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Bilbo - 22 Kepler 1505 TUP
#31
Zelda avait écouté les remarques pertinentes de l'équipage; Oui, il pouvait s'agir de contrebandiers, de trafiquants qui souhaitaient récupérer un "colis" passée en fraude dans le ventre de la navette.

oO(Je me demande ce que font nos passagers à l'heure actuelle ?)

Pour Zelda il ne fallait pas perdre un instant, pas une minute. le temps jouait contre eux d'autant plus que le songe d'Aran ne pouvait se permettre d'être immobilisé plus de 24 heures.

Il faut nous hâter, messieurs... Jim, dès que tu auras repris le contrôle du satellite, tentes de localiser le vaisseau étranger. Si possible essayes d'en connaître le type, l'armement, les capacités et tous éléments qui pourraient nous être utiles... Vois s'il a déchargé du matériel... Bruhuk, tu seras notre éclaireur dans les marécages. Consultes consciencieusement les cartes topo-holographiques et frayes nous un passage rapide vers l'épave. Ne nous ménage pas, nous te suivons. Nos énigmatiques « touristes » ont pour ainsi dire quatre à cinq heures d'avance sur nous... Nous ne ferons usage de la Bulle qu'en cas d'extrême exigence, comme une évacuation médicale ou si nous sommes pris sous un déluge de tir... Et de nuit, si possible. Spoutkin, vérifies en permanence la liaison minicom entre le vaisseau et le dispositif de commande à distance. Pour plus de sécurité chiffres les transmissions, Théo t’aidera si besoin.

Zelda se tourna vers Dom et le détailla de pieds en tête, se demandant s'il était sérieux ou si c'était à mettre sur le compte de sa légendaire maladresse.

Pour ce qui est de savoir se battre, ce n'est ni le lieu, ni le moment pour nous interroger sur nos propensions... Nous sommes des Corsaires et on ne nous la fait pas ! Théo, prévenez immédiatement le Bureau de la probable présence d'étrangers extra planétaires sur la zone du crash et que nous poursuivons la mission moyennant une prime, sans compter les éventuels frais médicaux. Nous verrons les détails une fois rentrée au bercail.

Zelda se leva. Il fallait qu'elle se change. Ses jupons ne seraient pas très pratique dans la mangrove à moins qu'elle ne décide de détourner l'attention des pirates en exécutant un french-cancan endiablé... Cette idée la fit sourire.

Il vaut mieux être à son aise, à ce stade je considère que le cérémonial et la bienséance vestimentaire n'est plus de mise. Que chacun s'équipe en conséquence tout en restant "couleur locale". Pour moi ce sera la tenue de chasse à la garçonne. Dji, dès notre arriver on fonce faire les boutiques de fringues. Ceux qui souhaitent changer de tenue viennent.

Se tournant vers le secrétaire Hicks :

Monsieur le Secrétaire, vous nous avez avisés qu'il était préférable de circuler dans la mangrove à l'aide d'une barge à fond plat halée par des bestioles aquatiques. Est-ce bien le moyen le plus rapide ? Ne pourrait-on pas pourvoir une barge avec un système antigrav nous donnant une poussée horizontale plus rapide et plus fiable. On pourrait adapter une ou deux ceintures antigrav ! Qu'en dites-vous ? Bruhuk, c'est possible de bricoler quelque chose rapidement ?...

Zelda commença à faire les cent pas. Le temps, toujours le temps, mettait ses nerfs en pelote. C'était son pire calvaire. Encore combien de temps fallait-il attendre pour que cet engin à vapeur poussif arrive enfin à destination ? oO(Reste calme ma fille; Jones ne te disait-il pas qu'il était parfois urgent de prendre son temps ? C'est idiot !)
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#32
Avant de faire quoi que se soit, Spoutkin se tourna vers Théo interrogateur :
Pourriez-vous crypter cette liaison ? Le chiffrement n'est pas ma tasse de thé., dit-il en relevant sa manche gauche. Il découvrit l'écran tactile souple qui épousait son avant bras, et le tendit à Théo.

