Jonction

[MdJ]

// de sortie ce soir, désolé de la réponse tardive.

Un petit jet ? 4D6 sous habileté + arme lourde ? Merci

[Sémirande]

//Je refais donc mon jet de dés



12 / 14. Je crois qu'ils mangent :mrgreen: !

J'avais visé la caisse à munitions. :devil:

Edit :
Combat robot, ça compte ?

[khaadaric]

[PV - Pas de cryptage ==> Orkalys - Antillès - Sécurité de la station]
"Soldats kiffish mettent lance-grenade à plasma en position impasse des Pigeons Plumés - Les ai engagé - Terminé"

Truffette à patte !!! pensea Khaadaric.
Gurvan guide moi à distance vers Sémirande, ça grouille de kiffs de partout ! vite !
Je suis les instructions que l'on me donne et fonce vers la zone ou ça a fait boum les kiffs.

[MdJ]

// Non : combat robot ça compte pas. Bien essayé :lol:

Khrys arriva au sas, laissant Sémirande en arrière et entra le code. La porte marquée d'une croix rose glissa dans un chuintement pneumatique. Derrière la coursive technique, assez vaste pour laisser passer des véhicules de maintenance et leur chargement était vide. Une lumière rouge intermittente l'éclairait. C'est à ce moment là que Khrys et monsieur Baser entendirent : [Alerte Collision - Alerte Collision - Alerte Collision - Les secteurs seront isolés dans ... 17 minutes 30 secondes... Alerte Collision - Alerte Collision - Alerte Collision - Les secteurs seront isolés dans ... 17 minutes 15 secondes ... ]

Ils n'eurent pas le temps d'épiloguer ... comme on le verra plus loin.

Sémirande s'était recroquevillée sur le pas de porte fermé. Elle n'était pas très loin des kiffs, une vingtaine de mètres. Ils avaient mis leur arme en batterie et semblait suivre un point se déplaçant au dessus d'eux ... Son petit mouchard lui retransmettait une image tri-di parfaite de ce qui se passait .

Khaadaric avait tiré quelques coups de neutro, faisant mouche à chaque fois dans la masse compact des kiffs. Il vit, à l'autre bout de la grande coursive du mouvement. Des formecs. Quatre formecs avaient pris position, suivis d'un nombre indéterminés de gardes de la station en uniforme noir, bouclier activés dont certains s'activaient sur des neutralisateurs lourds sur affut. Temps de partir. Il commença à se diriger vers le tunnel de sortie, inconscient de l'arme au museau camus qui suivait sa silhouette floue.

Sémirande visa avec soin la petite caisse de grenade qu'un des artilleurs portait. Le flux de particule jaillit, courbé par le champ de force à effet et se précipita vers son objectif.

Impact direct. Les six grenades à plasma détonnèrent de manière simultanée, créant une boule de feu d'une quinzaine de mètres de diamètre, qui, contenue, canalisée, envahie du sol au plafond la coursive secondaire dans une marée de flammes bleues et rouges transparentes.

La porte du sas était en train de se refermer dans leur dos quand une énorme explosion eut lieu dans le dos de Khrys et de monsieur Baser. Se dernier, avec la grâce d'un danseur classique, attrapa une fraction de seconde avant Khrys par les revers du coooostume blanc et or, pour le plaquer contre la parois de la coursive technique. Bien lui en pris : les flammes avec un effet chalumeau carbonisèrent le coté opposé du couloir avant que la porte en se refermant les isole de l'enfer. Des spinkler à azote commencèrent à déverser leur mousse sur la zone, éteignant le début d'incendie.

Khaadaric fut chasser du ciel avec l'impression d'avoir jouer le rôle de la mouche rattrapée par un journal roulé. il heurta rudement le plafond, pirouetta follement, s'écrasa au sol, défonçant un wagon avant d'être recouvert de flammes.

Sémirande quant à elle, vit avec la lenteur que lui permettait ses sens exacerbés le mur de feu, disparaitre la retransmission de son mouchard quand celui-ci fut carbonisé par le feu, avant de voir passer devant elle le mur incandescent. Celui-ci emplit en totalité la coursive avant de la lécher.

Au poste de Commandement du Méphisto, Gurvan vit s'afficher sur la console tactique un avis : les senseurs avaient détecté une explosion au sein de la station. Origine : Secteur de vie 1.

[Gurvan]

Monsieur Antillès sentit le sang se retirer de son visage. Il appela ses compagnons, ne prenant pas la peine de chiffrer la transmission :

"Khaad, Sémi, Khrys ! J'ai repéré une explosion dans votre secteur. Quel est votre statut ? Répondez !"

Il continua d'appeler tout en accédant d'une pensée aux systèmes du hangar abritant la bulle pick-up de Sémirande. Il programma l'autonav de bord pour qu'il mette les répulseurs sous tension et fasse chauffer les micro-propulseurs catalytiques.

"Khaad, Sémi, Khrys ! Quel est votre statut ? Répondez !"

[Sémirande]

[ :drunk: ]
[En clair - voix haute]
"Bein.... Je viens pas d'améliorer mon Karma... Et puis je crois qu'il va falloir que je me recoiffe."
//Le champ de force m'a-t-il protégé ? Ou bien suis-je un peu, moyennement, fortement ou complètement « mourue » ?

