2014-01-10, 01:32 AM
Oslar après avoir récupéré sont matériel, de son côté, se dit qu'il faudrait annuler sa location sur sa planète d'origine, et tout vendre ce qu'il est possible de vendre, car des fonds, le groupe allait rapidement en avoir besoin...
Et il regretta de ne pas avoir au moins demandé le numéro du communicateur de Zelda.
Avec l'administration, on savait quand ça commençait, jamais comment ça se terminerait... Et c'est carrément à contre-coeur qu'il contacta l'administration impériale. Mais il savait qu'il fallait bien le faire, et soupira d'avance en attendant que la communication vocale commence.
Le vieux confessionnal (c'est comme ça qu'appelait Oslar ces bornes sans vitre où l'on s'enfermait et qui n'étaient pas pour plaire des masses à Oslar) émit une petite musique, et un message préenregistré diffusait en boucle "Nous cherchons votre correspondant. Veuillez patienter."
Une boite vocale à l'intelligence très limitée pris la suite et déclara (Oslar, en expert des contacts artificiels le perçu rapidement au ton obséquieux et aux fréquences désincarnées qu'utilisait la voix) :
"Bonjour, ici le service général de l'administration. Que voulez-vous faire?"
C'est en étant un peu plus affecté qu'il ne l'aurait voulu qu'Oslar déclara "C'est pour vendre un stock à distance, et cloturer ensuite l'inscription de mon affaire au registre des entreprises de réparation je pense que ce doit être possible?"
Monsieur, mes routines secondaires m'informent qu'il y a une certaine tension émotionnelle dans votre voix, êtes-vous sûr que vous n'agissez pas sous contrainte? Pourriez-vous me transmettre une image TriD de manière à ce que je m'assure que vous êtes bien seuls? Et si vous le désirez, je peux vous interfacer avec les services d'ordre. L'empire ne tolère pas le chantage et pourra sans doute vous aider à vous sortir de tout problèmes, si vous lui en parlez.
(Après s'être raclé la gorge), Oslar déclara :
Non, opératrice, je n'ai pas besoin d'accéder aux forces de l'ordre. Je désire réellement vendre, mais c'est juste l'émotion qui m'a submergé. Veuillez continuer.
Oui, c'est possible, mais pourriez-vous décliner vos noms, prénom, planète d'origine et numéro d'identification unique de votre entreprise?
(Dam'd! J'ai pas un papier sous les yeux!)
Je suis Oslar Varigue... Heu effacement! Nom : Varigues, V-A-R-I-G-U-E-S, Prénom : Oslar, O-L-S-A-R, Monde d'origine : Tatar (coordonnées spatiales : ...). Je me branche sur le plot pour la transmission de l'identifiant unique
Dit-il en allumant à la hâte son vieil ordinateur et en ouvrant le dossier "Administration"... Il envoya sur l'écran tactile la clef d'identification universelle unique pour son entreprise...
(3h30 passèrent en communication, et c'est après avoir perdu 2l de transpiration et s'être persuadé que l'administration qu'il détestait pour son côté tatillon lui en voulait à mort, qu'Oslar vendit le dernier refuge qu'il avait sur sa planète natale).
Des sentiments contradictoires l'agitaient à ce moment là. Il en voulait bien sûr à l'administration, mais le sentiment qui prévalait était qu'il avait tourné une grande page de sa vie pour plonger dans l'inconnu. Et c'est avec un sentiment mitigé et un goût de cendre dans la bouche que machinalement il revint à la base et à ce qui était son seul refuge... Tatar et ses superbes paysages à perte de vue lui manqueraient.
Arrivé à l'heure du repas, il s'enferma dans sa cabine, avec l'impression qu'on lui avait arraché 5 années de son passé, et mangea peu, et avec la gorge serrée. Le bip de la préparation de son dessert, un truc qu'il aimait bien qu'il avait découvert, une double portion de tarte aux noix de G'il (il ne savait pas s'il s'agissait d'un arbre ou d'une planète) enrobées de caramel ne le consolant pas, il alla consulter une borne holodoc sur la base qui lui prescrit un anti-dépresseur léger après avoir fait un bilan sanguin complet... Et donc c'est quelque peu ragaillardi par le médoc qu'il commença sa journée.
