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Bilbo - 24 Kepler 1505 TUP
#41
Theo Calderon Wrote:Théo prit la parole d'une voix calme mais ferme, croisant le regard du sergent Pakusha :

"Etant moi-même ancien officier des Douanes Impériales, je suis au fait du droit interstellaire et des procédures sanitaires et soyez sûr que j'aurais émis les réserves nécessaires auprès du capitaine Zonk s'il y avait la moindre irrégularité dans tout ceci. Ce n'est pas le cas. Le prisonnier n'est pas un ressortissant bilbonnien mais il devra répondre de ses actes devant leurs autorités judiciaires lorsque sa pathologie aura été traitée. Bilbo n'a pas l'équipement médical requis pour cela et c'est la raison pour laquelle nous avons proposé notre assistance pour le transporter jusqu'à un hôpital tekno. Mais il devra ensuite être ramené sur place pour être jugé."

Le sergent Pakusha plissa les yeux : N'essayez pas de faire jouer une solidarité de corps monsieur. Je respecte ce que vous avez été, je ne doute pas de votre honneur et de vos intentions. Mais un "ancien" officier qui a quitté le corps des douanes a à peu prés autant de pouvoir ici qu'un vendeur d'assurances. Sauf votre respect monsieur. Et sauf le respect que je dois aux vendeurs d'assurances.

Sophia éleva la voix, cela suffit Sergent : vous êtes odieux ! Je ne doute pas que cette évacuation de ce malade soit motivé par comme ils nous l'ont dit par des raisons humanitaires.

...

De plus vous outrepassez votre fonction. Sauf erreur de ma part vous n'êtes à bord que pour vérifier qu'il n'y a pas à bord de marchandises provenant d'un monde sous quarantaine impériale. Bien entendu vous devez signaler à vos supérieurs qu'un prisonnier est à bord, prisonnier qui n'est pas originaire de Bilbo ... Donc ... l'affaire ne vous concerne en rien.

Tout au plus est-elle du ressort de l'autorité militaire qui assure le blocus de la planète.

Je suis certaine que les services juridiques de ma compagnie parviendront à convaincre les militaire de donner mandat à ce navire pour ramener ce prisonnier vers une planète impériale disposant des installations médicales adéquates. Quant aux charges qui pèsent sur lui concernant la violation de la quarantaine, je suis certaine qu'il y aura procès. Mais quand il sera rétabli. La justice de sa majesté ne s'exerce pas sur les mourants jusqu'à nouvel ordre.


Le sergent se redressa : Mais madame je ne fais que mon devoir Et vous le faites mal. Et de manière odieuse. JE parlerai à vos supérieur de votre attitude ... Et en attendant je vous prie de faire simplement votre travail, de faire votre inspection au plus vite et de laisser ses gens en paix.

Le sergent, le visage fermé, blanc de rage, fit demi tour, intiment d'un geste à ses hommes de le suivre ... Jim et Bruhuk les suivirent, pas totalement certain que l'inspection serait de tout repos.

Sophia les regarda partir et attendit que la porte soit fermée pour reprendre. Quel ... on vit ses lèvres se pincer. Elle garda le silence une seconde et soupira. Quelle perte de temps. Et d'énergie. Elle sembla se concentrer une seconde, le communico dissimulé dans une broche sur sa veste clignota une fois, deux fois, signalant qu'il recevait une communication via le plot vertébral de la femme ... Bon, voilà : je viens d'avertir la sécurité de la division Novae et nos services juridique. Ils vont parler entre eux et je pense qu'on va obtenir vous un mandat de transport . Elle fixa Zelda : tout ce que tu as dit est vrai ? C'est vérifiable ? Si jamais il y a un coup fourré, c'est le moment de me le dire.
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#42
Je me mis à la suite de l'officier des douanes en gardant le silence.
Puis je me dirigeai vers Jim.
>
Je ne pu cacher une mimique amusée tirant un petit peu sur la moquerie.
Puis je replongeai dans le silence attendant que Jim me réponde.
Malgré ça quelque chose me perturbait un ressentiment profond qui s'était éveillé depuis notre excursion dans les marais.
Les lunes devaient être pleine sur ma planète et la cérémonie de la chasse se faisait sentir plus forte et plus puissante que jamais.
Poussant un grognement rauque plaintif de désolation......
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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#43
Bruhuk Wrote:Je me mis à la suite de l'officier des douanes en gardant le silence.
Puis je me dirigeai vers Jim.
>

Disons le l'inspection qui suivit ne fut ni la plus agréable, ni la plus bâclée. Bien au contraire : ils ne laissèrent rien passer. Ils étaient en rogne.

