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Bilbo - 22 Kepler 1505 TUP
Jim regarda a travers la trappe.

"Une petite balade nocturne dans un marécage ya que ça de vrai. Bon je passe devant. Dom derrière moi et les autres a la suite. Spoukin tu fermes la marche. Allez ça va être que du plaisir. Wink A demain."

Jim s'engagea avec souplesse sur l'échelle de corde. Bien que chargé comme un mulet gardait quand même son arme à la main.

arrivé au sol il fit un tour d'horizon attentif des lieux.
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Zelda laissa Dom passer à la suite de l'imposante stature de Jim. Se faisant elle se pencha vers Bruhuk... Encore une fois notre destin est entre vos mains, Ser Bruhuk... ou plutôt entre vos narines.

Zelda laissa passer le ballik. Il avait fière allure en valet de ferme, mais elle le préférait nettement au naturel...

Puis elle saisit à son tour l’échelle de corde et se laissa glisser avec souplesse. Quelques secondes plus tard elle sentit sous ses bottes le contact d'un sol spongieux mais stable.

Une fois débarquée elle s'écarta de quelques pas pour laisser les autres descendre. Elle huma l'air à plusieurs reprise et fouilla du regard l'obscurité naissante, en direction du sillon de boue, de terre, de pierre et de végétaux laissé par le crash.

Elle ouvrit son éventail et fit apparaitre la carte du secteur proche. Leur position actuelle et celle de la navette se superposait presque... Elle agrandit l'image pour estimer la distance qui leur resté à franchir.

Jim ! Nous vous suivons... Bruhuk, tout va bien ?
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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Théo laissa les autres débarquer, puis lorsqu'il ne resta plus que Zelda et lui, il lui dit :

"Passe devant, Pacha. Je fermerai la marche."

Il attendit que sa commandante ait atteint le sol, puis fit un signe de tête à Dji et descendit à son tour. Le sol boueux, gorgé d'eau et couvert de sphaigne, émit un sproutch écoeurant lorsque ses bottes s'y enfoncèrent légèrement. Il huma les effluves de pourriture qui lui agressaient les narines, pinça le nez et fronça les sourcils.

Il croisa le regard du ballik et changea aussitôt d'expression :

"Quel pied, hein, Bruhuk ?"

Il avait pris le même équipement que Jim, et chargea par conséquent l'une de ses dix lames de cartouches dans son fusil qu'il arma. Il jeta un coup d'oeil circulaire aux alentours, observant le paysage éclairé par les dernières lueurs du couchant.

[hrp]EDIT : Spoutkin est resté avec Hicks pour garder le prisonnier[/hrp]
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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Dom suivait Jim de près, il balayait régulièrement l'obscurité du rayon de sa lampe torche.

Peu avant l'arrivée sur site, s'était mis à regretter assez amèrement de ne pas avoir pu se renseigner un peu plus sur la faune de la planète.

[Philosophe]
A chacun son rôle après tout.

Il avait donc emprunté à l'armurerie du navire un énorme révolver. L'armurerie lui avait dit qu'il était capable d'arrêter un "Corolion" en pleine course, Dom ignorait complètement à quoi cette bestiole ressemblait mais il se dit qu'elle devait plutôt être rangée dans la catégorie "massive" vu la taille de l'engin.

Dom marchait donc tripotant occasionnellement le pistolet à sa ceinture et attentif à ce qui se passait autour de lui. Sa trousse de soin en bandoulière frottant en rythme sur jambe gauche lui rappela une mélodie qu'il se mit à fredonner.
Je dirigerai les soins des malades dans leur intérêt et m'abstiendrai de tout mal - Médicalserment de Bo Sheng
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Jim passa le premier ... et fut le premier à s’enfoncer jusqu’aux chevilles dans la boue noire et collante. Il fait quelques pas et avisa un tronc couché derrière lequel il s’accroupit pour faire le point sur les alentours. Ca avait l’air un peu plus sec vers le sommet, mais il maintînt sa position le temps de faire un tour d’horizon.

Bientôt le vrombissement sourd des moteurs du dirigeable s’estompa, vite remplacé par la rumeur de la vie qui hantait ces lieux et qui s’était tue brièvement avec leur arrivée.

Comme chaque planète avait son odeur, chaque lieu avait son âme, ses bruits, sa musique.

La musique de ce lieu était faite de stridulations de créatures invisibles, de grognements gutturaux dans les arbres lointains, de clapotis d’eau troubles dérangés par de mystérieuses créatures dont les mouvements ridaient les eaux noirâtres.

Zelda déplia son éventail avec un claquement sec, observant la carte tri-Vi qui de déploya devant ses yeux … Hummm quatre cent mètres entre leur position et le lieu de crash principal.

Elle leva les yeux, croisant le regard de Jim … des nappes de brouillard commençaient à se lever, masquant les alentours de leurs rubans ouatés.

