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L’interpelé tourna les oreilles en direction de Djal avant d’en abaisser une un peu perplexe sur la réponse à apporter à la question de l’humain. Portait-il une couleur d’une équipe sportive à son insu ?
A moins … Qu’il s’agisse d’une forme d’humour ? Une analogie entre sa tenue, ses protections, ses armes et la tenue d’un joueur professionnel de ce sport réputé violent ? Une critique sous forme d’une pique humoristique ? Et si oui que faire … Ignorer l’impudent ? Lui rappeler leur devoir et le petit serment navyborg qu’ils avaient tous prêté ? Ou …
Pourquoi monsieur Djal ? Vous avez l’intention de faire le ballon ? fit-il en plissant des moustaches et en relevant les oreilles.
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Eron déboula au pas de charges. Il avait eu à peine le temps de passer à sa cabine pour quitter sa combinaison de vol et enfiler son abestos pour la visite, après avoir passer en revue très accélérée les procédure post vol.
"Je suis curieux de voir comment ça fait d'être sur un anneau monde…"
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Virik Kiikti Wrote:Pourquoi monsieur Djal ? Vous avez l’intention de faire le ballon ?
"Ahahaha ! bien répondu..." répliqua Djal, le pouce levé... "Vous bottez en touche... A trop nous fréquenter vous allez vous transformer en vrai boutentrain..."
C'est a ce moment qu'Eron déboula au pas de charge...
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
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j'espère qu'ils ont un terrain de Kidditch, on va bien s'amuser
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"Ca se joue en apesanteur", précisa Gurvan qui arriva à son tour, suivi de l'honorable Jarid Moray et de la taciturne Sémirande Chalmak. "S'ils en ont un, c'est vers le moyeu de l'habitat" ajouta-t-il en pointant du doigt vers le haut.
Ils étaient à présent tous réunis dans le salon d'embarquement, aussi le commandant procéda-t-il à l'ouverture du sas. Les quatres fonctionnaires alliés passèrent les premiers, suivis des membres d'équipage du Lilith.
Englobée dans un champ de force, l'immense aire d'atterrissage semi-circulaire du débarcadère possédait une atmosphère respirable. La jeune femme qui les attendait fit également quelques pas vers eux, s'inclina vers Monsieur Moray qui fit les présentations au fur et à mesure que les visiteurs s'approchaient d'elle. Son visage avenant était au diapason du reste de son physique, mais sa caractéristique principale était sa haute taille. Si elle n'atteignait pas la stature de la belle Manoucka Qwolèk que certains d'entre eux avaient connu par le passé, elle était presqu'aussi grande que le commandant Antillès, qui mesurait 1m94. Elle déclara enfin d'une voix chantante où pointait un accent indéfinissable :
"Mesdames et messieurs, bienvenus sur Arago. Mon nom est Enide Liobbé de Sorel. Le docteur Lartig m'a envoyé vous chercher. Je vous servirai de guide pendant toute votre visite. Nous allons nous rendre à l'hôtel Téthys où des chambres ont été réservées pour vous. Vous êtes attendus demain comme prévu au Centre Médical d'Argyre. Si vous voulez bien me suivre..."
Elle leur fit signe de lui emboiter le pas, et s'éloigna en direction du Parapet. Au bout de quelques mètres, elle sauta lestement sur la bande de déplacement d'un trottoir roulant, suivie de la procession des visiteurs. Ils se rapprochèrent rapidement de la paroi extérieure du Parapet, y pénétrèrent par un tunnel, et après un parcours de dix minutes, se retrouvèrent de l'autre côté, dans ce qui ressemblait furieusement à une gare de maglev. Ils marchèrent jusqu'à la salle d'attente, une vaste pièce en surplomb du quai pressurisé, et purent contempler le spectacle pendant quelques minutes.
Le tube maglev courait au sommet de la paroi interne du mur de confinement atmosphérique, dont il devait probablement faire le tour. Vers le bas, les cinquante kilomètres de hauteur du Parapet jusqu'au plancher de l'orbitat, dont on ne voyait pas la surface, cachée par une couche de nuages blancs qui grumelaient en noyant le sommet de ce qui ressemblait à un massif montagneux. Si le regard se portait à gauche ou à droite, le Parapet se prolongeait vers l'infini avant de se confondre avec l'horizon qui se recourbait vers le haut. Des portions de la surface étaient visibles ça et là, en fonction du morcellement de la couverture nuageuse. Et il fallait avoir le coeur bien accroché pour lever la tête en direction du zénith : au-delà des cent cinquante kilomètres d'atmosphère ténue contenue par les champs de force prolongeant le Parapet, il y avait huit cents kilomètres de vide spatial, puis la boule de lumière indistincte du luminaire éclairant l'habitat, puis de nouveau huit cents kilomètres de vide, deux cents kilomètres de pellicule atmosphérique, et l'étendue bleue d'une mer dont la surface devait couvrir environ un tiers de la courbure d'Arago.
