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Bilbo - 22 Kepler 1505 TUP
Dom Irazacky Wrote:Mais par contre il faudrait savoir s'il n'y a aucun risque à se balader dans des marais en pleine nuit.

Dom se tourna vers les autochtones, attendant une réponse.

Dji, à qui la question s'adressait répondit : essentiellement des becs-haches et des serpents moussus. Les essaims de fluss peuvent être enquiquinant, mais si vous allumez un feu ça devrait les tenir à l’écart … après il y a des têtes bois, mais en cette saison ils sont généralement endormis.
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Les noms des créatures hantant les marais cités par Dji rappelèrent à Théo ce qu'il avait lu dans un ouvrage fourni par les deux secretaires de l'Ombre, pendant leur trajet en train jusqu'à Kilchister. L'auteur, un bilbonnien du nom de Lord Graissetoque, y relatait ses voyages dans les marais où l'équipage du Songe d'Aran se proposait de camper...

Les bec-haches... Des prédateurs reptiliens, bipèdes, aussi grands qu'un humain. Extrêmement rapides à la course et dotés d'un bec tranchant en forme de hache. Lord Graissetoque avait eu plusieurs de ses porteurs amputés à des degrés divers par ces créatures. Les serpents moussus... Des ophidiens géants, constricteurs, d'autant plus dangereux que leur corps interminable était couvert de longs festons végétaux qui les faisaient se fondre parfaitement dans leur environnement. D'autres porteurs de l'expédition Graissetoque avaient disparu, et leurs restes à moitié digérés avaient été retrouvés dans le tube digestif du specimen de 7 mètres tué par le célèbre chasseur et remis au muséum d'histoire naturelle de Bessac, la capitale de Bilbo -- remplacé par une copie plus vraie que nature et ré-expédié vers le Museum de Xenozoologie de Mandrake. Les fluss... De minuscules lézards volants de guère plus de deux centimètres, se déplaçant en essaim, des suceurs de sangs ne chassant que la nuit, et qui devenaient lumineux lorsqu'ils étaient repus. Un beau matin, Lord Graissetoque avait retrouvé deux porteurs totalement exsangues, littéralement vidés par une nuée de fluss. Les têtebois... Des sortes d'énormes tortues dont la carapace se recouvrait de végétation pendant leur période de léthargie, mais qui n'étaient guère commodes au réveil. Les porteurs survivants de Lord Graissetoque en avaient fait la létale expérience, littéralement réduits en bouillie par la charge d'une de ses massives créatures après l'avoir par mégarde tirée de son sommeil saisonnier. C'était d'ailleurs leur perte, et avec eux, celle des dernières réserves de tchaya, qui avait mis fin à l'expédition et forcé Lord Graissetoque à rebrousser chemin.

Bref, cette nuit à la belle étoile s'annonçait... intéressante.
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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Voyant Théo dans ses pensées
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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Dom se retourna vers l'équipage.

[Ravi]
Et bien comme dirait l'autre, y a plus qu'à.

Le médecin s'adressa une nouvelle fois aux Secrétaires.

[Interrogatif]
Par contre ... Vous l'avez sans doute remarqué mais j'ai perdu une bonne partie de mon matériel, est-ce que je peux me permettre de vous emprunter une partie de votre attirail ?
Je dirigerai les soins des malades dans leur intérêt et m'abstiendrai de tout mal - Médicalserment de Bo Sheng
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Tiré de ses réflexions, Théo adressa un clin d'oeil complice à Bruhuk :

"De rien, mon vieux. En fait, je repensais à mes lectures et à la faune qu'on peut trouver dans ces marais... Pas sûr que la nuit soit calme. On verra bien !"
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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Dji eut un petit geste fataliste à la demande de Dom : la trousse de soin « extérieure »que vous avez utilisée a retrouvée sa place à bord de notre vapocar et nous manquons de temps pour que je demande à ce qu’on nous la fasse parvenir, à moins de reporter notre expédition à demain.

Cependant, il eut un petit sourire, si vous le souhaitez je peux convaincre le médecin de bord de vous ouvrir ses portes afin que vous puissiez vous équiper dans son infirmerie … mais cela vous changera : bistouris, seringue, drogues d’origine végétale ou animale. Vous vous en sortirez ?

Il claqua des doigts … et je peux aussi vous faire confier quelques fusils si vous le souhaitez … et des grenades à main.

[hrp]la commandante Zelda est demandée sur le pont, la commandante Zelda est demandée sur le pont ...[/hrp]
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Au nom de grenade je levai la main

Puis tout en reflichissant je bassai le bras
En mon fort intérieur je me que je me devzis m'entrainer à les balancer correctement.
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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Dom eut un petit sourire nostalgique en entendant Dji parler de scalpel, seringues, forceps. On utilisait plus ce genre d'outil dans l'Empire depuis des millénaires, si ce n'est plus. Mais Dom n'était pas exactement un sujet "classique" de l'Empereur.

