Paradisio

[Sémirande]

[Comme dans les films]Elle glissa les objets confisqués dans sa propre veste.

Résolu.

Elle nota que la jeune fille tremblait lorsqu’elle la palpa … A sa question elle répondit en bredouillant : Ne ne nous faites pas de mal. Sss’il vous plait ?! On est envoyé par l’amba-ssade … on veut ju-juste vous parler. Elle claquait des dents.

Mademoiselle Chalmak vit la donzelle telle qu'elle était : hock: :inlove:
Voix douce : "N'aie pas peur, ma poulette, c'est fini."

Cette demoiselle n’y est pour rien. Je suis son responsable de service, c’est donc à moi que vous devez vous adresser.

"Ah ouais ?"

"Vous êtes en train de commettre un délit madame Chalmak. Et il est de mon devoir de vous informer que vous aggravez sérieusement votre cas. Je vous conseille de nous laisser reprendre nos effets personnels et de nous laisser accomplir notre mission."

Vâââââchement impressionnée :
"Et vous, on vous fait commettre une forfaiture, Votre excellence. Quand à votre mission, on la connaît. Vous présentez une commission rogatoire, enjoignant à rentrer sur Tréfolia. Si on refuse d'obtempérer, vous serez habilités à demander l'extradition aux autorités locales. Et là où vous n'êtes pas clairs, c'est que vous les traitez de "gredins" alors que vous auriez du observer la plus stricte neutralité. QU'AVEZ-VOUS A REPONDRE, VOTRE EXCELLENCE ?"

[Sémirande]

// Oui, effectivement. j'étais resté sur la première version lue ce matin. Il demande quand même à pouvoir récupérer ses objets personnels.

"Dans un moment. Vous pourrez même garder mon sac. Pour l'heure, tout ceci reste entre les mains de mademoiselle. ET BAISSEZ DONC LES BRAS, VOUS AVEZ L'AIR..." Mademoiselle Chalmak lui laissa le soin de compléter.

[MdJ]

Que fait Gurvan pensant ce temps là ?

L'homme se retourna doucement en baissant les bras, imité en cela par la rouquine : Même pas madame Chalmak. D'une voix douce : je crois que j'ai parlé de canailles, faisant référence au fait que vous n'assumiez pas votre identité réelle. Pratique commune ici pour les trafiquants, justiciables en fuite et forçats en rupture de banc.

Je vais faire court : il ne s'agit nullement de demander une extradition, mais de vous remettre une injonction à vous présenter à l'ambassade afin que le conseiller à la justice extérieur puisse recueillir votre témoignage.

Maintenant que votre identité est établie, je peux vous remettre la dite convocation. Mademoiselle de Lépine ? Veuillez remettre à Madame Chalmak sa tablette de données s'il vous plait.

La jeune fille le regarda fixement, tourna les yeux vers le canon qui dépassait toujours du bras de Sémirande, leva les yeux vers le visage de cette dernière, commença à lever une main hésitante.

[Sémirande]

[Non]
"Non, vous faites erreur. Je me nomme Eriorétura Kalkubitatum. Vous pouvez disposer."
//Jamais je n'ai reconnu m'appeller Chalmak.
//Quand à la Bouchère du Clarisse, ce n'est pas une preuve.

[MdJ]

//j'attends un peu les autres : au fait pas de post ce soir (poker) jusqu'à demain soir (déjeuner avec les pôtes).

[Sémirande]

La jeune fille le regarda fixement, tourna les yeux vers le canon qui dépassait toujours du bras de Sémirande, leva les yeux vers le visage de cette dernière, commença à lever une main hésitante.

Le canon se rétracte, et mademoiselle Chalmak / Kalkubitatum dit d'une voix triste : "Ne faites pas cela, mon poussin !"

[Gurvan]

Gurvan était toujours dissimulé derrière des bennes à ordures, tendant l'oreille pour ne pas perdre une miette de la conversation entre Sémirande et les diplomates impériaux, et veillant au grain en observant les alentours à l'aide de ses yeux artificiels et des senseurs d'Aragorn pour prévenir tout coup fourré.

Ça ne sentait pas la rose, mais ça valait mieux qu'une instruction à charge, un procès bâclé, et le prochain vaisseau pénitencier pour Cerbère.

[MdJ]

Madame Chalmak, ne faites pas d’idioties, vous ne faites que retarder l’inévitable, voire aggraver votre cas.
Il fit un signe discret à mademoiselle de Lépine, pour qu’elle interrompe son geste.
Est-ce que vous menacez ma collaboratrice ? Vous nous avez menacés, vous nous avez fouillés, ce qui rentre dans la catégorie des voies de fait, vous avez prétendu être quelqu’un que vous n’étiez pas ou du moins vous l’avez laissé entendre.
Tout cela a été enregistré et sera rapporté à qui de droit.
Toute violence future à notre endroit sera rapportée de la même manière.

[Sémirande]

[Petit rire]
"Je ne m'appelle pas Chalmak." Ca commençait à devenir drôle, tiens. "Je vous ai jugé, petit homme. Vous essayez de me faire commettre une erreur, et vous y prenez très mal. Je n'ai jamais menacé cette jeune fille. Vous faites des allégations gratuites espérant pousser les gens innocents à la faute, comme les petits dictateur de certains mondes indépendants qui tentent de briser les gens qui leur résistent." Elle alluma calmement une cigarette. "Vous vous permettez de dire des choses qui feraient que n'importe quel citoyen normal vous casserait la figure en vous retranchant derrière votre "immunité" diplomatique. J'utilise le conditionnel. C'est un comportement de "petit frère de loubard de quartier", qui va chercher des noises à l'honnête citoyen pour que le grand con ait "une bonne raison" de lui péter la gueule ; à l'honnête citoyen. Vous êtes à vomir. Vous êtes indigne de représenter Sa Majesté. Je me demande si vous êtes vraiment impérial, tiens. Mais je vous laisse une chance." Se tournant vers la jeune fille "Mademoiselle, donnez CE sac à ce monsieur si courageux, qui se sert de vous."

[Gurvan]

Mademoiselle Kalkubitatum-pas-Chalmak reçut alors ce message sur son plot vertébral, avec cryptage maximal et clef de déchiffrement tirée du manuel des procédures du Méphisto :

"Sémi, on a cinq logimecs sous champ d'occultation qui quadrillent la ruelle" (suivaient les localisations des mini-robots espions et les fréquences de leurs systèmes de camouflage) "Je suis en train d'éplucher la liste des licences pour savoir si ces personnes sont habilitées à utiliser ce type de matériel, mais ça m'étonnerait que ce soit le cas, il faut l'autorisation des familles. On doit pouvoir faire pression sur eux en menaçant de dénoncer leurs activités illégales de renseignements."