2010-02-28, 02:48 PM
Epstar, après avoir vu les dommages somme toute limités et vu les logimecs à l’œuvre, se dirigea vers l’infirmerie avec les prestataires extérieurs et les mécaniciens de bord.
S’en suivirent de longues heures dans un désordre indescriptible, mais surtout apparent : les cloisons internes démontées, des brassées de fibres colorées pendant du plafond, les sols éventrées et dévoilant leur entrailles technologiques, des caisses ouvertes de ça et de là, la salle de repos commune utilisée comme lieu de stockage temporaire, des essaims de logimecs spécialisés voletant sur leur champ antigrav, tirant derrière eux des câbles de la finesse d’un cheveu parfois, la cabine du guérisseur qui recevait une console spécifique.
Les techiniciens discutaient entre eux.
Devant des consoles portatives, les tasses de café s’accumulaient ainsi que les canettes vides.
Des images tridi torubillonaient devant eux, structures en fil de fer interractive, modifiées continuellement par un doigt, un tentacule qui se tendait, aussitôt suivi par une activité redoublée des logimecs dont certains étaient de la taille d’un colibri.
Pendant ce temps Epstar s’était assis dans un coin, avait fait le service de boisson et nourriture diverses, était intervenu ponctuellement quand on lui posait des questions, vérifiant de visu l’installation de certains matériels, vérifiant la possibilité de passer avec une civière, à être à deux dans certaines configurations …
Puis ce fut fini. En quelques dizaines de minutes le capharnaüm de l’enfer fut rangé, les cloisons se refermèrent, temporairement, les nouveaux équipements furent mis sous tension un à un, les anciens, leur firmware mis à jour, se lancèrent dans un autodiagnostic.
Il fallut encore un peu de temps : le robinet d’arrivée d’eau distillé ne fournissait pas une pression constante, le champs d’isolement microbien de classe IV devait être calibré pour certains type d’infections, l’armoire à pharmacie automatisée était défaillante : on la remplaça. La nouvelle passa les tests sans erreur.
L’heure du grand test était venue. On alluma l’ensemble des équipements, les uns après les autres dans un premier temps.
C’était un concert symphonique. Pour l’instant chaque instrument s’accordait, se callait, s’adaptait à son environnement.
Puis ce fut l’ouverture, vite interrompue quand le soliste autodoc pompa brutalement l’ensemble de l’énergie disponible, obligeant les autres équipements à s’interrompre et à se mettre en stand by.
Les chefs d’orchestres se connectèrent et réécrire les protocoles d’allumage et d’extinction de l’autodoc.
Nouveau coup de baguette, et l’on reprit depuis de début.
Un a un chacun des équipements se mis en route, communicant, répondant aux autres, transmettant des informations, les recoupant, les renvoyant dans un ensemble dont on dut bien gommer quelques notes discordantes, mais qui au final évoquait pour Epstar une symphonie épique.
Il y eut d’autres tests. On vérifia l’orgue pharmaceutique et la qualité des produits synthétisés par comparaison avec des échantillons de références, on synthétisa 20 cm carrés de peau à partir de L’ADN d’Epstar et 5 cm de pseudopode de pazadopède, des fibres musculaires artificielles d’un androïde de classe II. On vérifia même le bon fonctionnement des placards. Quelques ajustements furent faits.
Enfin tous les tests furent couronnés de succès, y compris l’extinction brutale, la résistance aux vibrations et aux chocs, les pics de surtensions répétés et l’autonomie garantie de l’ensemble des équipements de 30 heures. Tous les voyants restèrent au vert.
On mis en veille la plupart des équipements, les deux petits droïds attachés à l’infirmerie rentrèrent dans leur logement ad hoc … les dernières notes de musique d’évanouirent.
… le silence était aussi une musique.
Epstar remercia tout le monde et une fois tout le monde parti, après un très bref moment de solitude, ralluma certains équipements et joua en solo ...
S’en suivirent de longues heures dans un désordre indescriptible, mais surtout apparent : les cloisons internes démontées, des brassées de fibres colorées pendant du plafond, les sols éventrées et dévoilant leur entrailles technologiques, des caisses ouvertes de ça et de là, la salle de repos commune utilisée comme lieu de stockage temporaire, des essaims de logimecs spécialisés voletant sur leur champ antigrav, tirant derrière eux des câbles de la finesse d’un cheveu parfois, la cabine du guérisseur qui recevait une console spécifique.
Les techiniciens discutaient entre eux.
Devant des consoles portatives, les tasses de café s’accumulaient ainsi que les canettes vides.
Des images tridi torubillonaient devant eux, structures en fil de fer interractive, modifiées continuellement par un doigt, un tentacule qui se tendait, aussitôt suivi par une activité redoublée des logimecs dont certains étaient de la taille d’un colibri.
Pendant ce temps Epstar s’était assis dans un coin, avait fait le service de boisson et nourriture diverses, était intervenu ponctuellement quand on lui posait des questions, vérifiant de visu l’installation de certains matériels, vérifiant la possibilité de passer avec une civière, à être à deux dans certaines configurations …
Puis ce fut fini. En quelques dizaines de minutes le capharnaüm de l’enfer fut rangé, les cloisons se refermèrent, temporairement, les nouveaux équipements furent mis sous tension un à un, les anciens, leur firmware mis à jour, se lancèrent dans un autodiagnostic.
Il fallut encore un peu de temps : le robinet d’arrivée d’eau distillé ne fournissait pas une pression constante, le champs d’isolement microbien de classe IV devait être calibré pour certains type d’infections, l’armoire à pharmacie automatisée était défaillante : on la remplaça. La nouvelle passa les tests sans erreur.
L’heure du grand test était venue. On alluma l’ensemble des équipements, les uns après les autres dans un premier temps.
C’était un concert symphonique. Pour l’instant chaque instrument s’accordait, se callait, s’adaptait à son environnement.
Puis ce fut l’ouverture, vite interrompue quand le soliste autodoc pompa brutalement l’ensemble de l’énergie disponible, obligeant les autres équipements à s’interrompre et à se mettre en stand by.
Les chefs d’orchestres se connectèrent et réécrire les protocoles d’allumage et d’extinction de l’autodoc.
Nouveau coup de baguette, et l’on reprit depuis de début.
Un a un chacun des équipements se mis en route, communicant, répondant aux autres, transmettant des informations, les recoupant, les renvoyant dans un ensemble dont on dut bien gommer quelques notes discordantes, mais qui au final évoquait pour Epstar une symphonie épique.
Il y eut d’autres tests. On vérifia l’orgue pharmaceutique et la qualité des produits synthétisés par comparaison avec des échantillons de références, on synthétisa 20 cm carrés de peau à partir de L’ADN d’Epstar et 5 cm de pseudopode de pazadopède, des fibres musculaires artificielles d’un androïde de classe II. On vérifia même le bon fonctionnement des placards. Quelques ajustements furent faits.
Enfin tous les tests furent couronnés de succès, y compris l’extinction brutale, la résistance aux vibrations et aux chocs, les pics de surtensions répétés et l’autonomie garantie de l’ensemble des équipements de 30 heures. Tous les voyants restèrent au vert.
On mis en veille la plupart des équipements, les deux petits droïds attachés à l’infirmerie rentrèrent dans leur logement ad hoc … les dernières notes de musique d’évanouirent.
… le silence était aussi une musique.
Epstar remercia tout le monde et une fois tout le monde parti, après un très bref moment de solitude, ralluma certains équipements et joua en solo ...
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.