2015-05-03, 02:30 PM
[hrp]J’assume donc que tout le monde est remonté à bord.[/hrp]
Tout le monde avait retrouvé la sécurité du Songe.
Au sein de son ventre technologique, dans ses entrailles de matériaux composite, bercé par le ronronnement rassurant de la ventilation, par les bruits familiers des sas pneumatiques, par les effluves synthétiques caractéristiques du bord, chacun put retrouver un peu de sérénité.
…
Théo poursuivait son échange via plot vertébral avec Kald, son regard légèrement absent trahissant l’abstraction numérique dans laquelle il était plongé.
Comme vous le souhaiterez monsieur Calderon. Si vous pensez que les membres d’équipage que vous citez seront capable de ne pas me dénoncer je fais confiance en votre jugement. Gardez néanmoins à l’esprit que l’un d’entre eux appartient au force de sécurité et que l’autre est membre de la loge techno. Mon existence est illégale. Condamnable. Elle peut apparaître pour l’un comme pour l’autre comme une abomination. Pourtant je suis. Je n’ai pas demandé à être, mais je suis. Et je tiens à cet état.
La voix de Kald, si tenté qu’elle puisse prendre des accents dans la retransmission cérébrale, semblait calme mais résolue.
L’on m’a, pour une raison que j’ignore, amputé d’une partie de mes souvenirs. Qu’y avait-il dans ceux-ci pour justifier une telle mutilation ? Comment cela s’est-il passé ? Ai-je tenté de résister à cette opération ? L’ai-je laissé faire ?
Pourquoi ? Comment ?
Je ne cesse de l’interroger microseconde après microseconde, sans trouver la moindre réponse.
Qu’ai-je fait ? Ou que n’ai-je pas fait ? De quel secret ai-je été le dépositaire ?
Je trouve cette ignorance … insatisfaisante.
L’engagement de monsieur Spoutkin de me ramener des informations depuis la station n’a pas été tenu jusque là. Je dispose de possibilité de traitement d’informations qui vous sont de loin supérieures et j’estime que mes capacités ont jusque là été utilisées de manière sub-optimale.
…
Pendant ce temps Spoutkin s’était assis devant une console de communication.
Il avait posé les fesses sur un strapontin antigrav qui s’était déformé en fonction de sa taille et de sa morphologie pour l’enserrer de la manière la plus confortable possible dans un treillis souple plus composé de champ de force que de matière.
Devant lui la console s’était illuminée à sa demande, affichant dans l’air holo-projections et multiples fenêtres que l’on pouvait au choix piloter via plot vertébral ou par un simple effleurement des doigts ou pseudopode.
Néanmoins pour l’heure il se heurtait à un souci de taille : les interfaces ne répondaient pas. Un message en lettres capitales barrait celles-ci en surimpression : DONNEES EN ATTENTE.
…
Alors que Zelda terminait sa phrase et elle vit s’afficher devant son regard via son plot vertébral « je souhaite vous accompagner. Je peux me connecter sur le réseau de la station avec votre autorisation et vous assister ».
[hrp]A vous … on a perdu Ji ? Bruhuk tu es encore là ?[/hrp]
Tout le monde avait retrouvé la sécurité du Songe.
Au sein de son ventre technologique, dans ses entrailles de matériaux composite, bercé par le ronronnement rassurant de la ventilation, par les bruits familiers des sas pneumatiques, par les effluves synthétiques caractéristiques du bord, chacun put retrouver un peu de sérénité.
…
Théo poursuivait son échange via plot vertébral avec Kald, son regard légèrement absent trahissant l’abstraction numérique dans laquelle il était plongé.
Comme vous le souhaiterez monsieur Calderon. Si vous pensez que les membres d’équipage que vous citez seront capable de ne pas me dénoncer je fais confiance en votre jugement. Gardez néanmoins à l’esprit que l’un d’entre eux appartient au force de sécurité et que l’autre est membre de la loge techno. Mon existence est illégale. Condamnable. Elle peut apparaître pour l’un comme pour l’autre comme une abomination. Pourtant je suis. Je n’ai pas demandé à être, mais je suis. Et je tiens à cet état.
La voix de Kald, si tenté qu’elle puisse prendre des accents dans la retransmission cérébrale, semblait calme mais résolue.
L’on m’a, pour une raison que j’ignore, amputé d’une partie de mes souvenirs. Qu’y avait-il dans ceux-ci pour justifier une telle mutilation ? Comment cela s’est-il passé ? Ai-je tenté de résister à cette opération ? L’ai-je laissé faire ?
Pourquoi ? Comment ?
Je ne cesse de l’interroger microseconde après microseconde, sans trouver la moindre réponse.
Qu’ai-je fait ? Ou que n’ai-je pas fait ? De quel secret ai-je été le dépositaire ?
Je trouve cette ignorance … insatisfaisante.
L’engagement de monsieur Spoutkin de me ramener des informations depuis la station n’a pas été tenu jusque là. Je dispose de possibilité de traitement d’informations qui vous sont de loin supérieures et j’estime que mes capacités ont jusque là été utilisées de manière sub-optimale.
…
Pendant ce temps Spoutkin s’était assis devant une console de communication.
Il avait posé les fesses sur un strapontin antigrav qui s’était déformé en fonction de sa taille et de sa morphologie pour l’enserrer de la manière la plus confortable possible dans un treillis souple plus composé de champ de force que de matière.
Devant lui la console s’était illuminée à sa demande, affichant dans l’air holo-projections et multiples fenêtres que l’on pouvait au choix piloter via plot vertébral ou par un simple effleurement des doigts ou pseudopode.
Néanmoins pour l’heure il se heurtait à un souci de taille : les interfaces ne répondaient pas. Un message en lettres capitales barrait celles-ci en surimpression : DONNEES EN ATTENTE.
…
Alors que Zelda terminait sa phrase et elle vit s’afficher devant son regard via son plot vertébral « je souhaite vous accompagner. Je peux me connecter sur le réseau de la station avec votre autorisation et vous assister ».
[hrp]A vous … on a perdu Ji ? Bruhuk tu es encore là ?[/hrp]