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Horizon courbe
Virik avait laissé ses compagnons, blessés et valides, membres d’équipages et passager, passer devant. Visiblement nul danger d’ordre biologique ne les attendait au refuge et il entendait bien être le plus éloigné d’eux avant d’attirer l’attention sur lui.

Trop tard pour interroger qui que ce soit sur la biologie de la créature, sur ses habitudes, sa dangerosité, si elle avait provoqué l’accident ou si elle avait profité d’une faille dans les champs de force consécutive à celui-ci. Elle se dirigeait vers l’abri et vers ses compagnons. Inutile de chercher pour l’heure plus loin.

La drogue qu’il avait ingérée commençait à faire son effet, donnant à la course de ses amis un air de ralenti. Tout se déroulait plus lentement, comme si l’univers entier se mouvait maintenant dans une sorte de sirop invisible.

Commandant Gurvan, je vais tenter d'attirer la créature à moi. Virik Terminé.

Dans la même action il souleva le caillebotis métallique devant lui, jetant la plaque dans le couloir, révélant les galeries techniques étroites, en tranchée, situées en dessous, alors que de l’autre main il tirait avec son lance grappin sur le plafond du couloir.

Frein en serrage progressif, il se jeta en arrière dans le vide, retenu à hauteur du ventre par le harnais.

La paroi se mit à filer, alors qu’il rebondissait en de courte impulsion de ses jambes, il sortit de son holster le neutraliseur, le pointa vers la créature et pressa avec lenteur la queue de détente.

[ATTACHMENT NOT FOUND]
Ser Virik, ces créatures sont composées pour moitier de particules métalliques... Je pense que les micro-ondes d'un blaster peuvent avoir une efficacité maximale sur leur métabolisme, ou à défaut une bonne électrocution...
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
La main d'Axl était levée et ses doigts s'agitaient doucement. Ses yeux étaient fermés. Elle était concentrée sur ses facultés télépathiques...

La colonne de valides et de blessés atteignit enfin l'entrée du refuge.

Eron souleva une trappe dans le caillebotis de la galerie, sous laquelle se trouvait une écoutille. Il dut utiliser la commande manuelle et pomper énergiquement pour déverrouiller le panneau et le faire coulisser, dévoilant un escalier métallique d'une quinzaine de marches, un palier intermédiaire tournant à 45°, suivi d'une autre volée de marches. Ils descendirent jusqu'à un nouveau panneau d'accès, que Monsieur Azad dût encore déverrouiller manuellement. Il y avait un grand sas prévu pour dix personnes, dont le mécanisme fonctionnait, possédant apparemment une source d'énergie autonome. Ils le franchirent et parvinrent enfin dans le refuge. Le grand compartiment était conçu pour accueillir une bonne cinquantaine d'Êtres pendant environ deux jours. Les systèmes de survie étaient également dotés d'une source d'énergie auxiliaire, mais il fallait établir les dérivations manuellement pour que les pompes puissent pressuriser l'espace habitable et alimenter l'autodoc...

[roll=Bricolage]Djal : Intelligence + Mécanique + MOD +2 (merci Sixuit) contre une Difficulté de 3D[/roll]

Eron commença à fouiller dans les armoires de rangement : des médiblocs, des rations de survie, des bidons d'eau. Une autre contenait des outils de maintenance dont certains pouvaient éventuellement servir d'armes bien qu'ils ne soient pas prévus pour et n'aient pas la précision voulue pour un tir à plus de dix mètres : torche à plasma, chalumeau laser, désintégrateur. Il trouva aussi une réserve de cellules énergétiques permettant de les alimenter.

Là-haut, la première créature avait parcouru trente nouveaux mètres, en obliquant en direction de Ser Kiikti qui se trouvait à présent dans le champ de ses organes sensoriels, quels qu'ils soient. La deuxième se trouvait dix mètres derrière, et une troisième était apparue au sommet du mur de confinement atmosphérique.

L'hatani tira. La décharge d'étourdisseur se dissipa avant d'atteindre la punaise du vide, hors de portée.

"Indiques-moi où tirer..." lui dit Gurvan en posant un genou au sol à l'extrême bord de la galerie et en pointant le pistolet à fusion vers le haut.

