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Bilbo - 22 Kepler 1505 TUP
#1
[hrp]nous venons de [/hrp]

Ils regagnèrent donc le Songe qui les attendait sagement.

Toutes les précautions mises en place laissaient à penser que personne ne s'était permis de saboter leur navire. Néanmoins Zelda trouva en montant à bord le message laissé par Oslar, indiquant sa démission. Encore quelque chose à gérer : il faudrait pour le reste du voyage trouver un autre mécanicien ...

Le déchargement de la marchandise afin de faire de la place dans les soutes, durerait trois heures, ce qui laisserait le temps pour ceux qui étaient privé de sommeil depuis trop longtemps de prendre un repos bien mérité, si ce n'est nécessaire.

Les équipes de Sophia s'occupaient de tout : ce n'étaient pas des formecs de manutention qui manquaient à Anghmar.

Malgré ce délais ils arriveraient comme prévu de nuit au point de rendez-vous. Précisément deux heures avant le lever du soleil aéronautique .

[hrp]A vous[/hrp]
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#2
Théo mit à profit le délai de déchargement du fret pour prendre deux heures de repos dans sa cabine. Il en programma donc le domomec pour le réveiller une demie-heure avant le départ et sombra rapidement dans un profond sommeil.

Cent cinquante minutes plus tard, il ressortait de ses quartiers, et passait par le carré de l'équipage pour prendre un gobelet de café aux épices. Il le sirota tout en parcourant les informations de l'aiguille de données que Ser Alhoong leur avait confié. Il étudia également les pièces d'identité locales qui lui avaient été fournis afin de s'en imprégner et d'éviter de commettre un impair une fois sur place. Après avoir commandé un autre gobelet de café à l'autochef, il rejoignit la passerelle pour assister les pilotes dans les procédures de départ.

Il se mit d'accord avec Zelda et dédia quelques minutes à la composition d'une petite annonce pour le recrutement d'un mécanicien en remplacement d'Oslar Varigue, qu'il transmit à l'infosphère de la station Angmar pour diffusion sur les pages spécialisées de l'agence locale pour l'emploi. Puis il apparia son plot vertébral à sa console, et commença les préparatifs et les check-lists pré-décollage.
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#3
Des que je montai à bord je descendis dans la salle des machines tout en faisant un saut à ma cabine afin de me réapprovisionner en racine de loka afin de les mâchouiller comme un sauvageon.
Je fis les différents contrôle et réactiva les protections.
Puis passant par l'atelier je pris un assortiments d'équipements adéquats afin d'exercer mes talents de mécanicien.
Enfin prêt je rejoignis Théo... >
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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#4
En rentrant Jim constata l’absence d'Oslar. Etant mis au courant de sa démission, il invalida l'ensemble de ses codes d’accès et lança un ensemble de contrôles afin de s'assurer qu'il n'avait laissé aucun sous programmes suspects. Il envoya un Logimec d'entretien nettoyer sa cabine et envoya un message à Bruhuk : "Eh mon poto tu as une cabine d'équipage pour toi. tu peux plier ton hamac :rofl: "

Il afficha ensuite devant lui des images satellites de la zone du point de rdv cherchant à déterminer la meilleur zone d’atterrissage possible. une fois déterminé il en fit part à Zelda.
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#5
Jim s'installa à la console tactique et y entra les données que lui avait transmis Sophia et de représentant du BAI. L'ordinateur digéra les information, les interpola et émit un bip indiquant qu'il était prêt.

Bilbo s'afficha au dessus de la console en une sphère holographique criante de vérité.

Du coin de l'œil Jim vérifia le code temporel qui s'affichait en bas de la représentation. Ce n'était pas une image en temps réel mais une reconstitution faite d'après des clichés historiques, dont le plus ancien datait de trois mois et le plus récent d'une semaine.

Il vérifia par acquis de conscience. C'était bien ce qu'il pensait : le BAI ne disposait que d'un satellite. Un modèle militaire furtif déclassé, qui disposait de moteurs à Ion lui permettant de se déplacer en orbite basse. Il était pour l'heure centré sur la capitale du Royaume de l'Union : Bergamote. Les capacités optiques du satellite étaient néanmoins excellentes ... Il zooma, les rues de la capitale lui bondissant au visage. Il observa un instant les rues dans lesquelles des engins autoporteur à vapeur coexistaient avec des voitures tirés par des lézards bipèdes. La nuit commençait à tomber sur les bâtiments de brique et de marbres, voyant s'allumer de ci et de là les éclairages publiques au gaz, s'illuminer les fenêtres et les phares du port balayer la mer.

