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Lune de Lane - 2 Laplace 1505 TUP
#11
[hrp]Qui ne dit mot consent; je parts donc du principe que tout le monde sauf Bruhuk et Brise se rend à la capitainerie. Les mécaniciens retournent au Songe.[/hrp]

La capitainerie se trouvait profondément enterrée sous la surface de la lune, conformément à la paranoïa militaire qui avait semblée présidée à la construction de ces lieux. Ils durent prendre une série d'ascenseurs à effet magnétique de technologie NT4, des couloirs anti explosion à angle droit fermés par des sas blindés pour enfin parvenir à leur destination.

Chemin faisant ils croisèrent des techniciens, des administratifs et des militaires tous vêtus d'uniformes plus ou moins fonctionnels : les tenus des militaires s'ornaient de fourragères, voir comportaient des bottes de cavalerie parfaitement incongrues dans un environnement spatial. Néanmoins, maintenant que Bruhuk et Brise n'étaient plus avec eux l'attitude des autochtones était plus détendue à leur égard : ils s'attiraient moins de regards en coin, de lèvres pincées et de réponse inintelligible quand ils demandaient leur chemin dans le dédale de béton renforcé sous-terrain.

La capitainerie était une vaste pièce ronde autour de laquelle, sur trois niveaux en gradin travaillaient devant leur pupitre individuels une petite armée de techniciens et d'administratifs sous la protection discrète d'une section de gardes armés qui se tenaient sur le pourtour de la pièce, en position réglementaire de repos.

la pièce était plongée dans un clair obscure seulement éclairé par quelques puits de lumière et par le rétro-éclairage des console qui illuminait les visages des techs, donnant l'impression aux personnes qui pénétraient au centre de la pièce que des têtes flottaient tout autour d'eux dans les ténèbres.

Au centre de la pièce un homme se tenait derrière une console circulaire, branché par un fin cable à son fauteuil rotatif, lui permettant de se tourner en fonction des besoins vers tel ou tel technicien et de l'interpeler pour l'interroger pour obtenir des compléments d'information aux rapport qui lui parvenaient. L'homme en question devait avoir une cinquantaine d'années d'âge apparent et portait un uniforme de l'armée impériale, avec le rang de commissaire principal de la flotte Impériale. Il portait un fine moustache poivre et sel assortie à une coupe en brosse qui aurait put avoir était designer par un ordinateur NT3 peut imaginatif.

Son fauteuil se tourna vers eux alors qu'ils entraient.

Madame, messieurs. Vous êtes le nouvel équipage du Songe d'Arran actuellement stationné dans le silo numéro 7B. Nous préemptons vos marchandises, jugées vitales pour notre armée en vertu de la loi de réquisition, paragraphe 8 alinéa B, pour la somme nominale de 19,8 millions de crédits, payable en monnaie locale ou échangeable en crédit de fourniture anti-matière dans nos installations ou en marchandises provenant des dépôts de sa majesté impériale. Merci d'avertir vos mécaniciens qui viennent de rentrer à votre bord de se préparer au déchargement de ces biens : des véhicules de déchargement du régiment du train sont en route avec le personnel de manutention. Par ailleurs je vous informe que votre compte local lié à votre navire est toujours créditeur de 2.548.124 crédits. Avez vous des questions ?


Il avait débité tout cela d'une voix monocorde, quasiment sans respirer, sans intonation, le regard dans le vague dans leur direction.
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#12
Brise ne tarda pas à recevoir l'ordre de dechargement accompagné d'un obscut extrait de loi imposant une réquisition. Bien heureusement il y avait contrepartie ce qui etait excellent.
Il se mit donc à disposition des transbordeurs Masteriens afin d'effectuer son travail dans les meilleures conditions. Au bout d'un moment la cale fut vidée entièrement, nul doute que Zelda trouvera comment la remplir

Pour ne pas perdre la main BFM s'emp'oya à recharger en AM les reservoirs. Autant en finir avec les corvées pour ne pas être dérangé ensuitetout à sa tâche de bricolage
Le projet avançait depuis quelques jours, il espérait être sur le bon chemin car pour le moment si chaque partie répondait favorablement à tous les test, une fois assemblé il y aura l'instant de vérité.
Il savait néanmoins que Kald avait un oeil sur lui et il ne s'en souciait pas espérant obtenir son aide à un moment ou à un autre
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#13
[hrp]est ce qu'il y a un taux de change officiel ou officieux sur le crédit galactique? est ce que Masters a des produits à exporter?[/hrp]
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#14
Arrivé sur le satellite de Lane, Tous avaient bien noté la présence d'uniformes de toutes sortes et Spoutkin décida qu'il ferait bien d'imiter Théo en sortant son uniforme arboré de son écusson à l'oiseau des pilotes de la Guilde Navy.

