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Angmar Station - 21 Kepler 1505 TUP
#1
Nous venons de
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#2
Spoutkin était au plot lorsqu’ils émergèrent.

Au loin l’étoile double, une naine rouge et une naine bleu étroitement enlacées, unies par un pont de matière ignée, éclairait de ses photons les planètes qui tournaient autour d’elles.

Son esprit était connecté aux capteurs du Songe d’Aran, relié au navordi. A la vision reconstituée se superposait la carte de navigation lui indiquant comment aborder l’approche de la station dont il entendait l’indicatif d’appel.

Il se glissa dans le cône de couverture que lui offrait Sauron. Ça allait être délicat, il ne faudrait pas trop trainer, mais il pouvait compter sur les indications de la station. Comme la balise le lui avait indiqué, il coupa les feux de navigation, éteignit les lumières de la coque et opacifia les verrières, se contentant des images reconstituées holographiques …

Sauron, la géante gazeuse, rougeâtre, à l’atmosphère violement traversée par des tempêtes en rubans, entourées par de lunes se rapprochait rapidement.


Chacun était à son poste, rompant avec ses cycles de navigation, certain que bientôt ils pourraient prendre un peu de repos, une fois à quai.

Zelda était à son fauteuil, observant la manœuvre : chacun était bien occupé et le silence régnait, brièvement entrecoupé par les indications des uns et des autres.

Théo écoutait les communications. C’était calme, très calme sur la gamme des hyperondes. Balise d’approche, communications militaires cryptées lointaine … Il bascula sur les ondes courtes sur laquelle sa console lui signalait une forte activité. C’était une cacophonie. Des centaines de communications, de sources radios, qui toutes venaient de Bilbo. Il écouta quelques instants … des communications hertziennes terrestres, des émissions de radio d’information et de loisir. Il gouta les formes archaïques de la langue utilisée, c’était une émission de fiction, un feuilleton radiophonique … Une histoire à l’eau de rose, d’une riche fille d’industrielle qui s’était enfuie de chez elle et travaillait comme fille au pair … les bruitages ajoutés étaient marrants.

Jim se tenait à la console d’armement … pas de cible en vue, pas de navire. Hummmmm … Qu’est ce que c’était que ça ? Il contrôla la lecture de la représentation tactique.

Non loin de leur objectif, Angmar Station, il y avait en orbite basse de la géantes des satellites artificiels. Ils dérivaient, se tenant toujours sur la face cachée à la vue de Bilbo. Il y en avait une trentaine, dont une entourée d’une noria de navettes.

Il demanda un agrandissement optique. Cela ressemblait à des lentilles d’eau à la surface d’une mare d’eau … elles se déplaçaient avec lenteur, gardant un espace constant entre chacune. Il agrandit encore, percevant les détails. Mazette : il ne s’était pas rendu compte de la taille de chacune : elles faisaient entre trente et cent kilomètres de diamètre mais étaient toutes construites selon le même modèle. Une plateforme technique avec une longue tige qui plongeait vers la surface de la géante, surmonté par un champ de force qui enfermait en son sein un environnement planétaire artificiel. En zoomant il put voir des chaines de montagne surmontées de nuages …

Dom se tenait dans un coin de la passerelle. Pas de bobos, pas de blessés, rester à l’infirmerie ne présentait aucun intérêt. Il fut le premier à percevoir de ses yeux la station spatiale. Angmar. Un modèle colonial standard, capable d’accueillir un classe V en cas de besoin, stockant antimatière pour les navires de passage, pouvant accueillir jusqu’à deux milles habitants … Elle se trouvait en orbite haute de la géante, au dessus des satellites de loisir. Sa forme en champignon était tout à fait reconnaissable et utilisée depuis plus de trois millénaires.

Après sa crise de larmes qui avait évacué une partie de son stress, quelques heures de sommeil Oslar avait rejoint Bruhuk aux machines. Il passa devant l’établi où le ballik avait commencé à monter son logimec de course.

[hrp]Au fait c’est pour faire quoi ce logimec ?[/hrp]

Il rejoignit le ballik qui se concentrait sur le fonctionnement des varlets. Ils pouvaient suivre l’approche sur les écrans tri-vi qui relayaient les images de la passerelle.

