2010-08-01, 10:53 AM
[Pas seule]
"Avons-nous le temps, Commandant ?"
"Avons-nous le temps, Commandant ?"
Paradisio
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2010-08-01, 10:53 AM
[Pas seule]
"Avons-nous le temps, Commandant ?"
2010-08-01, 04:30 PM
"Excusez-moi un instant, je vérifie"
Gurvan prit l’expression un peu lointaine et absente typique de l’utilisation d’un plot vertébral pour la consultation de l’infosphère. Il interrogea les horaires des navettes entre l’hôtel et l’aéroport ainsi que ceux des modules en partance pour Port des Ombres. Il s’en expliqua au Lt. Cmdr. Hunt après vérifications : "Le Capitaine Kiras du Jim Hawkins nous a donné rendez-vous à 2100 au "Sens & Trip", un bistrot de Danish Town, Secteur 2. C’est un confrère corsaire que nous avons rencontré avant le départ du convoi, et qui nous a aidés à retrouver un pirate kiff que j’avais dû évacuer un peu précipitamment du vaisseau pendant l’abordage. Je lui dois un pôt. Je suis désolé de l’inconvenance de ma demande, mais si nous pouvons limiter la durée du dîner à deux heures, nous acceptons votre invitation avec gratitude et pourrons de plus être à l’heure à notre autre rendez-vous de la soirée."
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
2010-08-01, 06:25 PM
Gurvan Wrote:Je suis désolé de l’inconvenance de ma demande, mais si nous pouvons limiter la durée du dîner à deux heures, nous acceptons votre invitation avec gratitude et pourrons de plus être à l’heure à notre autre rendez-vous de la soirée.""Il a également sauvé un de vos infirmiers." rajouta mademoiselle Chalmak.
2010-08-01, 10:14 PM
Un peu moins de deux heures plus tard ils étaient de retour au petit aéroport, déposé par la bulle 16 places de l'hôtel.
Dehors la nuit était tombée ... le tube de plasma s'était obscurci et par un jeu complexe de champ de force ils avaient put observer depuis le restaurant panoramique de l'hôtel un beau couché de soleil sur les montagnes. Le repas s'était bien passé, les mets étaient recherchées, visiblement naturels et importés de fort loin pour la plupart. Ils avaient eut la surprise de trouver à la carte une omellette d'oeuf d'altross aux truffes vertes de Mandrake. Une nouveauté visiblement. Leur carte était aveugle et Madame Hunt s'occupa de la commande des vins une fois leur choix de plats fait. Il y avait aussi une carte de drogues récréatives. Hunt n'en prit pas, mais, polie la leur proposa. Tous les plats pouvaient être préparés en extrait aromatiques et en complément alimentaires pour des cyborgs ou pour ceux ayant renoncé au gout et aux odeurs, en aiguille de donnée sensorielle. Elle avait choisi un vin du Cygne, de Caliban pour être plus précis. Au cours de la conversation ils finirent par comprendre que c'était le système dont sa famille était originaire, mais qu'elle même n'y avait mis les pieds. Elle était la seconde génération à être née en exil. Le compagnon de Hunt s'appelait Orlando. Il devint évident au cours de la soirée qu'il s'agissait d'un androïde, un modèle haut de gamme au programme spécialisé. Il était au petits soins pour elle et sans dire qu'il était un brillant causeur, était d'une compagnie agréable, écoutant, relançant la conversation et sachant se taire avec tact quand la situation l'exigeait. Leur table était posée sur un plateau antigrav qui orbitait doucement autour de la grande pièce dans un mouvement brownien qui permettait à tous les convives de profiter du spectacle à 360°. Ils avaient passé une bonne soirée et c'est repus qu'ils venaient de poser le pied sur la plate-forme d'atterrissage. Le module qui devait les amener à port des ombres était annoncé pour dans 17 minutes ... ils trouvèrent une petite salle d'attente chauffée qui disposait d'un distributeur de boisson et d'une borne de paris instantané pour patienter.
