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Horizon de nuages
#71
Le planétologue et l'ethnologue du groupe se trouvaient avec eux dans le salon d'observation. Les voix de Madame Lartig ainsi que Messieurs Moray et Corso chuchotèrent dans le persoc de Ser Kiikti : le haut fonctionnaire allié et la biologiste se trouvaient dans la salle des cartes de la cité dirigeable, un pont au-dessus, tandis que l'ingénieur était en visite chez les membres de la caste des Eoliens, où il étudiait les systèmes d'équilibrage de pression interne, plusieurs ponts sous le leur et à quelques centaines de mètres vers la poupe de l'aérostat.

Monsieur Antillès pivota sur lui-même et bondit vers la sortie, rattrapa Daïnil, Eron et Djal dans la coursive et ils suivirent le jeune Navi dans les méandres du géant des airs, jusqu'au sas d'accès à l'extérieur le plus proche.

Deux douzaines d'individus des deux sexes étaient en train de s'équiper de combinaisons isobares et de respirateurs. De lourdes arbalètes aux poignées de nacrel vernies et d'autres armes aux longs tubes métalliques étaient posées dans des rateliers le long de la paroi. Chaque membre du groupe de défense se saisit de l'une des armes avant de s'engouffrer dans le sas. Daïnil s'approcha de celui qui devait être le chef, lui glissa quelques mots et commença à enfiler une combinaison pressurisée avec une économie de geste démontrant une expérience déjà longue. L'homme se tourna vers Eron, Djal et Gurvan :

"Les harpons-seringue sont pour ceux qui savent neutraliser les planêles. Vous, vous prenez des arbalètes, et vous tirez en priorité sur les plus grosses. Pas le temps de vous expliquer comment passer une combi et vous en servir, utilisez vos champs de protection."

Ils se retrouvèrent à l'extérieur de la cité-dirigeable, sur une galerie longeant l'enveloppe. Les planêles grossissaient à vue d'oeil. Il y en avait plusieurs dizaines, peut-être même une centaine. Bientôt, les corps fusiformes, les quatre grandes ailes symétriques furent visibles, dont la paire antérieure hypertrophiée. Daïnil fit un geste de la main à plat, pointée vers le bas.

"Ce sont des Plongeurs, l'espèce carnassière qui attaque les zeplins en piqué", interpréta Gurvan. "Mais elles ne font pas la différence avec des ballons."

Il assujettit sa prise sur son arbalète, et commença à la pointer vers la menace.

Le groupe de planêles arrivait sur la Ronde de corvelles et Temuera. Elles allaient passer au-dessus des cités-dirigeables et pendant quelques secondes de flottement, il sembla qu'elles allaient les survoler et les dépasser sans attaquer... Mais une paire de créatures replia ses ailes, et elles plongèrent vers la Ronde. Les premiers traits fusèrent. Les deux planêles partirent en vrille et dépassèrent le niveau de vol des corvelles, tombant vers la couche de nuages en contrebas. Mais une dizaine d'autres planêles plongeaient à présent. Sur Avestama et sur Temuera aussi.

[roll=Chasse à la planêle]Ceux qui prennent part à la défense du dirigeable font cinq tests de Combat à Distance basés sur l'Habileté avec un MOD -2 (-2 pour la portée longue, +2 pour la taille de la cible, -2 pour le mouvement rapide) contre une Difficulté de 3D pour un tir au jugé, ou 4D pour un tir sur une zone précise de la créature (une aile ou la tête).[/roll]
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#72
Durant sa course effréné à travers les coursives Eron réalisa que Virik n'était pas avec eux. et qu'il serait bon de lui signaler où il se trouvait.

"Virik de Eron nous sommes dans un sas d'accès extérieur. je vous envoi les informations de localisation."

Il saisi à son tour une arbalète et se mit à arroser généreusement les Planèles. Enfin surtout le vide entre les planêles.
#73
Virik observa depuis la passerelle le ballet aérien. Un ballet ? Un menuet meurtrier, un fandango de la vie et de la mort entre des créatures indigènes et ceux, qui malgré les siècles de vie dans leur patrie éthérée restaient des étrangers.

Il entendit les passagers se signaler et accusa réception, leur demandant de signaler tout déplacement. Le temps s’écoulait avec une fausse lenteur, les secondes semblant des minutes alors qu’il attendait des nouvelles des membres d’équipage.

Les carreaux fusaient montant vers le ciel en direction des créatures qui utilisaient la gravité pour plonger et augmenter leur vitesse, diminuant le temps de réaction de leurs proies, augmentant l’énergie de leur attaque.

Enfin l'appel de monsieur Eron lui donna un début de réponse.

Bien reçu monsieur Eron, je suis en mouvement pour vous rejoindre. Qui est avec vous ?

