2015-04-19, 08:22 PM
Une petite section de gardes de la station les accompagna en direction d’un glisseur blindé qui attendait dans un des couloirs de maintenance, normalement destiné aux équipes d’entretien et à la circulation des engins lourd.
Ils passèrent un sas de sécurité et pénétrèrent dans la section de service distincte de la promenade ouverte au publique.
Le glisseur était un engin de transport lourd, capable de transporter une vingtaine de soldats pleinement équipé et quatre formecs de combat. D’ailleurs deux d’entre eux étaient encore dans leur alcôve sur les flancs du véhicule, canope ouverte, pilotes en position, l’un s’entretenant avec un technicien et l’autre buvant un gobelet d’une boisson indéterminée fumante.
Elle les mena vers l’intérieur du véhicule, non sans s’arrêter juste au seuil en se retournant vers eux : nous allons passer dans mon bureau mobile pour tirer tout ça au clair, mais vous devez déposer avant vos armes : caporal ? Il était difficile de refuser : ils remirent leurs armes au caporal au question*, avant de passer la porte étroite.
L’intérieur du véhicule était encombré par les emplacements des harnais sécurisés, par les caissons d’armements (« grenade flash- ATM Mark XXI - quantité 12 »). Elle les mena en direction d’un espace un peu plus dégagé qui s’étendait sur toute la longueur du glisseur, en dessous du poste de pilotage.
Cet espace était réservé à une plateforme tactique sur laquelle s’affichaient des écrans holographiques, des plans de la section où se trouvaient le bar qu’ils venaient de quitter, les retransmissions des cam Tri-V que portaient les gardes de la sécurité et des images qui devaient provenir des caméras fixes de sécurité de la station.
Asseyez-vous … Elle fait surgir des strapontins pliants des parois.
Elle s’assit à son tour, récupérant une tasse de racktagino de synthèse au distributeur mural. Elle se bascula légèrement en arrière dans son siège, bue une gorgée avant de poser la tasse sur la table console et d’appeler d’un glissement de doigt un fichier.
Bien. Nous avons été appelés dans cette section de la station suite à un début d’émeute dans la galerie commerciale. Nous avons dut intervenir afin d’arrêter quelques pilleurs. Après quelques opérations d’urgence, quelques interpellations, nous avons put revenir à l’origine de cet incident.
Elle s’interrompit et d’une pression du doigt afficha l’enregistrement une caméra de surveillance qui filmait la galerie commerciale en contrebas.
J’attire votre attention sur ceci : elle zooma, et interrompit le défilement pour cadrer sur la bulle de Brise. Elle relança l’enregistrement. Visiblement suivi par quelques kiffs, Nad Brise de Feu Matinale, a, à l’aide d’un treuil acheté sur place, renversé des étals de certains commerçants (les images qui défilaient parlaient d’elles même), causé à quelques passants des blessures légères et provoqué le début d’émeute qui a nécessité notre intervention. Des vols ont été commis, des personnes se sont battues. Bref …
Elle laissa trainer ce dernier mot observant les membres de l’équipage. Son visage poupin était éclairé latéralement par les holo-écran et prenait un aspect un peu inquiétant dans la semi-obscurité.
Nous n’avons réacquis nad Brise en votre compagnie que lorsqu’il est sorti du bar où il s’était réfugié, visiblement aux prises avec les kiffs qui l’attendaient.
Elle s’interrompit, levant un doigt. Un instant s’il vous plait.
Elle se retourna en direction de la table de projection, appelant une caméra qui diffusait en live depuis le casque d’un garde. Oui ? Vérifiez et confirmez. Assassinat rituel ? Ok. Prévenez la scientifique et faites les relevés habituels. Elle soupira. Oui, procédure standard même s’ils ne récupérèrent pas le corps. Garde d’une semaine, transmission aux navires Kiffish en partance ou arrivée pour identification.
Les images qui s’affichaient pendant ce temps étaient celle d’une ruelle secondaire, visiblement sans surveillance vidéo permanente : un corps s’y trouvait, en un tas sanguinolent, encore vêtu d’une robe de bure. Un Kiff, visiblement lardé de plusieurs coups de couteaux. Le soldat s’approcha S’arrêtant sur les yeux encore entrouverts, faisant un scan rétinien.
Hummm. Elle observa quelque chose qui se trouvaient hors de leur vue sur la console.
Votre interlocuteur quand nous vous avons interrompu. Visiblement ses petits camarades ont mal pris votre échange. A moins que ayez quelque chose à me dire là-dessus aussi ? Non ?
Elle effaça les images d’un revers de main.
Revenons-en à ce qui m’a fait vous faire venir ici. Un membre de votre équipage a causé des dommages à des commerçants, a provoqué un début d’émeute. Avez-vous des explications à me donner avant que je décide des suites à données à l'incident ?