Il se mit rapidement à informer le vaisseau qu'il allait tenter de réparer le treillage métallique, et qu'il fallait déconnecter les capteur d'intégrité de coque jusqu'à ce soir... Et s'ensuivit une journée qui permit à Oslar de démonter les opto-capteurs à changer non sans avoir expliqué à Zelda comment décoller les plaques qui servent de support au tissé énergétique en mauvais état pour les remettre en état... Et les remettre en place. Oslar regretta un peu de ne pas pouvoir assister à l'opération, mais, même s'il l'avait fait sur divers robots, ou engins divers, il lui fallait toute son attention pour éviter d’endommager les circuits fragiles qui étaient sous la coque (et il prit soin de prendre un 2D du câblage pour quand il recevrait les capteurs neufs). Au passage il en profita, grâce à une mini caméra robotisée qu'il balaya sous la coque de vérifier que le câblage du vaisseau n'avait pas été endommagé... Ce qui n'était pas le cas, et tant mieux. Il termina en vérifiant le travail qu'avait fait Zelda. La jolie brune avait travaillé de manière efficace et il lui dit en souriant "Bravo capitaine, bientôt je vous ferais changer les opto-quartz des moteurs sans instrument, si ça continue!".
Et c'est fourbu physiquement à force de se tortiller dans tous les sens, moralement à cause de la vente de son entreprise, et mentalement à cause de la tension nécessaire aux activités de la journée qu'il récupéra les 4 capteurs, les entreposa délicatement dans un carton, après les avoir enrobé de couche isolante, qu'il s'écroula sur sa couchette sans avoir mangé mais l'esprit serein, car il se dit qu'il avait fait le plus dur, et que demain sera un jour plus calme... Il se réveilla en cours de nuit, opta pour une frugale collation (concombres à la crème, accompagné de pain artificiel et d'une compote de fruits reconstitués), qu'il se recoucha pour les qques heures qui lui restaient à dormir...
Et il regretta de ne pas avoir au moins demandé le numéro du communicateur de Zelda.
Avec l'administration, on savait quand ça commençait, jamais comment ça se terminerait... Et c'est carrément à contre-coeur qu'il contacta l'administration impériale. Mais il savait qu'il fallait bien le faire, et soupira d'avance en attendant que la communication vocale commence.
Le vieux confessionnal (c'est comme ça qu'appelait Oslar ces bornes sans vitre où l'on s'enfermait et qui n'étaient pas pour plaire des masses à Oslar) émit une petite musique, et un message préenregistré diffusait en boucle "Nous cherchons votre correspondant. Veuillez patienter."
Une boite vocale à l'intelligence très limitée pris la suite et déclara (Oslar, en expert des contacts artificiels le perçu rapidement au ton obséquieux et aux fréquences désincarnées qu'utilisait la voix) :
"Bonjour, ici le service général de l'administration. Que voulez-vous faire?"
C'est en étant un peu plus affecté qu'il ne l'aurait voulu qu'Oslar déclara "C'est pour vendre un stock à distance, et cloturer ensuite l'inscription de mon affaire au registre des entreprises de réparation je pense que ce doit être possible?"
Monsieur, mes routines secondaires m'informent qu'il y a une certaine tension émotionnelle dans votre voix, êtes-vous sûr que vous n'agissez pas sous contrainte? Pourriez-vous me transmettre une image TriD de manière à ce que je m'assure que vous êtes bien seuls? Et si vous le désirez, je peux vous interfacer avec les services d'ordre. L'empire ne tolère pas le chantage et pourra sans doute vous aider à vous sortir de tout problèmes, si vous lui en parlez.
(Après s'être raclé la gorge), Oslar déclara :
Non, opératrice, je n'ai pas besoin d'accéder aux forces de l'ordre. Je désire réellement vendre, mais c'est juste l'émotion qui m'a submergé. Veuillez continuer.
