En route vers l'espace Kiffish

[Gurvan]

[PV / ]
"Pas la peine de se montrer excessivement paranoïaque, Mayaul. Nous ne sommes pas à un symposium de pirates mais au sein d'une Flotte de combat de l'Empire."

[Intercom]
"Bien compris, Lieutenant Khaadaric Orkalys. Je sais que vous ferez au mieux, comme d'habitude." déclara Gurvan sur le mode formel.

[MdJ]

L’enseigne, son devoir accomplit, revint sur la passerelle du Méphisto et patienta le temps que tout le monde soit prêt.

Il fut convenu avec les mécaniciens de bord, qu’ainsi qu’à l’escale au port des ombres ils resteraient à bord pour superviser la réparation exhaustive du transistel. D’abord réticent l’ingénieur se laissa fléchir, se rendant vite compte que les deux panzanopèdes disposaient d’une connaissance « intime » du navire qui serait un gain de temps précieux pour son équipe.

Lorsque Gurvan lui parla de la cryo-crypte il plissa les yeux. Dure traversée pas vrai ? Nous aussi on a perdu du monde. De braves petits gars et donzelles. On fera les comptes plus tard, lorsque l’on aura présenté la note à ces saletés. Il haussa les épaules. On pleurera plus tard, quand on pourra se le permettre.

Les gars, c’est pas que je vous chasse, mais plus vite vous serez plus dans mes pattes, plus vite je pourrais bosser et plus vite j’aurais terminé. Si on a le temps je ferais quelques upgrades.

Zou : filez ! L'injonction fut atténuée par son sourire bon enfant.

Le lieutenant Jimtal les accompagna, réquisitionnant un petit utilitaire modulable à effet de sol permettant de transporter dans les interminables coursives du Lehouine, personnel et matériel.

Confortablement installés ils filèrent sur la piste aménagé à cet effet en direction des ponts supérieurs, au cœur du porte varlets. Ils croisèrent de nombreux marins, officiers, officiers mariniers qui vaquaient à leurs occupations. La tension était palpable, se trahissant dans les gestes, les regards. Mais chacun accomplissait sa tache avec une rigueur toute militaire.

Une anomalie les perturba néanmoins. Alors qu’ils arrivaient à un sas sécurisé ils notèrent qu’une équipe de technicien était à l’œuvre sur les batteries anti abordage. Les tourelles de lasers lourds dissimulées dans les parois avaient été sorties et étaient en train de … D’être déconnectées du circuit d’alimentation primaire et secondaire ? Bizarre.

Pas le temps d’observer, le glisseur les amena devant un quartier d’habitation destiné aux officiers supérieurs avant de bifurquer dans un couloir plus petit. Après un contrôle effectué par une section de soldats de la division intervention pénétrèrent sous un vaste dôme, visiblement l’arboretum servant de serre d’étude botanique aux scientifiques de l’Odin.

Les projections holographiques en trompe l’œil donnaient l’impression qu’ils se trouvaient dans une vaste vallée au fond de laquelle coulait une rivière qui prenait naissance au pied d’une cascade. Sur une piste forestière ils se dirigèrent en direction d’une maison semi-troglodyte dont le fronton s’ornait d’une vaste varangue ombragée.

L’air bruissait de vie, d’oiseaux, d’insectes, qui provenaient de plusieurs dizaines de planètes. Les faire cohabiter devait donner pas mal de boulot aux botanistes qu’ils virent brièvement au loin, entre deux trouées d’arbres, en train de s’escrimer avec l’aide d’un formec à déplacer un érable à poivre de Mandrake.

Le glisseur s’arrêta, faisant crisser les graviers ornementaux lorsque qu’il descendit doucement à leur contact, moteur coupé.

L’enseigne leur fit l’honneur de la visite : c’était un pavillon destiné à l’amiral ou à ses invités de marque, où le service était assuré par une petite armée de logimecs. Des murs aux teintes ocre veinés de rouge, un parquet de bois ciré, de vastes cheminés pour l’instant éteintes, une salle à manger de la taille d’un cœur de cathédrale sur laquelle s’ouvraient les chambres qui avaient toutes vue sur la vallée. Le tout avec les derniers développements de la technologie NT6.

L’enseigne les informa qu’il resterait avec eux et disposait d’un petit bureau au rez-de- chaussée où ils pourraient le trouver en cas de besoin. Pour l’instant ils avaient quartier libre : l’amiral était en réunion et ne les recevrait que plus tard. Il leur conseilla, s’ils le souhaitaient, de se rendre à la cascade : un bassin avait été creusé à son pied qui permettait de nager en toute quiétude. Il leur demandait instamment par contre de ne pas échanger d’informations avec les autres membres d’équipage qu’ils seraient amenés à rencontrer.

Il les laissa ensuite prendre possession de leurs chambres dont chacune avait un décor différent.

[Gurvan]

Le plus sûr moyen de ne pas échangé d'informations avec d'autres membres d'équipage était de ne pas en rencontrer, Gurvan décida donc de rester dans le pavillon jusqu'au retour de l'amiral.

