2015-03-24, 11:32 PM
Le « Méduses de Moofar » était un estimable bar pour astropilotes comme il en existait un peu partout de semblable dans la galaxie. Sur Jonction, il se situait sur l’anneau de transit et recevait chaleureusement la foule bigarrée des équipages en repos. Certains s’y retrouvaient joyeusement pour boire une dernière chope avant le départ et s’adonner à quelques distractions de dernières minutes. D’autres encore s’y consacraient aux jeux complexes des affaires et accords en tous genres. La taverne ne désemplissait pas et restait ouverte 24h sur 24. Il y avait toujours des équipages en goguettes et des négociants sur le qui-vive.
La façade de l’établissement n’avait guère changé depuis la dernière visite de Zelda. Quelques Hologrammes supplémentaires venaient cependant surcharger un décorum clinquant et tape à l’œil. Dans le hall d’entrée, 3 sirènes de Phao, la poitrine découverte, nageaient lascivement dans des bassins antigrav et haranguées de leur voix hypnotiques un groupe d'astropèlerins perplexes, leur garantissant bien-être et divertissements sans pareils, tandis qu’une holo-pub pugnace répétait toute les 15 secondes un message pour une célèbre marque d’alcool qui promettait 1h de consos gratis à qui trouverait dans son hanap de Whums, un strass de Jakraal bleu…
Sans plus attendre, Zelda s’approcha du « vestiaire ». Ses armes furent instantanément scannées ainsi que leurs niveaux exacts d’énergie. Une laconique recommandation s’en suivit : « Bien aimée cliente, la direction vous rappelle qu’il vous est strictement interdit de faire usage d’arme létale et de violence physique au sein de l’établissement... Nous vous souhaitons un agréable moment au « Méduses de Moofar… ». Zelda avait déjà franchi le rideau de champs polarisé à 75% qui, pour un observateur extérieur, obscurcissait l’intérieur du bar et filtrait la musique qui en jaillissait.
La salle principale était une grande demi-sphère plongée dans la pénombre. Une vaste holo-fresque tapissait le plafond de sa coupole intérieure. Les plus fascinantes contrées et zones de l’espace y étaient représentées dans un réalisme saisissant. Les nautes endurcis n’y prêtaient que quelques regards distraits, tandis que les jeunes naviborgs et les cadets restaient bouches-bée et les yeux écarquillés. D’un seul tenant on pouvait voyager depuis les terrifiants Brisants du Cap Kirk jusqu'aux Soleils Gelés du Capricorne, en passant par le labyrinthe gravitationnel des 7 Sœurs, ou les Maelstroms magnétiques d’Achenar… Pour parachever l'œuvre en colorelief, des bans de Méduses de Moofar, authentiques bio-clones électroluminescents empanachées de tentacules scintillants, sillonnaient librement le bar. Au hasard de leur parcours et aux rythmes de leurs délicates contractions, elles saupoudraient l’espace de rutilantes nuées faites de paillettes immatérielles et évanescentes. Après quelques secondes de circonvolutions, qui s'accordées aux vibrations musicales du cabaret, leurs volutes vaporeuses se cristallisaient en pluies impalpables et phosphorescentes, pour le plus grand plaisirs des clients.
Au sol, des tables circulaires, rectangulaires, triangulaires ou ovales étaient éparpillaient sur divers degrés de hauteur et étaient agrémentaient de sièges et de sofas ergonomiques. Les différences de perspectives donnaient au visiteur de passage un étrange sentiment de dédale. Des bassins d'eau cristallins, couverts de nénuphars rubiconds et mauves, emplissaient la salle de bucoliques cascades et criques couvertes d'une toison végétale typiques des forêts aquatiques de Moofar. Les clients passaient aisément d'une table à l’autre en empruntant des rampes et des passerelles de quartz lapis lazuli. Un peu partout des champs d’opacification permettaient la création de zones d’intimité, toute relative.
Mais le plus singulier ne se situé pas au ras du sol… La demi-sphère était en grande partie constituée d’un bar zéro-G… Des tables et des clients flottaient paisiblement dans les airs à plusieurs mètres au-dessus de la tête des consommateurs moins téméraires. Les tables, disposaient sur des plateformes circulaires, suivaient ainsi des chemins étonnants, régulés par ordinateur. Aucun risque de collisions malencontreuses entre voisins. Parfois, certaines plateformes pivotaient furtivement sur elle-même, si bien qu’à certains moments les clients avaient pendant quelques minutes, la tête en bas. Le système antigravité leur permettait de boire et de converser comme si de rien n’était… Au sol, les consommateurs désireux de s'attabler s'élançait depuis des tremplins gravifiques vers les tables vacantes. Les habitués nageaient avec fluidité et élégance, exécutant parfois de splendides figures acrobatiques pour épater la galerie, tandis que les nouveaux clients s'accrochaient prudemment aux bouées-guides pour rejoindre leurs places.
Au mitan de la salle, au niveau de sol, une piste de danse à gravité réduite permettait aux amateurs de déhanchements syncopés de se défouler sur les pulsations Drum&Bass Technotronic surpuissante. Pour l’heure, la piste était pleine à craquer... Elle avait été prise d’assaut par un groupe de touristes venus s’encanailler dans un bar à matelot…
Zelda avisa une table classe-business munie d’un champ d’intimité certifié et la réserva pour une heure. En compagnie de ses coéquipiers, elle commanda une bouteille de Whums et fut fortement déçue lorsqu'elle constata que nul strass bleuté ne flottait dans son verre… Elle sourit à Théo et Spoutkin en remuant le fond de son glass... Elle envoya un communico au reste de l'équipe : "On est au "Méduses de Moofar"... on vous attend table BC120 !" Puis un second à Dom "Tout va bien à bord ? Les Kiffs se tiennent tranquille ?"