Capitaine, je ferais une tentative dès que Sir Calderon aura brouiller le signal.

[hrp]Si MJ l'autorise[/hrp]
Une fois le cryptage obtenu, Spoutkin tira sur le câble escamotable rangé sur le côté de l'écran, le logea dans son plot neuronal et se connecta au Songe d'Aran.

Il testa d'abord les caméras extérieures afin de vérifier qu'il n'y avait personne aux alentours, puis enchaîna immédiatement avec les caméras intérieures. Les abords du vaisseau comme ses diverses salles et couloirs semblaient déserts.
[hrp]A confirmer avec MJ[/hrp]

Ses doigts couraient sur l'écran pour activer ou désactiver certaines options tandis que ses impulsions mentales activaient les commandes principales.

oO(Tiens, mais ou as-t-on laissé les circassiens au fait ?

Puis il s'essaya à un allumage "symbolique" des moteurs, afin de n'effrayer personne qui pourraient se trouver autour de la bâtisse ou le Songe était arrimé, et que Spoutkin n'aurait pas vu avec les caméras extérieures.
La Bulle antigrav était toujours à sa place, et les commandes d'ouverture du sas répondaient parfaitement ainsi que celles de la bulle elle-même.
Tout semblait fonctionner convenablement.

Après avoir passé quelques minutes sur ces tests, il releva la tête, et de son éternel sourire "enmoustaché" il clama un fort et clair : Paré à la manoeuvre, Capitaine !
La cathédrale sentait le chocolat
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#33
Théo fit un signe de dénégation en voyant le pilote relever sa manche et s'apprêter à en détacher sa tablette souple.

"Garde-le, Spoutkin. De nos jours, on produit de très bons systèmes informatiques avec des connexions sans-fil, tu sais ?" dit-il d'une voix amusée en accompagnant sa remarque d'un clin d'oeil.

Il sortit de la poche intérieure de sa veste le petit livre relié de cuir qu'il avait emporté avec lui. Il traça du doigt le code numérique convenu au dos de la couverture, attendit que le textile intelligent se recompose et matérialise la touche de démarrage du nanordi qui y était dissimulé. Il la pressa et une info-fenêtre sphérique de navigation TriD se déploya aussitôt devant ses yeux. Il la fit tourner, appela la page d'accès aux périphériques à portée et établit la connexion avec l'écran de commande à distance porté par Spoutkin. Puis il revint à la navisphère et accéda au catalogue applicatif, sélectionna le protocole de chiffrement sécurisé adéquat et le chargea dans la tablette du pilote.

[hrp]Besoin d'un jet de dés, MdJ ?[/hrp]

Lorsque ce fut fait, il fit ne nouveau pivoter la navisphère, accéda à la messagerie et sélectionna un canal neutrino à cryptage quantique. Il rédigea rapidement un message texte à l'aide du clavier virtuel :

[De Racailles à Bureau. Nous avons des concurrents inattendus. Ils ont été aperçus il y a trois à quatre heures dans les montagnes à trois cents kilomètres du point de rendez-vous. Nous faisons notre possible pour arriver les premiers et ramener le trophée à la maison. X et J vous saluent bien. Racailles -- Terminé]
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#34
Dom était désormais extrêmement calme, il se sentait chez lui, dans l'action et dans l'urgence.

[Avec un calme olympien]
C'est au contraire, salutaire Zelda, nous allons au devant du danger. Il faut être prêt ... à tout. Et je ne connaissais pas tout vos talents.

[Il fit un signe vers Théo]
Je suis désolé, je ne voulais pas insinuer quoi que ce soit.

[S'adressant à Zelda]
Je pense que le mieux que je puisse faire est d'aider Bruhuk à établir le chemin, j'ai une certaine expérience de ce genre de milieux "spéciaux". Ou si jamais il a besoin d'un coup de main pour les antigrav.
S'il y en a besoin, je peux servir d'éclaireur.