La chambre qui lui avait été assignée était décorée de manière fort minimaliste : une connexion à l'infocosme de l'Odin lui apprit qu'il s'agissait d'une décoration inspirée par un archipel de la Vieille Terre. Des ornementations géométriques aux murs, des meubles aux lignes épurées, des plaques antigrav de couchage dissimulées sous un futon. Des paravents à champs de force opaques isolaient le cabinet de toilette. Gurvan passa à la douche à particules, puis passa son uniforme navyborg de semi-cérémonie, gris comme celui des longs-coureurs. Il l'agrémenta tout de même d'une casquette aux armes de Lucifer Transports. Puis il descendit dans le hall du pavillon, s'assit dans un profond canapé de simili-cuir qui faisait face à l'une des monumentales cheminées, et commanda un thé à la menthe au logimec-majordome qui s'approcha de lui.

Il sirota son breuvage tout en consultant de nouveau l'infocosme du navire pour voir s'il pouvait trouver des informations à propos des curieuses opérations de maintenance qu'ils avaient observé sur les batteries anti-abordage en arrivant.

[Mayaul Jack]

Mayaul prit ses quartiers avec un flegme tout superficiel, il était sur ses gardes, la militaire avait comparé ce péril aux révoltes Karias, or dans le petit monde de la piraterie, circulaient des légendes de corsaires et flibustiers qui avaient rejoints les rangs de l'armée impériale et qui n'avaient pas franchement été remerciés par la suite, si ce n'est par la corde. Soit ces navires là avaient été arraisonnés contre leur volonté, soit ils avaient rejoints l'host impérial, sans aucun doute des Libre Aff', réintégrables sur ordre comme Khaadaric... Mayaul était heureux d'avoir coupé tout lien avec la Hanse.


Parvenu dans sa chambre, Sa première mesure fût de retirer sa combinaison et de prendre une longue douche froide*, il renfila sa combinaison, referma sa ceinture portant les armes qu'il avait été cherché dans la cabine de M.Baser**, puis il désactiva les champs anti-grav sous sa couche, il s'allongea en tenue, les mains croisées sur la poitrine, il se détendit au maximum. Il ferma les yeux et adressa une requête de communication, par PV, en direction de l'équipe Infonaute de l'Odin: Demande de Communication - Odin vers Urbanya IV/Siège de la Hanse/Bureau des Courtiers/Vénérable Luz - Priorité Jaune
Il attendit la réponse des responsables militaires de l'Odin.

*"Quand le corps prend le chemin de la mollesse, l'esprit ne tarde pas à suivre." Code de l'Honnête Aventurier
**// Finalement! mais les militaires ne me fouille pas et ne me font pas déposer les armes?

[Djal Gorda]

oO(Wait and See) Djal s'installa et attendit... Il en apprendra plus pendant la réunion... En attendant, il entreprit de réviser son matériel...

[MdJ]

Il ferma les yeux et adressa une requête de communication, par PV, en direction de l'équipe Infonaute de l'Odin: Demande de Communication - Odin vers Urbanya IV/Siège de la Hanse/Bureau des Courtiers/Vénérable Luz - Priorité Jaune
Il attendit la réponse des responsables militaires de l'Odin.

Comme il le savait l'Odin, comme tout lehouine, disposait à son bord d'une balise gigacom. Il se connecta via son plot au réseau de la demeure, puis à celui du navire. ... La balise Gigacom lui renvoya une fin de non recevoir : son accés était limité aux necessités de service et ne lui était pas autorisé.

oO(Wait and See) Djal s'installa et attendit... Il en apprendra plus pendant la réunion... En attendant, il entreprit de réviser son matériel...

Sa chambre était décoré dans un style néobaroque de la seconde dynastie impériale, un épais tapis rouge sang cousus de fils d'or couvrai le sol créant un contraste avec les meubles de bois noir aux motifs zoomorphes. Assis sur son lit il démonta sa console avec soin, vérifiant que les joints d'étanchéité étaient intacts, essyuant délicatement les surfaces sensibles, vérifiant que nulle trace de corrosion ne venait ternir les connecteurs.

Il sirota son breuvage tout en consultant de nouveau l'infocosme du navire pour voir s'il pouvait trouver des informations à propos des curieuses opérations de maintenance qu'ils avaient observé sur les batteries anti-abordage en arrivant.

Il n'y avait pas grand chose dans l'infocosme du navire. Son niveau d'accréditation était faible et les quelques informations qu'il obtient concernait les loisirs accessibles à l'ensemble de l'équipage. Rien concernant les opérations en cours. Néanmoins il avait une ligne directe avec le méphisto.

Il ferma les yeux un instant. Il les rouvrit en entendant les graviers crisser.

Le « jour » était tombé. L’hologramme solaire était en train de leur offrir un magnifique crépuscule, avec des drapés de mauve et de rouge. Dans la forêt toute proche la frondaison des arbres se nimbait d’un éclat doré et chaud dans les dernières lueurs du jour.

