Horizon courbe

[Virik Kiikti]

[hrp]Si ça va à tout le monde je propose qu’on se retrouve tous à la cafet, comme ça on est tous ensemble. Sinon j’éditerai, n’hésitez pas à me le signaler.[/hrp]

Ils se retrouvèrent tous à la cafet. Celle-ci n’était pas forcément facile d’accès mais située à équidistance de la plupart des services.

Comme à l’habitude de l’Alliance, si certains services étaient automatisés, d’autres comme la vente au comptoir étaient assurés par des citoyens volontaires. Les produits étaient en partie frais, venant de fermes situées non loin, complétés par quelques éléments de synthèse. Une partie de la cafet s’ouvrait sur le jardin intérieur dont les tables rondes surplombées de parasols rouge et blancs accueillaient les quelques visiteurs.

Un verre d’eau gazeuse parfumée au jasmin à la main Virik s’assit avec ses compagnons à l’ombre et au frais.

Il observa les boites de chocolats que Djal avait offertes et à un moment où la conversation s’éteignait il s’éclaircit la gorge.

Monsieur Djal, je n’ai put m’empêcher de remarquer que vous avez offert des boites de chocolat non pas à ceux qui avaient été blessés, monsieur Eron et moi-même l’ayant été, mais uniquement aux femmes.

Il posa une main sur la table.

S’agirait-il d’une forme de rituel de séduction à fin d’obtenir des faveurs sexuelles profitant de la convalescence de celles-ci ?

Bien entendu la remarque fut faite devant les femmes présentes.

Virik avait les oreilles dressées, ses yeux étaient fixés sans malice sur monsieur Djal.

Je vous remercie de ne jamais m’offrir de chocolat monsieur Djal. Monsieur Eron ? Un petit chocolat offert par monsieur Djal ?

Virik resta parfaitement droit, moustache roide.

//Edit : dans la première version on avait l'impression que je proposais la botte à Eron ;-)

[Sémirande]

S’agirait-il d’une forme de rituel de séduction à fin d’obtenir des faveurs sexuelles profitant de la convalescence de celles-ci ?

Sémirande dit : "Je vais nager" et sortit. En mangeant un chocolat qu'elle n'assimilerait pas mais dont elle pouvait parfaitementapprécier la saveur, la texture et l'odeur.

[Axl Brison]

Djal ? des chocolats ? c'est trop gentil, il ne fallait pas j'en ai vu d'autres.

Je prend néanmoins le cadeau. J'ouvre la boite et en offre à tout le monde.

Ser Virik, dans notre culture parler de choses sexuelles ouvertement en public est considéré comme d'une impolitesse extrème, un manque de tact absolu. Ce sont des choses à aborder uniquement en tête à tête privé.
N'étant pas de notre culture, vous ne m'offensez pas pour cette fois. Mais vous nous gênez tous par les intentions que vous nous prêtez dans vos propos. A l'avenir, tâchez de garder pour vous les interrogations sur notre sexualité à moins d'être en privé avec votre interlocuteur

Pour ce qui est d'offrir des chocolats, il est coutumier chez nous de proposer aux malades quelques présents censés les apaiser, les réconforter dans leur malheur et qui plus est aux femmes le supposé "sexe faible" bien que cette question de valeur soit très controversée. On peut alors assimiler le geste à de la galanterie et de la gentillesse.

Voulez vous un chocolat ?

Tient pendant que j'y pense, je trouves la chose allant de soi mais je vous en parle quand même pour vos rapports. Lorsque j'étais encore à l'infirmerie, une fois sortie de la cuve on est venu m'interroger sur l'accident et mon emploi du temps tout au long de notre séjour. Je leur ai donc confirmé ce qu'ils savaient déjà.

[Gurv Hemmedeji]

S’agirait-il d’une forme de rituel de séduction à fin d’obtenir des faveurs sexuelles profitant de la convalescence de celles-ci ?

Gurvan faillit s'étouffer en avalant une gorgée de sa canette de limonade et fut à deux doigts de la rejeter par les narines. Il toussa, se râcla la gorge, s'excusa et écouta Axl fournir quelques données culturelles humaines à l'hatani...