[Rassurant]
Ne vous inquiétez pas trop, j'ai beaucoup manipulé avec ce genre d'instruments lorsque j'étais plus jeune, je serai juste un peu rouillé c'est tout. Mais ce ne sera pas nécessaire, ma boîte à outil chirurgicaux est inséparable de ma personne.

Il posait alors la main sur son bras gauche, une prothèse évidement, très habillement dissimulée. Mais elle ne pouvait tromper un oeil NT6 exercé lorsqu'il avait les épaules à découvert. Une mince cicatrice coupait en deux son épaule. Heureusement, l'équipage n'était pas sur un des mondes centraux et un épais manteau recouvrait Dom.

Par contre je cracherai pas sur les drogues et bandages, pour peu que votre médecin m'explique à elles servent.
Je dirigerai les soins des malades dans leur intérêt et m'abstiendrai de tout mal - Médicalserment de Bo Sheng
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Zelda n'avait pas répondu aux questions du capitaine de l’aérostat. Il n'avait pas à savoir ce qui les amenait à son bord... Elle le gratifia d'un signe de tête et d'un sourire protocolaire lorsqu'il les abandonna pour d’autres obligations.

Quelques minutes plus tard, Zelda somnolait sur les hamacs. Elle pouvait s'endormir n'importe où, et se réveiller tout aussi rapidement. La routine lorsque l'on vivait à la dure. Chaque seconde de repos était précieuse. C'était un sommeil sans rêve...

Le crépuscule commençait à draper les marais d'un voile noir et sauvage, lorsqu'un mousse vient la réveiller. La démarche légère du garçon suffit à la faire sortir de son sommeil. Le ronronnement des génératrices et l’impalpable odeur d'ozone exhalée par les charbons surchauffés des rotors lui rappela la situation : L’aéronef devait être en vue de la zone du crash.

D'un tour de main, la jeune femme boucla son corset de cuir sous le regard écarquillé du mousse, troublé et rougissant. Elle ajusta son ceinturon et enfila ses cuissardes. Elle rejoignit le reste de l'équipe.

"Je suis également d'avis de descendre illico sur zone... Mais, inutile de bivouaquer... Notre tâche sera d'autant plus discrète qu'elle se fera au profit de l’obscurité... Quand dites-vous ? Zelda attendit l’avis des uns et des autres.

…En outre, il nous faut une fréquence d'appel pour rester en contact avec vous, Capitaine. Zelda se tourna vers l'officier supérieur. Elle ajouta : Combien de temps pouvez-vous rester sur zone ? Une fois que nous aurons débarqué, je vous demanderais de patrouiller à distance. Nous avons besoin de calme ! Mais au cas où la liaison radio devenait impossible, nous utiliseront une fusée rouge en cas de d'urgence... Et si nous n'avons plus besoin de votre soutien, une verte pour vous signaler de repartir... Capitaine, vous seriez galant de me déposer au plus près…" Zelda lui sourit.

Puis elle récupéra son matériel, un fusil, des munitions et deux grenades... Vous êtes prêt les garçons ?
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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Zelda au terme de sa sieste rejoignit donc la passerelle de commandement ou le capitaine observait la manœuvre, jambes légèrement écartées et mains croisées derrière le dos. Il tourna légèrement la tête à l’entrée de la jeune femme, hochant la tête pour signifier qu’il avait perçu sa présence.

Il observa les nuages et ordonna : la barre à droite, dix degrés, maintenez-nous face au vent … moteurs un et deux, réduisez de cent tours.

Zelda Zonk Wrote: Combien de temps pouvez-vous rester sur zone ? Une fois que nous aurons débarqué, je vous demanderais de patrouiller à distance. Nous avons besoin de calme ! Mais au cas où la liaison radio devenait impossible, nous utiliseront une fusée rouge en cas de d'urgence... Et si nous n'avons plus besoin de votre soutien, une verte pour vous signaler de repartir... Capitaine, vous seriez galant de me déposer au plus près…" Zelda lui sourit.

Madame ? Mon lieutenant ne vous a pas averti ? Mais peut être que vous dormiez … Nous ne pouvons rester sur site pendant la nuit. Nos croiseurs au large nous annoncent un front de pluie avec des rafales de 40 à 60 nœuds pendant cette nuit. De plus nos batteries ne sont qu’à 70 % de leur charge optimales … Je ne ferai pas courir de risque à mon bâtiment.
Nous allons rejoindre notre base, y passer la nuit, refaire le plein de gaz et de lest, remplacer nos batteries et nous vous rejoindrons demain.