Juste par esprit de contradiction ils commencèrent par les quartiers d'habitation de l'équipage. Ils déployèrent une poignée de mini-drone sur champ antigrav qui s'infiltrèrent partout, scannant, sniffant les poussières, les objets, à la recherche de la signature atomique de tout produit provenant de Bilbo. Le sergent nota avec un mauvais sourire la robe de nuit de Zelda et les petites emplettes que certains avaient fait ... Tssss TSss TSss. Voilà qui donnera lieu à contravention et à saisie.


Puis ils poursuivirent dans les cales et la salle des machines où se trouvait la cache de la chante cloche.

[hrp]Jim, Bruhuk ? Une petite réaction ? Vous faites un truc avant qu'ils ne lancent la recherche dans cette pièce ?[/hrp]
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#44
Spoutkin sentait la tension ambiante palpable du Songe d'Aran. Et de voir tout le monde, dont le capitaine Zonk sur le pied de guerre le rendit encore plus stressé.
Il se brancha donc sur son siège de pilote afin de se connecter au vaisseau... C'était sa séance de yoga à lui !
Il vérifia le plan de vol vers leurs prochaines destinations potentielles et ses épaules commencèrent à se dénouer. Il fit ensuite un check-up des matériels embarqués connectés, et alors que son esprit commençait à se relaxer, il tomba sur les vidéos de la visite des "gendarmes" pas contents, observant les réactions de ses compères à cette fouille minutieuse.
Sa langue claqua sur son palais tandis qu'il attendait la suite... interdit !
La cathédrale sentait le chocolat
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#45
[hrp]Non rien en ce qui me concerne, La chante cloche ne vient pas de Bilbo donc ce n'est pas de leur ressort même s'il la trouve.[/hrp]
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#46
Théo regarda le sergent Pakusha quitter le salon passagers suivi de Jim et Bruhuk. Il laissa l'air s'échapper de ses poumons, relâchant la tension qui s'était accumulé tandis que Sophia et le douanier échangeaient vivement. Il lui avait fallu prendre sur lui pour ne pas hausser le ton, car si un éclat lui aurait soulagé les nerfs, cela aurait aussi amplifié le potentiel de nuisance du fonctionnaire.

MdJ Wrote:Elle fixa Zelda : tout ce que tu as dit est vrai ? C'est vérifiable ? Si jamais il y a un coup fourré, c'est le moment de me le dire.
"Aucun coup fourré, Sophia. Vous avez ma parole... Si vous attribuez plus de valeur à la parole d'un vendeur d'assurance que notre ami le sergent..." dit-il avec un léger sourire et un vague signe de tête vers la porte.
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#47
Zelda était stupéfaite par la tournure que les évènements prennaient. Il fallait désamorcer... Après le coups de gueule de Sophia, Zelda affirma calmement, posément et sereinement :

Sergent, je ne suis pas votre ennemi, soyez en convaincu... Ser Alhoong ! tss tss... vous tirez sur le messager...
Le ton de Zelda n'exprimait aucune animosité....

Mon équipage et moi avons effectué une mission éprouvante. Nos vie ont été mises en jeu... Notre honnêteté et notre dévouement n'auront donc aucun écho ? Vous nous avez demandé notre aide et nous vous l'avons donné...
Zelda secoua la tête de dépit...

Nous n'avons commis aucun délit, bien au contraire nous avons respecté nos engagements... Tous le reste c'est de la Politique, du Droit et des Compte d'Apothicaire ... Nous avons à notre bord un homme qui devrait être mort sans notre secour et nous allons le transféré vers un hospital tekno... peu m'importe ce qu'il deviendra par la suite, je vous laisse en discourir avec les juristes de Bilbo. Pour moi ce qui compte c'est qu'il soit soigné... Nous lui avons donné notre parole d'honneur.