Lorsque les choses furent éclaircies, il se tourna vers ceux de ses compagnons encore réunis à la cafétéria, répondant aux interrogations plus ou moins formulées :

"Jarid Moray ne m'a pas encore dit précisément où nous nous rendrons après avoir quitté Arago. Il m'a juste indiqué le nom du système : Ophius-Rauxel. Vous ne serez pas étonnés d'apprendre que ce nom n'apparaît ni dans le catalogue astrographique impérial ni dans les annales cosmodésiques publiques de l'Alliance. Il aime ménager ses effets, le bougre... (1) Je lui demanderai un topo préalable. Virik, Axl, pourrez-vous faire visiter le navire à Madame Lartig après le décollage ?"

// (1) Moi aussi, d'ailleurs

[Virik Kiikti]

Gurvan faillit s'étouffer en avalant une gorgée de sa canette de limonade et fut à deux doigts de la rejeter par les narines. Il toussa, se râcla la gorge, s'excusa et écouta Axl fournir quelques données culturelles humaines à l'hatani...

Ser Virik, dans notre culture parler de choses sexuelles ouvertement en public est considéré comme d'une impolitesse extrème, un manque de tact absolu. Ce sont des choses à aborder uniquement en tête à tête privé.
N'étant pas de notre culture, vous ne m'offensez pas pour cette fois. Mais vous nous gênez tous par les intentions que vous nous prêtez dans vos propos. A l'avenir, tâchez de garder pour vous les interrogations sur notre sexualité à moins d'être en privé avec votre interlocuteur [...]

Virik eut un léger mouvement de l’oreille droite, un petit cercle rapide. Quelle dignification pouvait-on apporter à cette mimique ? De la gêne ? Une mimique boudeuse ? Un clin d’œil ?

Madame Axl, en plus des convenances sociales à respecter, Monsieur Djal m’a conseillé de pratiquer l’humour, à savoir souligner par la parole le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité, dans sa forme pince-sans-rire, que j’ai choisi d’exprimer sur le thème des mœurs.

Je souhaitais ainsi pratiquer une plaisanterie en deux temps : d’une part en provoquant une réaction émotionnelle par le sans gène de ma question, impliquant une attirance entre monsieur Djal et vous-même ou Madame Sémirande, impliquer monsieur Eron en suggérant que ses pulsions allaient plutôt vers les individus du même sexe, puis dans un second temps par le décalage entre votre réaction, l’image que je projetais de moi, le fait que vous me preniez pour un barbare alors qu’en fait que je n’étais nullement dupe. Donc faire rire de moi et faire rire de vous.

Mais … C’est sans doute moins drôle quand on l’explique.

Il but une gorgée de son eau, les moustaches frémissant imperceptiblement.

Mais votre humour est un concept difficile à cerner. Fit-il en inclinant brièvement les oreilles. Il faudra que je m’entraine beaucoup pour le maitriser.

Concernant les mœurs et l’humour « au dessous de la ceinture », lors de mes entrainements avec le Guet Impérial mes compagnons, hommes et femmes, étaient friands de ce genre de plaisanteries destinées à faire retomber la pression, souder le groupe et servir d’exutoire aux tensions sexuelles pouvant se développer du fait de la promiscuité.

Voulez vous un chocolat ?

Hélas les chocolats contiennent des substances toxiques pour moi. Il croqua un glaçon.

Néanmoins si je venais à l’avenir à être grièvement blessé, ce qui me ferait plaisir c’est que vous m’apportiez sur mon lit d’hôpital des bouchées de viandes séchée aux épices et laquée au miel ainsi que la tête de la personne m’ayant blessée. [Une pause] Mais sans laquage au miel pour cette dernière.

Il fixa de rechef madame Axl avec son air de minet qui vient d’avaler un canari ni vu ni connu, trop innocent pour être honnête.

Virik, Axl, pourrez-vous faire visiter le navire à Madame Lartig après le décollage ?"

Oui commandant. Quelles seront les prérogatives de cette passagères en termes de circulation habituelle pendant la croisière ? Y-a-t-il Des zones « off limit » pendant cette visite initiale ?

[Eron Azad]

Eron arriva passablement essoufflé, l'ascenseur 503 n'a jamais été trouvé et il avait donc pris les escaliers ce qui avait considérablement rallongé son chemin. N'ayant pas eu le loisir d'entendre le début de la conversation il accepta de bonne grâce le chocolat offert par Virik. C'est alors qu'il se commandait un soda qu'il entendit la remontrance d'Axl, il faillit s'étouffer avec son chocolat coincé en travers de la gorge.