L’humidité se referma sur eux avec l’obscurité, alors que les soleils de Bilbo disparaissaient derrière l’horizon.

Jim avait terminé son inspection. Rien de notable pour l’instant, sauf de petits globes volants, semblables à des petites gouttes de pluie qui voletaient autour de lui, propulsés par de rapides contraction de leur paroi externe transparente … c’était plutôt mignon. Il changea d’idée quand l’un d’entre eux se posa sur sa main et changea de couleur, virant au rouge vif alors qu’il ressentait une vive brulure.

Pendant ce temps Bruhuk reniflait l’air avec application. Ce n’était pas chez lui mais cela lui parlait, lui évoquait des souvenirs, titillant son cerveau reptilien de délicieux stimuli. Au-delà des remugles de végétaux en décomposition, d’eau croupie, d’odeur animale, flottait dans l’air une odeur étrangère. Fumée, métal surchauffé, composantes plastique brulées, huile minérale … Odeurs qui n’avaient rien à faire ici. Il se tourna sur lui-même conscient que Théo lui parlait … Oui, c’était plus fort par là. C’était précisément la direction dans laquelle Zelda pointait son éventail.

Dom avait fait quelques pas, s’arrachant ses bottes à la gangue de boue pour rejoindre Jim, tout en gardant la main sur la crosse du révolver qui battait sa cuisse… marrant ces gouttes de pluie volantes qui les entouraient. C’était visiblement biologique et attiré par eux … la lumière se faisait crépusculaire. Peut être qu’ils se guidaient sur leur rayonnement infrarouge ? En tout cas ils avaient l’air de ne pas s’intéressé du tout à Bruhuk, mais flottaient aussi doucement en direction de Zelda et de Théo …

(à vous)
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Comme fou et subjugué par tant d'odeur.
Je remis en application mes techniques de survie que j'avais appris lors de mon enfance
Dans un marais les guerriers disaient soit le marais.
Avec délectation je me roule dans la boue.
Un bruhuk couvert de boue se relève un sourie large sur le visage.
Bref le top quoi.
Humant l'air avec délectation
Mes instincts tribaux et les capacités de chasseurs reprirent rapidement possessions de mon moi
Poussant un grognement rauque


[Hors rôleplay vois je les bestioles qui s'approchent? Sachant que j'ai l'Infra puis je comprendre qu'elle sont attirés par eux?]
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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[hrp]Bruhuk ne perçoit pas particulièrement ces créatures qui sont presque à la température du milieu, elles se mêlent aux autres pollens, bestioles qui volètent autour ... et ce d'autant qu'elles ne semblent pas intéressées par lui. Un petit jet de 4d6 sous perception éventuellement pour noter un truc ?[/hrp]
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[hrp]Ok ... Plus personne ne joue ? Sad[/hrp]
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Voyant les créatures arriver sur nous je me mis à couvert une grenade à la main prête à être dégoupillée.
De mon autre bras je fis des signes à Théo et Zelda pour signaler la venue des bestioles qui arrivent sur nous vitesse grand V.
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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Théo se creusait les méninges depuis quelques instants, dès qu'il avait vu le nuée de curieuses créatures translucides flotter dans leur direction. Ces petits globes devaient probablement être cités dans les récits de voyage de Lord Graissetoque et avoir provoqué quelque catastrophe. C'est lorsqu'il vit Jim sursauter et agiter sa main comme s'il venait de se brûler qu'il se rappela.

Il farfouilla dans sa besace, en sortit un briquet. Il jeta un bref regard autour de lui : les branchages brisés traînant dans l'eau boueuse étaient imbibés d'humidité et couverts de mousse, il serait vain d'espérer se fabriquer une torche avec l'un de ces bouts de bois mangés de pourriture. Tant pis. Il régla la hauteur de flamme au maximum et alluma son briquet, commença à le brandir devant lui en faisant des mouvements de va et vient pour repousser les bestioles.

"Les locaux appellent ça des taons-bulle. Elles flottent grâce à un petit sac rempli d'hydrogène et craignent le feu. Il va falloir faire de la fumée pour les repousser. Evitez de les toucher avec une flamme nue pour ne pas les faire exploser et vous blesser."

Oui, il se souvenait maintenant : le valeureux chasseur de gibier bilbonien dont il avait lu les écrits avait pu vérifier la légende selon laquelle des essaims entiers pouvaient vider de leur sang des blessés, car le lendemain d'une rencontre avec une harde de bec-haches, l'un de ses porteurs amputé d'une jambe et sommairement recousu avait été retrouvé mort, exsangue et pourtant couvert de tâches pourpres sur l'ensemble de sa peau.

Il avisa son compagnon ballik qui avait dégoupillé une grenade et s'éloignait vers une massive souche moussue pour se mettre à couvert :

"Doucement, Bruhuk ! On ne va pas raser la zone aux atomiques tout de suite. Regoupille ce machin et fais comme moi."
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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