Zelda invita le sergent à faire son inspection... Elle se tourna vers Sophia et le Malachite.

Je souhaite maintenant poursuivre ma route... et je vous laisse régler vos affaires avec les Secrétaires de l'Ombre. Zelda resta souriante. D'un geste de la main elle ajouta :
Puis je vous raccompagner ? Laissons la douanne faire son travail. Nous nous reverons plus tard par visio...
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#48
La fin de l’inspection se fit sans plus d’anicroche … Les logimecs, comme ceux de la marine impériale avant eux, ne trouvèrent pas la cache de la chante cloche.

Le sergent signifia à ses hommes la fin de l’inspection et donna l’ordre de regagner la station. Ils quittèrent le bord, bientôt suivi par le malachite qui s’éclipsa après avoir récupéré les enregistrements légaux et le matériel qu’il avait prêté pour l’expédition.



Sophia quant à elle resta un peu avec eux. Elle leur versa la somme convenu, avec un bonus. Cela couvrirait les frais, pénalités liés à leur retard et leur donnerait à chacun à bord un bonus de 10.000 crédits s’ils le séparaient en parts égales.

[hrp]On a pas de marchand à bord, donc je fais les comptes à la louche, mais si vous voulez préférez je fais un compte plus précis … vous me dites.[/hrp]

Sophia pris ensuite congés, leur assurant qu’elle prendrait à sa charge toute amende éventuelle et qu’elle s’arrangerait pour qu’ils ne soient pas inquiétés : ils avaient agis sous son mandat. Elle les invita à leur rendre visite dés qu’ils le pourraient, mais elle savait qu’ils étaient désormais pressés de reprendre leur route.

Elle n’avait pas quitté le bord quand son intuition fût confirmée par l’arrivée à bord dans une joyeuse pagaille de Léa Lime et de toute sa troupe ! Ils étaient visiblement ravi de cette escale (« vous vous rendez-compte, on a fait le plein : on a des personnes qui sont revenus à chaque représentation ») et quelque peu contrariés par l’escale de 24 heures qui avait durée plus de 72 heures au final. Mais … globalement, c’est plutôt la bonne humeur qui prévalait. Chacun repris le chemin de sa cabine alors que Sophia descendait.



Jim se tenait non loin de la console de communication quand le communico du bord sonna. Il s’assit sur le siège antigrav qui se moula à son corps avec un soupir pneumatique. L’image holographique qui s’afficha était celle d’une femme entre deux âges, au crane rasé, dont les vêtements gris très simples étaient fermés par une broche d’argent représentant un arc avec une flèche encochée. Elle était visiblement assise à passerelle d’un varlet.

Songe d’Arran de Lumière de l’Obscurité. Bonjour ser. Je suis sœur Ophilia de Saint Patton, faisant fonction d’officier de communication du bord. Je cherche à joindre le commandant Zonk. Serait-il possible d’ouvrir une communication avec elle ?

Jim observa les informations du coin de l’œil sur la console tactique : la source d’émission était proche : la « Lumière de l’Obscurité » était un navire en approche de la station à quelques minutes lumières. Classe I civil, immatriculé à Mandrake, armateur «Eglise de la glorieuse volonté ».
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#49
Jim dès l’ouverture de la communication « bipa » Théo et Zelda s’il n’était pas présent sur la passerelle.

« Mes respect ma sœur, puis je m’enquérir de l’objet de votre demande ? »

Ce faisant Jim lança les protocoles de sécurité standard et bascula sa console en mode tactique faisant apparaître devant lui une représentation TriD de l’espace proche où un petit point rouge, représentant le Lumière de l’Obscurité, clignotait.
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#50
Nous avons un passager qui souhaite joindre votre commandant. Le contrôle de la station vous annonce sur le départ. Merci de ne rien en faire tant que votre officier supérieur ne se sera pas entretenu avec lui. Son expression était impénétrable et ses yeux gris.
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