Sans attendre la réponse il se dirigea d’un pas rapide en direction du sas indiqué par monsieur Eron, s’engageant dans les coursives, se collant aux parois pour laisser passer les hommes et femmes qui se ruaient à leur poste de combat.

Il n’était pas certain de vouloir participer au combat, mais là c’était visiblement une question de défense et de survie.

Il pressa le pas.
#74
Djal se retrouva donc avec une arbalète pneumatique, lourde comme une cocotte en fonte, entre les mains... oO(ils auraient pu utiliser des matériaux composites...) Il n'eut gère le temps d'en détailler le mécanisme. Il savait simplement qu'un système de rechargement à pompe permettait des tirs à cadence régulière....

Djal brancha son armure champs...

La maniabilité de l'engin requérait un entrainement que Djal était loin de posséder... Les traits étaient équipés d'embouts capables de percer les cuirs les plus épais, ou les écailles les plus dures, mais n'étaient en fin de compte que de minuscules aiguillons comparé à la taille des mastodontes qui fondaient présentement sur la citée dirigeable...

Seule l'effet en tir groupé pouvait les "incommoder"... En tout cas c'est ce que pensa Djal à l'instant précis où son premier dard fut projeté vers le ventre d'une des créatures menaçantes... oO(par le Grand Magicien... :tmi: )
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
#75
Virik courrait maintenant, esquivant les personnes qui venaient en sens inverse, les molécules de lapoa chantant dans son sang, ouvrant sa perception et faisant battre son cœur plus vite. Les visages qu’il croisait n’étaient que des taches floues alors que ses pieds martelaient le plancher élastique de la coursive, battant et rebondissant au rythme d’un tambour guerrier.

Etre dans l’instant, ne plus penser, agir. C’était un mantra qu’il se répétait à chaque pas, un barrage contre la terreur qui l’attendait plus loin, contre le grand vide qui le guettait et ses abysses promises.



Les visites qu’il avait faites plus tôt s’étaient avérées utiles. Un investissement pour des circonstances futures comme celles qu’ils vivaient maintenant :

Il ne se trompa pas, dévala une échelle verticale en se laissant glisser, pieds sur les montants à l’extérieur de celle-ci, freinant avec les mains. Il atterri souplement, fit demi-tour bondit par un sas de pressurisé, se saisissant de la large barre située au dessus de celle-ci pour passer de l’autre coté en saut carpé dorsal et … arriva finalement dans le sas indiqué par Eron. Le préposé aux armes le regarda d’un œil rond à travers ses goggles avant de lui tendre une arbalète pneumatique … Virik en profita pour se saisir d’un chargeur rotatif complémentaire qu’il coinça dans sa besace avant de rejoindre le petit groupe d’hommes et de femmes, qui se pressait en une seconde vague devant le sas extérieur.

Il brancha sa combinaison, sentant ses poils se redresser imperceptiblement sous l’effet du champ de force, alors que le sas intérieur se fermait. Il n’y avait pas de pressurisation à faire, simplement à empêcher les gaz mortels de l’atmosphère de pénétrer à l’intérieur de l’habitat. Le voyant vert s’alluma et la porte glissa révélant le ciel infini, la lumière violente de la haute atmosphère.

Etre dans l’instant, ne plus penser, agir.

Il eut un coup au cœur et s’agrippa comme naufragé à sa bouée à cette phrase.

Il suivit le mouvement des hommes et femmes qui s’engageaient sur la passerelle extérieure, saisissant au passage des doigts d’une adolescente la ligne de vie qui coulissait le long de cordes tendues sur la paroi extérieure du dirigeable. Il la clipsa à sa ceinture et s’éloigna de quelques pas, manquant de glisser sur une plaque de givre. D’un œil il vit ses compagnons déjà engagés dans le combat. Il leva le regard découvrant les monstrueuses créatures qui tombaient du ciel à la rencontre des dondaines qui montaient vers eux en essaims serrés.

Il épaula l’arbalète, ajustant la plaque de couche contre son épaule, faisant sauter du pouce la sureté. L’engin était lourd, peu maniable, mais ses doigts trouvèrent sans difficulté la queue de détente. Il ferma les yeux, se concentra, étendant sa perception. Il rouvrit un œil, observant à travers l’antique hausse la silhouette d’une raie-manta des cieux qui venait droit sur lui, distinguant chaque détail, étudiant les trainées de givres que les ailerons tranchant déchiraient dans l’atmosphère méthaneuse.

