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Jonction
#1
Jonction

Au cours des dernières heures il était devenu impossible d’éviter les navires qui tel des papillons de nuit attirés par la lumière, se rendaient tous à Jonction, tenaillé par la soif d’Anti matière, désireux de vendre leur marchandise ou de l’échanger.

Il y avait maintenant six navire à proximité : un classe II impérial qui battait pavillon de « l’hosnet Cie des Epiciers Galactiques », un navire privé de Tortuga (un classe III), deux navires Padeshas (des transistels flambant neufs) qui portaient encore leur identification temporaire de chantier et un classe I Kiffish, à la peinture noire et grise.

Se signalant à l’approche de Jonction ils reçurent l’ordre d’émerger et de se laisser guider. Les ins-tructions écrites les avertirent qu’ils ne devaient en aucun cas activer leurs armes et que toute agression contre un navire dans l’espace de Jonction engendrerait une réponse immédiate des systèmes de défense automatique.

On les avertit aussi que compte tenu de leur tonnage la taxe d’accostage leur couterait 10.000 crédit par jour, mais que nulle taxe ne serait prélevée sur leurs transactions. Monsieur Baser s’engagea à payer directement cette taxe.

Ils émergèrent donc. Autour d’eux le vide était sombre, hostile. Nul soleil ne venait éclairer cette partie perdue de l’espace, nul repère n’éclairait la nuit. Nul repère ? Non, ce n’était pas tout à fait vrai : là bas, à une dizaine de minute lumière il y avait Jonction. Dont la structure antique, composée de trois roues empilées, tournaient lentement autour d’un axe central. La station faisait sept kilo-mètres de diamètre et abritait un million d’habitants, kiff , padesha, humains pour l’essentiel, mais aussi d’autres bien plus étranges.

On les guida doucement en direction d’une des roues, la supérieur dont la vitesse de rotation correspondait à celle de la gravité acceptable pour les humains et dont l’atmosphère convenait aux oxy-respirant. Ils tournoyèrent lentement, en une lente valse (je vais avoir des problèmes de copyright moi), pour se synchroniser avec le mouvement de la roue, s’approchèrent et furent doucement amené le long d’un des quais. Le bruit des crampons magnétiques se refermant, immobilisant le Méphisto, retentit dans tout le navire. Ils étaient arrivés : bientôt un officiel de la station monterait à bord pour percevoir la taxe d’accostage initiale.

Que faites-vous ? Des actions ? Des réactions ? Des questions ?
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#2
Connections aux bornes de la Hanse : échanges locaux disponibles, prix de l'or et des gemmes.
Connections à la guilde Navyborg : informations sur les "accrochages" éventuels dans le coin.
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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#3
Lorsque le Méphisto avait accosté au débarcadère qui leur avait été affecté, Gurvan avait coupé la musique d'ambiance que les hauts-parleurs avaient diffusé en sourdine pendant toute l'approche de Jonction, un antique morceau remontant au Monde des Origines, joué sur des instruments à cordes et à vent, dont le nom de "Beau Danube Bleu" n'évoquait plus rien à personne depuis de nombreux millénaires.

Il contacta Khrys pour lui demander de se renseigner au sujet du plein d'antimatière, puis se tourna vers Jilm Baser. Le client, qu'il avait prévenu avant le rendez-vous avec l'immense station intersystème, était assis dans l'un des sièges libres de la passerelle depuis lequel il avait observé les opérations d'accostage avec son habituel détachement :

"Nous sommes arrivés, monsieur. Souhaitez-vous débarquer et visiter la station ?"
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#4
[Silence réprobateur]
Madame Chalmak se tut, car on ne contredisait pas son commandant devant un passager. Ceux qui la connaissaient un peut auraient cependant pu deviner sans peine qu'elle était partisane de faire le plein et de redécoller dare dare.
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#5
Oui, mais monsieur Baser ne devait pas lire dans les pensées ... Il consultait la liste des navires à quai dans la station sur un petit écran holographique ... les noms se succédaient : il devait y avoir plusieurs centaines de navires amarrés.

Ma foi, il se frotta le menton : C'est tentant ... On descend tous à terre ? Je ne suis jamais venu ici : je suis curieux de découvrir ce que nous propose les boutiques du bord.
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#6
Khrys Wrote:Connections aux bornes de la Hanse : échanges locaux disponibles, prix de l'or et des gemmes.
Connections à la guilde Navyborg : informations sur les "accrochages" éventuels dans le coin.

Ils étaient fort loin de l'Empire maintenant ... point de borne de la hanse, point d'antenne de la guilde navyborg. Il y avait bien une représentation consulaire impériale, mais même pas d'ambassade en bonne et due forme.

Il put se connecter à la capitainerie : il y avait pour l'instant pas d'alerte dans un rayon des vingts années lumières de l'espace territorial de Jonction ... et la capitainerie ne comportait pas de rumeur de guerre.

Pour les marchandises s'étaient des bourses ... il y avait celle des matières premières, celles des aliments, celle des produits technologiques, celle des ... prisonniers ? Il relut la ligne en question : des prisonniers, il n'avait pas mal lu. Les Kiffs vendaient ici leurs prisonniers, voir les échangeaient ... Il recoupa quelques informations. Rectification : les Kiffs ne détenaient pas l'exclusivité de cet ignoble commerce.
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#7
[Comme ça]
"J'irais bien au marché aux esclaves, voir si je peux trouver une bonne bonne bonne." Ceci dit avec un sérieux imperturbable.
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#8
[Le grain de sable...]
J'interpelle le Commandant dans la cabine. En théorie il n'y au que Sémirande.
Gurvan, je ne suis pas partant de faire du tourisme ici, on a vu ce que cela a donné il y a peu.
Aller voir des esclaves et puis quoi encore. :tmi:
On est chez les ploucs qui vendraient leur mère pour avoir une goute d'alcool.
Commandant, je désapprouve votre avis, vous risquez de mettre en péril l'équipage et le client. Nous ne savons pas si nous sommes toujours traqué ou si notre Client est toujours traqué.
On fait le plein et on se casse. Enfin ceci n'est que mon avis, libre à vous d'en faire ce que vous voulez.
Je vous suis quelque soit votre choix.
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
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#9
Gurvan écouta les avis des uns et des autres puis déclara :

"Nous sommes en dehors du territoire des principales entités politiques du secteur. Ici, il n'y a pas plus de République du Cygne, d'Alliance des Douze Soleils, que même d'Empire Galactique. Les lois et les usages locaux doivent être un peu plus souples qu'ailleurs."

Il se tourna vers le commissaire de bord :
"Khrys, tu vas te renseigner sur la réglementation en vigueur concernant le port d'armes. Si elles sont interdites, je pense que grâce à tes talents (1), tu devrais pouvoir négocier une autorisation temporaire nous permettant de nous déplacer avec une artillerie légère et discrète et sans scellés sur nos prothèses-arme. Je suis sûr que Monsieur Baser a prévu ce qu'il faut pour huiler les rouages. Si par contre, nous tombons sur un fonctionnaire intransigeant, on restera à bord le temps de faire le plein et on repart immédiatement... "

[ :yawn: ]
"... Quoi que si Monsieur Baser ne s'y oppose pas, quelques heures supplémentaires de repos seraient les bienvenues."

// (1) : Marchandage & Corruption ?
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#10
Gurvan Wrote:Il contacta Khrys pour lui demander de se renseigner au sujet du plein d'antimatière, puis [...]

La procédure de réservation et de prestation est en cours, Commandant :mrgreen:
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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