Si vous le permettez je vais vous débarquer. Et nous allons bien entendu vous confier une radio. Madame …


Il se retourna : barre de profondeur à moins 5 degrés, moteurs plus cinquante tours … rapprochez vous de cet ilot. Son ton se fit légèrement sarcastique : il serait dommage que nos invités se mouillent les pieds.

Le second qui s’était tenu légèrement en retrait jusque là, claqua des talons et invita Zelda à le suivre.

Ce faisant elle passa devant l’infirmerie où par la porte ouverte elle entraperçu Dom qui échangeait avec le médecin du bord.

Ce dernier était un homme à l’apparence joviale, au court collier de barbe grise qui encadrait un visage poupin rose. Il avait accueillit Dom avec une certaine réserve, mais les questions que celui-ci lui avait posé avait achevé de le convaincre qu’il n’avait pas à faire à un envahisseur mais à un collègue.

Il lui avait donc ouvert ses placards, se tiroirs avec toute la bonne volonté du monde. Soigneusement rangés, étiquetés, se trouvaient drogues, onguents, mais aussi plantes et minéraux permettant à tout pharmacien expérimenté de créer des produits par trop instable pour être préparés à l’avance.

Dom put faire le choix dans ce qui lui convenait et placer le tout dans une mallette de bois couverte de cuir dans laquelle de petits compartiments matelassés pouvaient accueillir une trentaine de fioles, seringues, coupelles, tubes de verre, petit mortier en céramique ainsi qu’un petit réchaud à alcool.

Un peu plus loin elle pénétra dans l’armurerie où le reste de ses compagnons se trouvaient déjà.

Le local était relativement petit et il fallait presque jouer des coudes pour pouvoir récupérer ce qui leur avait été promis : Elle mit la main sur la radio, une trousse contenant un lance fusée et six fusées, deux vertes, deux rouges et deux blanches. Ces deux dernières, leur précisa le second, était éclairantes, c'est-à-dire ralenties pendant leur chute par un parachute, qui donnaient grâce au phosphore qu’elles contenaient une lumière blanche éclatante pendant une vingtaine de secondes.

Pendant ce temps Bruhuk avait mis la main sur des grenades. Des grenades à manche dont l’armurier, un sergent au visage creusé et à la moustache noire, leur avait rappeler le fonctionnement : dévisser au bas du manche la capsule, récupérer dans le manche creux l’anneau accroché à la ficelle, tirer sur la ficelle pour amorcer le détonateur … lancer le tout avant les dix secondes … plus ou moins deux secondes. … donc à 5 ou 6 pour plus de sécurité.

L’odeur qui régnait ici rappelait des choses à Jim.

Une odeur d’huile de lin, de graisse d’arme, de cuir graissé … Il lui semblait être revenu à l’académie militaire, lors des cours de xéno-armement du Major Blake. « Ceci les petits gars est un fusil à culasse mobile … Je sais que vous faites grand cas de vos fusils laser, mais vous trouverez ces armes dans pas mal de civilisations NT3 et 4 … avec des variations bien entendu.

Ne ricanez pas monsieur Highway : Bien manié ça vous tue un homme à deux cent mètre aussi surement d’un tir de fusil blaster. »

Le claquement en deux temps de la culasse qu’on ouvrait le ramena à l’instant présent, dissipant ses souvenirs.

Il observa comment l’armurier introduisait la lame chargeur de 6 cartouches dans le magasin, les systèmes de sureté, le fonctionnement de la hausse micrométrique … Rien que de très classique, si ce n’était la bretelle qui permettait en la dédoublant de porter l’arme sur son dos à la façon d’un sac. Il récupéra une cartouchière de 10 lames chargeurs. Tout cela pesait son poids. Rajouterait-il une baïonnette pour faire bonne figure ? Il récupéra son fusil et, sans avoir mi de munition referma la culasse en deux temps, poussant en avant le levier d’armement avant de le verrouiller vers le bas. Clic ! Clac !

Une fois équipés (on leur remit aussi des lampes à batterie électrique, la radio demandée et si ils le souhaitaient des tentes de toile), ils purent se rendre dans la partie basse de la nacelle : le jour déclinait rapidement et le dirigeable maintenait un point fixe au dessus d’une petite éminence dominant le marécage alentours, talus couvert de courts arbustes qui dominait le marécage alentours.

Ils se trouvaient à deux mètres du sol, ils observèrent un instant par une trappe s’ouvrant à leurs pieds, la végétation bousculée par le souffle des hélices.

On déroula une échelle de corde, qui leur permit de descendre les uns après les autres après quelques acrobaties, jusqu'au au sol.

Dji les salua, hurlant pour dominer le bruit des moteurs et le tumulte du vent : Je vous laisse, je vous rejoindrai demain. Il agita la main alors que le dirigeable s’éloignait dans le soleil couchant.

[hrp]Et maintenant ?[/hrp]
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