Il pressa avec douceur la détente …

// Bon : ok, ok, ok : je me la raconte à fond ;-) mea culpa, mais c’est l’excitation du moment qui veut ça …
#76
[Paisible]
"Eh bien, que d'agitation !" se dit la jeune femme.
Elle s'était trouvée un grand fauteuil d'osier et regardait la bataille, s'amusant de voir à quel point les occupants de Lilith prenaient leur rôle à cœur.
Les habitants de cette cité volante avaient dans leur histoire repoussé des milliers d'attaques de ce genre. Ils avaient des techniques élaborées et possédaient un entrainement hors pair, entamé dès l'enfance. Les quelques carreaux envoyés çà et là par des étrangers débarqués du jour (ou peu s'en fallait) ne changeraient rien à l'issue de la bataille. À moins que cette attaque ne fut spécialement violente, mais alors tellement violente que le moindre arbalétrier d'opérette ne devint indispensable. Et dans ce cas là, un rapprochement avec l'incident des punaises du vide s'imposerait, de même qu'une salutaire paranoïa.
De ses yeux - très - améliorés, Sémirande vérifia que d'autres points n'étaient pas en approche. Puis, regardant les carreaux inefficaces tomber vers le cœur de la Jovienne, elle s'entendit dire mezza-voce :
"Ceci fait partie des pertes de matière première qui condamne inéluctablement leur colonie, même si cela prendra des siècles. Ouaip."
Elle ouvrit un bidon de l'un de ses poisons favoris et entreprit d'en absorber le contenu tout en jouissant du spectacle, et en faisant un tour d'horizon régulier.
#77
[Poule !]

Monsieur Antillès activa ses prothèses visuelles d'une pensée, tandis que la première vague de planêles fondait sur Temuera. Il se concentra, essayant de viser la tête aplatie et pointue de la première créature qui passa dans son champ de vision. Le carreau fusa, manqua sa cible. A ses côtés, Eron et Djal n'eurent pas plus de succès, mais les écarts que firent les planêles pour esquiver leurs tirs les éloignèrent de l'enveloppe du dirigeable. Leur riposte à la deuxième vague d'assaut ne fut guère plus victorieuse, et si l'un des membres du groupe de défense posté à proximité d'eux n'avait pas fait mouche et repoussé l'attaque de l'une des créatures qu'ils avaient manqué, celle-ci aurait sans doute entamé la peau de toile élastique de l'aérostat avec l'un de ses ailerons tranchants.

Ser Kiikti les rejoignit tandis qu'une troisième vague piquait vers Temuera. Ses sens amplifiés par ses antennes PSI, sa vigilance et ses réflexes multipliés par les molécules complexes du laopa répandues dans sa circulation sanguine activée par sa course, l'hatani tira coup sur coup deux traits, manquant une planêle mais la forçant à une feinte qui la mit dans le ligne de mire de messieurs Gorda et Antillès. Ce dernier se rendit alors compte que les carreaux servant de munitions à leurs arbalètes pneumatiques étaient bien plus létaux qu'ils ne paraissaient au premier abord, car au travers de ses optiques artificielles, il distingua clairement les pointes se désagréger au contact de la cible et projeter des fragments de métal autour du point d'impact. Le trait de Djal déchira une aile de la créature, et celui de Gurvan vaporisa une partie de son flanc dans un nuage de lambeaux organiques et de fluides vitaux d'une curieuse teinte orangée. La planêle se retourna sur le dos et se mit à tomber vers la couche nuageuse en contrebas.

Seul Eron fit mouche à l'assaut suivant, repoussant la planêle qui menaçait la section de l'enveloppe défendue par leur petit groupe. Virik continua à tirer deux carreaux à quelques secondes d'intervalle, un premier au jugé et le second plus précis. Sa technique porta ses fruits au cinquième assaut. Son premier trait atteignit une planêle sur son flanc, et elle eut le mauvais réflexe de présenter son museau au second tir. Sa tête déchiquetée, la planêle continua sur son élan et plongea comme une pierre vers les volutes de gaz qui moutonnaient plusieurs kilomètres sous les dirigeables.

Ils scrutèrent les alentours : les silhouettes de plusieurs dizaines d'autres créatures, blessées à des degrés divers par les tirs des défenseurs, se découpaient en silhouettes sombres sur le plancher de nuages, qui piquant vers le Fond, leurs lambeaux d'ailes repliés autour du corps, qui tournoyant lentement comme des feuilles mortes, qui voletant péniblement pour essayer de retrouver le niveau de vol du reste du troupeau. Les carreaux continuaient à fuser, mais les vagues d'assaut s'espaçaient maintenant. Bientôt, la harde de planêles cessa de voler en cercles au-dessus des dirigeables et reprit sa trajectoire d'origine : leurs cerveaux rudimentaires avaient temporairement assimilé que ces proies sur lesquels elles avaient fondu étaient trop dangereuses et qu'il valait mieux continuer leur migration. Elles piqueraient d'instinct sur la prochaine rencontre qu'elles feraient, qu'il s'agisse d'un vrai zeplin ou d'une autre cité-dirigeable. Leur mémoire n'allait pas aussi loin...