Il se trouva un siège et s'adressa aux deux secrétaires :

[Avec un sourire]
Je suppose que vous aller nous aider à trouver cette barge non ? Je vous accompagnerai, je n'ai pas besoin de faire les magasins pour m'adapter.

Dom passa alors la main dans la poche de poitrine de sa veste, actionna quelques contacts et soudainement un modification surprenante : toute la longueur de sa manche se teinta rapidement de noir, sa forme changea pour se transformer en un tissu élastique serré. L'opération inverse se déroula tout aussi vite, en un instant on ne pouvait plus soupçonner une quelconque transformation.
Je dirigerai les soins des malades dans leur intérêt et m'abstiendrai de tout mal - Médicalserment de Bo Sheng
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#35
Le secrétaire Hicks leva une main en voyant la fébrilité qui s’emparaient de certains, les propositions fuser, les livres holographique sortir de leurs poches …

Un instant, madame, messieurs.

Nous, « je » ne suis pas persuadé que ce navire ait quoi que ce soit à voir avec votre mission.

L’alerte que nous avons lancée porte justement sur le bouclage de notre espace aérien : tout navire à propulsion énergétique qui prendra l’air risque de se voir tracer et, si nos moyens nous le permettent, abattu.

Votre bulle y compris si nous ne vous donnons pas de vecteur d’approche spécifique. D’ailleurs … celle-ci est-elle armée ?

Monsieur Spoutkin, En ce qui concerne votre hypothèse de marchandises cachée à bord de la barge et d’un navire venant la récupérer avant votre propre récupération c’est aussi une des multiples possibilités … Néanmoins cela n’aurait rien à voir avec « autochtone », un habitant de notre planète, client et fournisseur étant des galactiques.


Il se tourna ensuite en direction de Jim.

Nous disposons de dirigeables militaires de surveillance, mais requérir leur assistance à ce stade attirerait l’attention sur la zone et … aboutirait à terme à rendre impossible toute dissimulation à la population des évènements.

Il écouta la demande de madame Zonk. Il soupira : disons que « si » vous parvenez à dissimuler parfaitement cotre équipement sur une barge et que « si » vous ne l’utilisez qu’en absence certaine de témoins … cela pourrait se faire. Après inspection de vos travaux.



Pendant ce temps chacun s’activait sur ses terminaux en forme d’éventail, de livre … La liaison sécurisée ne posa pas de problème : Spoutkin put prendre le contrôle à distance. Rien n’avait bougé au sein du Varlet. Aux alentour le hangar était toujours plongé dans l’obscurité … la bulle était prête au cas de besoin.

Jim se connecta au satellite et demanda une légère modification de sa trajectoire. Sur son orbite le petit engin qui était recouvert d’une coque qui le faisait ressembler à un simple bloc ferreux astro-pèlerin, ouvrit ses évents et alluma ses moteurs à ion, se repositionnant de manière idéale. Il signala ensuite qu’il était prêt et commença à transmettre ses images et relevés.

[hrp]Deux petits jets de 5d6 sous intelligence + communication 3D s’il te plait Jim ? Oui, c’est très difficile.[/hrp]

Le train était entré en ville.

Ils avaient longé pendant une dizaine de minutes la mer sur laquelle le jour s’était levé. Les voiles blanches et les panaches de fumée des vapeurs se détachaient dans la brume matinale.

Au détour d’un virage ils purent apercevoir la ville, accrochée au sommet d'une falaise au pied de laquelle un port commercial peuplé de grues, de navires de charges, crachait sa fumée noire qui tachait la craie blanche.

Les bâtiments de brique peintes de blanc de chaux au toit de zinc ne faisaient jamais plus de trois étages. C’était une architecture sobre, d’un dépouillement presque géométrique. Seuls quelques bâtiments de paraient de marbre parfois rosé, de statues et autres sculptures.