"Il m'a juste indiqué le nom du système : Ophius-Rauxel."

Eron essaya de se souvenir s'il avait déjà entendu parler de ce lieu.

[Gurv Hemmedeji]

Oui commandant. Quelles seront les prérogatives de cette passagères en termes de circulation habituelle pendant la croisière ? Y-a-t-il Des zones « off limit » pendant cette visite initiale ?

"C'est le nouveau membre de l'équipe de l'honorable Jarid Moray, tu lui donneras donc les mêmes privilèges que nos autres passagers, et tu lui feras faire la même visite."

Eron essaya de se souvenir s'il avait déjà entendu parler de ce lieu.

Même en cherchant bien, ce nom ne lui disait vraiment rien...

Comme prévu, une Libellule vint les chercher en début d'après-midi pour les ramener à l'hôtel Téthys. Ils s'y posèrent à la seizième heure, ce qui leur donnait amplement le temps de rassembler leurs affaires et éventuellement de faire une dernière ballade alentour avant l'arrivée du Lilith.

Un petit point noir perça les nuages traînant en altitude au-dessus de cette région d'Arago à la dix-huitième heure passée de cinquante minutes. Guidé par le système de contrôle du trafic aérospatial de l'habitat, le navire descendit lentement jusqu'à la plate-forme sommitale de l'hôtel, grossissant à vue d'oeil. Il s'immobilisa dans la vibration modulée de ses moteurs Varlet au ralenti, le sas d'embarquement de sa dérive verticale au niveau de l'aire d'envol, ses grandes ailes en légère flèche inversée projetant une ombre sur la façade du bâtiment.

Jarid Moray et ses quatre conseillers et conseillère débouchèrent de l'élévateur à la dix-neuvième heure passée de deux minutes, prêts à embarquer.

[Djal Gorda]

S’agirait-il d’une forme de rituel de séduction à fin d’obtenir des faveurs sexuelles profitant de la convalescence de celles-ci ?

Djal rougit... Ses yeux roulèrent tels des billes, passant rétrospectivement de Sémirande à Axl, comme si le jeune infonaute avait le tournis... Puis, se frictionnant la tignasse il rie aux éclats...

"C'est un peu ça !Comme un chaton qui dépose un petit canaris au pied de sa maîtresse pour avoir un câlin..."

"Je vais nager"

"A tout a l'heure...", Djal regarda la Naviborg s'éloigner avec regret.

Gurvan faillit s'étouffer en avalant une gorgée de sa canette de limonade et fut à deux doigts de la rejeter par les narines.

Djal rie de plus belle

Mais votre humour est un concept difficile à cerner. Fit-il en inclinant brièvement les oreilles. Il faudra que je m’entraine beaucoup pour le maitriser.

"Vous y êtes Ser Virik... A votre façon ! Mais vous y êtes..."

Jarid Moray et ses quatre conseillers et conseillère débouchèrent de l'élévateur à la dix-neuvième heure passée de deux minutes, prêts à embarquer.

Djal salua les membres de l'expédition. Il tenait dans sa main gauche une boite de chocolat qu'il offrit à Madame Lartig :

"Un simple présent pour votre monté à bord, madame Lartig... Vous aimez les chocolats ?"

Djal tourna discrètement la tête vers Ser Virik et lui lança un clin d'oeil complice...

[Axl Brison]

D'accord Commandant, nous feront visiter notre nouvelle invitée avec plaisir.
En fait, nous allons dans des endroits de l'espace encore "inconnus" C'est donc bien ce qu'on nous avait dit au départ de rendre connu ces quelques coins perdus, non ?

C'est un sacré plaisantin ce Djal !

Bon nous n'avons plus qu'à embarquer voilà le vaisseau

[Eron Azad]

Eron mis à profit le rabe de temps qu'il leur avait été octroyé pour retourner à One.

Un peu avant l'heure convenu il revint sur la plateforme accompagné du jeune Tao pour regarder le Lilith atterrir. Ce dernier ne quittait pas le navire des yeux. D'ailleurs si on regardait au pied de l'hôtel pleins de têtes étaient le nez ou équivalent à regarder le Lilith approcher. Eron lui, goûtait moins le spectacle, il avait beau avoir l'habitude il n'aimait pas les trajectoire trop "optimisée" que calculait l'info pilote, cela manquait d'élégance.