Hé ... on lui avait transmis les codes des moteurs à Ion du satellite ... Il pouvait repositionner celui-ci au besoin.

Il caressa la surface du globe, la faisant tourner* en direction de la zone d'atterrissage prévu ... Les hangars à dirigeable promis se trouvaient alignés d'un sommet d'une structure géologique étrange, une sorte de vaste plateau rocheux situé au sommet d'un pic culminant à quatre cent mètres d'altitude, dominant une région boisée inhabitée. Le lieu se trouvait à trois cent kilomètres de Bergamote, à l'intérieur des terres. Il n'y avait que peu de signes d'habitation : une voie de chemin de fer avec une gare qui servait visiblement à charger des billes de bois qui attendaient sur leurs quais ferroviaires, quelques exploitations sylvicoles isolées, une petite garnison de quelques dizaines d'hommes qui assurait la garde de la base de dirigeable abandonnée.

Il appela les prévision météorologiques qui se superposèrent : la nuit serait, hélas, assez claire, mais une formation de brouillard sur la mer leur permettrait de couvrir une partie de la distance à condition de voler bas. En effet le vecteur d'approche proposé les faisait entrer dans l'atmosphère au dessus de la mer afin que la trainée de gaz ionisés ne trahisse pas leur présence au dessus du continent par trop peuplé.

[hrp]*Jim songea t'il un instant à jouer un peu avec le globe holographique, à le faire tourner entre ses doigts, à jongler d'une main à l'autre avec celui-ci ? ... L'histoire ne le dit pas ;-)

...

Plus sérieusement si quelqu'un quand il est prêt veut faire la description du vol d'approche et de l'atterrissage, ce serait avec plaisir.[/hrp]
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#6
[hrp]Retour de Paris... trop fatigué... Je poste demain ![/hrp]
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#7
Le Silo hangar de la station Angmard s’illumina sans bruit. Le Songe d’Aran reprit vie. Le long de ses flancs brillamment éclairés, les mâchoires qui maintenaient en place les nombreux ombilics techniques se détachèrent en silence. Les fragiles gangues de glace, qui s’était formées aux extrémités des plots magnétiques d’amarrages se désagrégèrent en fines poudres scintillantes.

Spoutkin et Théo donnèrent l’impulsion et lancèrent les machines. Le Songe d’Aran glissa lentement hors de son berceau.

Sur la passerelle, Zelda supervisait les opérations. Elle était immobile debout face à la baie panoramique. Lorsque le navire passa à hauteur du contrôle de navigation, elle fit un signe de main pour de saluer les trois jeunes officiers qui la suivaient des yeux. Leurs regards incrédules en disait long sur l’étrange tableau que représentait équipage sur le pont.

Préparée avec soin par le premier pilote, le plan de vol holographique se matérialisa sur la console centrale. Le navire suivait méticuleusement un cap calculé avec soin. Pour le moment, Sauron éclipsait encore le transistel à la vue de Bilbo. Mais Zelda activa, par un effleurement de l'index, l’opacification des verrières. Les feux de position du navire s’éteignirent à leur tour. Blackout visuel...

Dans l’espace, le Corsaire filait avec célérité. Spoutkin suivait son plan de vol au millimètre. Il plongea dans le cône de nuit de Bilbo. Dans la salle des machines, Bruhuk contrôlait seul les propulseurs. Il régla plusieurs paramètres et la vitesse du navire s’éleva rapidement.

Théo lança une série de scan trisonar et récupéra des images en relief. Sous la fine couche nuageuse, s’étendait une chaîne de montagnes aux sommets enneigés. L’océan s’étendait au-delà. Les images se superposaient au plan de vol et la zone d’atterrissage fut rapidement balisée. Spoutkin initia la descente. Le Songe d’Aran fondit tel un boulet de canon chauffé à blanc vers la haute mer. La surface se rapprochait à une vitesse vertigineuse. Spoutkin ne semblait pas inquiet. Ses fringantes moustaches, éternellement dressées vers le firmament, semblaient exorciser et extirper toutes angoisses. Le navire chutait, chutait, chutait... Avec un brin de suspense et une maîtrise théâtrale de la gestuel il inversa laconiquement les polarités gravifiques. Les plaques répulsives frémirent en bourdonnant sourdement. Théo anticipa la manœuvre et contrôla un début de roulis.

Le vent soufflait avec légèreté. Le Songe d’Aran vint s’abattre au dessus de la surface océanique. Un banc de brume l’enveloppa timidement tandis que des volutes cendrées léchaient sa coque surchauffée.