Un homme se dirigeait dans la direction de la maison, à pied. Un capitaine en tenue opérationnelle, grand, brun, aux traits un peu tirés. Il discuta un instant avec l’enseigne qui était sorti pour le saluer et l’accueillir, avant de se diriger d’un pas décidé vers la demeure.

Il grimpa les marches qui menaient à la véranda quatre à quatre et entra dans le salon. Il ne salua pas, mais tendit la main à Gurvan. Capitaine Antillés je présume. Capitaine Alovich, je suis l’aide de camp de l’amiral Mallory. Celui-ci vous demande de bien vouloir le rejoindre pour le diner, vous et vos amis.

L’enseigne se chargea d’aller chercher dans leurs chambres respectives les autres. Quelques minutes après ils étaient prêts. Ils accompagnèrent ensemble le capitaine et l’enseigne. Ce dernier avait insisté pour que les armes restent dans les chambres : Ils ne risquaient rien. Une escouade de soldats de la division intervention assurerait la sécurité.

C’est à pied qu’ils s’engagèrent dans les bois, profitant des dernières lueurs du jour artificiel pour atteindre les bords de la rivière. On avait monté là une grande tente aux pans relevés où une table de campagne antigrav avait été montée. Un peu plus loin on avait installé un barbecue au dessus de braises rougeoyantes autour duquel s’activaient plusieurs personnes, des soldats. Des officiers se tenaient un peu plus loin, discutant à voix basse, assis sur des troncs d’arbres couchés, certains à califourchon. Il y avait là un commodore portant les insignes des opérations, un général du Guet Impérial, une contre amirale sont le col s’ornait des insignes de la section scientifique et un homme qui avait retiré sa vareuse pour s’asseoir dessus. Ce dernier était grand, un véritable athlète, aux yeux gris verts respirant l’intelligence et à la barbe blonde taillée en un court collier. Il leva les yeux à leur approche avant de lever une main qui tenait une bière. Une bière messieurs ? A ses pieds une glacière sur laquelle flottait une brume fraiche semblait prometteuse.

[Gurvan]

L'ambiance semblait être à la détente, mais Monsieur Antillès décida qu'en tant que représentant de la Guilde Navyborg dans cette assemblée de galonnés de l'Armée, il devait faire bonne figure et assurer le prestige de sa corporation... au moins pendant quelques minutes. Il fit le salut navyborg réglementaire, ne prit pas la peine de se présenter -- tous ces officiers devaient avoir soit un plot vertébral, soit un synthéviseur connecté au système de bord, et par conséquent les fiches signalétiques de chacun des membres d'équipage du Méphisto s'affichaient dans un coin de leur vision virtuelle tandis qu'ils observaient leur petite troupe s'approcher.

Gurvan avisa la glacière :

"Weissbier ?" demanda-t-il.

Il décapsula la bouteille que lui tendit l'officier, avala une gorgée, claqua la langue avec satisfaction :

"Amiral Mallory, je présume ? Mes respects, monsieur."

[Djal Gorda]

oO(Cool...) Djal saisit la canette que lui passa l'officier...

"A la votre.."

Il fit un clin d'oeil à l'officier scientifique et lui décocha son plus "Djalesque" sourire (avec éclat étincelant)... puis il s'approcha du barbecue fumant... oO(miam miam...)

[Mayaul Jack]

Mayaul ne se ferait décidément jamais au luxe NT6 et mentalement il passa en revue tous les manquements, les imperfections entre ce simulacre de pique-nique et un véritable déjeuner dans l'herbe NT3, néanmoins, il n'était pas un malotru pour autant, il se montra souriant, sachant fort bien que depuis l'opération son visage était relativement vide de toutes émotions.*

Il se tint derrière Gurvan à deux mètres en arrière. Il bût gentiment une bière et accepta la viande proposée, il écoutait avec attention ce qui se disait.

* :bug: 8-) :bug:

[Khrys]

Khrys était resté dans sa cabine, profitant depuis longtemps de tous les équipements NT6 à disposition.
Il fit nettoyer son costume, prit une douche massante.

Il avait apporté sa mallette (avec quelques affaires personnelles pour pouvoir être à l'aise quelques jours).
Il avait fait aussi un point zéro de la masse de chaque cabine, afin d'être sûr que rien n'était enlevé ou rajouté sans qu'il soit averti.

Il regarda sur un console publique si des boutiques étaient présentes, ce qui devrait être le cas sur un vaisseau d'un tel tonnage. Il regarda aussi si des logimecs étaient en vente, et/ou si on pouvait réparer son logimec Globule (il regarda aussi pour le logimec de Gurvan).

Il regarda aussi si des offices de changes étaient disponible pour reconvertir en crédit les pierres dont il disposait. Maintenant qu'il était redevenu un citoyen impérial comme les autres, il n'aimait pas trop avoir une fortune 'trop' disponible.