Le train maglev arriva à quai. Ils embarquèrent tous, et comme ils étaient les seuls passagers présents dans la gare, les systèmes automatiques refermèrent aussitôt le tube à champ de force et équilibrèrent les pressions. A l'altitude où se trouvait le tube, l'atmosphère de l'habitat était suffisamment ténue pour ne pas nécessiter une mise sous vide, et l'échauffement était minime. Le train accéléra dans sa gaine de confinement électromagnétique et parcourut quelques centaines de kilomètres en moins d'une demie-heure avant de s'arrêter à la station suivante.
Enide Liobbé de Sorel les fit descendre et les guida au travers de la gare pour gagner une capsule de descente. Une demie-douzaine de tubes verticaux sortaient du plancher de la station maglev, se précipitant vers le sol de l'habitat et disparaissant dans le lointain sous leurs pieds, bien avant d'atteindre la couche de nuages. Ils prirent place dans une capsule, qui déverrouilla ses ancres et entama sa descente. Ils se trouvaient dans ce qui n'était autre qu'un maglev vertical, et ne ressentirent aucune accélération tandis que la capsule chutait comme une pierre vers le sol d'Arago.
"Amortisseurs inertiels", murmura l'ingénieur Sven Corso après quelques minutes d'observation. "Nous tombons sous l'effet de la pseudo-gravité et le déplacement de la capsule dans le tube EM génère l'énergie électrique qui est ré-introduite dans le système pour alimenter les cabines montantes. Comme dans un ascenseur orbital. Très malin..."
La descente ne prit qu'une dizaine de minutes, à la fin desquelles la capsule activa ses freins magnétiques pour s'immobiliser au niveau de la station d'arrivée. Ils purent enfin fouler le sol de l'orbitat.
(A suivre)
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
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Sur les paroles de Sven Corso, je rebondit
Ce genre d'habitat doit sûrement être à la pointe de l'écologie et de la récupération d'énergie sous toutes ses formes. Un trésor d'ingénierie où chaque élément est imbriqué dans ce processus, ainsi que celui qui le précède et ainsi de suite... Enfin j'imagine que je construirai ce monde dans cette optique là où : rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme -Lavoisier-
Vous ne devez avoir aucun déchets.. enfin je veux dire que tout est recyclé ? cela va sans dire
Je me souviens avoir visité une ville NT4 où la pollution prend à la gorge
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Virik salua la fem d’une courte révérence oreilles courbées et mains ouvertes, avant de se placer quelques pas en arrière de la troupe comme à son habitude. La position lui permettait d’avoir une vision d’ensemble du groupe et d’éventuelles menaces.
Il écouta avec attention les explications des uns et des autres, mais ses yeux et ses oreilles se tournaient de temps à autre vers un bruit ou un mouvement inhabituel.
Il combattit la fascination qu’exerçait la merveille technologique qu’était l’habitat. Ce lieu où haut et bas ne signifiait rien et où les pieds ancrés au sol les océans dominaient vos têtes …
Il détesta la chute dans l’ascenseur à effet de frein inertiel. Il garda les oreilles plaquées pendant toute la « descente » qui s’apparentait plus de son point de vue à une à un crash maitrisé. Il se força à s’adosser à la paroi de la cabine, croisant les bras, ses mains se refermant discrètement sur la crosse de ses armes en holster sous sa cape. C’était puéril et il le savait.
Il recommença à respirer lorsqu’ils furent arrivé à bon port. Il arpenta le sol, levant la tête observant l’horizon courbe qui se dérobait. Il ne put s’empêcher de s'interroger sur les précautions prises pour parer aux risques de décompression. Quelles protections contre des impacts de corps étrangers, navires à la dérive disposaient l’habitat. Que se passerait-il en cas de brèche ?
Il eut la vision de corps arrachés du sol, précipités dans l’espace, leurs cris de terreur se muant en silence de mort alors que l’air s’échappait de leurs poumons …
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"C'est exact, mademoiselle. Ce n'est pas ma spécialité, mais en effet Arago est conçu pour être totalement autonome. L'Arc Agricole suffit à subvenir à l'ensemble des besoins des résidents. Les cultures permettent de recycler une partie des déchets organiques, mais l'essentiel est retraité par les usines sous-marines de la Mer Courbe."
Tout en parlant, Enide de Sorel avait pointé le doigt d'abord vers la partie de la surface d'Arago qui montait vers le zénith, dont les portions visibles à travers la couverture nuageuse montraient un damier multicolore, un patchwork d'immenses champs cultivés. Puis elle avait montré l'étendue liquide d'un bleu profond qui se trouvait à leur aplomb, deux mille kilomètres au-dessus de leurs têtes.