Bruhuk eut fort à faire pendant les dernières minutes de la descente. Lorsque Spoutkin inversa la poussée antigravifique, le choc en retour se matérialisa par une vague d’énergie titanesque. Certes, la coque en hyper filament en encaissa une bonne partie mais le flot résiduel représentait encore une formidable quantité d’énergie.

Le navire se déplaça ensuite en rase motte vers les bases montagnes où se trouvait la station de dirigeables désaffectée.
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#8
Débarrassé de sa queue de plasma brulant, le Songe filait au raz du sol, tout feu éteint.

La nuit était claire et les capteurs passifs intégrés à la coque faisait un bon boulot, reconstituant une bulle de réalité virtuel autour du varlet : pour les personnes au plot ou connecté sur la console de navigation c’était comme s’ils disposaient d’un œil de rapace nocturne, qui perçait avec précision les ténèbres tout autour d’eux.

Ils veillèrent sur leur vitesse : ils ne pouvaient pas se permettre le moindre bang supersonique, ni par leur trainée mettre ne danger les grand mais fragiles dirigeables qui volaient même de nuit …

Ils croisèrent d’ailleurs à bonne distance un de ces géants. Un zoom révéla la peau de tissus enduit, les douze moteurs à vapeur dont les hélices brassaient l’air nocturne. La nacelle était brillement éclairée, révélant par ses baies vitrées des silhouettes pirouettant sur une musique absente, vêtues de robes longues, de vestes noires …

Ils plongèrent au sein d’une vallée, perdant de vue le spectacle.

Le pilote diminua encore sa vitesse, ils étaient sur le point d’arriver.

Ils cerclèrent brièvement autour de la base désaffectée. Il y avait là quatre grands hangars capables d’accueillir des navires trois fois plus vastes que le leur. La caserne, au pied du pic tronqué, à plus d’un kilomètre de là était visiblement endormie, à l’exception d’un garde qui lisait dans sa guérite un journal imprimé sur papier.

Un seul des hangars était ouvert : ses vastes vantaux avaient étés repoussés, attendant leur arrivée. A proximité de celui-ci il y avait un véhicule, un engin à six roues peint de noir laqué, dont la cheminée surmontant ce qui était de toute évidence une chaudière, crachait un fin nuage de fumée noire peuplée d’escarbilles rougeoyantes.

Deux hommes étaient assis sur le haut marchepied cuivré, attentant.

Avec délicatesse le Songe d’Aran se présenta en face de la porte, se glissant en silence dans l’immense caverne d’acier artificielle. De l’intérieur la structure était impressionnante, tout en poutrelles rivetées ajourée, délicate dentelle de métal sur lesquelles les plaques de tôles avaient été fixées.

Une impulsion fit sortir de leur logement les patins d’atterrissage antigrav, leur permettant de se positionner au centre du hangar avant de couper les moteurs.

Ils étaient arrivés.

La check liste après vol terminée, leurs bagages récupérés ils purent enfin descendre et poser le pied sur le sol de cette planète par eux inconnue.

La première bouffée d’air était toujours quelque chose de marquant : l’air était doux, chargé de parfum de résineux et de l’odeur caractéristique de la fumée de coke. On entendait tout autour des stridulations d’insectes nocturnes, entrecoupées de cris de prédateurs inconnus.

Les deux hommes avaient quitté sans se presser leurs véhicules se rapprochant du hangar jusqu’à ses portes. Ils avaient chacun de leur coté manipulé les vantaux, les refermant sur le Songe. L’un d’entre eux laissa la porte entrouverte, leur faisant signe de les rejoindre à leur véhicule vers lequel ils retournèrent d'un pas tranquille.

L’équipage quitta le hangar, refermant les portes et se dirigea vers les deux hommes.

Tous deux étaient vêtus à l’identique : redingote noire, pantalon et chaussures noires, pardessus de la même couleur, chemise blanche, lavallière noire, chapeau melon.

Alors qu’ils approchaient ils purent entendre la fin de leur conversation : ils avaient la tête rejetée en arrière observant le ciel.

- Elles sont belles hein ?
- Quoi ?
- Les étoiles. On ne les regarde même plus.


Alors qu’ils approchaient les deux hommes se retournèrent vers eux, leur tendant la main pour les saluer.

Le plus âgé avait le visage buriné, les yeux noirs et de magnifiques bacantes poivre et sel. Il se présenta : bienvenu sur Bilbo, je suis le secrétaire Hicks. Il désigna son collègue, un homme jeune, à la peau noire, dont le visage s’ornait une fine moustache. Je vous présente le secrétaire Dji. Se dernier leur tendit la main, tenant peut être une fraction de seconde de trop, avec un très très léger sourire, presque imaginaire, la main de Zelda.

