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Que se passe-t-il dans un Quasar ?
#31
Djal se releva en titubant juste assez pour rester debout, et sourire... Il jugea la situation et s'élença... son pied d'appui se cala sur le plan solide d'une table, au plus grand mécontentement d'un couple d'Aecart, et Djal se propulsa dans les airs...

"Hé, une minute... passons au choses sérieuse... je te trouve bien impatient..."
oO(Combo de la technique de l'Aigle... et du Pilon... niveau 12 d'Icarus Chaos Fighters)

Djal tenta d'être à son avantage TriDgénique, car une superbe brunette au yeux pétillants filmait la baston...
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
#32
Hemmedéji Wrote:[Sémirande]
Cette trajectoire-là était moins étudiée... et emportée par son inertie, se retrouva accroupie.
[Et en mauvaise posture...]
Parce que le type l'avait remarquée. En croisant son regard, Sémirande vit que c'était un mauvais. Un rougeaud, que guettait l'embonpoint et vêtu d'un costume qui, pour être ridicule, avait une sale tête d'uniforme, de la culotte de peau vert kaki au plumet ringard surplombant un chapeau qui ne l'était pas moins. Un sourire faussement jovial était accroché sur son visage rondouillard, alors qu'il s'approchait en frottant son poing droit de sa senestre. Une tronche de sadique.
Et il se comporta comme tel. Il balança un coup de pied à Sémi, tentant de lui frapper la tête du talon. Elle évita le pire d'un cheveu, et ce fut son oreille qui encaissa. Si cela avait été un organe biologique, elle n'aurait plus eu qu'à aller se faire recoudre.
Mais elle était un Cyborg.
Bien que sonnée, elle esquiva sans trop de mal un second coup de pied en roulant sur le côté ; mais le type n'en sembla pas dépité. Il se comportait comme s'il avait tout son temps. Sémirande se releva, et l'autre prit une garde de boxeur. Aïe. Au vu des mouvements bien secs et rapides pour des bras aussi rondouillards, elle sut qu'il devait être "augmenté". Il s'avança et lança une grêle de coups que Sémirande para des paumes de ses mains. Le sourire de l'autre se transforma, devint méchant. Il se rua sur la cyborg, qui commit une lourde erreur : elle oublia une fraction de seconde que sa masse n'était plus de 120 kilogrammes mais de 65. L'autre la projeta comme un rien, et elle s'aplatit sur une table où un brasero faisait rôtir des sortes de légumes odorants. Les sécurités de l'appareil NT6 s'enclenchèrent : il redevint instantanément froid.
Le type prit de l'élan, vraisemblablement pour sauter sur la Cyborg et l'écraser de sa masse. Mais Sémirande anticipa le coup. Elle vit une ouverture, et lança ses jambes en avant, se deux pieds pointés vers un point d'espace-temps où ils rencontreraient le visage du... Eh bien non. Sémirande se rattrapa d'un coup de reins, et retomba sur ses jambes.
Son adversaire était figé, les jambes arquées. La pointe d'une énorme botte apparaissait au niveau de son aine, et son sourire était maintenant un rictus de douleur.
[In petto]
"Décidément, c'est la fêtes des roubignoles ce soir.." pensa-t-elle.
Si fait. L'énorme pied disparut, et le gros lard claudiqua en direction de la scène pour y exprimer son désarroi.
Mais qui ?!?
[In petto]
"...finalement, il était plutôt svelte" se dit Sémirande en voyant la montagne de muscle et de graisse qui était maintenant face à elle.
"Salu pt'ite pute" dit la Grosse Molova "j'tai pas manqué ?"
#33
[Récapitulons]

Crinière, Culturiste et Crispin étaient hors de combat.

Les trois Polterbrouss aussi : l'un avait été étalé par Sémirande, les deux autres par un massif anthropoïde au pelage roux qui était en train de s'expliquer à coup de chaises et de tables avec deux karias.

Mélandunishka était venue prêter main forte à Polyparésidée qui s'amusait avec son adversaire. Les damoiselles avaient adopté la technique du moustique : elles tournaient autour de lui, esquivaient sans mal ses attaques grossières tout en portant les leurs avec une force mesurée, histoire de ne pas lui faire mordre la poussière tout de suite.

Djal avait terminé son vol plané par un roulé-boulé qui aurait dû faucher le costaud harcelé par Mel et Poly. Mais ce dernier l'avait vu venir et avait esquivé... se mettant malencontreusement à portée des deux furies, qui profitèrent de l'occasion pour en finir.

Cuperno, une bouteille à la main, arriva à la rescousse de Sémirande quelques secondes après que la botte de la Grosse Molova ait dérouillé les cordes vocales du malfaisant.