Le train s’immobilisa en gare, dans une voie un peu isolée, le long d’un quai de bois sur pilotis dont la structure de fer ouvragé supportait un toit.

Trois calèches tirés chacune par deux lézards bipèdes géants, des zulbims comme ils devaient l’apprendre, se rangèrent sur le quai en attende de leurs passagers.

Monsieur Hicks leur expliqua : notre engin mettrait trop de temps à être débarqué et rembarqué … nous devons de plus nous séparer : je dois me rendre à notre antenne locale afin de collecter quelques informations. Mais le secrétaire Dji reste à votre disposition pour vous accompagner. Il assurera la liaison avec moi en cas de soucis.

Ils descendirent ensuite du train et purent prendre place dans les calèches dans laquelle ont pouvait installer six personnes confortablement. Monsieur Hicks pris une des calèches pour lui seul et les autres purent se répartir comme ils le souhaitaient dans les deux autres.

La calèche de Hicks s'éloignait déjà quand monsieur Dji monta naturellement dans celle où avait pris place Zelda. Où nous rendons nous maintenant ? En direction des boutiques de la ville haute pour les emplettes ? Ou dans la ville basse du coté des marécages pour la barge ? Leur conducteur de calèche, un homme de petite taille au visage cuit par le soleil au point d’avoir la teinte d’un gant de cuir et autant de ride dont le chapeau haut de forme s’ornait du ruban rouge traditionnel des maitres de zulbims était penché sur son siège attendant la réponse, mâchonnant une chique qui passait d’une joue à l’autre.

Alors qu’il s’était installé dans son siège Théo reçut la réponse à son message :[ De Bureau à racailles : En cas de danger pour vos vies abandonnez la mission. Bonhomme Richard, classe IV de la division Nova, se déroute pour assistance éventuelle. Arrivée dans système dans 27 heures.Terminé.]
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#36
Théo avait répondu à l'interrogation de Hicks à propos de l'armement de la bulle :

"Oui, notre véhicule dispose d'un canon blaster monté sur tourelle orientable."

Pui il avait aperçu Jim s'affairer sur son terminal pour tenter de prendre le contrôle du satellite d'observation gravitant autour de Bilbo.

"Je peux peut-être t'aider ?" proposa-t-il au chef de la sécurité du Songe en se rapprochant de lui.

[hrp]Théo a le niveau confirmé (2) en Communications-TriD. Peut-il apporter un MOD positif à Jim en l'assistant dans l'établissement de la liaison avec le satellite ?[/hrp]
Une fois arrivés à Kilchister, il avait détaillé avec intérêt les zublims reptiliens attelés et pris place à bord de la calèche où se trouvaient Zelda et Dji. Il avait apparié son plot vertébral au comset camouflé dans son livre de poche, aussi vit-il l'icone virtuelle d'alerte s'afficher en surimpression à la limite de son champ visuel, et amena d'une pensée la messagerie au premier plan. Il parcourut le message rapidement, se redressa et fit un signe à Dame Zonk et à Dji :

"Je m'excuse de vous interrompre, mais le Bureau m'a informé que la cavalerie vient à la rescousse, mais ils ne seront là que dans un jour TU environ. En ce qui concerne le programme, je suggère de se débarrasser des emplettes d'abord, et de descendre ensuite dans la ville basse pour s'occuper de la barge."
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#37
Lorsque le train longea la mer je ne pu m'empêcher de regarder l'océan toujours avec ce regard énigmatique comme si la mer m'appelait.....malgré toute la discretion si particulière à mon espèce je n'arrivais pas cacher un soupir et un gemissement plaintif tout en haussant les épaules.
Je me tourrnai vers dame Zelda
>
En me tournant vers nos guides
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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#38
On s'en tient au plan... Direction les boutiques de fringues : pas de chichi, du fonctionnel. Ensuite on file récupérer une barge à fond plat que l'on bricole, à l'abri des regards dans une remise à bateaux. Aussitôt près, on fonce vers l'objectif. Une fois sur place on improvise et on garde son sang-froid.

