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Angmar Station - 21 Kepler 1505 TUP
#11
Lorsque le contrôle spatial eut demandé les commandes du navire, Zelda répondit au regard interrogateur de Spoutkin d'un laconique signe de tête. Le naviborg bascula alors la console principale en mode téléguidage. Puis, le regard perdu dans la contemplation du système Bilbo, il se laissa choir au creux de son large fauteuil biomorphique...

Le spectacle était magnifique. Les dômes orbitaux semblaient dériver avec grâce, et une certaine élégance. Mais, Zelda savait que le moindre de leurs déplacements étaient coordonnés par un réseau complexe d'ordinateurs.

D'un geste prècis de la main, elle brancha la commande du visio projecteur digital. Son visage apparut dans l'angle supérieur droit de la baie d'observation du pont 1, dans le salon salle à manger. "Chers passagers, notre bâtiment est en phase d'approche. L'appontage est prévu d'ici une petite heure... Profitez du spectacle ! Si vous souhaitez passer une réservation d'hôtel pour le temps de l'escale, un restaurant, un spectacle, une activité culturelle ou sportive, n'hésitez pas à télécharger le guide mis à votre disposition par l'office de tourisme. Pour des raisons administratives et douanières, je tiens à vous rappeler que les hibernateurs ne peuvent être ni débarqués, ni activés pendant notre séjour. Je vous souhaite une bonne journée à tous..."

Après cette brève annonce, Zelda composa le numéro de Bran et de Kirian
"Bonjour les amis, c'est Zelda... Je suis en approche avec le Songe d'Aran... Je serai là d'ici une bonne heure et demi... A bientôt !"
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#12
Spoutkin Wrote:Sitôt la validation effectuée et après que Théo ai fait son laïus à l'opérateur, le pilote mit ses mains derrière sa nuque et regarda le fleuriste
Alors, Colombine ou pas colombine ?
Théo était en pleine vérification quand il aperçut du coin de l'oeil le regard du premier pilote posé sur lui au travers des diagrammes TriD translucides projetés au-dessus de sa console. Il lui fit un signe vague tout en se concentrant sur sa tâche.

oO( Ca vient, ça vient... )

[hrp]Un test de compétence à faire, MdJ ?[/hrp]
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#13
[hrp]Comme je l’avais dit, après la réunion avec Zelda, Oslar était parti avoir sa crise de larme et dormir quelques heures avant l’approche finale pour laquelle on l’a réveillé.[/hrp]

Zelda Zonk Wrote:"Chers passagers, notre bâtiment est en phase d'approche. L'appontage est prévu d'ici une petite heure... Profitez du spectacle ! Si vous souhaitez passer une réservation d'hôtel pour le temps de l'escale, un restaurant, un spectacle, une activité culturelle ou sportive, n'hésitez pas à télécharger le guide mis à votre disposition par l'office de tourisme. Pour des raisons administratives et douanières, je tiens à vous rappeler que les hibernateurs ne peuvent être ni débarqués, ni activés pendant notre séjour. Je vous souhaite une bonne journée à tous..."

Zelda eut une réponse venant du pont passager, le buste holographique de Léa se matérialisa : Quelle est la durée de l’escale commandante ? Si cela doit durer 24 heures nous aurons la possibilité de faire quelques représentations sur la station. Je peux ouvrir un canal de communication avec les services du bord ?

Zelda Zonk Wrote:"Bonjour les amis, c'est Zelda... Je suis en approche avec le Songe d'Aran... Je serai là d'ici une bonne heure et demi... A bientôt !"

Le visage de Kirian s’afficha sur l’écran Tri-vi. Il sourit en reconnaissant Zelda. Salut ma belle. Déjà arrivée ? Bran est sur la plage avec sa fille. Le paysage derrière lui était noyé de soleil, le ciel azur et l’on pouvait entendre le ressac en tendant l’oreille. Pas de soucis nous t’attendions. Prends une des navettes automatique une fois les formalités de police et de douane terminées. Tu viens seule ou accompagnée ? Donne-moi les noms des personnes qui t’accompagne que je donne les autorisations d’accès. Il attendit sa réponse, une main féminine hors champs lui passa un verre remplit de glaçons verts et arrosé d’un liquide ambré. Il remercia la personne d’un « merci chérie » …

La demande suivante suscita l’intérêt de Dom : Au fait pour gagner du temps, tu peux me faire envoyer la signature génétique de nos visiteurs ? Pour raison de sécurité …



[hrp]Non, pas de tirage de dés pour ça[/hrp]
Théo avait vérifié l’identité de l’ilot orbital entouré de navettes. Celle-ci ne portait pas encore de nom … un simple numéro d’immatriculation de coque temporaire « BS-XXXIV ». Il vérifia : toutes les navettes étaient automatisées.