Les moteurs tournaient rond … Il se concentra sur les taches d’entretien qui les attendaient : changement de filtres, petites réparations, une fuite d’eau potable dans les quartiers passager.



Arrivé à 2000 km de la station ils furent interpelés par le contrôle d’approche. L’image tridi d’un homme en combinaison de travail grise se matérialisa sur la passerelle. La trentaine, dégarni, aux traits légèrement asiatique. Songe d’Aran de contrôle Angmar. Bienvenue à Bilbo. Nous prenons le contrôle de votre navire pour l’approche final, merci de me transmettre les commandes de manœuvre.

Spoutkin vit s’allumer sur sa console la demande … attendant son autorisation.

L’homme continua : quel est le but de votre visite ? Comptez-vous vendre des marchandises à bord ? Avez-vous des besoins d’avitaillement ? D’antimatière ?

[hrp]à vous[/hrp]
[hrp]Post édité suite à une bévue de ma part quant à l'emplacement du salon passager[/hrp]
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#3
Assis à la console du transcom, Théo avait suivi l'approche du Songe d'Aran via les baies panoramiques de la passerelle et les diverses projections holos. Il avait émis un sifflement d'admiration en admirant l'archipel orbital gravitant autour de Sauron, ces grandes plate-formes atmosphérisées dont les ombilicaux interminables plongeait vers la géante gazeuse. Il soupçonnait que ces longues tiges permettaient de pomper divers éléments chimiques servant de ressources naturelles de base aux biosphères abritées par les champs de force lenticulaires.

Il eut une soudaine intuition, et vérifia les balises d'identification de chaque île orbitale. Il compara les signaux de localisation avec les éphémérides transmises par la Station Angmar, curieux de savoir si la plate-forme entourée d'une noria de navettes ne serait pas par hasard Colombine, celle qui en principe hébergeait les anciens membres d'équipage du Songe.

Il échangea un bref regard avec le pacha et sauf contrordre, répondit au technicien du contrôle d'approche :

"Angmar Station, de Songe d'Aran. Nous sommes en transit. Il s'agit d'une escale touristique ainsi qu'une visite à de vieux amis résidant dans votre système. Pas de marchandises à vendre. Nous n'avons pas besoin d'antimatière. Nous vous transmettons note liste d'avitaillement."
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#4
[Hors rôle play le logimec est un prototype pour des courses de logimec]
Dans la salle des machines devant les consoles de contrôle tout se passait pour le mieux
Voyant arriver oslar je lui fis un signe de tête que tout allait bien tout en le saluant avec un sourire de bienvenue levant ma main et mon gros poing
>
Puis désignant la console et les holo tri-d
>
Avec gourmandise je mis en bouche une racine que j'appréciais tant, tendis la boite à oslar
>
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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#5
Bruhuk Wrote:[Hors rôle play le logimec est un prototype pour des courses de logimec]
Dans la salle des machines devant les consoles de contrôle tout se passait pour le mieux
Voyant arriver Oslar je lui fis un signe de tête que tout allait bien tout en le saluant avec un sourire de bienvenue levant ma main et mon gros poing
>
Oslar avait un air renfrogné, et voyant la sorte de bolide coloré filer d'une plante à l'autre, il dit "Heureusement que les plantes n'ont pas de coeur, sinon elles prendraient une attaque!
Quelle idée d'avoir à ce point renforcé le moteur... Au moins as-tu renforcé les freins? Si j'étais toi, je mettrais un système de freinage par parachutes à la suivante modif...
"

Bruhuk Wrote:Puis désignant la console et les holo tri-d
>
Avec gourmandise je mis en bouche une racine que j'appréciais tant, tendis la boite à oslar
>
J'arrive, mais laisse moi prendre un peu de repos... La nuit a été calme, mais dur a été le début de la matinée, et je dois VRAIMENT aller me reposer... Il parait que Léa a fait un spectacle. Dommage que je ne l'ai pas vu...
Ah et puis tu peux aussi ajouter sur la liste une soupape du bloc 2 de décompression qui a un léger collement, elle doit être usée, et s'ouvre avec un temps de retard. Je l'ai entendu plusieurs fois s'ouvrir avec un temps de retard...