Oui, c'est possible, mais pourriez-vous décliner vos noms, prénom, planète d'origine et numéro d'identification unique de votre entreprise?
(Dam'd! J'ai pas un papier sous les yeux!)
Je suis Oslar Varigue... Heu effacement! Nom : Varigues, V-A-R-I-G-U-E-S, Prénom : Oslar, O-L-S-A-R, Monde d'origine : Tatar (coordonnées spatiales : ...). Je me branche sur le plot pour la transmission de l'identifiant unique
Dit-il en allumant à la hâte son vieil ordinateur et en ouvrant le dossier "Administration"... Il envoya sur l'écran tactile la clef d'identification universelle unique pour son entreprise...
(3h30 passèrent en communication, et c'est après avoir perdu 2l de transpiration et s'être persuadé que l'administration qu'il détestait pour son côté tatillon lui en voulait à mort, qu'Oslar vendit le dernier refuge qu'il avait sur sa planète natale).
Des sentiments contradictoires l'agitaient à ce moment là. Il en voulait bien sûr à l'administration, mais le sentiment qui prévalait était qu'il avait tourné une grande page de sa vie pour plonger dans l'inconnu. Et c'est avec un sentiment mitigé et un goût de cendre dans la bouche que machinalement il revint à la base et à ce qui était son seul refuge... Tatar et ses superbes paysages à perte de vue lui manqueraient.
Arrivé à l'heure du repas, il s'enferma dans sa cabine, avec l'impression qu'on lui avait arraché 5 années de son passé, et mangea peu, et avec la gorge serrée. Le bip de la préparation de son dessert, un truc qu'il aimait bien qu'il avait découvert, une double portion de tarte aux noix de G'il (il ne savait pas s'il s'agissait d'un arbre ou d'une planète) enrobées de caramel ne le consolant pas, il alla consulter une borne holodoc sur la base qui lui prescrit un anti-dépresseur léger après avoir fait un bilan sanguin complet... Et donc c'est quelque peu ragaillardi par le médoc qu'il commença sa journée.
Il se mit rapidement à informer le vaisseau qu'il allait tenter de réparer le treillage métallique, et qu'il fallait déconnecter les capteur d'intégrité de coque jusqu'à ce soir... Et s'ensuivit une journée qui permit à Oslar de démonter les opto-capteurs à changer non sans avoir expliqué à Zelda comment décoller les plaques qui servent de support au tissé énergétique en mauvais état pour les remettre en état... Et les remettre en place. Oslar regretta un peu de ne pas pouvoir assister à l'opération, mais, même s'il l'avait fait sur divers robots, ou engins divers, il lui fallait toute son attention pour éviter d’endommager les circuits fragiles qui étaient sous la coque (et il prit soin de prendre un 2D du câblage pour quand il recevrait les capteurs neufs). Au passage il en profita, grâce à une mini caméra robotisée qu'il balaya sous la coque de vérifier que le câblage du vaisseau n'avait pas été endommagé... Ce qui n'était pas le cas, et tant mieux. Il termina en vérifiant le travail qu'avait fait Zelda. La jolie brune avait travaillé de manière efficace et il lui dit en souriant "Bravo capitaine, bientôt je vous ferais changer les opto-quartz des moteurs sans instrument, si ça continue!".
Et c'est fourbu physiquement à force de se tortiller dans tous les sens, moralement à cause de la vente de son entreprise, et mentalement à cause de la tension nécessaire aux activités de la journée qu'il récupéra les 4 capteurs, les entreposa délicatement dans un carton, après les avoir enrobé de couche isolante, qu'il s'écroula sur sa couchette sans avoir mangé mais l'esprit serein, car il se dit qu'il avait fait le plus dur, et que demain sera un jour plus calme... Il se réveilla en cours de nuit, opta pour une frugale collation (concombres à la crème, accompagné de pain artificiel et d'une compote de fruits reconstitués), qu'il se recoucha pour les qques heures qui lui restaient à dormir...