[Détachée]
"Il ne s'agit pas de moi mais des malheureux qui sont là bas.
Et si vous tenez à parler de moi, que ce soit alors concret : on ne peut pas me confier le pilotage d'un vaisseau sans un examen psy profond. C'est l'évidence."
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Monsieur Antillès eut une expression dubitative :
"On m'a raconté que tu as piloté le Méphisto alors que tu étais dans un état d'aphasie pathologique, ce qui n'est guère mieux..."
Mais il ajouta tout de même :
"...Toutefois, comme tu l'as dit tout à l'heure, je peux terminer le voyage jusqu'à Tortuga sans problèmes, pendant que tu te changes les idées en faisant de la mécanique pentachronique sur les impulseurs de la Durandal. Une fois arrivés à destination, on te trouvera un thérapeute. A moins que quelqu'un ne s'y oppose, la compagnie prendra en charge tes frais médicaux. Sans toi, Lucifer Transports n'existe pas..."
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
[Léger sourire]
"Sans moi, Lucifer Transport continuera d'exister. La petite Sorbier du Cercle de l'Olive est mon héritière, et Diomède Dranson son tuteur si je venais à décéder. Vous engageriez un autre pilote, et à sa majorité, Sorbier" ... "Sorbier... Oh, mon dieu, quelle connerie j'allais faire. J'ai oublié que j'avais une fille."
Silence.
"C'est ma fille et j'allais la laisser seule. Merci, monsieur Orkalys. Merci du fond du coeur. Pour elle, et pour moi."
Silence.
"Non mais quelle conne."
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Sémirande Wrote:[Détachée]
"Il ne s'agit pas de moi mais des malheureux qui sont là bas.
Et si vous tenez à parler de moi, que ce soit alors concret : on ne peut pas me confier le pilotage d'un vaisseau sans un examen psy profond. C'est l'évidence." J'ai le regard triste lorsque je m'adresse à Sémirande.
Je suis d'accord avec toi Sémirande....ça me crève le cœur de te l'annoncer comme ça de bute en blanc, mais en tant que responsable de la sécurité, jusqu'à nouvel ordre, je te relève de tes fonctions sauf............et je dis bien sauf......... si l'autre vaisseau donc nous n'avons aucune information sauf sa taille, se manifeste avant que l'on arrive à Tortuga ou si le commandant passe outre mes droits et devoirs.
Je regarde Gurvan puis khrys, ne sachant pas si je peux pousser plus loin la discussion puis je décides que......tant pis...
D'une voix calme, posé, ce qui peut paraitre surprenant pour ceux qui me connaissent.
ça fait deux fois que je te tires dessus contre mon gré, en comptant Nan-Chay alors que j'ai été payé pour te proteger......depuis le début ou l'on se connait. Je ne fais que ça, te proteger contre toi et contre les autres.
Ne fais pas comme moi, a mépriser la vie et la mort, s'il te plait.
Prend toi en charge, pour ta fille, pour nous aussi, car le démon que je suis ne sera pas toujours derriere ton cul pour te protéger.
Je me casses, je vais dans ma chambre me changer et je m'occupe des passagers. Le commandant à donner ses ordres alors exécution.
Je ne laisses personne m'arrêter, que ce soit physiquement ou verbalement, je quittes la salle sans un regard derriere moi, les poings serrés à devenir blanc et la mâchoire crispée.
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
//Les Panzanopèdes doivent nous prendre pour des Skrtmibtfoot :mrgreen:
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Monsieur Antillès avait écarquillé les yeux :
"Tu as adopté une gamine... Je ne savais pas..."
Lorsque Monsieur Orkalys quitta la réunion, il secoua la tête, ferma les yeux, se tenant l'arête du nez entre le pouce et l'index, comme sous l'effet d'une violente migraine. Il marmonna :
"Ah ça oui, quelle conne..."
Puis à haute voix :
"Tant que je serais commandant de bord, et si ta fille suit ton exemple à la Guilde, elle aura une place à bord pour ses stages de fin d'année..."
A la cantonnade, cette fois, levant un doigt à chaque point énuméré :
"Bon résumons-nous :- Messieurs Skriblllz et Skrublllz réparent nos avaries
- L'un d'entre eux, voire les deux, ainsi que Sémirande et Khrys se rendent à bord de la Durandal pour aider leurs ingénieurs et leur équipe médicale
- Khaadaric et moi nous restons sur le Méphisto pour nous occuper des passagers
- Dès qu'on reçoit le signal de départ, ou en cas d'alerte, tout le monde revient à bord
Je commence par envoyer vos qualifications ainsi qu'une demande pour mettre les navires bord à bord, et je vous confirme vos affectations dès que j'ai une réponse de la Durandal
Si je n'ai rien oublié, action !"