[hrp]Que fait Virik ?[/hrp]
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
[Bobo]
Sémirande s'assit, puis s'allongea. Une auto régénération s'accommodait mal d'un effort même modéré comme une marche.
Elle attendit donc patiemment que les sensations de tricotage en elle, ainsi que les petites douleurs qui allaient avec, s'estompassent.
[Et d'une...]

Juste avant que Djal ne pousse la civière antigrav à l'intérieur du refuge, le front d'Axl s'était plissé comme elle faisait un effort de concentration, sa main s'était ouverte.

Levant les yeux, Virik vit les deux pattes avant de la créature la plus proche de lui se détacher de la paroi. Il plia aussitôt les jambes sans réfléchir et les détendit tout en se penchant sur le côté pour amorcer un mouvement pendulaire latéral. La punaise du vide effectua une détente similaire... sauf qu'elle n'était pas attachée, elle. L'oscillation de l'hatani lui fit croiser la trajectoire de la masse insectoïde une seconde avant qu'elle ne passe à sa hauteur. Il se retourna pour regarder la créature tomber en agitant ses pattes articulées et s'amenuiser dans le gouffre de cinquante kilomètres sous ses pieds.

Dans le refuge, les traits d'Axl se détendirent, elle reposa sa main le long de son corps et esquissa un sourire, les yeux toujours fermés.

Au-dessus de Virik, agenouillé au bord de l'à-pic, Gurvan regarda aussi la punaise disparaître puis adressa un clin d'oeil à l'hatani et un signe de satisfaction, pouce dressé. La deuxième et la troisième punaises continuaient leur descente, respectivement à cinquante et soixante-dix mètres au-dessus de la galerie, s'écartant latéralement pour contourner l'endroit où leur congénère se tenait lorsqu'elle avait lâché prise.

Leurs comsets émirent un tintement modulé :

[Rescapés voiture B-RAZB, de Services de Sécurité, ceci est un appel d'urgence. Ce sont des punaises du vide qui ont provoqué la panne d'alimentation du maglev dans votre secteur. Notre équipe de sauvetage ne peut rien faire pour l'instant. Nous vous envoyons un hélijet armé mais il ne sera sur zone que dans cinq minutes. Quel est votre statut ?]

[hrp]Que fait Virik maintenant ?[/hrp]

[Dans le refuge]

Les nuées de fourmis invisibles qui tiraillaient les synthé-muscles de Sémirande refluèrent progressivement tandis que Djal s'activait à brancher les sources d'alimentation auxiliaires de l'espace de vie.

Eron dégota cinq exosquelettes de manutention au complet avec leurs batteries dans la dernière armoire. Une rapide vérification lui indiqua que l'une des minipiles atomiques était hors-service.

[hrp]Que faites-vous ?[/hrp]
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
Eron revêtit un exo-squelette après avoir vérifié le niveau de sa batterie et s’équipa en complément d'une torche à plasma et d'un chalumeau laser.

Il remonta ensuite prêter main forte à ses camarades.
Commandant, repliez-vous, je vais tenter de les occuper et d’attirer loin de vous … refugiez-vous dans le refuge et attendez les secours armés.

Il changea de canal.

Services de sécurité de Virik Kiikti, passager de la voiture B-RAZB. Le reste des passagers est parvenu à l’abri. Nous dénombrons cinq punaises actuellement en descente depuis le sommet du parapet. Je tente de les attirer le plus loin possible du refuge en prenant le couloir main droite. Virik terminé.

Virik commença à se déplacer sur la paroi en un mouvement de balancier, tout en tirant de nouveau … Il savait bien qu’il était trop loin pour leur causer le moindre dommage, mais il soupçonnait ces créatures de se guider sur les signatures énergétiques ou magnétiques et il entendait bien avoir leur attention pleine entière.

Il courait maintenant sur la paroi se servant des aspérités tout en commandant la rétraction rapide du son filin … cela aurait pour effet de le faire accélérer, le propulsant sur la coursive. Après il serait temps de s’interroger sur la vitesse de pointe de ces créatures et à vérifier, si oui ou non elle valait celle d’un hani sur ses deux jambes.