Le secrétaire Hick fusilla du regard la nuque de son jeune collègue, légèrement navré, reprenant ensuite d’une voix trainante : Si nous embarquions ? Nous discuterons pendant la route.

Il les invita à monter à bord de leur engin à vapeur. L’intérieur de l’engin, un carrosse de bois laqué, était tout tendu de soie verte, de sièges capitonnés et brodés de fil d’or et pouvait accueillir une dizaine de personnes le long de grandes banquettes latérales se faisant place.

Dji ? Prends les commandes veux-tu ?

Alors que le plus jeune s’exécutait, s’asseyant dans un des deux sièges situés à l’avant, Hicks s’assit avec eux.

Dji s’escrima quelques instant sur des grands leviers de cuivre … Ils entendirent les boulets de charbon rouler dans la chambre de combustion juste avant que les roues se mettent à tourner, patinant un instant avant de propulser en avant l’engin. Le jeune homme pilotait en bloquant plus ou moins les roues avec deux leviers, utilisant des pédales pour augmenter l’admission de vapeur ou la réduire. Ils descendirent en serpentant le chemin montagneux alors que Hick reprenait.

Vous avez fait bon voyage ? Des soucis en cours de route ? Un peu de tourisme en chemin ?
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#9
Théo avait observé avec attention le spectacle de la descente, jetant des coups d'oeil épisodiques à la console du transcom qui restait désespérément muette, à l'exception de quelques faibles émissions télégraphiques totalement indéchiffrables -- si à l'oreille, le code utilisé semblait être du court-long classique, l'alphabet lui en était totalement inconnu.

Il avait été frappé par la forme géométrique du mont où se trouvait le lieu de rendez-vous. Ce cône tronqué, aux versants rocheux striés de sortes de fissures et au sommet plat, paraissait presque artificiel tant sa forme était régulière.

"Diable, on dirait une tour..." avait-il murmuré tandis que le Songe descendait vers la base de dirigeable désaffectée.

Après le débarquement, il avait salué le secrétaire Hicks et son jeune collègue Dji, avait suivi le mouvement jusqu'à leur étrange véhicule à vapeur, et s'était installé confortablement sur l'une des banquettes.

Il répondit au secrétaire Hicks en essayant d'utiliser les tournures surannées du vieux galactique qui avait cours sur Bilbo :

"Aucun problème, fort heureusement. Le voyage a été aussi bon qu'il est possible, merci. Où nous emmenez-vous ? Quelle est la suite des opérations ?"
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#10
[hrp]Désolé pour cette absence non signalée[/hrp]
Devant le choix énorme de matériels, Spoutkin avait arrêté ses choix de vêtements sur des atours près du corps :
- Costume 3 pièces bleu nuit
- Chemise blanche
- Foulard bleu aux motifs locaux
- Chapeau noir à larges bords

Sans trop savoir s'il saurait s'en servir, il embarqua également un paralyseur aux formes "autochtoniques".

Ses renseignements sur la technologie de Bilbo lui suggérèrent de protéger ses beaux vêtements par un cache poussière, et ses yeux avec des lunettes. Il ne put refréner l'envie de poser sur le devant de son chapeau des lunettes rondes à protection latérales, pour le cas ou...

Le trajet vers Bilbo se déroula comme il l'avait prévu même si arriver dans une atmosphère sans faire de vague était une chose plus ardue. Ces vols géostationnaire et les multiples aller-retour qu'il avait effectué pendant qu'il était en poste à la Mineral Society lui avait doné une certaine expérience de ces vols "discrets".
[hrp]Qu'est-ce que je pilote bien quand c'est Zelda qui raconte :o[/hrp]

Les deux agents qui les attendaient au côté de leur véhicules fit remonter d'un cran sa paranoïa d'être sous surveillance.
Spoutkin se dit qu'il avait bien fait de prendre cette console souple qu'il avait placé sur son avant bras gauche afin de rester en contact avec le Songe d'Aran. Si besoin était, il pourrait observer les caméras embarqués ou en prendre le contrôle à distance.

Lorsque Hicks et Dji se présentèrent et les firent embarquer sur leur drôle de machine, Spoutkin ne put s'empêcher de se placer de telles façons qu'il put observer Dji manipuler la chaudière sur roues. C'était frustrant de ne pas savoir conduire ce truc.
La cathédrale sentait le chocolat
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