Le roncier

[khaadaric]

"Une dernière chose : Nous avons un membre du Corps Diplomatique de l'Empire Galactique comme passager. Dites à vos Anges de Douceur de le manipuler avec précaution : quand ça pète, ça fait plus de dégâts qu'une mine, ces trucs là..."

J'accompagne ces messieurs dames partout. Rien ne pètera à bord du Méphisto, n'est ce pas Lieutenant Commandeur demanda khaadaric.

[Sémirande]

[ ]
"Tu ne vois pas qu'il se soit..." Sémirande sauta de son fauteuil et courut vers la cabine 4 "Arne, ouvrez, ouvrez tout suite ou j'utilise mon passe. OUVREZ ENSEIGNE !!!"

[MdJ]

Elle écouta Khaadaric, qu'elle avait salué d'un imperceptible mouvement de tête, Sémirande, Gurvan.

Elle parla dans son communico à neutrino : Lam, Paraganoog ? Allez-y mollo avec les passagers, on un diplomate à bord. Vous ne les fouillez pas : scan de surface et en cas de soucis vous m'appelez.

Puis elle se retourna en direction de Sémirande et des deux hommes et demanda : et où se situe la cabine quatre s'il vous plait ? ... voyant Sémirande détaler en direction de la cabine : j'ai un guide dirait-on. Elle quitta la passerelle à grande enjambées en lançant aux présents : restez là, je reviens.

Les deux soldats se positionnèrent de part et d'autre de la porte, arme au creux du coude. Les casques dissimulaient leur visage aux regards.

Elle arriva sur les talons de Sémirande alors que la porte de la cabine s'effaçait. L'enseigne Detlev s'encadra dans l'ouverture. Il avait trouvé le temps de se changer, de se raser. Il l'accueillit d'un ton rogue : Oui ? Quoi encore ? c'est alors qu'il vit la personne qui venait derrière Sémirande. Il se mit au garde à vous et salua. Madame ?

Le lieutenant Commandeur Hunt écarta doucement Sémirande de la porte en la prenant par l'épaule. Laisse tomber Arne. De là ou elle était Sémirande pouvait voir de trois quart le visage de la femme et il était d'une tristesse infinie. Tristesse à laquelle le visage de l'enseigne faisait écho, de manière progressive, transformant la colère en désarroi.

Alia ? interrogea-t-il dans un souffle. Elle fit simplement non de la tête avant de lui dire doucement : elle était dans son cockpit quand nous avons été touché à la sortie. Ça a été instantané.

Il peut s'en passer des choses en quelques fractions de secondes sur un visage, elle vit passer le refus, brièvement un masque d'indifférence qui se fractura aussitot quand il se mit à pleurer. Le Lt. Cmd. Hunt fit un pas en avant et le prit dans ses bras. La porte se referma sur ses sanglots.

[Sémirande]

[Trop c'est trop]
Non ! Non ! Non ! Noooooooooooooooooooooooooooooooooooooon ! Sémirande Rosa Chalmak ouvrit la bouche, ouvrit son bras droit appuya le canon de son arme sur son palais et ouvrit le feu.

[khaadaric]

[Trop c'est trop]
Non ! Non ! Non ! Nooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon !Sémirande Rosa Chalmak ouvrit la bouche, ouvrit son bras droit appuya le canon de son arme sur son palais et ouvrit le feu.

j'aperçois sémirande du coin de l'œil et tente de lui mettre un coup de paralyseur ( qui vient d'apparaitre à la place de mon bras gauche ) pour éviter l'irréparable...
MMMMMEEEEEEEEERRRRRRRRRRRDDDDDDDDDDDDDDDDEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!

[MdJ]

Khaadaric était sorti pour satisfaire un besoin naturel sous le regard forcément indéchiffrable des soldats, qui n'avaient pas fait mine de l'en empêcher.

Il était arrivé dans le couloir et avait eu son attention attiré par les sanglots. Il s'était arrêté en silence et avait vu la fin de la scène.

Ses réflexes renforcés, affûtés par des années de combat avaient fait le reste. d'un mouvement fluide, presque au ralenti, il pointa son bras en direction de Sémirande pendant que celle-ci pointait son arme vers sa tête.

Il tira une fraction de seconde avant elle, la touchant à la tête. De la chance, de l'intuition ? Les deux sans doute.

Il toucha la seule partie encore organique de la navyborg qui s'effondra au sol sans avoir eut le temps de tirer.

Gurvan n'avait rien manqué de ce qui se passait sur les écrans internes ...

[Sémirande]

Gurvan n'avait rien manqué de ce qui se passait sur les écrans internes ...

//Normalement si : un tir d'arme est automatiquement repéré, ça j'en suis certaine.

[khaadaric]

J'accoure vers Sémirande ( que je viens de mettre au tapis..) et je lui gueule (// oui je sais, elle est ko mais ça va faire du bien à mon perso...)
ça t'amuse !!!!!! j'ai pas traversé plusieurs l'enfer pour que tu crèves à mes pieds.
Je regarde la porte fermée de la chambre de Arne.
"Toc Toc"
Bordel, ouvrez de suite cette putain de porte !! mettez les mains en l'air, pas de faux geste ou je défonces tout le monde !!
Gurvan, c'est quoi ce merdier ? Pourquoi Sémirande à essayer de se tuer ?
Balance moi une image holo des caméras de surveillance. De suite !

//message édité

[MdJ]

Bordel, ouvrez de suite cette putain de porte !! mettez les mains en l'air, pas de faux geste ou je défonces tout le monde !!
Gurvan, c'est quoi ce merdier ? Pourquoi Sémirande à essayer de se tuer ?

Le claquement sec du paral et la voix autoritaire de Khaadaric porta dans les couloirs et entraîna une réaction quasi instantanée des deux gardes. Les armes passèrent du coude à l'épaule : l'une d'entre elle se braqua sur Gurvan pendant que l'autre soldat courait d'une foulée silencieuse dans le couloir, prenant à revers Khaadaric qui braquait de ses armes la porte devant lui.

La porte s'ouvrit : Khaadaric n'eut cependant pas le temps de voir ce qui se passait à l'intérieur ... il fut lui aussi cueillit par un tir de paralysateur lourd qui venait de son flanc : sa vision se remplit de confettis colorés, ses genoux cédèrent sous lui et il sombra dans les abîmes noires de l'inconscience.

[MdJ]

La voix du Lt. Cmd. Hunt résonna sur le com de la passerelle : Capitaine Gurvan ? Pouvez-vous me rejoindre s'il vous plait ? Nous avons un soucis ici. Je suis devant la cabine numéro quatre ... Le garde qui le tenait en joue baissa son arme.

La voix relayé par des hauts parleur externes retentie : je vous accompagne monsieur.