"Kicéssa ? Il serait pas un peu gringalet, ton garde du corps ?" déclara la Vénus stéatopyge qui avait la voix d'un débardeur de spatiodock et la grâce d'un hippopotame en tutu.
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#34
[Finale en...]
La salle devint silencieuse, enfin presque jusqu'à ce qu'un bruit sourd mette fin au yodel. Sémirande était face à la grosse femme. Messieurs Gorda et Cuperno chacun sur un côté. Polyparésidée et Mélandunishka s'étaient faufilées discrètement derrière. Cinq contre une. Bon, d'accord, c'était une force de la nature, massive, rapide, une lutteuse redoutable (elle arrondissait d'ailleurs ainsi ses fins de mois, son salaire de docker n'étant pas bien lourd). Mais ce n'était quand même pas très glorieux.

[...eau de poisson (ou queue de boudin, comme on veut)]
Le calme avant la tempête s'acheva de la façon la plus incongrue qui soit. Crinière et Crispin se relevèrent, et leur seul réflexe fut de filer vers la sortie, abandonnant Culturiste qui arrivait enfin péniblement à se déplier. Et là, tout bascula. La Grosse Molova perdit sa concentration, et lança d'une voix aux curieuses intonations pathétiques : "Eh, attendez moi !?!". Elle se détourna dans le but de gagner la sortie, elle aussi. Heureuse de l'aubaine, Sémirande se courba pour prendre de l'élan mais...
"Non ! Ca suffit comme cela. La voix de Polyparédisée avait claqué, chargée d'une autorité à laquelle la cyborg ne tenta pas de résister.
La grosse femme courut entre les tables et disparut à son tour.
Voilà. Le spectacle était terminé, en queue de boudin ou en eau de poisson, comme il est dit plus haut. Mais l'histoire, elle, n'était pas finie. Une fois que Sémi fut allée payer les dégâts (c'était son tour) tous se dirigèrent vers la sortie. Leur vaisseau était maintenant le seul sur la plate forme. Le seul mais pas seul. Une massive silhouette en scaphandre NT4 était accroupie à l'endroit où le Tracevide de luxe avait été posé.
Elles ne l'avaient pas attendue. Sémirande qui avait connu sinon la misère, du moins de très longues années de fins de mois difficiles, en comprit instantanément les conséquences.
Quittant le groupe, elle s'approcha de la grosse femme et lui dit :
"Sympa tes copines. Elles t'emmènent avec elles afin que tu les protège et les mettes en valeur. Toi, pendant qu'elles bouffent, boivent et draguent, tu attends qu'elles se crêpent le chignon. Et là, tu fais le ménage autour d'elles. Mais ce soir, un truc t'a retardé, je ne sais pas quoi mais peu importe. Elles ont pris leur volée, et se sont barrées en te laissant là comme une merde.
Ca varie le prix d'un billet d'ici vers Vonda, hein ? Ce n'est pas cher que si on est riche.
Allez, viens, on te ramène."

Stupéfaite, subjuguée, la grosse femme se leva et les suivit dans le Geraut, qui décolla une minute après.

Dans la boîte de nuit, les trois Polterbrouss commandèrent des hamburgers.
#35
Cuperno regarda la suite les événements d'un air à la fois incrédule et dépité.

Son évidente frustration ne venait pas seulement de la briéveté de la confrontation, mais surtout de ce qu'il n'avait trouvé personne pour se venger de la petite humiliation qui restait bien visible sur son visage. Il n'avait pas pu dépenser toute l'énergie accumulée ces dernières semaines, mais en plus il n'avait pas brillé comme il l'espérait aux yeux de ses nouveaux patrons (en particulier de sa patronne acrobate).

Il suivit donc le mouvement en tentant de faire bonne figure, mais il ne pouvait complétement masquer un brin de mauvaise humeur.

Après que Sémirande ait invité "la grosse", Cuperno décida de se montrer bon joueur, et avant de la laisser passer, il lui serra la main :

"Cuperno d'Eol. Je suis aussi une pièce récupérée en cours de route, mais je me permet de te souhaiter la bienvenue à bord."

Sitôt la "big mama" passée, Cuperno monta à son tour, en passant un doigt sur la plaie encore légèrement suintante. Il garda pour lui quelques mots probablement moins amènes à l'encontre de son ex adversaire. Cuperno n'était pas rancunier, mais malgré tout, il fallait un peu de temps...

Une fois à bord, il se mit aussitôt au service de la capitaine, attendant le moment opportun pour appliquer un baume cicatrisant sur sa cicatrice.
#36
La suite...
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)


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