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Bilbo - 22 Kepler 1505 TUP
Levant la main c'est un ballik couvert de boue qui entra par l'écoutille
[Hors rôleplay j'ai découvert quoi?]
Grognant un large sourire aux lèvres machouillant un gros morceaux de racines
[Celle que je mange d'habitude ]
Mes instincts tribaux et raciaux avaient refais surface
Poussant un grognement guttural
Puis voyant qu'on me regardait bizarrement
Je haussais les épaules
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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Bruhuk Wrote:Levant la main c'est un ballik couvert de boue qui entra par l'écoutille
[Hors rôleplay j'ai découvert quoi?]

[hrp]Comme il est dit là : viewtopic.php?f=126&t=1896&start=250#p30829

Pendant ce temps Bruhuk avait fait le tour de la navette. Les plaques anti-grav étaient déconnectées, certains tubes d'alimentation à plasma devraient être remplacés ou bypassés. Au pif (que Bruhuk n'avait pas même s'il n'en avait pas besoin pour renifler) une bonne dizaine d'heure de travail. Il rejoint la cabine (où Théo venait de trouver ce qu'il cherchait) et se rendit compte des dommages. l'ensemble n'était plus alimenté : avant tout pour lancer un diagnostique il lui faudrait réalimenter l'ordinateur de bord, alimentation qui avait été automatiquement lors de l'incendie.

Il lui faudrait donc et dans l'ordre : trouver les causes du court circuit et les réparés, puis relancer l'alimentation générale, s'assurer que l'ordinateur était bien connecté et lancer le diagnostique ... il rajouta deux bonnes heures à son estimation initiale.

...

Donc 12 heures de boulot sans pause en perspective[/hrp]

Tout le monde se mit à se préparer à une attaque pendant que Bruhuk, bien loin de cela s’efforçait de remettre en état la navette automatisée.

Les heures s’écoulèrent.

Ils s’étaient dispersés, choisissant l’inconfort d’une nuit de veille à la promesse d’une couche molle et d’une couverture chaude.

Vers le petit matin alors que Bruhuk commençait à tester les harmonique des antigrav, alors que la nuit à l’horizon se nimbait de bleu et de rose, alors que les tête dodelinaient entre le sommeil et la veille, le silence fut déchiré par une plainte strident : ils aperçurent au dessus de la frondaison des arbres moussus, interceptant la lumière naissante, la silhouette d’un varlet s’arracher des marais à environ un kilomètre de leur position, montant en flèche vers le ciel et les étoiles évanescentes.



Il fallut encore trois heures à Bruhuk pour terminer ses essais. Théo put se glisser dans la cabine de pilotage spartiate, ouvrant le panneau de commandes manuelles de secours. L’engin était au bout du rouleau. Ce serait son dernier vol.
Il programma rapidement l’ordinateur de vol, estimant la gravité, la densité de l’air … l’engin allait mettre deux bonnes heures à arriver en orbite basse, montant rapidement dans un premier temps, puis lentement au fur et à mesure que la gravité diminuant les antigravs perdraient de leur rendement. … Il faudrait la récupérer dans les 18 heures suivantes : les réserves énergétiques étaient presque à sec et au terme de ce délai elle serait à nouveau happé par la gravité. Il jeta un coup d’œil circulaire au minuscule cockpit, où les câbles avaient été bypassés, les circuits bricolés ou shuntés … Mouais : 18 heures à condition que les réparations de Bruhuk tiennent.

Pas le choix.

Il descendit, refermant l’écoutille s’éloignant alors que le bourdonnement des antigrav se faisaient plus strident … la navette s’arracha à la boue gluante la laissant ruisseler au sol, provoquant l’envol de créatures aviennes reptilienne qui s’élevèrent dans le ciel en criaillant contre l’intrus.

Puis elle se mit à monter, de plus en plus vite, les aspergeant d’une pluie de boue alors qu’elle disparaissait vers le ciel. Bientôt elle ne fut plus qu’un point lumineux qui disparue bientôt tout à fait.