Zelda s'engouffra à bord du fiacre en soulevant ses froufrous et ses jupons jusqu’à mi chevilles. Dji s'était placé en face d'elle. Elle lui sourit oO(plutôt mignon, même avec ces oreilles décollées). Puis, s'adressant à Théo : 27 heures ! OK, c'est plus qu'il nous en faut pour nous rendre sur zone, et faire ce que nous sommes venus faire ici...

Avec un claquement sec de fouet, la voiture se mit en route vers la ville haute et se mêla à la circulation. Aux calèches et aux omnibus Zulbrimobiles, se mêlaient maintenant de sifflants tracteurs à vapeur halant leurs remorques chargées de caisses et de bals de marchandises faisant le court voyage entre les cales des navires et le fret ferroviaire. Les habitants du quartier étaient semble-t-il des gens simples et affables, peu enclins à l'exubérance et aux fantaisies de quelques natures que ce soit. Ils étaient habillés pour la majorité d’entre eux de modestes uniformes de travail. A la foule des manutentionnaires se mêlaient toute une population d'employés à la mine figée et d'artisans aux pas pressés.

Au fur et à mesure que la calèche s'éloignait des quartiers besogneux, la ville se transformait imperceptiblement. Zelda distinguait maintenant des quartiers d’affaires nettement plus prospères. Les blouses et les casquettes de toiles grises avaient laissé peu à peu la place aux blazers, aux redingotes et aux chapeaux melons de feutres noirs. Les magasins et les échoppes, dont les enseignes étaient peintes de lettrines élégantes, commençaient à foisonner de part et d’autre des rues pavées.
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#39
Theo Calderon Wrote:"Je peux peut-être t'aider ?" proposa-t-il au chef de la sécurité du Songe en se rapprochant de lui.

[hrp]Théo a le niveau confirmé (2) en Communications-TriD. Peut-il apporter un MOD positif à Jim en l'assistant dans l'établissement de la liaison avec le satellite ?[/hrp]


[hrp]Oui, un mod correspondant à la moitié de ton niveau : donc +1

La suite de l'aventure demain : là je rentre juste d'une journée un peu duraille Wink[/hrp]
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#40
[hrp]Sympa la description de Zelda …[/hrp]

Le trajet ne dura pas longtemps.

Les calèches se mêlèrent au trafic qui se densifiait avec l’avancée du jour. Les griffes des zulbims claquaient sur les pavés, aux fenêtres défilait le théâtre de la rue et les façades blanches.

Les deux véhicules s’arrêtèrent devant un magasin à deux niveaux qui faisait l’angle à l’intersection de deux rues. Son enseigne de bois peint annonçait son nom en lettres dorées : « Silber et fils – magasins généraux »

Dji descendit le premier et tendit galamment la main à madame Zonk afin de l’aider à descendre. Il laissa les autres passagers se débrouiller.

Ils pénétrèrent par une double porte dans la magasin, dont le toit de verre sur structure métallique laisser tomber la lumière sur les trois niveaux : les deux étages supérieurs étaient des galeries auxquelles l’on pouvait accéder par un escalier en colimaçon et le niveau inférieur était occupé par des comptoirs derrière lesquels s’affairaient une demi douzaine de vendeurs et vendeuses.

Les clients se faisaient encore rare à cette heure matinale et un vendeur en redingote et gilet rayé, entre deux âge, le visage orné d’une fine moustache à la kaiser, se dirigea vers eux. Après une courte inclinaison du buste en direction de madame Zonk, il avisa le groupe dans son ensemble et masquant ce qu’il pouvait bien penser de ce groupe hétéroclite les accueillit :

Bienvenu aux établissements Silber et fils. Que pouvons-nous vous proposer ?
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