyant l'air noir de Khaadaric, le Commandant passe son chemin. Vraiment, ce garçon n'avait pas de sens de l'humour :roll:

[Epstar Jdryk'll]

Epstar, avait passé une tenue de sport, simple, respirante, en tissus intelligent, mais il avait quand même pris une bonne vieille serviette ... La vision dans le reflet du miroir de son anatomie avachie par trop de bouteilles de vins, de cigares, de soirées sans sommeil, l'avait convaincu d'essayer de combattre les ravages du temps en essayant de retrouver un peu de tonus musculaire.

Il se rendit à la petite salle de jeu holographique, non loin de la salle commune des clients. L'heure était avancée et il espérait bien pouvoir mener l'opération qu'il avait secrêtement intitulé "sauvons un monument historique de la ruine" à bien, avec un minimum de discrétion.

Raté : quand il rentra dans la petite salle il tomba sur Khaadaric qui était en train de faire une série d'exercices. Il claqua de la langue vaguement contrarié ... Il hésita et faillit refermer la porte. Mais après une seconde d'hésitation il rentra.

Il se cala dans un coin de la pièce, demanda une micro-gravité de 0,85 G et commença à courir sur un bête tapis dans un paysage de bord de mer. Malgrès la gravité réduite au bout de 15 minutes il était à bout de souffle, le sang battant ses tempes, la vision rétrécie. Qu'est ce qui se passait ? Quand il était au monastère il cavalait toute la journée dans les couloirs sous terrains. Pourtant ce n'était pas si loin, à peine ... il compta et jura à voix basse entre deux tentatives de reprendre son souffle. Il passa au pas et continua à marcher pendant de longues minutes ...

Du coin de l'oeil il observa Khaadaric, concentré dans sa série d'exercices. Increvable le garçon. Un peu raide il récupéra un verre d'eau à température ambiante et finit par s'assoir dans un coin, dos contre la cloison. Il attendit avec patience que son compadre ait terminé son exercice : il avait envie de lui parler et il espérait que c'était le cas de Khaadaric. Il sentait son rythme cardiaque doucement revenir à la normale.

Il finit par prendre la parole :

Je voulais te parler de notre conversation de tout à l'heure. Il secoua la tête : t'inquiètes, je ne vais pas revenir sur les détails.

Juste pour te dire deux ou trois choses, des évidences. Ta patronne a vécue une vie riche, passionnante, elle a modifié en bien et en mal, le destin de milliers ou de millions de personnes. Madame est une grande Dame, avec ses défauts et ses qualités, mais elle est mortelle. Ses créations lui survivront, des ouvrages lui seront consacrés, des lieux dédicacés. Et puis un jour même ça disparaitra dans les replis de l'histoire humaine. Un jour même l'univers moura.

Mais en attendant ... Toi tu es vivant. Tu as ton propre destin à mener, ta propre étoile à faire briller. Tu as le devoir d'exister, de survivre, pour changer, pour changer le destin, ce qui devrait être et que par la force de la volonté tu peux infléchir. Mais ta mort ne changera pas le destin de Madame. Alors ...

Fait Gaffe à toi.

[khaadaric]

Après avoir longuement fixé Epstar droit dans les yeux, KO se rapproche lentement, avec une démarche légèrement féline, mais le regard dur.
Arrivé à quelques centimètres d'Epstar, je souris, ce genre de sourire en coin que l'on fait lorsque l'on veut se forcer.

En secouant la tete comme lorsque l'on se moque legerement d'une betise faite par un enfant, je lui reponds:

Mec, je crains rien, je suis un militaire, mon père est capitaine d'un escadron de la division intervention et cela a suffit a m'endurcir pour la vie. Si je te racontais tout ce que j'ai vécu lors de mes précédentes missions, tu ne te poserais pas de questions inutiles a mon sujet et tu te tiendrais à distance. Regardes bien mon tatouage sur mon bras droit ( à l'encre noir dans un style d'écriture assez basique, il est noté " ARCANE XIII "), mon destin, c'etait ça et ça le sera toujours, être l'Arcane XIII..... :?:
Je me fais beaucoup de soucis pour ma patronne et sémirande, ça me mine le moral de savoir que l'on risque de les perdre toutes les deux sur Vonda ou sur notre prochaine destination et le pire,c 'est que l'on est presque obligé de les laisser faire.
Et puis j'ai trahi en quelque sorte, avec ce message, la confiance de ma patronne, ça se fait pas ça....mais je lui en ai parlé et elle n'a rien dit, je comprends pas...je lui ai fais part de nos interrogations concernant son lien avec sémi et tous ces trucs "psy" et elle chope des nausées de fou, elle a vomit pendant quelques minutes pour finalement me dire " peux" beurk beurk "rien" beurk beurk " dire " tu vois, comme si elle ne pouvait rien dire, comme s'il y avait une sorte de barriere ou truc de ce style...y'a un rapport avec les chats, le teddy fourrure qui pourrait bien contrôler tout ceci, ma patronne et sémi mais pas moyen de mettre ceci dans le bon ordre.