Il était temps : au loin la silhouette du dirigeable se précisait. On venait les récupérer comme promis.
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Bruhuk Wrote:Puis voyant qu'on me regardait bizarrement
Je haussais les épaules
Lorsque Bruhuk fit irription, Zelda sourit…
Tu as raison, Bruhuk… Il est temps de se mettre au travail…

Zelda s’installa pour une longue nuit de veille. Elle choisit le couvert d’une armature ayant jadis appartenu aux trappes du dispositif d’escamotage des magnéto-pods d’amarrage… Un insecte indéfini bourdonna près de son oreille. Elle le chassa, sans succès. Elle lui sembla même au bout de quelques minutes que l’insecte avait appelé des congénères en renfort… oO(Ils ne sont pas aussi stupide que ces bestioles, ils nous tomberons dessus aux aurores…)

Bruhuk était infatigable ! Zelda l’entendait épisodiquement battre et brutaliser la structure de la navette… Le tekno devait être aux anges : un engin à rapiécer et un merveilleux et adorable marécage aux milles parfums exaltants…

Puis le soleil perça la nuit tandis qu’une brume matinale enveloppait ostensiblement le paysage… Les prédateurs nocturnes, repus, recouvraient leurs antres, cédant la place aux prédateurs diurnes… C’est à ce moment précis que la quiétude relative des lieux fut troublée par le décollage en flèche d’un petit Varlet…

oO(Ils partent ?)

Zelda émergea de sa cache… Bruhuk et les autres avaient fait de même. Ils n’ont pas attaqué… Pourquoi ? Zelda n’avait pas de réponse. Elle regarda ses amis, indécise...

Pendant les trois heures qui suivirent, elle aida Bruhuk du mieux de ses compétences… En travaillant, elle ne cessa de se poser la question, sans plus de succès… Tous ce qu’elle espérait désormais c’était que le Songe d’Aran n’avait pas été visité en leur absence… Elle ne donna aucunes directives précises à ses camarades… Ils avaient de quoi s’occuper !

Lorsque le dirigeable pointa le bout de son nez, la navette venait à peine de redécoller… Le timing avait été juste ! Elle lança une fusée verte et établi le contact radio : Ici Zonk… C’est gentil de nous rendre une petite visite !

Zelda emprunta l’échelle de coupée et monta à bord… Elle était épuisée. Dji l’attendait avec un regard interrogateur…

Tout va bien… Il nous faut rejoindre « Mère Grand » au plus vite ou nos efforts auront été vains… Il nous faut récupérer un « Petit pot de beurre » avant le « Grand méchant loup »… Mais en attendant, un bain, quelques heures de repos et un bon repas nous feraient le plus grand bien... Jim, Dom, Théo, Bruhuk, c'est du bon boulot...

[sotto voce]*
Un Varlet à décoller il y a 3 heures… Il était à moins de 2km de notre position… Un transistel ou un Tabron... A t-il été intercepté ?

*fin de post corrigé, suite post de Théo ci-après
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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Théo avait passé la majeure partie de la nuit à donner un coup de main à Bruhuk pour rafistoler ce qui pouvait l'être sur la navette, ne s'accordant que de brèves pauses pour boire et manger un morceau, et quelques autres plus longues pour observer le marécage plongé dans la nuit, espérant pouvoir discerner un mouvement ou une ombre mouvante avant que le groupe ne fasse l'objet d'une attaque.

Mais les heures passaient et aucun assaut surprise sur la clairière artificielle créée par le crash de la navette ne se produisait. Son attention se relâchait peu à peu, et lorsqu'il eut épuisé toutes ses connaissances en avionique et en technologie gravitique et qu'il ne fut plus d'aucune aide au mécano ballik, il alla s'asseoir en tailleur non loin de l'épave, sur un bout de terrain à peu près sec, à distance suffisante pour que la fumée du feu de camp lui épargne les piqures des taons-bulle. Sa couverture de survie roulée autour de ses épaules, son fusil entre les cuisses, il était en train de s'assoupir lorsque les premières lueurs de l'aube commencèrent à poindre à l'horizon au-dessus des arbres. Il rouvrit un oeil, émit un grognement. Son bâillement s'interrompit lorsqu'il entendit les harmoniques d'un moteur Varlet à peu de distance d'eux, et vit un engin qui n'avait rien d'un dirigeable gonflé à l'hydrogène s'élever au-dessus de la jungle et filer vers le ciel.

Il farfouilla dans ses affaires, attrapa une épingle à cravate qu'il glissa dans le poinçon de sa chevalière où se trouvait l'enregistreur légal et le nano-communicateur à distance dont on leur avait dit de ne se servir qu'en cas d'urgence. L'enlèvement de Dom en avait été un. Si la fuite d'un vaisseau entré illégalement sur un monde en quarantaine n'en était pas un autre... Il déclara à haute voix :

"Jonas en élévation, je répète, Jonas en élévation, deux kilomètres au sud-ouest de notre position. 500 tonnes, a priori. Je suggère une interception avant point de Vérité."

