Le roncier

[Sémirande]

[Savourant sa cigarette]
'Tortuga, nous voilà...peut-être ! Attends."
Plutôt que de risquer un LAK-520, mademoiselle Chalmak essaya de voir si une des caméras l'avait en direct, le TRUC.

[MdJ]

... un capteur tridi était non loin. Elle connaissait ce truc : une mine à plasma holographique. Elle ne connaissait pas ce modèle exact, mais c'était une belle saloperie qui pouvait être programmée de toute sorte de manière. Y toucher, ou même l'approcher serait une belle bétise. Sa puissance ? difficile à dire, mais certainement de quoi endommager gravement le Méphisto.

[MdJ]

Ils se rapprochaient et eurent enfin une vision directe de la Durandal.

Le navire était dans un sale état : un de ses flancs était déchiré sur presque un tiers de sa longueur par une affreuse balafre noire qui avait retourné vers l'intérieur les parois blindée.

Un des hangar avait été éventré. A travers la trouée les carcasses de deux chasseurs pliés comme des canettes de fer blanc étaient visibles.

Plusieurs silhouettes étaient visibles à l'extérieur, en combinaison, devant des trappes de coque ouvertes avec quelques logimecs en train de réparer, découper, remplacer divers dispositifs dont une antenne et une batterie de fleurs de la mort.

[Sémirande]

[Désabusée]
"On laisse tomber." Elle expliqua à son commandant ce dont il s'agissait.

"Tu sais, on arrive dans des coins où montrer son humanité pourra coûter cher. Mais je peux te dire une chose. Mon Etre n'est pas un souffle, une image au fond de la machine, il est un cerveau en bel et bon état de marche, sensible aux douleurs comme aux caresses. Il n'admettra pas ce qui vient de se passer. Ils vont comprendre que la pilote de chasse sur le retour est une femme." Deux larmes sur ses yeux. "Encore raté. Encore un échec. Encore une situation aux dès pipés. Je rate tout. Je passe partout pour la méchante ; à tel point que mes frères d'armes me laissaient les trucs biens tordus, ceux dans lesquels il ne faut pas hésiter à tirer quelque soit la cible.
J'ai voulu faire quelque chose de bien, là, pour une fois. PETIT CON D'ENSEIGNE MENTEUR !!!"

"J'en ai marre, Gurvan. Tout en moi ne demande qu'à vivre, et la vie me fait pied de nez sur pied de nez. Je suis vidée. Epuisée. Démoralisée."

Les larmes coulaient sons cesse, maintenant, glissaient sur s chemise où elles étauent épongées et drainées par les nanotubes qui la composaient vers les évacuations faisant partie du fauteuil de pilotage. Une ou deux faisait bien "Pshhhhhhhhhhhh !" ; mais la plupart étaient composées d'eau.

[Sémirande]

[Elle en ralluma une]
Simblo. Doñia. Mandarina. Soupir RESSAC. Que des relations qui n'auraient demandé qu'à vivre, se développer et que j'ai laissé pour ça ! Elle montra les étoiles "Et je récolte ça." continua-t-elle en montrant les sinistres engins qui s'approchaient-dans-le-silence-radio-de-rigueur-tu-penses !

J'en peux plus.

[MdJ]

Le Méphisto arriva à sa position.

[Méphisto, de Durandal : maintenez votre position, une navette va se mettre bord à bord avec vous. Durandal terminé]

Quatre minutes plus tard une navette blindée s’accola au sas du Méphisto, en sorti neuf hommes et femmes en tenu de combat complète et s’égayèrent à bord deux par deux. Un des groupes se dirigea en direction de la salle des machines, un dans la partie passager, un dans la soucoupe équipage et le groupe comprenant trois personnes en direction de la passerelle.

Le groupe, armé, cuirassé, botté pénétra sur la passerelle, ils portaient des casques aux visières noires de nuit qui masquaient leur visage, néanmoins leur officier était visiblement une femme.