Ils observèrent avec intérêt plusieurs défenseurs pointer leurs harpons-seringue sur les plus petits individus voletant encore autour de l'aérostat, probablement des jeunes, tirer puis attendre que leurs mouvements ralentissent avant de se jeter dans le vide en trainant derrière eux de grands filets à larges mailles en plus de leur ligne de vie. Certains manquaient leurs cibles et entamaient un mouvement de balancier, suspendus au bout de leurs câbles de sécurité sous la masse de la cité-dirigeable. Ceux qui réussissaient à atterrir sur le dos des créatures affaiblies par les harpons entreprenaient de littéralement les saucissonner dans leurs filets, avant de ferrer leur broche à ressort sur l'aileron caudal de la créature, qui stoppait alors tout mouvement, maintenue dans une état "d'immobilité tonique" par l'outil. Elles étaient ensuite treuillées vers la cité-dirigeable.

[hrp]Je n'ai pas reçu les jets de dés de Djal alors je les ai fait moi-même...[/hrp]
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#78
Le pouce de Virik remis en place la sureté et mis à la bretelle l’arme. Regretterait-il plus tard d’avoir tué cette créature ? Non : c’était une question de survie, la seule chose à faire eut égard aux options qui s’étaient ouvertes à lui. Un meilleur télépathe aurait sans doute réussi à isoler l’esprit du leader de la harde et à l’éloigner, un techno avec un peu de temps n’aurait-il pas put bricoler un projecteur holographique et à leur fournir une autre cible ?

Mais si ses connaissances télépathiques étaient limités, ses capacités techniques pratiques proches de zéro, était bon à ce qu’il faisait : manier les armes, tuer si nécessaire. Et de plus il avait eu de la chance. Le tir à la tête était certes voulu, mais inespéré.

Néanmoins pour Virik ce n’était pas l’heure de telles réflexions : sitôt son arme en sécurité, il s’était reculé sur l’étroite passerelle, se cramponnant des deux mains, griffes sorties, au cordage qui servait de ligne de vie.

Le ciel était immense, s’agrandissant encore alors qu’il le fixait, l’entourant de son azur infini, le noyant, l’appelant irrésistiblement. Il ferma les yeux, plaqua les oreilles en arrière, sentant ses jambes vaciller sous lui.

Messieurs Eron, Djal ? Un d’entre vous pourrait-il me guider vers l’intérieur ? Doucement ? S’il vous plait ?

Il se sentait nauséeux.
#79
Hemmedéji Wrote:Je n'ai pas reçu les jets de dés de Djal alors je les ai fait moi-même...
hrp // étonnant ! je les ai fait le soir même sur le blog du journal de jet de dès... un bug ? Possible...

Djal était au bord de l’écœurement... Mais une partie de lui même était fasciné... c'était une abominable boucherie ! Cela dit, il n'osait pas imaginer les conséquence si l'un de ces mastodontes volant s'était écrasé sur la citée dirigeable... il en tremblait encore lorsque l'attaque pris fin...

Il assista au harponnage-treuillage des jeunes planêles blessées puis il prit conscience que son arbalète lui pesé énormément... il se tourna vers Ser Virik et lui tandis l'avant bras.

"Venez Ser Virik... rentrons maintenant. Il n'y a plus rien a faire." Djal lui sourit sans montrer les dents.

Il se rendit à la capitainerie pour assister aux manœuvres de réorganisation de la petite Ronde.
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
#80
Virik accepta avec reconnaissance l'aide de l'infonaute, essayant sans y parvenir totalement, de ne pas sortir les griffes en se tenant à son avant bras.

Il passa le seuil du sas avec son assistance, tendant à l'armurier sans même s'en rendre compte, dans un semi cauchemar éveillé, l'arbalète maintenant inutile.

Il passa le second vantail et dans la coursive qui s’ouvrait au-delà s’accroupit, dos à la paroi, tête baissée, oreilles couchées. Sans relever la tête. Il fit un petit signe de la main à monsieur Djal pouvant signifier « ça va », « merci », « pas d’inquiétude »et resta là un long moment. Quelqu’un ou quelqu’une lui passa une louche d’eau. Après l’avoir reniflé par réflexe, il but à longues gorgées avant de rendre celle-ci.

Ce n’est que lorsqu’il commença à avoir mal au dos et aux cuisses qu’il quitta sa posture, se forçant à respirer, à redresser la tête … le train train et les bruits habituels avaient à nouveau envahi l’espace de vie.

Il fit quelques pas hésitants et arrivé à la bifurcation qui marquait le chemin de la passerelle ou celle des quartiers d’habitation où se trouvait sa cabine, il choisit la seconde voie.


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