Spoutkin avait levé les « mains » du plot : les commandes avaient été passées à la station. Avec douceur on les guidait vers un vaste hangar où ils seraient seuls ... Il profita du temps libre pour demander un agrandissement : BS-XXXIV était visiblement en construction. Les agrandissements montraient les navettes en train de se déplacer apportant depuis la station des éléments préfabriqués, qu’ils abandonnaient aux formecs zéroG qui rampaient sur la structure tels des colonnes de fourmis, soudant, assemblant sans relâche.



Théo finit par isoler l’ile orbitale nommé Colombine qui se situait non loin de la station, à peine à 6.000 kms.



A la salle des machines les mécaniciens suivaient les corrections de trajectoire, les variations du régime moteur. Enfin les moteurs se coupèrent alors qu’ils étaient guidés dans le hangar par le grappin magnétique de la station … ils entrèrent au pas dans le vaste hangar qui aurait put accueillir un classe III sans difficulté.

Sans à coup ils se posèrent dans le berceau de force alors que les vantaux blindés se refermaient et que l’atmosphère emplissait la pièce.

Ils notèrent qu’ils étaient passés sur l’alimentation de la station : ils pouvaient éteindre les varlets. C’était même conseillé.



Songe d’Aran de Contrôle Angmar, merci de votre coopération. Veuillez rester à bord, de couper vos moteurs et d’attendre l’inspection. Contrôle terminé.

Trois minutes plus tard une porte latérale du hangar s’ouvrait sur un véhicule à six roues à effet magnétique. C’était une sorte de camionnette utilitaire NT4 utilisable dans tous les milieux y compris en absence de gravité. Le véhicule s’arréta et en descendit sur une femme en uniforme de la station, assisté d’un logimec légamax dont la livrée blanche et bleu était visible à son épaule. Elle se présenta comme le prévôt Mc Alister, montra sa plaque d’identification à la caméra et monta à bord après qu’on l’y eu autorisée.

Elle se rendit directement à la passerelle. Bonjour commandante, messieurs. Pouvez-vous rassembler l’ensemble de l’équipage s’il vous plait ? Je verrais vos passagers dans un second temps.

Elle s’assit à un coin de bureau et vérifia les papiers, certificats de vol et attestation de bonne santé de chacun. Elle tendait chacun des documents qui lui était transmis à son logimec d’épaule qui scannait, validait et enregistrait ceux-ci, émettant un gloussement électronique de satisfaction une fois que c’était fait.

Elle les interrogea sur l’objet de leur visite, les informa succinctement des règles de sécurité du bord.

La station appartenait à l’Empire et était conjointement gérée par la loge techno et la hanse qui exploitait les gaz rares de la géante gazeuse via une compagnie crée pour l’occasion la BEJV. L’essentiel des installations étaient automatisées et il n’y avait qu’un millier de personnes à bord, ce qui suffisait largement à l’entretien et à la construction des plateformes de collecte. Le système était sous la protection de l’armée qui disposait d’un classe IV et d’un nombre de chasseurs non déterminé pour ce faire.

Bilbo comme on le leur avait dit était « hors limite ». Toute autorisation de débarquer à Bilbo était soumise à l’agrément préalable du représentant du Bureau des Affaires Indigènes du bord.

Les armes étaient interdites à bord, les importations de drogues et d’un certains nombres d’objets étaient interdites ou soumises à rêglementation. Oui, il était possible de se rendre sur certains des ilots spatiaux. Il y en avait un réservé aux loisirs des membres de la BEJV et un autre réservé aux manœuvres de l’Armée. Il était possible d’acheter des places à la journée pour les voyageurs pour se rendre à l’Ilot de la BEJV. Oui, les autres Ilots étaient privés, on devait bénéficier d’une invitation pour s’y rendre, mais il fallait impérativement utiliser les navettes automatisées mises à disposition gratuitement par la compagnie. A leur interrogation éventuelle elle répondit qu’un des Ilot avait servi avant que l’on mette cette rêgle en place et quand l’accostage direct des varlets ou de leurs annexes était encore autorisés à un trafic d’artéfacts technologiques soumis à taxe. Depuis il fallait passer impérativement par la station d’Angmar pour s’y rendre ou en repartir. Sinon il y avait des espaces de relaxation à bord, un petit hôtel, quelques boutiques …

