2014-11-16, 11:16 AM
Nous venons de là
La courte nuit des membres de l’équipage du Songe fût rythmée le grondement mécanique des machines à vapeur toute proches, par le grincement de la coque riveté dans la mer agitée et par les claquements métallique des écoutilles.
Par forcément l’idéal d’autant que certains étaient de garde et voyaient leur sommeil entrecoupé. Fort heureusement personne ne s’en prit à leur blanche-neige dans son cercueil de verre. Certains purent lors de leur longue garde solitaire dans la cale s’interroger sur cet homme et sur son voyage. Né sur une planète inconnue mais isolée de la civilisation galactique, enlevé, manipulé … les sorcières et les pommes empoisonnées existaient bien.
Au petit matin les machines changèrent de musique, ils ralentissaient.
Ce qui le souhaitait purent se rendre à bâbord, à un poste d’observation de l’artillerie : ils étaient de retour au port. Lentement le cuirassier doubla le phare qui indiquait l’entrée du port. Ils sursautèrent quand les puissantes sirènes à vapeur du bord saluèrent leur arrivée.
Leur navire se rangea en quatre manœuvres le long du quai où les marins l’amarrèrent. La passerelle fut mise en place et ils purent enfin débarquer.
Plusieurs vapocars dont un camion les attendaient. On chargea sur ce dernier l’hibernateur qu’on avait préalablement calé et enfermé dans une caisse de bois où avait été inscrit au pochoir « Propriété de la Marine de sa Majesté. Munitions chimiques. Ne pas ouvrir. Manipuler avec précaution. Lot 17.202.OBR. »
Messieurs Hicks et Dji les accompagnaient. Du port ils se rendirent au train qui les attendait, chaudière sous pression.
L’on chargea l’hibernateur et ils purent prendre place dans le compartiment qui les avait déjà accueillis lors de leur arrivée sur Bilbo.
Dans quelques heures ils seraient de retour au Songe et il était temps de faire leurs adieux aux secrétaires de l’ombre.
Pour l’occasion ceux-ci avaient fait préparer un petit buffet avec des spécialités locales, du vin spumante rose servit en coupes de cristal. Mais ce n’était pas tout : il y avait là des boites de friandises galactiques, fruits au sirop de Mandrake, saucisses de dragon d’Oskirus … incroyable : il y avait des vers en saumure venant du monde natal de Bruhuk. Il les renifla : ça ne sortait pas d’un synthétiseur. Youhou ! De vrais vers qui avaient mangé la boue primordiale de son monde natal avant d’être saumurés dans des jarres de terre selon la méthode traditionnelle. Une rareté.
Dji servit tout le monde avant de se rapprocher de Zelda. Hicks prit la parole : madame, messieurs, je tenais à vous remercier pour votre venue et avoir débarrassé notre monde de quelques individus qui n’avaient rien à y faire. Il leva sa coupe. A vous.
Il but. Attendit avant de reprendre.
Je vous remercie cependant de transmettre à vos supérieurs le message suivant de notre gracieuse majesté et des autres honorables dirigeants planétaires : nous sommes prêts à assurer nous même notre sécurité et la défense de notre monde. Nous vous avons montré que les transferts technologiques que le bureau des affaires indigènes tente depuis des années d’empêcher se sont produits. Il s’agit maintenant de renégocier notre accord avec l’Empire. Nous souhaitons maintenir notre indépendance, mais nouer des relations commerciales avec celui-ci. Par ailleurs le pillage des ressources de notre système spatial nous préoccupe. A minima l’exploitation de celui-ci devrait faire l’objet de royalties, royalties qui financeront l’acquisition de technologies qui nous permettrons, à notre rythme, à nos conditions, de rejoindre la civilisation galactique.
… Le train traversait la campagne baignant dans le soleil matinal.
[hrp]Une dernière réaction avant de remonter à bord du Songe ?[/hrp]
La courte nuit des membres de l’équipage du Songe fût rythmée le grondement mécanique des machines à vapeur toute proches, par le grincement de la coque riveté dans la mer agitée et par les claquements métallique des écoutilles.
Par forcément l’idéal d’autant que certains étaient de garde et voyaient leur sommeil entrecoupé. Fort heureusement personne ne s’en prit à leur blanche-neige dans son cercueil de verre. Certains purent lors de leur longue garde solitaire dans la cale s’interroger sur cet homme et sur son voyage. Né sur une planète inconnue mais isolée de la civilisation galactique, enlevé, manipulé … les sorcières et les pommes empoisonnées existaient bien.
Au petit matin les machines changèrent de musique, ils ralentissaient.
Ce qui le souhaitait purent se rendre à bâbord, à un poste d’observation de l’artillerie : ils étaient de retour au port. Lentement le cuirassier doubla le phare qui indiquait l’entrée du port. Ils sursautèrent quand les puissantes sirènes à vapeur du bord saluèrent leur arrivée.
Leur navire se rangea en quatre manœuvres le long du quai où les marins l’amarrèrent. La passerelle fut mise en place et ils purent enfin débarquer.
Plusieurs vapocars dont un camion les attendaient. On chargea sur ce dernier l’hibernateur qu’on avait préalablement calé et enfermé dans une caisse de bois où avait été inscrit au pochoir « Propriété de la Marine de sa Majesté. Munitions chimiques. Ne pas ouvrir. Manipuler avec précaution. Lot 17.202.OBR. »
Messieurs Hicks et Dji les accompagnaient. Du port ils se rendirent au train qui les attendait, chaudière sous pression.
L’on chargea l’hibernateur et ils purent prendre place dans le compartiment qui les avait déjà accueillis lors de leur arrivée sur Bilbo.
Dans quelques heures ils seraient de retour au Songe et il était temps de faire leurs adieux aux secrétaires de l’ombre.
Pour l’occasion ceux-ci avaient fait préparer un petit buffet avec des spécialités locales, du vin spumante rose servit en coupes de cristal. Mais ce n’était pas tout : il y avait là des boites de friandises galactiques, fruits au sirop de Mandrake, saucisses de dragon d’Oskirus … incroyable : il y avait des vers en saumure venant du monde natal de Bruhuk. Il les renifla : ça ne sortait pas d’un synthétiseur. Youhou ! De vrais vers qui avaient mangé la boue primordiale de son monde natal avant d’être saumurés dans des jarres de terre selon la méthode traditionnelle. Une rareté.
Dji servit tout le monde avant de se rapprocher de Zelda. Hicks prit la parole : madame, messieurs, je tenais à vous remercier pour votre venue et avoir débarrassé notre monde de quelques individus qui n’avaient rien à y faire. Il leva sa coupe. A vous.
Il but. Attendit avant de reprendre.
Je vous remercie cependant de transmettre à vos supérieurs le message suivant de notre gracieuse majesté et des autres honorables dirigeants planétaires : nous sommes prêts à assurer nous même notre sécurité et la défense de notre monde. Nous vous avons montré que les transferts technologiques que le bureau des affaires indigènes tente depuis des années d’empêcher se sont produits. Il s’agit maintenant de renégocier notre accord avec l’Empire. Nous souhaitons maintenir notre indépendance, mais nouer des relations commerciales avec celui-ci. Par ailleurs le pillage des ressources de notre système spatial nous préoccupe. A minima l’exploitation de celui-ci devrait faire l’objet de royalties, royalties qui financeront l’acquisition de technologies qui nous permettrons, à notre rythme, à nos conditions, de rejoindre la civilisation galactique.
… Le train traversait la campagne baignant dans le soleil matinal.
[hrp]Une dernière réaction avant de remonter à bord du Songe ?[/hrp]