L'événement le plongea tout comme Zelda dans un abîme de perplexité, et une fois la navette renvoyée en orbite, il ne fut pas fâché d'apercevoir au-dessus des frondaisons le dirigeable bilbonien se hâter avec lenteur dans leur direction.
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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Jim avait passé la nuit percher dans un arbre guettant dans une direction très approximative la venue des assaillants qui ne vinrent pas. Il était à moitié somnolent quand le Varlet décolla. Il essaya tant bien que mal de se dépêtrer de son harnachement pour redescendre rapidement rejoindre tous le monde au camp alors que le dirigeable apparaissait à l'horizon.
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Theo Calderon Wrote:"Jonas en élévation, je répète, Jonas en élévation, deux kilomètres au sud-ouest de notre position. 500 tonnes, a priori. Je suggère une interception avant point de Vérité."

Quelques instant de silence avant que la réponse ne tombe. Reçu. Nous avertissons les autorités. Il n'y eut pas d'autre réponse.

...

Chacun remonta à bord, empruntant une courte échelle de corde, aidé par les soldats pour se hisser à bord.

Zelda vit bien, au regard intrigué de certains soldats dans sa direction que quelque chose les chiffonnait. En se retournant alors qu'on fermait la porte, elle se rendit compte que la large saignée boueuse dans le marais avec à son extrémité "rien" était pour le moins suspecte : inutile d'être un génie pour se dire que quelque chose de volumineux s'était écrasée ici et ... que ça avait disparu.

Mais personne le leur posa de question. Sans doute avaient ils été briefé par leurs officiers.

On les conduisit dans de minuscules cabines où on leur donna des vêtements de travail propres (des combinaisons blouse de couleur grise qu'utilisaient les mécaniciens) et faute de bain* on leur donna à chacun trois grands brocs d'eau chaude, savon et serviette.

Aussi propre que possible ils purent rejoindre la salle des cartes ou l'on avait dressé une table à leur attention. Un reptile farci entouré de petits légumes les attendait sur la table, avec une carafe d'un vin clairet et de l'eau fraiche. Un bol remplit de fruit constituait le dessert.

Par la baie panoramique dont les volets anti tempête avaient été abaissés, ils purent voir le paysage défiler, empruntant, pour se servir des vents, un chemin différent de l'aller qui les fit passer dans l'arrière pays. Alors que des nuées de reptiles volant les escortaient, ils se glissèrent entre ce que Dji leur décrivit comme étant "les piliers de Barzoom". Ils arriveraient dans quatre à cinq heures à destination.

* le steward leur expliqua qu'à bord ce genre d'installation n'existait pas : le poids de l'eau embarqué était soigneusement compté et mesuré chichement)
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Zelda huma ses vêtements : il sentaient le marécage fongieux à plein nez... Elle endossa avec joie la tenu de mécano que l'on avait préparé pour elle, quoique la coupe ne soit pas très seyante, et que le tissu fusse un peu rèche... Puis elle se débarbouilla et, lorsqu'elle fut présentable, elle se rendit à la salle des cartes pour une collation bien mérité...

S'adressant à Dji : Avez-vous reçu des nouvelles de monsieur Spoutkine et de notre "invité" ?
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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Me dandiinant sur mes pattes comme pour indiquer que je n'etais pas à l'aise....
La boue m'avait fait du bien mais la me retrouver à l'air sec pas super pour moi.
Poussant un grognement guttural.
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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Après un "brin" de toilette, Jim passa à l'infirmerie du bord pour voir si le Doc ne disposerait pas d'un onguent pour apaiser les piqûres de ces saletés de bestioles bulles.

c'est donc un Jim, constellé d'une sorte de pâte blanchâtre qui fit son entrée dans la salle des cartes.
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Théo avait retiré ses vêtements qui, il en était sur, tiendraient debout tous seuls une fois séchée la boue qui les recouvrait. Après une toilette sommaire, il revêtit la combinaison de travail grise des mécanos de bord et rejoignit ses compagnons dans la salle des cartes. Il hésita devant le reptile grillé et farci avant de se rendre compte que les effluves s'en dégageant n'étaient pas si désagréables, et remplit son assiette de viande, de farce et de légumes. Il se servit un verre de vin, en proposa à la cantonade, et se mit à manger.

"Très seyant, Jim. C'est efficace ?" sourit-il en avisant les bourrelets de pâte blanchâtre constellant le visage du soldat.

"Tu as goûté le lézard, Bru ? Pas mal du tout... " demanda-t-il au ballik.

"Gouleyante, cette vinasse, bien qu'un peu clairette." dit-il en avalant une gorgée de vin.

Il hocha la tête à la question de Zelda et ajouta à l'attention de Dji :

"Avez-vous eu des informations sur la chose que nous avons signalée avant l'aube ?"
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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