Elle conclut en leur demandant de bien se tenir, de ne pas faire de vague : il y avait des familles d’ingénieurs de techniciens à bord, ils étaient en dehors des grands axes commerciaux. Bref, profitez gentiment de votre escale, faite le plein d’antimatière, il est vendu au tarif de la guilde Navyborg. Ici c’est une station familiale. Si vous vous comportez correctement, tout se passera bien. Elle leur donna à tous une aiguille de données comportant le plan des parties publiques de la station, les règlements du bord, les services utiles.

Elle leur proposa de les déposer avec son véhicule à la galeria commerciale : ça leur éviterait de devoir attendre. Elle se rendit ensuite dans les quartiers passagers pour la même opération.

Cela fût rapide … Jim qui jetait un coup d’œil aux circuits de surveillance interne put assister à une scène cocasse : il fallut présenter un à un les néo-caniches au logimec légamax pour qu’il les enregistre et cela mobilisa l’ensemble de la troupe du cirque à l’exception de monsieur Minsk qui refusa de ramper sous les meubles pour capturer les chiots rétifs.

Enfin, tous ceux qui le voulaient purent se retrouver dans le véhicule du prévôt. Le trajet fut assez court : quinze minutes et deux tubes de monté plus tard elle les déposa à la galeria commerciale. Toute la troupe du cirque s’était jointe à l’expédition. Monsieur Nokobe transportait ses compagnons à quatre pattes dans une cage matelassée d’où s’échappait moult jappements et aboiements.

La galéria, un espace circulaire assez sombre, de taille réduite par rapport au reste de la station s’offrait à eux. Il y avait la une quinzaine de boutiques. Alimentation, vêtements, supermarket général …rien de bien luxueux, mais l’essentiel était là.

[hrp]Et maintenant que faites vous ?[/hrp]
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#14
Oslar alla voir la capitaine, les yeux encore un peu bouffis par le manque de sommeil et son épisode de boxing sur le polochon... Capitaine, puis-je descendre à la station? Me racheter quelques vêtements me ferait le plus grand bien.
Nos passagers sont arrivés indemnes, sans faire de vague. Je ne vois pas ce qui pourrait nous empêcher d'aller nous détendre un peu?
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#15
Sans somme excédante à dépenser, Spoutkin accepta néanmoins de se rendre dans la galerie marchande histoire de se changer un peu les idées.

Spoutkin s'arrangea pour sortir le dernier et fit quelques "manoeuvres" pour sécuriser les lieux :
- augmentation au maximum de la sensibilité des capteurs (thermique, gaz, pression, etc.)
- démarrage et blocage manuel des caméras intérieures et extérieures (pas de détection automatique de présence)
- stockage du résultat de toutes ces précautions sur les cube TriD (pas le choix) et sur un serveur personnel (IP masqué)

Sur le point de quitter le vaisseau, je lâche une légère poignée de particules fines (que je trouverai dans le vaisseau : farine, poussières, sucre, etc.) quelques mètres après l'entrée du vaisseau (à l'intérieur).

Une fois dans la navette avec les membres de l'équipage Spoutkin s'adresse à tous :
Bon, on va la visiter cette station ? Nous restons ensemble bien sûr !

Puis ayant perçu la fatigue d'Oslar il se tourna vers lui :
Eh bien messire Varigue, on n'a pas son compte de sommeil ?
La cathédrale sentait le chocolat
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#16
Théo Calderon non plus n'avait pas son compte de sommeil. Mais à la différence d'Oslar Varigue, il n'avait pas terminé sa période de veille précédente par une altercation avec le pacha suivie d'une crise de nerfs solitaire. Il avait donc profité au maximum de ses presque quatre heures de sommeil, et c'est globalement frais et dispos qu'il se livra avec le reste de l'équipage aux formalités d'admission à Angmar Station.

Avant de débarquer, il prit soin de programmer les holocams et les détecteurs volumétriques de sécurité interne, en particulier ceux de la salle des machines qui couvraient la zone où se trouvait la cache de Bruhuk et son précieux contenu, afin qu'une alerte leur soit envoyée en cas d'intrusion. Les accès extérieurs du Songe d'Aran, sas et écoutilles seraient certes verrouillés en leur absence, mais il y avait d'autres moyens de pénétrer dans un lieu clos et sécurisé. Certains spécialistes des arts PSI avaient des pouvoirs assez extraordinaires, pour lesquels une coque d'hyperfilament énergisé avait autant de consistance qu'un nuage de vapeur...