Si tu veux tout savoir,je suis en pétard contre moi car je maitrise pas toutes les données pour agir et je me connais, si on me chauffe trop, ça part...donc un peu de sport et d'isolement me détendent, ça vaut mieux pour tout le monde.

Au fait, tu devrais modifier ta manière de poser tes pieds lorsque tu cours, pose bien ton talon puis toute la voute plantaire, tu cours mal et tu perds de l'énergie pour rien. Essaie plutôt des exercices assis pour le moment comme ce sympathique rameur, c'est bon pour le cœur. Tu vois, je fais le dur mais ça cache mon coté anxieux.
ah oui, dernier conseil, ne t'avise pas de le répéter aux autres. :evil:

je me dirige vers la sortie, mais avant de sortir, sans me retourner, je dit a Epstar :
"Merci quand même de t'être inquiété pour moi mais prend du soucis plutôt pour ton amie."

[I.A.Daykhard]

Sinon, profitez de ces trois jours pour vous préparer, et profiter un peu de la technologie avant de retomber à la barbarie

Justement pas. Daykhard met à trois jours pour parfaire l'équipement acquis sur Akim, il demande des conseils à Koléne ou cherche sur les bases de données comment être plus performant en milieu arctique et hostile, il s'entraine également à l'arc et tente de s'acheter ou de se procurer un poignard, dans le style primitif mais efficace du Klum de Sémirande.

Ses trois seules concessions pour sa propre survie sont un communico éteint sauf urgence, son abestos et sa prothèse munie de son petit joujou habituel...

De quoi survivre mais pas de quoi tuer la bestiole qui les attend tapie quelque part sur le Continent Sauvage.

[Khrys]

Au lieu de prendre un poignard, je veux bien te prêter ma vibrolame
Au moins, ca te donne une chance de blesser grievement la bestiole...

[Sémi Déhèmette]

[Préparatifs]
Madame regarda la façon dont monsieur Daykard tirait, et lui dit, sincèrement embêtée : "Bon ... Euh, comment dire. Une erreur d'un mètre à trente mètres pour quelqu'un qui débute, ce n'est pas mal. Bon, vous vous tiendrez derrière Kolène et moi, hein. Vous ne tirerez que si je vous le demande." Elle était toute excitée. Selon ce que les hommes du Méphisto crurent comprendre, elle attendait ce moment-là depuis des années.

Kolène Espéréro je n'arrive pas à me décider entre le é et le è s'occupa de monsieur Orkalys. Le voyant pour la première fois de très près, monsieur Orkalys dut reconnaitre que c'était un magnifique spécimen d'humanité. Peau parfaite, pas de dissymétrie, aucune cicatrice : on ne pouvait savoir son âge, certes, mais ce type devait régulièrement laisser une fortune à l'industrie industrie cosmétique.

Khrys Edelman s'aperçut qu'avant que de se consacrer à ses chers chers profits, il aurait de nombreuses tâches à accomplir. Administratives, décisionnelles, techniques ... euh, non : pas techniques .

Epstar Jdryk'll et Cyclamen emmenèrent les quatre enfants restants se promener. Il se mit à tomber cette neige rendue rouge par Maxime, l'étoile de Vonda. Ce fut du délire intégral.

Ce fut pendant cette promenade que monsieur Jdryk'll reçut un message provenant d'un certain Diomède Dranson. Il invitait tout les membres de l'équipage du Méphisto qui le désiraient à déjeuner le lendemain midi. On parlerait d'adoption. Il faudrait amener les enfants et ... chubby !!! Madame était également invitée, afin de parler de Solène Soëlla. Suivait une adresse.

Ainsi se passa la première journée sur Vonda.

[Epstar Jdryk'll]

… Hummm. Sans doute la famille de Sémirande. Par contre pourquoi Chubby ? Mystère.

A un moment il réussit à voir Madame seul à seul, brièvement, entre deux entrainements.

Madame ? Vous allez vous rendre dans une chasse dangereuse, avec mes amis. J’espère que celle-ci vous apportera la catharsie que vous souhaitez.

J’ai un instant caressé l’idée de vous accompagner. Mais … un petit test d’endurance m’a convaincu que je serais une source de danger et d’embarras pour vous. Pour vous tous.

Néanmoins, avant votre départ, si vous souhaitez me parler, à un titre ou à un autre, n’hésitez pas.

[I.A.Daykhard]

Au lieu de prendre un poignard, je veux bien te prêter ma vibrolame
Au moins, ca te donne une chance de blesser grievement la bestiole...

Non, merci Khrys; j'ai déjà un truc sympa technologique, je voulais quelque chose de plus roots, j'aurais dû me fournir sur Akim, je n'y ais pas pensé...


Communication à Epstar: Epstar? j'ai réussi à obtenir que Cyclamen visite l'Ecole Navyborg, je te laisse le soin de le lui annoncer, ça se fera après demain, c'est cool, non? dans sa voix toutefois, on pouvait sentir une sorte de tristesse et peut-être aussi d'angoisse.