2011-12-12, 10:21 PM
Miss Banks, hocha la tête. Ça va. Compte tenu de la carotte et du bâton que j’utilise pour les faire avancer, ça devrait aller assez bien. Si vous le pouvez progressons une heure, ensuite nous émergerons et nous déciderons si nous pouvons faire les réparations de fortune qui s’imposent afin de nous permettre de vous sortir de l’espace kiffish ou si vous devez passer à notre bord et abandonner votre vaisseau. Elle observa hors champ quelque-chose. Son front se plissa une courte seconde avant de retrouver son impassibilité. Une préférence pour votre destination finale ? Un besoin spécifique ?
La Lieutenante Kat’r’in rentra sur la passerelle à ce moment là, regarda d’un œil la colonelle, sans visiblement faire mine de la reconnaître. Elle salua le commandant et demanda : tous les hommes sont à leur poste de combat, avec votre autorisation je vais en envoyer la moitié se reposer et m’enquérir de mes blessés.
Djal était sorti et tentait de s’occuper de monsieur Baser. Il était dans les vapes. Trop de drogues, trop de privations, trop de coups, trop de tortures … Trop pour son organisme. Il prit une poche de liquide reconstituant et après l’avoir ouvert entrepris d’en faire couler un peu entre ses lèvres. L’essentiel glissa, se perdant au sol ou dans les replis de ses haillons. Il insista, recommençant, utilisant un spray désinfectant à large spectre et un peu de peau artificielle en mousse pour ses blessures. Il grimaça en regardant son avant bras … l’angle n’était pas normal. Enfin les lèvres de son « patron » s’entrouvrirent, suivit par une paupière dévoilant un œil chassieux et vague. Il croassa quelque chose. Se passa la langue sur les lèvres : … Fini ?
La Lieutenante Kat’r’in rentra sur la passerelle à ce moment là, regarda d’un œil la colonelle, sans visiblement faire mine de la reconnaître. Elle salua le commandant et demanda : tous les hommes sont à leur poste de combat, avec votre autorisation je vais en envoyer la moitié se reposer et m’enquérir de mes blessés.
Djal était sorti et tentait de s’occuper de monsieur Baser. Il était dans les vapes. Trop de drogues, trop de privations, trop de coups, trop de tortures … Trop pour son organisme. Il prit une poche de liquide reconstituant et après l’avoir ouvert entrepris d’en faire couler un peu entre ses lèvres. L’essentiel glissa, se perdant au sol ou dans les replis de ses haillons. Il insista, recommençant, utilisant un spray désinfectant à large spectre et un peu de peau artificielle en mousse pour ses blessures. Il grimaça en regardant son avant bras … l’angle n’était pas normal. Enfin les lèvres de son « patron » s’entrouvrirent, suivit par une paupière dévoilant un œil chassieux et vague. Il croassa quelque chose. Se passa la langue sur les lèvres : … Fini ?