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
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//C’est plus empire galactique, c’est Space Santa Barbara. :lol:
Les panzanopèdes échangeaient discrètement entre eux. Pour résumer ils considéraient que tous les humains présents, même assistés par la robotique, souffraient de grave carence en oxygène au niveau de leur système nerveux central. … leur couper la tête ? pas assez radical, il faut remplacer l’ensemble.
Khaadaric sortait juste de sa cabine, équipé de pied en cape, quand la navette transportant les blessés s’arrima à leur sas.
Les deux blessés étaient un Karia et une humaine. Tous deux avaient subit des blessures et une décompression. Ils arrivèrent sur un brancard à répulsion NT5 avec une équipe de deux médics qui resteraient avec eux. Un d’entre eux en entrant dans l’infirmerie ne put retenir un petit sifflement admiratif. Avec d’infinies précautions ils mirent les deux blessés dans les autodocs. Les membres d’équipage présents purent noter que la femme avaient eut les deux jambes sectionnées au niveau de la cuisse.
La voix d’Epstar résonna de nouveau dans la pièce … Alors qu’avons-nous là ? Des invités surprise ? Hummm donnez moi quelques instant que je les examine. En attendant si vous alliez vous chercher un thé ou un café : c’est à gauche en sortant … et ne prenez pas de lait : votre teint jaune me laisse à craindre pour votre foie.
Pendant ce temps Gurvan demandait à pouvoir accoster directement … Il fallut attendre que la demande remonte la chaine hiérarchique et … l’autorisation arriva. Sas 4. Par contre il fallait maintenir à tout moment la capacité à déhaler en urgence : les crampons pourraient être coupés par des flux de plasma en cas de besoin.
…
Quel équipement les gens qui montent à bord prennent-ils avec eux ?
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une trousse médicale, mon com
une combinaison NT6 contre toute surprise de décompression brutale.
l'arme qui m'a été désignée et ma vibrodague chérie :mrgreen:
Je reste à la disposition des secours. 8)
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
MdJ Wrote:Quel équipement les gens qui montent à bord prennent-ils avec eux ? //J'y avais pensé cet après-midi.
Mademoiselle Chalmak revêt une combinaison noire de travail à poches. Aux pieds, elle met des chaussures de travail ressemblant à des ballerines, mais très résistantes et pourvues de crochets en velcro "intelligent" capable de soutenir son gros quintal métrique.
Elle monte en soute, ouvre une malle contenant de l'outillage personnel et ressort ses extensions de prothèse réparation : elles datent d'une quinzaine d'années, quand elle travaillait pour la loge tekno, et sont donc dédiées à la technologie Varlet. Ce matériel prend place dans les poches jambières de sa combinaison.
Elle redescend dans sa cabine.
Elle passe une ceinture de travail, avec un peu d'outillage supplémentaire et une série de ses maintenant célèbres petits bidons nutritifs pour cyborgs : assez pour tenir plusieurs jours. Dans la poche de poitrine gauche de la tenue, elle glisse deux autres bidons, spéciaux ceux-là : ils contiennent un liquide saturé d'oxygène, qui devait pouvoir lui permettre de tenir quelques minutes dans le vide intégral en cas de panne de sa combi NT6 intégrée.
Elle ressort le joli holster de richarde contenant son combiné EtouRach, celui avec une crosse en or durci et un canon en platine incrusté de brillants, et le glisse à un emplacement libre de sa ceinture. Elle enfile enfin ses quatre superbes bracelets Karatapoignes ciselés, en or rouge, offerts par Mandarina Della Notché. Ces derniers éléments dénotaient légèrement par rapport au reste de sa tenue.
Et le matériel de communication direz-vous ? Et l'ordi NT6 ? Tout est intégré en elle ! Pour parachever ce travail de simplification, elle prend le boîtier de sa combinaison NT6 et va le ranger dans le sas, dans le logement numéroté qui lui est réservé. Elle n'en avait plus rien à foutre que tout le monde sache qu'elle était un Cyborg.
Elle attend les autres.
Edit : plein de trucs...
