Chasse sur le Continent Sauvage

[khaadaric]

Je me rapproche de Madame, ma lance à la main, aux aguets.

En direction de Kolene, je chuchote :
Tu as entendu quelque chose ?

[Sémi Déhèmette]

[Toujours attentif]
"Rien. Il peut être à côté comme à des kilomètres."

[Epstar Jdryk'll]

Epstar se concentra de nouveau, tournant doucement sur lui-même à la recherche d’une signature mentale, même camouflée, extrêmement attentif à toute trace …

[Sémi Déhèmette]

[Bon...]
C'est alors que cela se reproduisit.

Il y eut comme un tremblement dans l'air, phénomène analogue à ce qui se passe quand le soleil surchauffe les sables d'un désert. Sauf qu'ici, il faisait -2°C en cette belle journée de début de printemps. L'air trembla donc, autour d'eux tous. Ce ne fut pas un phénomène violent, loin de là. Mais il se passa... eh bien leurs visiteurs habituels apparurent.

Sur les hauteurs entourant la modeste cuvette où ils se trouvaient, des silhouettes couvertes de fourrures bleues apparurent. Elles portaient lances et couteaux de silex. Il y avait une douzaine de guerriers. Qui claquaient visiblement des dents. Derrière eux, portant casse-tête et lance d'apparat, quatre vieilles connaissances se mirent à invectiver les membres de la TSA, leur cliente et sa suite.

Mlle Chalmak recula vers Madame, qui recula vers Kolène Espéréro, qui recula vers Mlle Chalmak.

Que font messieurs Orkalys, Daykard et Jdryk'll ?

[Epstar Jdryk'll]

Leur timing était parfait :evil:
Ils étaient à quelques dizaines de mètres ... ça lui donnait quelques secondes pour réagir ... Il resta attentif à d'éventuels jets de lance, pret à sauter le projectile en cas de besoin. Quelle connerie d'avoir joué le jeu et de ne pas avoir emporté son abesto.
//Edit :
D'un coup d'oeil Il essaya d'identifier à proximité un rocher, un tronc un creux dans lequel se jetter quand les lances commenceraient à pleuvoir et décrocha son communico de sa ceinture.

[I.A.Daykhard]

Daykhard se place un peu en retrait, il pose son arc sur le sol neigeux et remonte son laser, c'est naturel chez lui... se faisant il envoie une communication à Khrys resté à bord du Mephisto [une Bulle ne serait pas de trop] avec leurs coordonnées précises au cas où, ensuite... et pour finir, il pose un genou au sol, prêt à tirer sur toutes bestioles teigneuses s'approchant d'un peu trop prés...

[Sémi Déhèmette]

... ce faisant il envoie une communication à Khrys resté à bord du Mephisto

Le Commandant Edelman n'est pas à bord du Méphisto mais à la base tekno de Terre Blanche, d'où vous êtes partis il y a deux jours.

[Sémi Déhèmette]

[Quinze secondes]
Il ne firent rien pendant ce laps de temps. Et ce fut long. Puis sur un ordre d'un des quatre courageusement restés derrière, ils baissèrent lentement leurs lances, et commencèrent à approcher. Au fur et à mesure qu'ils progressaient, ils semblaient prendre de la consistance. Leur premier pas ne laissa pas d'empreinte dans la neige. Le second déplaça quelques flocons. Le troisième laissa une trace franche. Au quatrième, ils semblèrent commencer à avoir de la difficulté à avancer, comme si la poudreuse s'opposait enfin à leur marche. Mais ils ne s'arrêtèrent pas pour autant.
"B... bizarre," dit mademoiselle Chalmak "ils n'ont pp... pas pris leurs arcs !"

[khaadaric]

Ils veulent surement parlementer dis je en désactivant mon invisibilité tout en restant sur mes gardes.

Je ne met devant ma patronne et leur fait signe d'avancer doucement vers nous.

Madame, restez bien derrière moi. Sémirande il se peut que certains soient cachés avec leurs arcs, dis moi si tu sais lequel est leur chef, celui qui a parlé? en cas de pépin, c'est le premier a mourir.

[Sémi Déhèmette]

Ils veulent surement parlementer...

Rendons hommage à la grande volonté de paix de monsieur Orkalys, mais rappelons-lui qu'ils ont leurs lances (en fait de grands javelots) pointés vers le groupe, et qu'ils avancent, non pas comme des soldats disciplinés, mais comme des chasseurs du néolithique (ce qu'ils sont, en fait) en pleine action.

[Mademoiselle Chalmak]
"Leur ch chef ? Ce sont les qu quatre gros porcs planqués derrière."

[Quinze secondes]
Les hommes-chats avançaient toujours, tout tremblant de froid qu'ils étaient. On voyait que leurs yeux étaient jaune orangé. "Merde !" dit la Navyborg "on les a camé avec des racines de toumépasarko."

Ils sont maintenant à 25 mètres, et continuent d'avancer, doucement.