Sur ce, bonne nuit...
Et il se dirigea vers sa cabine, l'air claqué, déprimé par le savon de la capitaine... Et ne sachant pas quoi faire au juste. Elle n'avait même pas cherché à comprendre ce qu'il lui avait dit... Et il avait été comme d'hab aussi nul que possible...
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#6
Quatre heures s'étaient écoulées depuis le brunch et le spectacle donné par les passagers, aussi Théo avait pu se reposer de son dernier quart au plot (*) avant la retranslation du navire dans le système de Bilbo. Il ne put cependant pas s'empêcher de bailler en attendant la réponse du Contrôle d'approche de la station orbitale, et sa voix était légèrement voilée lorsqu'il répondit à Bruhuk :

"On est en approche finale, mon vieux. Encore une heure, check-list post-amarrage et formalités douanières incluses, et tu pourras aller respirer l'air en conserve d'Angmar à la place de celui du Songe..."

// (*) HRP : Et par conséquent, Oslar aussi...
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#7
Grognant de la façon si subtile ce qui voulait dire s j'étais content
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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#8
MdJ Wrote:Arrivé à 2000 km de la station ils furent interpelés par le contrôle d’approche. L’image tridi d’un homme en combinaison de travail grise se matérialisa sur la passerelle. La trentaine, dégarni, aux traits légèrement asiatique. Songe d’Aran de contrôle Angmar. Bienvenue à Bilbo. Nous prenons le contrôle de votre navire pour l’approche final, merci de me transmettre les commandes de manœuvre.

Spoutkin vit s’allumer sur sa console la demande … attendant son autorisation.

Avant de valider la demande d'Angmar pour la prise de contrôle (sur un canal qui ne laissait rien d'autre à contrôler que la direction et le varlet), Spoutkin attendit son autorisation à lui : celle de Zelda... qui se fit d'un geste de tête affirmatif.

Sitôt la validation effectuée et après que Théo ai fait son laïus à l'opérateur, le pilote mit ses mains derrière sa nuque et regarda le fleuriste
Alors, Colombine ou pas colombine ?
La cathédrale sentait le chocolat
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#9
Dom savait qu'il n'avait plus grand chose à faire avant l'arrivée sur Colombine, pas plus que durant le voyage en fait. Il demanda sans grande motivation à Théo d'envoyer une requête pour information médicale à Colombine pour vérifier qu'aucun des passagers du bord ne serait sujet à un quelconque mal lors de l’atterrissage. Si une contre-indication se révélait nécessaire il prit les devants.

Après cela, il quitta la passerelle pour descendre sur le pont passager et tapa à quelques portes pour prévenir les hôtes du vaisseau que l'arrivée aurait lieu dans un peu plus d'une heure. Il remonta aussitôt vers l'infirmerie rassembla et revérifia son matériel de manière compulsive, redescendit encore une fois pour vérifier que tous les voyants des sas étaient au vert.

Las, moins de 10 minutes s'étaient écoulées. Il remonta une fois de plus pour atteindre la passerelle. Il s'adressa à Spoutkin.

Voilà, voilà moi je suis prêt pour l'aventure. Est-ce qu'il y a un quelconque moyen de t'aider ?
Je dirigerai les soins des malades dans leur intérêt et m'abstiendrai de tout mal - Médicalserment de Bo Sheng
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#10
Jim installé à sa console surveillait l'ensemble des paramètres de sécurités du vaisseau. Mais il ne se passait pas grand-chose. Jim était assez fier de son programme de projection sur le sol de la passerelle d'une vue du dessus du salon passagers. D'aucun qui ne serai pas au courant aurait pu le confondre avec un sol transparent.

Pour l'heure ses passagers étaient rassemblés dans le salon et regardaient la phase d'approche par la baie vitrée. Les signaux des hibernateurs étaient tous ce qu'il y a plus de normaux. Les seuls mouvements c'était Dom qui semblait impatient d'arrivé.

Jim passa donc le temps en s’abîmant dans la contemplation de Colombine.
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