Horizon de nuages

[Sémirande]

[...]
Sémirande mourait d'envie de descendre. Seulement...
Seulement elle était un cyborg, un Etre hybride qui utilisait aussi bien les protéines que des glycols ainsi que... l'électricité.
L'incident des punaises était surement fortuit. Mais ce n'était pas certain.
Si par un malheur un peu forcé un de ces ballonnets à l'hydrogène chaud (je vous demande un peu...) prenait feu alors qu'elle était là, il y aurait bien un couillon de la lune (pas bégueule, elle laissait le lecteur choisir laquelle) pour lui faire porter le chapeau. Elle entendait déjà les obscurantistes tiens :
"Et votre isolation était-elle bien faite ? Et vous avez microtoka en vous, cela génère des "zondes" et gnagnagna"..
Aussi fit-elle part au commandant Antillès de son désir de rester à bord.
Si saboteur il y avait, il devrait trouver autre chose.

[Djal Gorda]

Djal tendit la main à Rowena : "Enchanté... Je m'appel Djal et je suis l'infonaute de l'équipe... On va se déguiser ! chouette ! J'adore me déguiser..."

Djal suivi le reste de l'équipe... [PV à Sémirande : Tu peux te connecter à la TridCam de Sixuit pour nous voir...] Djal lui transmit un port de connexion minicom. [PV à Sémi : si les costumes te botte, viens nous rejoindre...]

S'adressant à la chef Rowena : "C'est charmant, comme déco... Vous êtes là depuis longtemps ? Vous faites quoi ici au juste ? Vous aimez les chocolats ?"

[Sémirande]

[PV à Sémirande : Tu peux te connecter à la TridCam de Sixuit pour nous voir...][/color] Djal lui transmit un port de connexion minicom.[/color]

[Mêmemédium]
"Tu es sur que Sixuit sera admi dans ces structures ?
Non, je ne viendrai pas en personne à cause des Δ NT."

[Djal Gorda]

"Tu es sur que Sixuit sera admis dans ces structures ?

[PV à Sémi : On verra bien... Après tout ! A plus !]

[Sémirande]

[PV à Sémi : On verra bien... Après tout ! A plus !]

[PV]
"S'il peut suivre, s'il en a le droit, je "monte à son bord", OK. Mais pas sous forme de projection, je serai simplement là, attentive, prête à prendre la main."
Ainsi Sémirande mit-elle ses modestes talents au service de ce Guique un peu loufoque.

Edit : précision, reformulation pour correction ambigüité et maladresse.

[Gurv Hemmedeji]

[...]

Gurvan Antillès avait écouté les explications de son ancienne coguildienne. Il ne lui demanda pas comment une population vivant depuis plus de dix siècles dans de vastes dirigeables et ayant regressé jusqu'au NT3 serait en mesure de déterminer sa nature de cyborg pour l'accuser d'on ne sait quels maux, et lui répondit par un laconique "A ta guise" d'une voix sans intonation, avant de tourner les talons et de débarquer sur le relais orbital d'Ast Ophii 94.

[Briefing]

Rowena Nordholm leur fit un exposé détaillé, illustrant son propos à l'aide de projections holographiques.

La station de recherches scientifiques d'Ast Ophii 94 était installée dans le système depuis un peu moins d'un siècle. Les teknos qui l'occupaient étudiaient aussi bien l'étrange biosphère de la géante gazeuse que la culture locale des cités-dirigeables. Pour ce faire, des relations avaient été établies principalement avec les aérostats des Pourvoyeurs, la caste marchande qui commerçait avec tous les autres ballons. L'équipe de Jarid Moray et les membres de l'équipage du Lilith qui souhaitaient l'accompagner allaient descendre dans l'atmosphère d'Ophius où ils effectueraient un rendez-vous avec une galliote marchande appartenant aux Pourvoyeurs. C'est à bord de cette cité-dirigeable qu'ils se mélangeraient à la population locale, pendant une quinzaine de jours.

Les Pourvoyeurs étaient classifiés NT3+, voire NT4-. La civilisation galactique au-delà des nuages de leur planète ne leur était pas inconnue, d'autant plus qu'une forme limitée de commerce existait avec les observateurs alliés. Pour le reste des cités-dirigeables, les outremondiers étaient au mieux considérés avec méfiance, au pire frappés d'ostracisme.

La chef du département scientifique d'Ast Ophii 94 désigna un panneau coulissant :

"Nous avons mis à votre disposition des tenues locales et des armes dans le vestiaire de l'autre côté de cette porte."

Elle montra le globe immaculé de Sixuit qui voletait auprès de Djal tel un perroquet sur l'épaule de quelque pirate des mers.(1)

"Il serait préférable et plus discret de camoufler votre logimec et de ne pas utiliser son flotteur antigrav."

Puis elle conclut :

"Nous vous transmettrons les coordonnées du point de rendez-vous si vous disposez d'une navette transorbitale ou d'un Varlet annexe de cinquante tonnes ou moins. Dans le cas contraire, nous pouvons vous amener au rendez-vous avec l'un de nos orbiteurs. Avez-vous des questions ?"