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Sémirande et Khrys furent pris en charge lorsqu’ils montèrent à bord part un sergent, un grand homme noir à la barbe poivre et sel qui, à en croire son badge de poitrine s’appelait Obri’n.
Bienvenue à bord, et merci de votre aide : le lt. Commander nous a annoncée de votre arrivée. Il tendit la main à l’une et à l’autre, serra le tentacule du troisième. C’est un sacré foutoir, toute aide est la bienvenue.
Ils le suivirent dans les entrailles du navire.
Seul les éclairages de sécurité fonctionnaient correctement, plongeant les coursives dans une pré ombre angoissante. Ca et là des spots magnétiques avaient été disposés créant des oasis de lumière au sein desquelles travaillaient des équipes. Il ne s’agissait pas de techniciens, mais de soldats, de pilotes, d’officiers, qui se débattaient avec des faisceaux de fibres, faisaient courir à même le sol des tubes d’alimentation ou s’acharnaient sur des tuyaux retords.
Ca sentait le métal chaud, les composantes plastiques fondu et malgré la ventilation l’odeur acre de la fumée continuait d’imprégner les lieux.
Ils parvinrent à un tube antigrav qui était fermé par une antique chaine orangée. On a dut le couper s’excusa Obri’n, on passe par là maintenant : il leur désigna une petite porte à coté qui donnait sur un antique escalier.
Deux niveaux plus bas ils parvinrent aux quartiers d’habitation au centre du navire … un réfectoire avait été transformé en infirmerie, les médiblocs portables avaient été installé et la salle était pleine ... Monsieur Edelman ? Nous vous laissons là. Doc ? Monsieur Edelman, il nous a proposé son aide Il s’y connaît un peu en médecine.
Le « Doc » en question était un type qui en d’autre circonstances, avec une barbe un peu plus longue, aurait put jouer le père la noël dans une reconstitution tridi historique. Rond, aux pommettes rouges, avec des pattes d’oies autour des yeux. Il était en train de suturer avec l’aide d’un logimec sur pied mobile, le bras d’un homme.
S’cusez jeune homme si je ne vous serre pas la main ? Vous trouverez là bas une combinaison énergétique médicale. Quand vous l’aurez passé, pourriez vous me rapporter des nanorobots et l’unité de programmation ? Là bas …
… ils laissèrent Khrys à son sort et continuèrent.
Sémirande se retrouva dans la grande coursive centrale, seul moyen d’éviter les parties dépressurisées et ouvertes sur l’espace. Cette coursive servait normalement à transporter le matériel lourd et de le répartir dans les diverses cales et hangars … là encore l’on soudait, on réparait dans des éclairs stroboscopiques de chalumeaux laser.
Sémirande s’aperçu que cette coursive était légèrement vrillée sur tribord, d’à peine 0.2 à 0,5 °, mais c’était énorme. Elle s’amusa à calculer de tête l’énergie qu’il avait fallut pour tordre des plaques de plastacier de deux pouces comme celles qui servaient de structure à ce genre de navire de guerre … le chiffre auquel elle arriva équivalait à une petite explosion nucléaire.
Ils arrivèrent dans un hangar où une grande table holographique avait été disposée … le schéma du navire, parsemé de zones rouges, orange, vertes y tournoyait lentement au gré des hommes qui s’y pressaient.
… l’équipe A restera sur les varlets, mais il faut que l’équipe C et D se concentre maintenant sur l’ouverture du hangar bâbord : il faut impérativement que le troisième chasseur opérationnel dés que possible.
Notant l’arrivée du sergent la femme qui parlait, une grande brune aux cheveux ramenés en chignon, à la mâchoire volontaire s’interrompit :
Sergent ? A ce sont mes nouveaux mécanos ? Bonjour. Bienvenue !
Parlons peu et bien : monsieur, elle s’adressait au panzanopède, vous serez intégré à l’équipe A … Madame, là c’était pour Sémirande, j’aimerais que vous vous occupiez des circuits d’alimentation principaux : on manque de temps pour réalimenter les parties communes : suite à l’incendie les disjoncteurs ont sautés de caisson en caisson.
Elle récupéra une petite tablette dans une pile sur le coin de la table holographique : voila vos ordres. Elle lui jeta habilement le pad holographique.
Vous trouverez tout ce qu’il vous faut là bas : elle désigna le coin de la pièce où un technicien en tenue rouge distribuait aux personnes qui se présentait des pièces détachées, des câbles des outils …
Des questions ?
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