... du nexus

[Virik Kiikti]

Dans la nature les formes rectilignes n'existent pas, j'y vois une construction intelligente. On y apperçoit un genre de piste d'atterrissage. Peut on savoir avec vos scanners s'il y a des objets volants à la surface de cette lune ? et bien sûr des formes de vie de type faune ? puisqu'on distingue clairement la flore.

Qui sait s'il ne s'agit pas d'une station de terraformation automatisée ? ... Un avant poste ? ... Le Cortez était un navire qui devait fonder une colonie ? Il me semble qu'il s'agissait d'une mission d'expansion coloniale. Est-il possible que cette structure ait été déployée automatiquement par des droïdes ou logimecs provenant de ce navire ?

A priori l'atmosphère n'est pas top pour aller bronzer, ne trouvez vous pas ?

En tout cas ... moi je n'irai pas me lancer dans le placage métallique à la surface de cette lune. A mon avis la composition de l'atmosphère devrait poser des problêmes de corrosion.

Etait-ce du lard ou du cochon ? Difficile à dire vu la concentration de Virik dans l'attente du résultat de sa recherche.

[Axl Brison]

Si je peux me permettre, je pencherai plus pour une exploitation du sous sol étant donné que la surface est inhospitalière. Sauf mise en place d'urgence peut être. Serai ce cohérent ?

Athlan celui du Cortez qui a pris une navette qui s'est vaporisée. Serai ce possible qu'il n'y ai pas perdu la vie et qu'il a pu parvenir ici ?

[Gurv Hemmedeji]

Sans utiliser les senseurs actifs tels que les sondeurs radar, il était difficile de déterminer la structure intérieure de l'objet qu'ils avaient sous les yeux. Ceci dit, les télémètres laser avaient déjà pû déterminer sa hauteur : il avait donc réfléchi leurs faisceaux, et pour l'instant, nulle ouverture ne s'escamotait dans les façades pour découvrir des canons d'artillerie... Quant aux formes de vie indigènes, les détecteurs n'avaient rien repéré d'autre que la flore écarlate qui parsemait la plaine alentour.

Gurvan répondit à la question de Ser Kiikti concernant le Cortez d'Algol :

"Non, ils assuraient la ligne Verdon-Mirriam mais ils avaient obtenu un contrat pour procéder à un transport vers Jenner, une colonie plus lointaine. Ils étaient sensés y apporter le matériel de construction d'une antenne gigacom."

Eron continua à décrire des cercles à faible vitesse. La banque de données de l'antenne CT du Lilith finit par lister quelques références sur le panneau d'affichage de Virik. Il existait un certain nombre de constructions d'aspect approchant dans diverses cultures humaines et certaines cultures exotiques, quoique leur base soit bien plus souvent carrée que triangulaire comme dans le cas du tétraèdre parfait qu'ils avaient sous les yeux. Mais jamais rien de semblable à cette monumentale pyramide noire n'avait été bâti ou découvert sur aucun des mondes de l'Empire. Ou alors l'information se trouvait dans la base zéro ou une autre banque de données aux accès réservés.

[Virik Kiikti]

Bien, Une des hypothèses était close. Cette chose n’avait pas de pareil. Unique de mémoire Impériale ou de l’Alliance.

Il réfréna l’excitation qu’il sentait poindre. Incroyable.

Objectivement, ils auraient dut s’arrêter là. Cela aurait été plus prudent. Passer la main. Laisser une équipe compétente s’occuper d’un premier contact.

Mais … C’était accepter de ne pas connaître le fin mot de l’histoire. Il était à craindre que sitôt les autorités mises au courant, ils n’entendent plus jamais parler de cet artéfact ou de l’espèce qui l’avait construit.

D’un autre coté, si ils prenaient le risque et échouaient, commettaient un impair, le reste de l’univers connu perdait le bénéfice de ces deux découvertes.

Mais il partageait avec le felis silvestris catus la curiosité parfois fatale.

Néanmoins, s’il était décidé à continuer l’exploration ce ne serait pas sans prendre certaines précautions.

Il croisa les mains derrière le dos. Il respira profondément, ouvrant son troisième oeil, observant les chemins des avenirs potentiels.

Mesdames, messieurs, sers, commandant … Je suis volontaire pour continuer cette exploration et après quelques analyses, aller voir ceci de plus prés.

Si vous donnez votre accord, ceci risque de ne pas être sans danger.

Aussi je recommande deux choses : que seuls les volontaires participent à cette expédition. Ma seconde recommandation est que le Lilith reste hors de portée, à l’abri derrière la géante à minima.

Sinon … pas de modification du signal ? Pas de progression dans la compréhension de celui-ci ? Pas de variation quand à la signature énergétique de la pyramide ? Aucun signe que cet objet ou d’éventuels occupants ont perçu notre présence ?

Il se tourna vers madame Axl. Vous êtes sans doute la meilleure télépathe à notre bord. Nous sommes sans doute un peu loin, mais percevez-vous quelque chose ? Une forme de vie intelligente ?

[Axl Brison]

De fait j'attendais effectivement qu'on y soit assez près voir au contact. À cette altitude je ne peux probablement rien capter à part nous.
Bien entendu je suis de l'expédition

[Eron Azad]

Les senseurs ne donnant rien, Eron rapprocha le Gerfaut de la structure cherchant à distinguer une éventuelle ouverture ou alors des inscriptions. Il passa ensuite à l'examen minutieux de la "plateforme d'atterrissage", effectuant une série de passages en rase motte, avant de s'immobiliser au dessus, face à la pyramide.