Celle-ci fit deux pas à l’intérieur de la pièce et éclaircit sa visière, révélant un visage tatoué rituellement dans lequel deux yeux cybernétique aux iris rouges faisaient des cercles de flammes.

Lieutenant Commander Lisa Hunt. Madame Chalmak, commandant Antillès. Elle inclina brièvement la tête. Nous avons à parler. Mais tout d’abord où est Arne s’il vous plait ? Le ton était sec, direct, sans pour autant être insultant.

[Sémirande]

[Nonchalante]
"Dans sa cabine. La 4. Vous pouvez mettre votre mine à feu."

[Gurvan]

[Avant l'arrivée à proximité du Durandal]

J'en peux plus.

Monsieur Antillès se leva de son siège, vint se poster à côté de la jeune femme, et lui serra l'épaule avec chaleur :

"Depuis que j'ai pris ce commandement, j'ai accumulé les conneries : J'ai pris une biture avec Paloas quand on a intégré la Confrérie. Je n'ai pas vérifié le manifeste de cargaison lors de la première opération et on est passé pour des manches quand il a fallu sécuriser les explosifs qu'on nous livrait. Le chargement de la cargaison à Viala aurait pû se dérouler bien mieux si j'avais pensé à louer les services de dockers plus tôt. Il a fallu que je baisse mon froc devant Detlef pour qu'on soit intégré au convoi parce que ce petit fumier menaçait de donner un avis défavorable. Je nous ai lancé dans une mission humanitaire inutile sur la foi des élucubrations de cet abruti. Et bien tu sais quoi ? Je vais continuer. Et tu sais pourquoi ? Parce que à chaque fois, il y avait les panzanopèdes, Khaad, Khrys, ou toi pour compenser mes erreurs. Ne baisse pas les bras. J'ai besoin de vous tous. J'ai besoin de toi. Et pas que sur la passerelle."

Il continua à lui serrer l'épaule. Sans arrière-pensées. Amicalement.

[A l'entrée du commando sur la passerelle]

Il lâcha l'épaule du Premier Pilote quand la navette accosta, mais il resta debout à ses côtés. Gurvan se tourna vers l'entrée de la timonerie et rendit son salut de la tête au Lieutenant Commander Hunt :

"L'enseigne Detlef a reçu l'ordre de quitter la passerelle de sa hiérarchie. Il est dans sa cabine. Voulez-vous que je le fasse venir ?"

[khaadaric]

En sachant que l'on allait avoir de la visite plus ou moins agréable, je laisse la jeune femme se reposait tranquillement à l'infirmerie, je lui explique que nous allons être contrôlé par les soldats du Durandal.
J'appelle Khrys pour qu'il vienne me suppléer.

"L'enseigne Detlef a reçu l'ordre de quitter la passerelle de sa hiérarchie. Il est dans sa cabine. Voulez-vous que je le fasse venir ?"[Avant l'arrivée à proximité du Durandal]

J'arrive à ce moment la à la passerelle....
Dans la pure tradition de la division guet, j'adresse au lieutenant commander mon salut militaire.
Mes respects Lieutenant Commandeur,Lieutenant Orkalys, veuillez plutôt me suivre jusqu'à la cabine de Arne s'il vous plait, je tiens à m'assurer de la sécurité de tout le monde sur ce vaisseau, lui et vous compris........et oublié la blague sur la mine...

"Vous pouvez mettre votre mine à feu."

Je me tourne vers Sémirande et mine du doigt l'action qui veut dire " Mais t'es toqué ou quoi ?"

[Sémirande]

//

"Vous pouvez mettre votre mine à feu."

Je me tourne vers Sémirande et mine du doigt l'action qui veut dire " Mais t'es toqué ou quoi ?"

//Bein si, réfléchis : Arne Detlef est cabine 4, la mine est collée au niveau de la cabine 4 : donc... :mrgreen:

[Au fait]
"Une dernière chose : Nous avons un membre du Corps Diplomatique de l'Empire Galactique comme passager. Dites à vos Anges de Douceur de le manipuler avec précaution : quand ça pète, ça fait plus de dégâts qu'une mine, ces trucs là..."