[hrp](1) : Il me semble que c'est comme ça que tu nous a décrit Sixuit depuis que ce n'est plus un ordi liquide couplé au plot vertébral de Djal, mais si je me suis trompé, dis-le moi et je corrige...[/hrp]

[Virik Kiikti]

Virik leva une main : Madame, pouvez-vous nous guider pour le choix de nos vêtements, que nous ne commettions pas d’impair ? Un guide des usages, habitudes ?

Il lui semblait difficile de se faire passer de manière durable pour des natifs de cette planète, mais peut être, à condition de limiter les longues discutions avec les indigènes, a prétendre qu’ils venaient d’une lointaine cité dirigeable ils pourraient faire illusion.

Il passa ensuite dans la pièce suivante. Il choisit de conserver un étourdisseur, une vibrodague, ses karatapoignes décorés… L’abesto passerait inaperçu sous une longue tunique façon chasuble sous laquelle il porterait sa ceinture de vol et le boitier contrôlant sa combinaison énergétique.

Au rayon des armes locales il récupéra une paire de dagues locales. Il les inclina dans la lumière, étudiant la matière composite d’origine naturelle moirée qui les composait : le nacrel.

Il fit tourner les lames entres ses doigts, testant leur équilibre, leur poids, les lançant en l’air avant de les rattraper. Elles étaient relativement équilibrées, tranchantes et se calaient bien dans les paumes assurant une prise satisfaisante. Un peu légères néanmoins. Il posa la pointe de l’une d’elle sur une table et poussa … La pointe s’effrita imperceptiblement alors que la lame se courbait. Hummmm … une élasticité supérieure à celle de l’acier mais une fragilité et un tranchant s’émoussant facilement.

Néanmoins cela ferait l’affaire … Il affuta avec soin la pointe avant de la ranger dans son fourreau. Il compléta son équipement par une arbalète de bras et des carreaux.

Il se tourna vers madame Rowena. L’usage de poisons est-il l’habitude avec ces carreaux ?

S’en suivit une séance d’habillage dans les règles de l’art. Il cherchait à passer pour un soldat, garde su corps au service de riches marchands … Il fallut essayer plusieurs tenues pour parvenir à ce résultat avec l’aide de madame Rowena, sous le regard de ses condisciples. Il inclina une oreille en direction de ces derniers, leur jetant un regard en coin, histoire de les dissuader de pouffer.

[hrp]https://www.youtube.com/watch?v=mHPgco6GQk8 ;-)[/hrp]

[Eron Azad]

Eron se dirigea à son tour vers l'armoire pour choisir une tenue. Son choix se porta sur un pantalon bouffant accompagné d'une veste multicolore en cuir de planêles . le tout était suffisamment ample pour qu'il puisse conserver son abestos en dessous. Il pris comme arme un couteau à lame recourbée qu'il passa a sa ceinture.

Alors qu'il pensait en avoir fini, Rowena, le visage barré d'un large sourire lui tendit une sorte de chapeau enturbanné rehaussé d'un magnifique plumet sang et or.

"Tenez sans cela le déguisement ne serait pas complet."

[Gurv Hemmedeji]

Après avoir conseillé Ser Kiikti et Monsieur Azad, Rowena Nordholm aida le commandant Antillès et les membres de l'équipe de Jarid Moray à revêtir par-dessus leur abestos la soumane, le vêtement traditionnel porté par les habitants des aérostats. Les chaussures de cuir souple montaient jusqu'à la cheville et étaient prolongées par des bandes molletières. Les braies étaient resserrées sous le genou, et une large ceinture de tissu était nouée à la taille, permettant de placer discrètement le boitier de la combinaison-champ. Par-dessus le pourpoint léger, ils revêtirent tous une tunique matelassée, que la scientifique alliée appelait une juba, ornée de pièces de cuir et de broderies qui marquaient l'appartenance à la caste des Pourvoyeurs. L'ensemble était fabriqué dans une toile écrue épaisse.

Gurvan glissa une longue dague à lame de métal et au manche de nacrel dans un étui le long de sa cuisse droite, et fixa au-dessus de son poignet une arbalète de bras identique à celle de Virik, attachant un court carquois de quinze carreaux le long de son autre cuisse.

La scientifique répondit à la question de l'hatani :

"Certains guerriers ophiusiens utilisent des carreaux enduits de neurotoxines pour affaiblir ou paralyser l'adversaire lors des abordages en cas de conflit inter-cités. Jamais rien de mortel."

[Djal Gorda]

Djal s'habilla à la façon des Convoyeurs... Cette tenue ne lui plaisait guère car elle manquait de couleur, mais... bref !

Sixuit fut donc emmailloté dans un sac de cuir, délesté par un ballon d'hydrogène de tel sorte que le l'ordimec puisse flotter aisément... Djal l'attacha fermement à son poignet par une sangle...