Avant de sortir il ne put s'empêcher de mettre son blouson fétiche, orné du col de laine blanche.
Lorsque la porte s'effaça devant l'équipage, prêt à débarquer sur le ponton 7B, il sorti les lunettes noires de sa poche extérieure, et les chaussa en souriant à ses compagnons... j'adore qu'un atterrissage se déroule sans accrocs !

Les boissons servis au bar si différentes soit-elles, ne lui permirent pas de prendre un véritable plaisir à la découverte de la population locale... tendu ? Peut-être un peu. Jusque là, les endroits ou il avait amarré le navire étaient rapidement devenus invivables pour l'ensemble des membres d'équipage.
Il tenta de s'asseoir dos au mur, mais la place manquant, il essaya de se rassurer en imitant Théo et Jim, l'oeil aux aguêts.

A la capitainerie, ce fût la douche froide. Là ou ils pensaient avoir tout prévu pour se prémunir d'un dérapage, ils prirent les paroles du commissaire de plein fouet :
Le Commissaire Principal de la Flotte Impériale Wrote:... votre cargaison nous appartient, pas de discussion.
La contre-partie financière fit sans doute redescendre la tension d'un cran car elle avait été calculée à leur avantage.

La question qui vint ensuite à son esprit comme probablement à tout ses camarades concerna la dernière phrase prononcée par le dictateur administratif :
Le Commissaire Principal de la Flotte Impériale Wrote:Par ailleurs je vous informe que votre compte local lié à votre navire est toujours créditeur de 2.548.124 crédits. Avez vous des questions ?

La confirmation leur était livrée tout de go : non seulement le Songe d'Aran était bien passé par là, mais en plus, l'équipage (M. Jones donc) avait commercé avec le système actuel.

Il s'approcha de l'oreille de la Capitaine et lui murmura :
C'est maintenant qu'on leur demande ce que le Songe d'Aran pouvait bien faire ici à son dernier passage ?
La cathédrale sentait le chocolat
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#15
[hrp]Ils ont bien noté qu'on est le NOUVEL équipage. Ils savent donc un minimum sur le songe[/hrp]
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#16
Jim Highway Wrote:[hrp]est ce qu'il y a un taux de change officiel ou officieux sur le crédit galactique? est ce que Masters a des produits à exporter?[/hrp]

Jim tapota sur sa tablette pour obtenir ces informations, se branchant sur le réseau interne et alors que les données s'affichaient le commissaire se tourna vers lui et déclama de manière atonale :

Le taux de change à Masters est de 1 pour 1, nous adossons notre taux de change à celui du crédit galactique. Mais l'Empire Galactique ne reconnait pas le Crédit impérial Masterien comme une devise échangeable, ce que nous regrettons.

Il est cependant possible pour tout voyageur galactique d'obtenir un change quotidien de 100.000 crédits Impériaux Mastérien contre 100.000 crédits galactique sous forme d'oréus ou de bank-notes avec un taux de commission de 1% grace à notre banque centrale. Je me dois de préciser que l'antenne locale de la hanse des marchands a un service de change pouvant échanger des sommes plus importantes. Ce dernier service est réservé uniquement aux corsaires mais est plus cher : ils pratiquent en fonction des sommes à changer un taux de 5 à 15 %.

Enfin la liste des marchandises dans les entrepôts impériaux est à votre disposition.

Une liste s'afficha sur la console devant lui : il y avait une quantité impressionnante de marchandises. 80 % de manières agricoles ou transformées et NT2 et 3 : fromage, vin, céréales, viande séchée, cuir, bois rares, épices dont ils n'avaient jamais entendu parler, des cigares, des alcools distillés, du papier, du cristal, des véhicules à moteur volant et roulant à explosion et fonctionnant à l'alcool ... 12 % était des minerais bruts ou raffinés : cuivre, manganèse, fer, plomb, mercure ... 3 % étaient des métaux rares et des pierres précieuses ou semi précieuses. Enfin les 10% restant étaient constitués d'objets technologique NT4 fabriqués localement, d'armes laser, de dispositifs industriels NT4 et de quelques dispositifs NT5 et 6 en panne et impossibles à réparer localement. Globalement les prix étaient, de ce qu'il en put juger, assez intéressant, sauf pour les métaux les plus précieux (or, argent, platine) et les pierres précieuses qui étaient à des prix galactiques. Il y avait dans les entrepôts pour plusieurs centaines de millions de marchandises disponibles.