Tandis qu'il suivait le reste de la troupe jusqu'à la galeria dans le véhicule de l'officier d'immigration, il se prit à songer à une nuit à la belle étoile sur l’Îlot Orbital de Colombine, allongé dans la pénombre sur un ponton en bord de mer, avec le bruit du ressac sous lui et le poudroiement des constellations au-dessus. Il avait hâte d'y être.

Après qu'ils eurent été déposés par le prévôt Mc Alister dans la galerie commerciale, Théo se tourna vers Zelda en souriant :

"Quand on s'invite chez les gens, en général on ne vient pas les mains vides. Je n'ai pas très bien connu Bran et Kirian à l'époque de mon passage sur le Songe, je ne suis pas resté assez longtemps, mais ça m'étonnerait que l'on puisse dégoter quelque chose d'intéressant sur cette station provinciale..."
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#17
Après une bonne douche boueuse et habillé d'une belle salopette toute propre et affublé d'une chemise Hawaï d'un rouge criant et ses fleurs blanche, une casquetre de baseball visé sur la tête.....d'une équipe terrienne jadis sûrement ou peut être connue
C'est un bruhuk excité comme un gamin de 10 ans qui monta sur le pont....
Cherchant visiblement quelqu'un du regarde dans la pièce m'aidant malgré mes tentatives désespérées de ne pas me faire voir de mes sens olfactifs.
Puis trouvant enfin la personne que je cherchais

Me tournant vers la skipper un large sourire sur le visage
> puis penaud à l'Assemblée
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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#18
Jim avait suivi tout le monde à la galeria. Avant de quitter le bord il avait connecté ses équipements de communication pour pouvoir surveiller le vaisseau et les hibernateurs. Il avait également passé une commande d'antimatière afin que le vaisseau soit prêt à repartir le plus rapidement possible. Il avait également consulté les appels d'offres pour un éventuel transport de marchandise à destinations de Jonction.

Il informa Bruhuk que non il n'avait pas le droit de prendre ses karatapoignes. Toutefois à défaut d'arme Jim s'était equipé de son abestos.

Une fois arrivé il avait fait le tour des magasin pour essayer de se procurer une canne la plus solide qui soit. c'est ainsi que les autres le virent revenir affublé d'une magnifique canne noire surmonté d'une tête de cheval blanche en factivoir.
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#19
Dom était prêt : son infirmerie était bouclée, ses instrument bien rangés et à leur place dans un sac. Lorsque l'inspection eut lieu, il présenta les papiers nécessaires et sa licence qui lui permettait la possession des diverses drogues rangées dans sa pharmacie.
Mais cela fut rapide, aussi pendant que d'autres étaient également inspectés de fond en comble il rechercha vaguement sur la Toile si Bilbo avait un besoin quelconque en matière médicale c'était plus un automatisme qu'autre chose : ce genre de monde évolué avait rarement besoin de médecins itinérants.

Dom se joignit ensuite au reste de l'équipage pour aller vers la galeria. Arrivé sur place il déclara et s'adressant à la fois à l'équipage et au passagers :

Je pense qu'on ferait mieux de se séparer maintenant, si on traine on va être en retard pour le déjeuner. Nous pouvons nous donner rendez-vous ici-même. Léa ? Zelda ? Qu'en pensez-vous ? D'ailleurs ...


Dom sortit un objet de sa sacoche, celui-ci ressemblait vaguement à un cube doté d'un creux de la taille d'un doigt sur l'une des faces.

... pour circuler par ici, on a apparemment besoin d'un scan génétique. Donc si vous n'avez ces données sur vous, je peux vous faire l'analyse tout de suite et vous serrez tranquilles pour le reste de votre séjour. C'est indolore.
Je dirigerai les soins des malades dans leur intérêt et m'abstiendrai de tout mal - Médicalserment de Bo Sheng
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#20
[hrp]J'attends un peu la décision de Zelda, à savoir si elle vous invite à l'accompagner sur Colombine ou pas ...
Petite précision : le scan génétique n'est pas demandé par la station Agmar, mais par la sécurité de Colombine.[/hrp]
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