[hrp]* bien entendu, si vous ne souhaitez pas rendre les armes merci de le dire, on rejouera la scène.
A vous.[/hrp]
Ils passèrent un sas de sécurité et pénétrèrent dans la section de service distincte de la promenade ouverte au publique.
Le glisseur était un engin de transport lourd, capable de transporter une vingtaine de soldats pleinement équipé et quatre formecs de combat. D’ailleurs deux d’entre eux étaient encore dans leur alcôve sur les flancs du véhicule, canope ouverte, pilotes en position, l’un s’entretenant avec un technicien et l’autre buvant un gobelet d’une boisson indéterminée fumante.
Elle les mena vers l’intérieur du véhicule, non sans s’arrêter juste au seuil en se retournant vers eux : nous allons passer dans mon bureau mobile pour tirer tout ça au clair, mais vous devez déposer avant vos armes : caporal ? Il était difficile de refuser : ils remirent leurs armes au caporal au question*, avant de passer la porte étroite.
L’intérieur du véhicule était encombré par les emplacements des harnais sécurisés, par les caissons d’armements (« grenade flash- ATM Mark XXI - quantité 12 »). Elle les mena en direction d’un espace un peu plus dégagé qui s’étendait sur toute la longueur du glisseur, en dessous du poste de pilotage.
Cet espace était réservé à une plateforme tactique sur laquelle s’affichaient des écrans holographiques, des plans de la section où se trouvaient le bar qu’ils venaient de quitter, les retransmissions des cam Tri-V que portaient les gardes de la sécurité et des images qui devaient provenir des caméras fixes de sécurité de la station.
Asseyez-vous … Elle fait surgir des strapontins pliants des parois.
Elle s’assit à son tour, récupérant une tasse de racktagino de synthèse au distributeur mural. Elle se bascula légèrement en arrière dans son siège, bue une gorgée avant de poser la tasse sur la table console et d’appeler d’un glissement de doigt un fichier.
Bien. Nous avons été appelés dans cette section de la station suite à un début d’émeute dans la galerie commerciale. Nous avons dut intervenir afin d’arrêter quelques pilleurs. Après quelques opérations d’urgence, quelques interpellations, nous avons put revenir à l’origine de cet incident.
Elle s’interrompit et d’une pression du doigt afficha l’enregistrement une caméra de surveillance qui filmait la galerie commerciale en contrebas.
J’attire votre attention sur ceci : elle zooma, et interrompit le défilement pour cadrer sur la bulle de Brise. Elle relança l’enregistrement. Visiblement suivi par quelques kiffs, Nad Brise de Feu Matinale, a, à l’aide d’un treuil acheté sur place, renversé des étals de certains commerçants (les images qui défilaient parlaient d’elles même), causé à quelques passants des blessures légères et provoqué le début d’émeute qui a nécessité notre intervention. Des vols ont été commis, des personnes se sont battues. Bref …
Elle laissa trainer ce dernier mot observant les membres de l’équipage. Son visage poupin était éclairé latéralement par les holo-écran et prenait un aspect un peu inquiétant dans la semi-obscurité.
Nous n’avons réacquis nad Brise en votre compagnie que lorsqu’il est sorti du bar où il s’était réfugié, visiblement aux prises avec les kiffs qui l’attendaient.
Elle s’interrompit, levant un doigt. Un instant s’il vous plait.
Elle se retourna en direction de la table de projection, appelant une caméra qui diffusait en live depuis le casque d’un garde. Oui ? Vérifiez et confirmez. Assassinat rituel ? Ok. Prévenez la scientifique et faites les relevés habituels. Elle soupira. Oui, procédure standard même s’ils ne récupérèrent pas le corps. Garde d’une semaine, transmission aux navires Kiffish en partance ou arrivée pour identification.
Les images qui s’affichaient pendant ce temps étaient celle d’une ruelle secondaire, visiblement sans surveillance vidéo permanente : un corps s’y trouvait, en un tas sanguinolent, encore vêtu d’une robe de bure. Un Kiff, visiblement lardé de plusieurs coups de couteaux. Le soldat s’approcha S’arrêtant sur les yeux encore entrouverts, faisant un scan rétinien.
Hummm. Elle observa quelque chose qui se trouvaient hors de leur vue sur la console.
Votre interlocuteur quand nous vous avons interrompu. Visiblement ses petits camarades ont mal pris votre échange. A moins que ayez quelque chose à me dire là-dessus aussi ? Non ?
Elle effaça les images d’un revers de main.
Revenons-en à ce qui m’a fait vous faire venir ici. Un membre de votre équipage a causé des dommages à des commerçants, a provoqué un début d’émeute. Avez-vous des explications à me donner avant que je décide des suites à données à l'incident ?
[hrp]* bien entendu, si vous ne souhaitez pas rendre les armes merci de le dire, on rejouera la scène.
A vous.[/hrp]