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La Prêtresse sur Tréfolia
#11
Epstar pianota nerveusement sur l’accoudoir du siège, lui glissa un regard en coin avant de répondre.

Hummm … ces enfants sont des créations génétiques d’une entreprise criminelle de Terra Formata. Ils ont été créés pour être capable de s’associer mentalement. Ils sont déjà à titre individuels des psys « naturels » de premier ordre. Ensemble leur puissance est … défie l’imagination.

Suite à un incident sur Terra Formata, il y a eu des morts et des blessés : involontairement je précise. Depuis, sur ordre de la psypol je dois les séparer et leur faire prendre un traitement qui réduit leurs capacités.

Voilà …
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
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#12
[Silence]

...

[Très calme]
"Je vois." Elle soupira "En quelques heures, hein ?" Encore un silence. "Trouver des adoptants est moins difficile que l'on pourrait le penser. Les Tréfoliens ne sont pas tous les égoïstes que l'on se complait à décrire. Mais les lois sur l'adoption sont ... Impériales. Je vais voir ce que le peux faire sur ce plan légal. En si peu de temps, je ne vous promets rien. Vraiment rien. Y a-t-il autre chose ?"
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#13
Non, c'est déja beaucoup...

Ces enfants ne sont pas des monstres, pas des anges non plus, mais des victimes qui ... ont survécu à l'épreuve et qui cherchent à se construire.

Le pire qui pourrait leur arriver c'est que l'on cherche à les utiliser.
Son coeur se pinça lorsqu'il prononça ces mots.

Autre chose ? Non ... j'aurais aimé disposer d'un peu de temps pour rencontrer n de vo maître télépathe pour m'entrainer, mais en si peu de temps ça ne servira à rien.

Pour les adoptions nous pouvons agir de deux manières à mon sens : où nous ne faisons qu'identifier les familles et nous leur confions les enfants lorsque je reviens ici ou ... je vous le confie, à vous et à nos institutions et je validerais dans un second temps leur adoption définitive. J'ai toute confiance en vous et ... je ferais de vous mon exécutrice testamentaire si quelque chose venait à m'arriver. Concernant les adoptions bien entendu.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
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#14
[De nouveau ...]
"Hummmmm." Il y eut de nouveau un long silence, comme elle réfléchissait. Elle était du genre à y penser à deux fois avant de faire une ... bêtise. Puis enfin : "Le mieux pour eux est que vous me les confiiez. Si vous maintenez votre accord, je lance la procédure dès maintenant.

Pour ce qui est de votre crainte - légitime - qu'ils soient utilisés par des Etres sans scrupule aucun, regardez au fond de votre coeur et dites moi : n'est-ce pas notre lot à tous ?"


Un court silence.

"Pour le maître télépathe, oui, c'est bien trop court. Oh, nous pourrions utiliser une procédure accélérée, mais vous le regretteriez tôt ou tard. Il est des domaines dans lesquelles griller les étapes se paie un jour ou l'autre."

De nouveau cette pause, quasi extatique ! Ah, ce n'était pas le Père Lucius !

"Autre chose ?"
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#15
// Paranoïa galopante : on signe les papiers, elle m'organise un "petit" accident, je meure, elle devient la tutrice légale des enfants, elle les utilise à des fins maléfiques ... non, elle ne ferait pas ça ... Hein ! hein ?

... Il était inutile de préciser que la nature exacte des enfants était secrête, mais il ne put s'en empécher : Je compte sur votre plus grande discrétion quant à leurs "pouvoirs". Il leur faut simplement du temps et de l'amour, qu'ils puissent grandir dans ... pour eux et pas en fonction de la génétique. En tout cas merci.

Nous allons faire les papiers, je validerais leur adoption définitive quand vous leur aurez trouvé une famille.

Je vais aller les chercher pour que vous puissiez les rencontrer. Je veux m'assurer avant notre départ que tout se passe pour le mieux. Vous rencontrerez aussi Cyclamen. Il est leur ainé, ce qui se rapproche le plus de parent pour eux. C'est quelqu'un d'exceptionnel.


Il soupira ... Je crois que c'est tout.

Il ne pouvait s'empécher de se sentir vaguement coupable ... Si c'était une croisière d'agrément, sans aucun risque de navigation il s'en serait occupé lui même. Mais avec l'histoire de Sémirande, des forces qui étaient en jeu il ne pouvait décider en toute conscience de confronter les enfants à cet inconnu là.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
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#16
Epstar Jdryk'll Wrote:Je vais aller les chercher pour que vous puissiez les rencontrer. Je veux m'assurer avant notre départ que tout se passe pour le mieux. Vous rencontrerez aussi Cyclamen. Il est leur ainé, ce qui se rapproche le plus de parent pour eux. C'est quelqu'un d'exceptionnel.
"Je vous accompagne. Il vaut mieux que je vienne les chercher, je crois. Laissez-moi une heure. Vous pouvez aller méditer au temple ..." ajouta-t-elle en montrant un bosquet composé de plantes rustiques, adaptées à la rudesse du climat. Curieux, le Guérisseur s'y rendit. C'était un petit amphithéâtre en plein air, où quelques fidèles se recueillaient. Le soleil commençait à peine à réchauffer les gradins dépourvus de toute technologie. Monstieur Jdryk'll reconnaissait bien là le courant "naturaliste" de son église. Ils prônaient une existence plutôt rude, mais, bon, ils ne l'imposaient en rien ; donc ... :|

La Prêtresse passa le prendre alors qu'il méditait. Elle l'attendit très poliment et ils partirent. Une vieille bulle les mena à leur fuseaujet. Il y avait une heure d'attente. Le Guérisseur alla prendre un café, et là : surprise ! Il retomba sur son Navyborg. Il avait l'air vaguement mécontent. Il le salua néanmoins et lui dit : "Figurez vous qu'ils ont annulé toutes les permissions, et que nous partons dans quatre heures. Mes camarades m'ont dit qu'on a demandé à tous les passagers de débarquer, et avec leurs bagages. Vous vous rendez compte ?"

Ils arrivèrent à la faculté en milieu d'après-midi, heure locale.
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