"Maintenant qu'on est là, ce serait ballot de pas allez voir de plus près."

[Gurv Hemmedeji]

Le commandant Antillès demanda à l'infonaute toujours apparié au transcom du Gerfaut :

"Djal, arrives-tu à décoder le signal radio que cette chose émet ?"

Monsieur Gorda sortit de sa transe de neurodérivation en secouant la tête. Soit il était incapable de déchiffrer le code sous-jacent dans le signal, soit il n'y avait aucun code à déchiffrer. Quant à la signature énergétique du tétraèdre, elle restait constante à quelques infimes décimales près, sans doute dûes aux variations de température et d'éclairement. En résumé, l'objet semblait inerte.

"Je pense qu'il ne vous reste plus qu'à vous poser sur cette aire d'atterrissage et sortir pour examiner cet artefact de plus près." déclara Gurvan.

Monsieur Azad adressa une série de commandes à l'ordinav via son plot vertébral. Le Tracevide ralentit encore et s'arrêta en vol stationnaire au-dessus du centre géométrique de la grande aire ovale, puis descendit à la verticale, de plus en plus lentement. La matière d'un noir d'obsidienne dont la plate-forme était faite semblait absorber toute lumière et était d'une propreté impeccable : nulle trace du sable ou de la poussière mêlés de glace qui constituaient le sol de la plaine alentour. La vitesse de descente du Gerfaut diminua jusqu'à zéro mètres par seconde au moment exact où le champ de sustentation de ses antigravs atteignait la surface de l'aire d'atterrissage.

Une holobulle se mit à clignoter au-dessus la console du transcom. Djal brancha les hauts-parleurs. Silence... Les émissions radio et neutrino diffusées par la pyramide avaient cessé à l'instant où le Gerfaut s'était posé.

[Axl Brison]

Nous voilà posés. Il doit bien y avoir une raison sur l'existence de cette aire d'atterrissage. Pour peu que c'en soit effectivement une.
Je ne serais que moyennement étonnée de voir le sol s'ouvrir et avaler le vaisseau. Genre comme une porte de hangar, vous voyez ?
Je descend dans la cale au plus près de l'objet noir pour tenter un premier sondage télépathiques.

Je me rendis de ce pas tout en bas dans le Guerfaut. Je me choisis une place à terre, enfin au sol serait plus juste. Je pris la poSition du lotus qui favorisera ma concentration, puis fermais les yeux. J'entamais ma procédure de scannage télépatique en orientant la zone à étudier vers notre nouvelle découverte.
Je pousse la detection d'éventuels êtres vivants à 10 minutes après quoi n'informe mes camarades sur ce que j'ai pu découvrir, ressentir, interpréter.

[Virik Kiikti]

Virik tourna une oreille en direction de monsieur Djal … au moins la pyramide noire, son programme, ses habitants, savaient maintenant qu’ils étaient là.

Il serait bientôt temps de faire connaissance.

Virik laissa madame Axl disparaître dans la minuscule cale du Lilith pour se livrer en toute quiétude à son écoute mentale du tétraèdre d’obsidienne.

Ils avaient un peu de temps devant eux.

Il récupéra le petit logimec Lak qu’il avait amené avec lui, lui caressa le « front » le réactivant. Il se redressa sur ses pattes tournant sur lui-même et avant de fixer Virik de ses lentilles tri-vi, interrogatif . Virik lui désigna le tube de descente menant au sas bas. Peux-tu descendre, sortir et analyser la surface de la plateforme, vérifier la charge énergétique de celle-ci puis te rendre jusqu’à la paroi de l’édifice pour te livrer aux mêmes analyse ? Nous retransmettre des images ? Essayer de déterminer l'âge de tout ceci par mesure des radiations de la matière ? Il l’accompagna jusqu’au sas et l’y enferma avant d’effacer la coque.

Il attendit que le logimec soit parti exécuter sa mission avant de revenir vers le poste de commandement.

Il récupéra sa batterie d’armure maintenant rechargée et se tourna vers monsieur Eron et les autres.

Qui vient avec nous ?

Il songeait vaguement à ces plantes aux parfums capiteux qui attiraient à elles les insectes pour les dévorer, aux phares dont les cornes de brumes lançaient les nuits de brouillard des plaintes si semblables à des cris …

Il sonda son cœur. Y avait-il de la peur ? Non. Il ne mourrait qu’une fois de la main d'un assasin, mais la peur le tuerait jour après jour, encore et encore, à petit feu.

[Eron Azad]

"Ben moi, j'ai pas fait la route pour rester dans le tracevide."

Eron s’ennuyait ferme, les senseurs ne sensait rien, maintenant qu’ils étaient posés le paysage à l'extérieur était uniformément noir et visiblement personne n’osait faire de bruit de crainte de déranger la concentration de dame Axl.

Affalé dans son siège il le fit pivoter vers Virik tout en tapotant du plat de la main son arme.

“Je sais que nous ne devons pas être agressif avec d'éventuels créatures mais je pense que nous devrions tous nous équiper au cas ou.”