2010-08-02, 02:47 PM
[Curiosité réfrénée]
Orlando fascinait mademoiselle Chalmak. Il aurait passé le test de Türing haut la main. Elle savait bien sur que ces créatures pouvaient redevenir machines sur des stimuli simples : parole, code radio, code couleur... les possibilités étaient vastes. Cela faisait dire aux partisans de la supériorité du biologique "pur" sur l'artificiel en matière d'intelligence que le robot (ou l'androïde...) n'étaient ou ne seraient jamais que des outils améliorés. Le fait que l'Infi ait refusé l'accès à la Perception aux artificiels avait conforté les "naturalistes" dans leur position. Pensaient-ils que la bataille était terminée ? Sans doute ! Mais si on y réfléchissait bien, les Etres biologiques "purs" ne réagissaient-ils pas également de la façon que l'on voulait, pour peu que l'on actionnât les bonnes ficelles ? Etait-on tous des pantins ? Orlando "pensait"-il, violant ainsi les principes édictés dans l'urgence par une Isabelle IV pressée par la nécessité ? Ou bien imitait-il ce processus ? Elle mourait de lui poser mille questions : éprouvait-il la douleur ? Avait-il des préférences parmi les humains qu'il fréquentait ? Avait-il des aspirations ? Ou plus prosaïquement : quelle était sa masse ? Son autonomie énergétique ? Evidemment, elle s'en abstint. C'eût été discourtois envers madame Hunt. D'ailleurs, à propos de la lt commander... Tout en discutant avec elle de choses et d'autres, et en s'en tenant scrupuleusement à la règle de ne point aborder certaines questions, mademoiselle Chalmak se demanda quel genre de vie avait cette femme. Elle était isolée de par ses fonctions, et le semblait tout autant dans le privé. Elle s'était "louée" un compagnon de luxe, ce qui semblait vouloir dire qu'elle n'en avait pas "en vrai". D'ailleurs, avait le comportement de quelqu'un qui ne croyait pas en son avenir, claquant son fric dès qu'elle l'avait en compte. Mais de cela non plus elle ne parla pas. Ca ne la regardait d'ailleurs pas. "Et vous n'avez jamais été tentée de prendre un billet pour Caliban pour voir comment c'est ? C'est à 800, d'accord, mais ça se fait ? A moins que la raison n'en soit légale ?" Elle ne parla de l'enseigne Detlef qu'à la fin du repas, quand Orlando se fut éloigné pour les laisser prendre congé. "Comment va-t-il ? Mon offre tient toujours, vous savez. S'il est sans boulot, je le prends. Quoiqu'il ne peut peut-être plus me piffer." Elle la quitta sur ces mots : "La prochaine fois, c'est pour nous." En attendant leur module, elle avisa la "borne de paris instantanés", pointa l'index gauche dessus et fit : "Pan ! Je déteste ces engins. Prendre son pied en jouant du fric est méprisable. Il y a tant à faire par ailleurs. S'instruire. Voyager. Acheter des fringues." Elle n'avait pas touché aux drogues, mais bu un peu de vin et désactivé le filtrage de l'alcool. Cela passerait vite. "Il faut que je passe à l'hôtel me changer et prendre mon pétard et mon poignard. Je pense que cet établissement Corsaire ne diffère pas des autres : quartier mal famé, ambiance chaude et virile, nénettes hargneuses à l'encontre des nouvelles venues et bagarres vers 0032. Pour ma part, je m'attends à un bizutage en règle. Pfff." Elle regardait vers le ciel, la cité qui brillait au zénith, en grillant une bonne cigarette garantie sans aucun stupéfiant. Edit : terme souligné
2010-08-02, 06:31 PM
Tirant sur sa cigarette, encore légèrement grisée par l'alcool elle se remémorait les réponses de Hunt ...
Sémirande Wrote:"Et vous n'avez jamais été tentée de prendre un billet pour Caliban pour voir comment c'est ? C'est à 800, d'accord, mais ça se fait ? A moins que la raison n'en soit légale ?" Petit sourire. J'adorerai visiter la planète de mes ancêtres, mais ce serait un aller simple. Elle se fit plus sérieuse : les cygnans m'accueilleraient sans faire de difficulté, sans doute en me gardant à l'oeil, mais notre état major n'apprécierait pas. Plus de la moitié de notre effectif n'a aucun rapport avec l'espace cygnan, mais les officiers supérieurs sont, dans leur grande majorité, issus de la ligue royale. Nous avons tous fait serment de servir le roi. Et ... ce serait considéré comme une trahison. Sémirande Wrote:Elle ne parla de l'enseigne Detlef qu'à la fin du repas, quand Orlando se fut éloigné pour les laisser prendre congé. "Comment va-t-il ? Mon offre tient toujours, vous savez. S'il est sans boulot, je le prends. Quoiqu'il ne peut peut-être plus me piffer." Elle la quitta sur ces mots : "La prochaine fois, c'est pour nous." Il va rester avec nous ... pour l'instant il ne va pas bien, mais il lui faut du temps. Du temps pour se reconstruire, du temps pour envisager un avenir. Il va être muté sur un autre navire et va suivre un cycle technique. Elle l'avait remerciée pour son invitation et lui avait donné oralement l'adresse d'une boite postale anonyme où elle pourrait lui laisser des messages : elle ne les aurait que lorsqu'elle faisait escale à Tortuga, mais sa confidentialité était garantie. En théorie tout du moins.
2010-08-02, 07:57 PM
// Je fais la suite ? Ca devient lent...
Edit : non je déconne. Mais j'ai envie de voir ces Corsaires. Ca va donner.
2010-08-02, 08:50 PM
Leur navette arriva, quelques passagers en sortirent.
Ils se levèrent pour se diriger vers leur carrosse et remarquèrent qu'un des passagers était resté, regardant dans leur direction. Un homme d'une trentaine d'année, un peu bedonnant, avec une légère calvitie, vêtu d'un costume brun et d'une parka en matière synthétique. Leurs regards se croisèrent et l'homme sembla prendre une décision : il se dirigea vers eux, les mains enfoncées dans les poches, sa respiration faisant des panaches de buée.
2010-08-02, 08:53 PM
[Aïe]
Mademoiselle Chalmak active son écran NT6+ vachement-bien-mais-un-peu-léger-quand-même.
2010-08-02, 08:59 PM
[I have a bad feeling about this]
Monsieur Antillès activa d'une pensée le paralyseur de son bras gauche et le régla sur "faible". Dans le même temps, il prépara sa pompe osmotique pour une injection de speed. Puis il fit comme s'il n'avait pas remarqué le manège de l'individu et s'assit à bord du module.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg |
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