Il comptait bien les entrainer à sa suite en direction du prochain abri…
[Refuge]

Le commandant Antillès hocha la tête, se redressa sur ses jambes et prit la direction du refuge. Il parvint jusqu'au panneau d'accès, dévala les marches et franchit le sas après avoir constaté que l'espace de vie n'était pas encore pressurisé. Il tomba face à face avec Eron, engoncé dans un exosquelette, portant une torche à plasma en bandoulière et un chalumeau laser à la main. Il échangea rapidement avec lui, lui demanda de l'attendre avant de remonter dans la galerie.

Gurvan fit le tour des rescapés : Milanivaho et Jarid Moray étaient en train de soigner les lésions de Sven Ari Corso, allongé sur le bas-flanc le long d'une paroi. Ser Norj Pal'Kis avait repris conscience et était assis un peu plus loin, aspirant de longues gorgées à une poche d'eau. Fazil Lemuel était en train de l'examiner à l'aide d'un médibloc. L'état d'Axl était stable. Djal était accroupi devant un panneau technique, connectant des câbles en s'aidant d'un schéma technique TriD. Les fourmillements avait cessé de parcourir les membres de Sémirande et les vagues de douleur avaient reflué, signifiant la fin de la procédure d'auto-réparation de son enveloppe cyborg.

Monsieur Antillès s'harnacha à son tour dans un exosquelette de manutention, le mit sous tension, récupéra son pistolet à fusion et rejoignit Eron. Ils remontèrent jusqu'à la galerie et se postèrent en haut de l'escalier, attendant l'arrivée éventuelle d'une ou plusieurs créatures...

A l'aplomb du refuge, deux autres punaise du vide commencèrent la descente le long de la paroi du mur atmosphérique.

[Virik]

[De Services de Sécurité, bien reçu. Tenez bon. Terminé]

Le hani accéléra et sauta souplement dans la galerie, continuant sa course en direction du prochain abri... à quatre kilomètres de là. Il jeta un bref coup d'oeil en arrière et vit que les deux créatures insectoïdes commençaient à le suivre. Il lui sembla qu'elles s'adaptaient progressivement au mode de déplacement sur la surface verticale du Parapet, car elles aussi pressaient le pas : leurs pattes n'étaient-elles pas un peu plus longues et un peu plus épaisses que tout à l'heure ? Pour l'heure, Virik semblait être capable de les distancer...
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
Djal termina ses branchements et actionna les pompes de pressurisation... Lorsque le niveau de pression fut correct, il déploya l'autodoc et demanda de l'aide pour y allonger Miss Axl...

"Doucement... Voilà...", chuchota la voix rassurante de Djal...

Il se mis alors au travail... oO(voyons Djal, tu n'es pas un grand spécialiste mais il faut avant toute chose arrêter cette vilaine hémoragie...) L'autodoc affina son diagnostic : les plaies de la rate était complexe et étoilé... Certaines partie était profondément affectée... La cage thoracique et le ventre de Miss Brison se remplissait de sang...

Sans plus attendre, il programma une armée de nanoïdes chirurgicaux pour réaliser une hémostase et procéder à une régénération des tissus traumatisés par le choc au niveau de la hire, là où abondaient vaisseaux et les nerfs...

Tandis que la banque de sang synthétique compensait les abondantes pertes hémorragiques, Djal posa un drain pour évacuer le sang qui durcissait le ventre de Miss Brison...

L'autodoc ajouta cela des doses d'antidouleur et d'antibiotique...
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
Du plus profond de mon comas je m'exclame
Ça y est ! Je vole ! Ouaaaaaa! Génial !
Pendant le temps de "chute" j'apprécie le spectacle tout en cherchant des ailes. Pas moyen et ça commence à m'énerver de brasser dans le vide au lieu de me stabiliser. J'ai pourtant fait de la chute libre récemment mais c'est pas pareil avec une mouche qui détient 2 paires d'ailes et qui ne veut pas me les prêter juste pour 5 minutes ! Ça va pas la tuer pour 5 minutes quand même ! Je retiens que les mouches sont sacrément égoïstes. Voilà.
Le sol bien éloigné il y a peu commençait à imposer sa présence de plus en plus fortement. Mon corps débutat un simulacre d'épilepsie qui était en fait ma tentative de battre des ailes qui irradiait jusqu'à moi.
Au bout de moins d'une minute de chute, lorsque je commençais à avoir un début de contrôle de mon vol, je perdis la connexion avec l'insecte et tout redevint...


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