[hrp]Étonnant car je n'avais pas lu le post de Théo en écrivant ma description... Les grands esprits se rencontrent. J'ai juste eu à adapter quelques détails. Désolé si je post tardivement...[/hrp]
La façade de l’établissement n’avait guère changé depuis la dernière visite de Zelda. Quelques Hologrammes supplémentaires venaient cependant surcharger un décorum clinquant et tape à l’œil. Dans le hall d’entrée, 3 sirènes de Phao, la poitrine découverte, nageaient lascivement dans des bassins antigrav et haranguées de leur voix hypnotiques un groupe d'astropèlerins perplexes, leur garantissant bien-être et divertissements sans pareils, tandis qu’une holo-pub pugnace répétait toute les 15 secondes un message pour une célèbre marque d’alcool qui promettait 1h de consos gratis à qui trouverait dans son hanap de Whums, un strass de Jakraal bleu…
Sans plus attendre, Zelda s’approcha du « vestiaire ». Ses armes furent instantanément scannées ainsi que leurs niveaux exacts d’énergie. Une laconique recommandation s’en suivit : « Bien aimée cliente, la direction vous rappelle qu’il vous est strictement interdit de faire usage d’arme létale et de violence physique au sein de l’établissement... Nous vous souhaitons un agréable moment au « Méduses de Moofar… ». Zelda avait déjà franchi le rideau de champs polarisé à 75% qui, pour un observateur extérieur, obscurcissait l’intérieur du bar et filtrait la musique qui en jaillissait.
La salle principale était une grande demi-sphère plongée dans la pénombre. Une vaste holo-fresque tapissait le plafond de sa coupole intérieure. Les plus fascinantes contrées et zones de l’espace y étaient représentées dans un réalisme saisissant. Les nautes endurcis n’y prêtaient que quelques regards distraits, tandis que les jeunes naviborgs et les cadets restaient bouches-bée et les yeux écarquillés. D’un seul tenant on pouvait voyager depuis les terrifiants Brisants du Cap Kirk jusqu'aux Soleils Gelés du Capricorne, en passant par le labyrinthe gravitationnel des 7 Sœurs, ou les Maelstroms magnétiques d’Achenar… Pour parachever l'œuvre en colorelief, des bans de Méduses de Moofar, authentiques bio-clones électroluminescents empanachées de tentacules scintillants, sillonnaient librement le bar. Au hasard de leur parcours et aux rythmes de leurs délicates contractions, elles saupoudraient l’espace de rutilantes nuées faites de paillettes immatérielles et évanescentes. Après quelques secondes de circonvolutions, qui s'accordées aux vibrations musicales du cabaret, leurs volutes vaporeuses se cristallisaient en pluies impalpables et phosphorescentes, pour le plus grand plaisirs des clients.
Au sol, des tables circulaires, rectangulaires, triangulaires ou ovales étaient éparpillaient sur divers degrés de hauteur et étaient agrémentaient de sièges et de sofas ergonomiques. Les différences de perspectives donnaient au visiteur de passage un étrange sentiment de dédale. Des bassins d'eau cristallins, couverts de nénuphars rubiconds et mauves, emplissaient la salle de bucoliques cascades et criques couvertes d'une toison végétale typiques des forêts aquatiques de Moofar. Les clients passaient aisément d'une table à l’autre en empruntant des rampes et des passerelles de quartz lapis lazuli. Un peu partout des champs d’opacification permettaient la création de zones d’intimité, toute relative.
Mais le plus singulier ne se situé pas au ras du sol… La demi-sphère était en grande partie constituée d’un bar zéro-G… Des tables et des clients flottaient paisiblement dans les airs à plusieurs mètres au-dessus de la tête des consommateurs moins téméraires. Les tables, disposaient sur des plateformes circulaires, suivaient ainsi des chemins étonnants, régulés par ordinateur. Aucun risque de collisions malencontreuses entre voisins. Parfois, certaines plateformes pivotaient furtivement sur elle-même, si bien qu’à certains moments les clients avaient pendant quelques minutes, la tête en bas. Le système antigravité leur permettait de boire et de converser comme si de rien n’était… Au sol, les consommateurs désireux de s'attabler s'élançait depuis des tremplins gravifiques vers les tables vacantes. Les habitués nageaient avec fluidité et élégance, exécutant parfois de splendides figures acrobatiques pour épater la galerie, tandis que les nouveaux clients s'accrochaient prudemment aux bouées-guides pour rejoindre leurs places.
Au mitan de la salle, au niveau de sol, une piste de danse à gravité réduite permettait aux amateurs de déhanchements syncopés de se défouler sur les pulsations Drum&Bass Technotronic surpuissante. Pour l’heure, la piste était pleine à craquer... Elle avait été prise d’assaut par un groupe de touristes venus s’encanailler dans un bar à matelot…
Zelda avisa une table classe-business munie d’un champ d’intimité certifié et la réserva pour une heure. En compagnie de ses coéquipiers, elle commanda une bouteille de Whums et fut fortement déçue lorsqu'elle constata que nul strass bleuté ne flottait dans son verre… Elle sourit à Théo et Spoutkin en remuant le fond de son glass... Elle envoya un communico au reste de l'équipe : "On est au "Méduses de Moofar"... on vous attend table BC120 !" Puis un second à Dom "Tout va bien à bord ? Les Kiffs se tiennent tranquille ?"
[hrp]Étonnant car je n'avais pas lu le post de Théo en écrivant ma description... Les grands esprits se rencontrent. J'ai juste eu à adapter quelques détails. Désolé si je post tardivement...[/hrp]
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."