[MdJ]

Disons le, ce matos militaire était à la hauteur de sa réputation. Fait pour affronter le champs de bataille il encaissa le déluge de flamme avec stoïcisme, avertissant son porteur que les batteries seraient à plat d'ici une vingtaine de minutes à ce régime. De toute façon les flammes refluaient déjà. La plupart des matériaux étaient ininflammables, les foyers persistants commençaient à être éteint par les sprinklers à azote du plafond. Sémirande glissa un œil en dehors de son refuge ... le couloir était noir de suie, des flammèches courraient encore, les lumières s'étaient éteintes et à l'extrémité du couloir elle entraperçu des kiffs qui se roulaient au sol, en flamme. Il y avait des corps aussi et une épaisse fumée noire et grise qui s'accumulait au plafond. Une peinture médiévale d'un enfer peuplé de damnés.

Khaadaric tenta de se relever. Il avait mal. Les flammes ne lui avaient pas fait beaucoup de mal, mais le choc avait été rude. Il avait littéralement traversé le toit d'un wagon qui s'était ensuite renversé sur le flanc, l'immobilisant sous plusieurs centaines de kilogramme d'acier et de matériaux composites tordus. Les indications visibles dans son casque lui indiquait qu'il s'était luxé un genoux et qu'un de ses bras subissait actuellement une pression de l'ordre d'une 700 kg au cm carré. La combinaison énergétique compensait. IL ramena l'autre bras sous lui, cherchant un appuis. Le champ de force de son armure accompagna son mouvement, l'amplifia, lui permettant d'exercer une poussée de plusieurs tonnes. Lentement, mais de manière irrésistible, il se releva, émergeant des décombres, repoussant d'un mouvement d'épaule la poutrelle métallique qui immobilisait son bras, déchirant l'acier fumant qui l'emprisonnait.

Et maintenant ? que faites vous ?
Sémirande est dans une coursive secondaire avec des kiffs fumants ou fumés d'un coté et un sas verrouillé de l'autre.
Khaadaric est à la sortie de la coursive principale à la hauteur de la station de transport dévastée. Devant lui les mêmes kiffs fumants et furibards et derrière lui le chemin menant aux docks.
Khrys est avec monsieur Baser dans une coursive technique, pour l'instant déserte.

[Gurvan]

Gurvan fit sortir la bulle de Sémirande du hangar et commanda au navimec de la maintenir en vol stationnaire devant la baie d'observation de la passerelle. Il alla chercher le fusil à fusion dans sa cabine, dématérialisa la verrière énergétique, sauta à bord du pick-up.
Il apparia son plot vertébral au navimec et lança l'engin à faible vitesse et altitude réduite dans l'arrondi du vaste couloir périphérique qui s'élevait en direction du Secteur de Vie 1, annulant tous les programmes de sécurité du pilote robotisé qui lui conseillaient de se poser au plus vite, coupant le transpondeur pour ne pas entendre les injonctions impérieuses des services de surveillance interne de la station.
A l'approche de l'objectif, il s'injecta une dose de speed. Il dématérialisa la verrière de la bulle et épaula le fusil à fusion, prêt à tirer.

[Sémirande]

[Pas de panique]
D'un côte : verrouillé !
De l'autre côté : ça chauffe.
En haut : je n'ai pas de ceinture de vol.
Bon, allons-y pour une séance de rôtissoire !

Sémirande Chalmak se mit à courir vers les flammes, la cendre et la suie. D'un geste miséricordieux, elle acheva les deux silhouettes qui se roulaient au sol. Pourquoi ? Parce que même s'ils s'en tiraient, leurs chefs ne les soigneraient pas, et les laisseraient sur place. Là, dans un mouroir, on les laisserait agoniser des heures, voire des jours ou des semaines. Et si ils s'en tiraient ? Mutilés, ils vivoteraient des années, humiliés constamment par la populace ravie de se venger des kiffs à bon compte.

Elle courut en laissant son bras ouvert, mais en mode "arme de poing". Elle avait son étourach dans l'autre main.
[Im Petto]
"Comment est-elle fichue cette station ? Il doit bien y avoir d'autres accès !"

Mais il ne fallait pas tomber sur les Kiffs, ou bien sur les forces de sécurité qui seraient moyennement reconnaissantes. Et même les Impériaux... Elle voyait la scène |( "Mais merci madame. Votre vaisseau est parti : venez donc à notre bord. Oh ! Dites, vous savez que vous êtes couestée par le couesteur ?" Merci bien. Oh, seize minutes !

Sémirande Chalmak se dirigea vers les wagonnets en flamme, espérant remonter la file pour en trouver un opérationnel.

Mais mais mais...

"Khaadaric Orkalys : peux-tu m'expliquer ce que tu as ENCORE fichu ? Allez, viens : on va essayer de trouver un wagon en état. Il nous reste 15'34. Allez, MAGNE !"

[MdJ]

"Comment est-elle fichue cette station ? Il doit bien y avoir d'autres accès !"

Oui. Sans le moindre doute derrière la ligne des forces de sécurité. Les hommes, toliens, kiffs, en uniforme noir progressaient derrière à ligne de formecs qui en avançant lentement, tirant au neutraliseur de temps à autre, refoulaient les combattants qui refusaient de se rendre ...

"Khaadaric Orkalys : peux-tu m'expliquer ce que tu as ENCORE fichu ? Allez, viens : on va essayer de trouver un wagon en état. Il nous reste 15'34. Allez, MAGNE !"

// :lol: Je vous laisse discuter sur cette vision des choses.

Dans le couloir Khrys et Monsieur Baser reprenaient leurs esprits. Monsieur Baser lâcha Khrys. Il jeta un coup d'oeil de droite et de gauche avant de demander au marchand : Quel est le plan maintenant ? On fait quoi ?