"Toute la surface externe de l'anneau est couverte de panneau photovoltaïques qui servent à alimenter en énergie tout l'habitat", ajouta Sven Ari Corso. "Les champs de confinement d'atmosphère, les écopes à particules qui permettent aux réacteurs d'attitude de stabiliser la position, la grille supraconductrice installée sur le pourtour de l'orbitat pour dévier le vent solaire, et le Luminaire central..."
"Nous le surnommons Prométhée", précisa Enide de Sorel.
La station d'arrivée de la capsule de descente n'était pas le but final de leur voyage vers le plancher de l'habitat. Ils s'en rendirent compte en sortant à l'extérieur du bâtiment où l'ascenseur EM les avait déposé. L'air était froid, vif et piquant, et le taux d'oxygène était légèrement inférieur à la normale. Ils se trouvaient dans un massif montagneux dont les sommets enneigés étaient adossés au Parapet, immense mur grisâtre s'élevant vers la stratosphère dont le sommet était invisible, noyé dans l'azur. Ils étaient encore à environ 4000 mètres d'altitude.
Leur guide les mena jusqu'à une station de téléphérique et ils prirent place dans une grande cabine à plusieurs étages, qui s'ébranla et commença la descente vers la vallée, accrochée à un jeu de câbles tendus entre des pylones. Paradoxalement, ce furent les derniers kilomètres de leur descente vers la surface d'Arago qui furent les plus longs à parcourir, puisqu'il fallut environ deux heures au téléphérique pour parvenir enfin au niveau du sol.
Un grondement proche attirait l'attention. Leur guide les mena précisément dans la direction du bruit. Au bout de quelques minutes de marche, ils parvirent enfin à l'hôtel Téthys, bâti au bord des chutes du fleuve éponyme, qui faisait quasiment le tour de l'habitat. La lumière ambiante commençait à baisser, et en levant la tête vers le moyeu d'Arago, on pouvait clairement distinguer que la lumière diffusée par Prométhée commençait à diminuer.
Enide de Sorel les accompagna à la réception de l'hôtel, s'occupa d'effectuer leur arrivée auprès d'un réceptionniste-robot, puis s'ils n'avaient pas d'autres questions, prit congé.
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Djal était impressionné...
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Virik demanda une chambre au même étage de que délégation. Alors qu’il empruntait l’ascenseur intérieur qui s’élevait à travers la structure de l’hôtel entre son point le plus haut et le lobby robotisé, il s’interrogea sur le temps qu’il leur avait fallu pour arriver ici.
Il consulta son chrono du coin de l’œil : deux heures quarante minutes standards. Il leur faudrait le même temps, faute d’engin antigrav, pour rejoindre la Lilith en cas d’urgence.
Alors qu’ils s’élevaient jusqu’au 20ième étage il songea aux choix technologiques fait par les habitants de l’habitat. Le « pompon » avait été atteint lorsqu’ils avaient utilisé un téléphérique simplement retenu par des câbles … Ils mélangeaient des technologies, faisant des emprunts aux technologies nt3, 4 et 5. Des panneaux photovoltaïques ? Même dans les coins les plus reculés de sa planète natale on n’utilisait plus ce genre de trucs, préférant les systèmes srep intégrés aux matériaux de construction.
Ils expérimentaient ? ou tentaient-ils de faire avec les moyens à leur portée technologique ou humaine ?
L’arrivée de l’ascenseur à leur étage l’interrompit dans ses réflexions.
Il accompagna leurs passagers jusqu’à leur chambre, leur demandant de bien vouloir l’avertir en cas de besoin et se proposant de les accompagner dans leur futurs déplacements. Après avoir salué ses compagnons il prit possession de sa chambre. C’était simple, fonctionnel, dans des tons blancs et bleus. Il fit le tour de cette pièce, vérifiant la présence de micros, de système d’écoute ou de piège potentiel par pure habitude. Il tata le lit … un antique matelas de matière synthétique qui somme toute lui était plus familier que les couches antigrav en usage dans la plupart des varlets. Il se dirigea ensuite vers la vaste porte fenêtre intérieure : celle-ci s’ouvrait sur une petite terrasse fermée par la vitre extérieure inclinée. Il fit glisser cette dernière. Le rugissement de la cascade monumentale en contrebas envahit immédiatement la pièce, dans un roulement sonore liquide. Il fit quelques pas et se pencha avec prudence, observant la chute d’eau masquée en son point le plus bas par la brume.
Il recula et avisant une chaise longue s’assit. Il connecta sa console sur la grille publique de la station. Il commença par cercle concentrique ses recherches, il interrogea la base de données de l’hôtel, s’il y avait des congrès prévus, quels services étaient proposés par celui-ci, la localisation des divers services … Il élargirait ensuite ses demandes aux abords de l’hôtel.
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