2009-03-13, 08:15 PM
[La suite...]
"C'était un vieux chasseur. Enfin, quand je dis chasseur... C'était un vieil ancien chasseur, devenu cueilleur. Mais j'anticipe. Il regarda l'arbre que je venais d'exploser, me regarda et me dit dans quelques uns des mots de galactique qu'il connaissait : ""Mauvais. Venir. Vite." Et de me faire le signe de l'égorgement. Il n'avait pas l'air de plaisanter. Je décidai courir à sa suite, sans tenter de prendre mon pack de survie, coincé dans le Jabo. Trois minutes plus tôt, j'étais dans le Triche-Lumière, dans un monument de technologie à bouffer des AL à la pelle. Et là, la tête dans un manège, je courais à la suite d'un homme chat à la fourrure pelée, au travers d'une jungle étouffante. Heureusement qu'il était vieux, et que j'avais la forme. Je courus une heure, deux, trois, plein d'heures. Et en ces longues heures de course, je trouvai enfin la justification de toutes celles que je croyais avoir perdues en entrainement physique. Mes poumons, déjà en feu, étaient brûlés une deuxième fois par l'atmosphère chaude et humide de la jungle. A un moment, je sentis une piqure d'insecte, qui me rendit complètement tarée." Un sourire. "Oui. encore plus que maintenant. Je courrai maintenant en émettant des borborygmes incohérents. Vous vous demandez combien de temps cela dura ? Je n'en sais rien. J'avais du me doper à mort pour tenir ce rythme. J'appris ensuite que j'avais fait 80 km dans la jungle ! Quand on s'arrêta enfin, je ne m'écroulai pas, mais restai là plantée à proférer des propos incohérents. Elle ne m'avait pas ratée, la bébête ; à moins que ce ne fussent les saloperies que j'avais ingurgité pour tenir. Eh : je n'avais pas encore mon régène à l'époque. Pendant que je restai là à divaguer, je vis de grandes créatures s'approcher, et dont il émanait une odeur poivrée terriblement... excitante. Oui, messieurs : sexuellement excitante. Il y avait beaucoup plus de femelles que de mâles. Et ils étaient tous très très beaux. On me maîtrisa doucement alors que je disai... des sottises. Un klum, enfin... un couteau de silex, si tranchant qu'un monofilament n'aurait pas fait mieux, perça l'abcès où grandissait un insecte répugnant, ils me firent boire de l'eau et me mirent une de mes rations dans la bouche, que j'avalai comme une folle. Ils me dire après que même ceux qui n'avaient jamais vu d'humain s'étaient rendus compte que je n'étais pas dans mon état normal.
On me transporta dans un palanquin et je perdis, enfin, conscience."
Sémirande ne pouvait pas encore manger ni boire ni fumer (lorsqu'elle avait accepté l'invitation à dîner du Prêtre, elle avait encore un estomac et des intestins :?: ). Son corps cybernétique devait finir certaines adaptations. Elle semblait ne savoir que faire de ses mains. C'était assez drôle.
"C'était un vieux chasseur. Enfin, quand je dis chasseur... C'était un vieil ancien chasseur, devenu cueilleur. Mais j'anticipe. Il regarda l'arbre que je venais d'exploser, me regarda et me dit dans quelques uns des mots de galactique qu'il connaissait : ""Mauvais. Venir. Vite." Et de me faire le signe de l'égorgement. Il n'avait pas l'air de plaisanter. Je décidai courir à sa suite, sans tenter de prendre mon pack de survie, coincé dans le Jabo. Trois minutes plus tôt, j'étais dans le Triche-Lumière, dans un monument de technologie à bouffer des AL à la pelle. Et là, la tête dans un manège, je courais à la suite d'un homme chat à la fourrure pelée, au travers d'une jungle étouffante. Heureusement qu'il était vieux, et que j'avais la forme. Je courus une heure, deux, trois, plein d'heures. Et en ces longues heures de course, je trouvai enfin la justification de toutes celles que je croyais avoir perdues en entrainement physique. Mes poumons, déjà en feu, étaient brûlés une deuxième fois par l'atmosphère chaude et humide de la jungle. A un moment, je sentis une piqure d'insecte, qui me rendit complètement tarée." Un sourire. "Oui. encore plus que maintenant. Je courrai maintenant en émettant des borborygmes incohérents. Vous vous demandez combien de temps cela dura ? Je n'en sais rien. J'avais du me doper à mort pour tenir ce rythme. J'appris ensuite que j'avais fait 80 km dans la jungle ! Quand on s'arrêta enfin, je ne m'écroulai pas, mais restai là plantée à proférer des propos incohérents. Elle ne m'avait pas ratée, la bébête ; à moins que ce ne fussent les saloperies que j'avais ingurgité pour tenir. Eh : je n'avais pas encore mon régène à l'époque. Pendant que je restai là à divaguer, je vis de grandes créatures s'approcher, et dont il émanait une odeur poivrée terriblement... excitante. Oui, messieurs : sexuellement excitante. Il y avait beaucoup plus de femelles que de mâles. Et ils étaient tous très très beaux. On me maîtrisa doucement alors que je disai... des sottises. Un klum, enfin... un couteau de silex, si tranchant qu'un monofilament n'aurait pas fait mieux, perça l'abcès où grandissait un insecte répugnant, ils me firent boire de l'eau et me mirent une de mes rations dans la bouche, que j'avalai comme une folle. Ils me dire après que même ceux qui n'avaient jamais vu d'humain s'étaient rendus compte que je n'étais pas dans mon état normal.
On me transporta dans un palanquin et je perdis, enfin, conscience."
Sémirande ne pouvait pas encore manger ni boire ni fumer (lorsqu'elle avait accepté l'invitation à dîner du Prêtre, elle avait encore un estomac et des intestins :?: ). Son corps cybernétique devait finir certaines adaptations. Elle semblait ne savoir que faire de ses mains. C'était assez drôle.