Spoutkin qui fait dire aux PNJ ce qu'ils n'ont pas dit, Wrote:Il s'approcha de l'oreille de la Capitaine et lui murmura :
C'est maintenant qu'on leur demande ce que le Songe d'Aran pouvait bien faire ici à son dernier passage ?

Visiblement le commissaire avait une ouie très fine ou était branché à des systèmes experts capable de capter des paroles les plus ténues :

Monsieur, lors de ces trois dernières escales votre navire a simplement refait le plein d'AM dans nos installations sans y échanger de marchandises. Il était en mission de prospection minière et avait obtenu une concession qui est encore valable 78 jours standards. Cette autorisation est liée au navire, vous en bénéficiez donc.
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#17
Selon la formule consacrée, Zelda faillit s'écrier "Bingo, black Jack, crapette et dix de der..."
Zelda ne savait absolument pas d'où pouvait provenir ces expressions antédiluviennes, mais elles avaient toujours exprimées depuis des siècles et des siècles une certaine jubilation et satisfaction intérieure...

Zelda se tourna vers le commissaire Mastérien. Son visage n'exprimait rien... D'un ton presque anodin elle lui demanda :
Merci de transférer le duplicata des droits de concession sur cette aiguille de donnée... Le capitaine Jones avait-il laissé un message, un paquet, ou mieux encore une consigne au nom du navire ?

Zelda tendit une aiguille de donnée vierge et attendit... Un passage au bureau local de la confrérie leur en apprendrait sans doute d'avantage.

Les crédits Mastériens étaient les biens venus, même si Zelda savait qu'elle aurait pu faire de juteux bénéfices en revendant elle même la cargaison... Il leur faudra sans doute acheter du matériel de fouille et d'excavation...

Pour l'heure, elle lança un petit sourire à ses compagnons...
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#18
Dom leva un sourci en entendant la somme proposée par le commissaire. Puis repris sa pose de "planton militaire de service pour faire couleur locale".

"Génial" se dit-il "Du pognon et des infos. Si la binouse du coin est bonne, ça sera un sans-faute. Laisson la commandante mener les investigations sans trop de commentaire puisque le commissaire est équipé pour l'écoute en subvocal"


Néanmoins sa bonne vieille paranoia le repris...l'air de rien et avant même qu'il ne s'en rende compte lui même il se mis à l'affut du moindre signe,détail inhabituel...Aprés tout on était dans une république "bananière"

//Hors-roleplay: Dom trouve que c'est trop beau pour être vrai, il scrute la piece pour voir si il y a le moindre truc, bidule qui me paraitrai déplacé....et je le dis également pour la suite, Dom vérifiera si à la sortie et dans nos déplacements ultérieurs sur master on est suivi "discrétement"//
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#19
Zelda Zonk Wrote:Selon la formule consacrée, Zelda faillit s'écrier "Bingo, black Jack, crapette et dix de der..."
Merci de transférer le duplicata des droits de concession sur cette aiguille de donnée... Le capitaine Jones avait-il laissé un message, un paquet, ou mieux encore une consigne au nom du navire ?

Négatif, rien de tel n'a été laissé à nos soins. Il regarda l'aiguille sans la prendre. Nos Protocoles de sécurité nous interdises d'introduire des sources virales potentielles dans nos ordinateurs
.
Il récupéra dans sa poche pectorale une aiguille vierge transparente qu'il introduisit dans sa console pour charger les informations demandées : celle-ci se teinta de vert quand les datas furent transférées. Il la tendit à Zelda : celle-ci vous sera facturée un crédit sur votre compte interne.



Pendant ce temps Dom jetait un coup d'œil tout autour ... pas grand chose de suspect ci ce n'était la parfaite concentration de tous les techniciens à leur console : pas de plaisanterie, pas de bavardage. De ce qu'il pouvait en juger ils auraient tout aussi bien put être des androïdes.

Quant à la surveillance, toutes les installations qu'ils avaient traversées étaient sous contrôle de caméras Tri-V : difficile d'y échapper.

[hrp]et maintenant ? Quelle est votre prochaine étape ? La représentation corsaire locale ? Vous commandez des marchandises dans les entrepots impériaux ?[/hrp]
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#20
Pendant que BFM vidait la soute, ses 3 cerveaux à un moment donné se calèrent sur 1 idée. Par quoi remplir les cales de nouveau ?
Il envoya donc une proposition via comm à Kald pendant un moment de solitude (attendant le retour du formec de levage)

Capitaine. Remplir. Soute.
Guilde. Marchande. Bourse.
Produits. vendables. Affaires.
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